Le Japon est connu pour être un pays sécurisé, notamment vis à vis des agressions sexuelles. Pourtant, comme dans tout autre pays, le Japon est aussi touché par ce fléau, à la différence que très peu de victimes portent plainte après une agression. En cause, une mauvaise législation et un manque de formation au sein de la police. Les victimes n’osent pas porter plainte de peur de vivre un deuxième traumatisme : responsabilisation des victimes, questions intimes et gênantes lors des interrogatoires… Des épreuves qui les démoralisent. D’ailleurs elles se sentent moins en sécurité après avoir contacté la police qu’en ne le faisant pas.

Pourtant la législation change et commence, peu à peu, à répondre à leurs besoins. Désormais, viol comprend, en plus de la pénétration vaginale, la pénétration anale et orale alors qu’elles n’étaient considérées que comme des agressions sexuelles. Une avancée significative qui permet aussi aux hommes d’êtres considérés comme victimes de viol. Reste le problème délicat de la définition du consentement : si une victime de viol ou d’agression ne réagit pas « agressivement », elle est considérée comme consentante par la loi japonaise. Il est impératif de ne pas insinuer qu'elle a une responsabilité dans son agression. Heureusement, l’approche de la police vis à vis de ces agressions est aussi en passe de changer afin de prendre plus en compte les sentiments des victimes. Les procédures sont également modifiées, comme par exemple le fait qu’un seul policier soit assigné à l’affaire pour éviter la multitude d’intervenants, qui pourrait être traumatisant pour elle. Ces procédures visent à instaurer un climat de confiance et de sécurité entre la police et la victime.

Le truc c'est que, y a énormément de plaintes qui sont refusées, ou carrément pas effectuées. Petit exemple :

D’après la police japonaise, 1 167 viols et 6 755 cas d’agressions sexuelles ont été recensés en 2015. Un chiffre plutôt bas (J'DIS PAS QUE C'EST PAS BEAUCOUP, GENRE COMPARÉ À D'AUTRES PAYS) qui ne reflète pas la réalité du nombre de victimes. En effet, d’après les chiffres du gouvernement japonais, 95% des viols ne sont pas signalés. En cause, des lacunes en terme de juridiction et au sein des forces de polices. 

Pourquoi ce long texte complètement inutile ? Parce que j'voulais en parler. Et parce qu'aujourd'hui une femme est venue porter plainte au Shinsengumi, parce que la police l'a totalement dégagé.《Ma fille de 14 ans vient de m'avouer qu'il y a une semaine en arrière, un homme adulte l'a agressé sexuellement》. C'est ce qu'elle m'a dit en larmes avant de me supplier de l'aider, oui.

Réveillez vous bordel. Ouvrez les yeux. Y a un problème là, nan ? Putain de merde. Si vous avez du mal à calmer vos vieilles chaleurs de sale porc allez aux prostituées ??? Je sais pas, ça m'semble déjà plus correct.

Pour les gens normaux... Si ça vous arrive...
Bah portez plainte. Clairement. Et n'attendez pas, faîtes le directement, s'il vous plaît. Je sais que c'est compliqué, que ça peut faire mal en expliquant la situation, mais faites-le. Parce qu'après ce sera presque impossible pour nous de retrouver ce fils de pute de violeur.

Parlez en a quelqu'un. Ne vous isolez pas, et surtout, ce n'est et ne sera jamais de votre faute.

Hum..
De base au Shinsengumi c'pas vraiment notre taf. On est plus penché sur tout ce qui touche les meurtres, attentats, ect...
Mais j'vous jure que, personnellement, je ferai de mon possible pour vous aider en cas d'agression. Si la police refuse de vous aidez, venez nous voir. ✌🏻
On pourra pas tout géré mais j'pense que ça ira déjà mieux. Hum.

C'était tout pour moi, niquez vous et byyyye.