Chapitre 8: Emprise
POV Sakura
Directeur- Mademoiselle Haruno,dans la vie il faut faire des compromis .
"Désirer l'impossible et être insensible aux maux des autres : voici les deux grandes maladies de l'esprit. " M'avait il dit sérieusement.
Dans ce cas précis, nous ne pouvons sauver la vie de tout le monde. Considérais que le prisonnier soient euh, de la marchandise. On a besoin de vendre cette marchandise pour avoir de l'argent, et au pire si on ne peut pas, on l'a consomme c'est tout.
Les mots qu'avaient prononcés le directeur m'avait glacé le sang, et cette nuit là j'avoue aussi avoir longtemps pleurer avant de réfléchir à ce qu'il pourrait se passer.
J'allais faire de mon mieux, ou plutôt je prier. J'allais prier inlassablement afin que rien ne lui arrive. À chaque moment j'avais l'impression de pleurer, mais aucune larmes ne sortaient de mes yeux déjà bouffis .
Je pensais alors que mon esprit divagué sur la conversation brute que j'avais eu avec le directeur. Où plutôt c'est bien ce qu'il se produisait.Je n'étais pas totalement sûre de ce que j'avais compris, ou plutôt je ne voulais pas croire ce que j'avais compris.
Cela faisait déjà plus de 2 mois que je travaillais dans la prison d'Hozuki et l'une des toutes premières choses que j'avais compris dans cette prison, étais que qu'importe la tâche que tu dois effectuer, la véritable raison, le fin mot de l'histoire en est tout autre.
On aura beau travailler dans cette endroit, ou encore même le faire dans le cadre du bénévolat, pour rien n'y change. Les ordres viennent de haut, de très haut. Et ce n'est sûrement pas de simple fonctionnaire ou tout simplement des personnes lambdas qui vont y changer quelques choses.
Je m'y étais résolue bien plus tard j'avais compris mon erreur. Ma faute, là où j'avais merder comme on dit. Mon côté naïf avait pris le dessus, je savais d'avance que je n'avais pas tout les pour pouvoir. Que mon mot compterait peu dans toute cette histoire, mais je m'étais évertué à faire que mon rêve devienne réalité, même s'il était très loin de se réaliser.
Lorsqu'on a entres ces mains la vie de tant de gens. Je me souviens même de ma discussion avec le psychologue qui s'occupait des femmes de cette prison. Il m'avait expliqué et dit concrètement, sans mâcher ses mots ce qui allait advenir de tout ça.
Il n'avait pas chercher à ce que je le prenne bien, j'aurais même dit qu'il avait craché ses mots comme un venin, de telle sorte à ce que je puisse en être imprégné et que sa me détruise de l'intérieur.
Au fond c'est ce qu'il voulait, que je comprenne, que j'arrête d'espérer et de me voiler la face. De foncer si j'en étais capable, de parler si j'en étais capable, et d'agir si possible pour ne pas continuer dans cette voix sans issus.
Quand il me parlait j'avais l'impression qu'il parlait plus pour lui. Qu'à travers moi c'était lui qu'il cherchait à réveiller, lui qu'il cherchait à secouer. Lui qu'il cherchait à sauver.
Chaques fois qu'il commençait son long monologue je l'écoutais sans rien dire. Restant calme, presque dans mon coin. Je voyais sa bouche se mouvait sans s'arrêter, il aurait même pu avoir le souffle coupé tellement il parlait vite.
J'observais et j'observais, essayant en vint d'analyser ce qu'il tentait de m'expliquer. Chose qui s'avérait être difficile, vu que chaque mot qu'il prononçait, sonné pour moi comme un appel à l'aide qui ne m'était même pas destiné.
Il me parlait mais parlait pour lui,.il ne cherchait pas vraiment à me faire comprendre à moi . C'est comme s'il parlait à haute voix pour tenter de se convaincre de ce qui se passait vraiment. Enfin c'est ce qui se passait tout cour.
Garde- Attendez là s'il vous plaît.
Le son de la voix du gardien me sortis de led rêveries. C'est vrai, j'avais oubliée, nous étions à Hozuki. Il était à peine 7 heures que j'étais déjà au travail.
Au "travail".....
Avant d'atterrir ici, je travaillais à l' hôpital général. C'était le Hokage lui même qui m'avait "soudoyer", qui avait voulut que je l'aide. Enfin, que je l'aide, pas lui mais son ami. Son meilleur ami même.
Il ne m'avait pas fallut très longtemps pour comprendre à quel point Sasuke comptait pour le Hokage. Celui ci m'avait beaucoup parler du brun, bien avant même que je sois son psychologue.
Il m'en avait dit bien de bonnes choses de cet homme, que même aujourd'hui j'avais du mal à comprendre. Qu'au fil du temps j'avais même avoué le connaître que très peu.
Pour moi il était primordial de connaître ses "patients". Même emprisonné entres quatres murs avec des hommes qui avaient des entecedant quelconque je les considérais toujours comme mes patients. Ils n'avaient en rien des maladies mentales, ou du moins pas forcément, pour la plupart en tout cas.
Peu importe je ne travaillais pas dans ce domaine là, ou du moins je ne travaillais pas avec des personnes qui
. Je n'étais que là pour la déco comme j'aimais le dire, j'aurais ce qui on avait besoin, ou plutôt on les obligeait à me parler.
Bien qu'il y en avait surement des qui auraient peut être eu un moment donné besoin de me parler, là plupart ne tenais pas spécialement à me parler. Prétextant ne rien avoir à dire, ou même que cela était inutile du fait que j'aime je ne les ferais sortir.
Dans un sens c'était vrai, comme je le disais je n'avais aucun pouvoir spécifique sur le sort des prisonniers. Je pourrais même dire que si l'un d'eux venait à mourir quelques temps après avoir fait un entretien avec moi, je mettrais ça sur le compte de la faute à pas ce chance et encore.
J'essayais de ne pas trop m'y attarder même si au fond j'avais toujours l'oeil dessus. Lorsqu'il m'expliquait quoi faire ou plutôt lorsqu'il me menaçait volontairement je ne répondais pas. Où plutôt je répondais rarement et de manière brève, pour qu'il n'y est aucune possibilité de me répondre par la suite.
Moi même j'avais pris une résolution, ce matin en me réveilla. J'avais décidée qu'il était temps de faire avancer les choses, ou du moins avancer les choses pour moi. Il n'étais plus question de moi, ou même du Pourquoi est ce que j'étais là. Mais cette fois il était question de lui, et pourquoi est ce que je venais sans cesse pour lui.
Je le vis entrer dans la pièce qui était sombre, et ressortir quelques minutes après, sans oublier les petits cris étouffés qui me firent frissonner. Je n'avais qu'une envie à ce moment, c'était de rentrer à toute vitesse pour voir ce qu'il s'y passait.
Garde- C'est bon.dit il en sortant
Moi-Merci..
Garde- Si vous avez besoin de quoique ce soit, nous sommes juste là.
Je rentrais dans la dite pièce, très peu éclairée. C'est vrai qu'il se trouvait souvent en isolement, mais à chaque fois que j'y pensais mon cœur se contractait plus violemment, n'empêche il n'était en rien nécessaire de . Les cellules ou salles d'isolement étaient bien loin des autres cellules où se tenait plusieurs prisonniers.
Je m'assis sur la chaise en face de lui et commença à le regarder. C'était plus par curiosité qu'autres choses. Lorsque j'avais entendu les cris étouffés derrière la porte, j'étais déjà sur mes gardes. Connaissant déjà la provenance de ses cris, choses qui m'avaient amplement inquiétés .
Je le regardais quelques peu alors que les poches sous ses yeux se faisaient plus que présente. Il avait l'air fatigué, et ses cheveux en batailles montraient bien qu'il n'avait pas dû se réveiller il y a longtemps. De là où j'étais assise je voyais qu'il était fermement attaché sur sa chaise, ne lui permettant pas de bouger il était alors sans défense, mais ce qui en venait à être hilarant c'était de penser à nous défendre dans cette situation.
Malgré ce que certaines personnes pensaient, en me voyant faire ce bénévolat. Ce n'était pas du tout une contrainte, non loin de là. J'aimais ce boulot, et j'aimais ce qu'il m'engageait à faire. Je sentais que ma place était importante, et que d'une part et d'autre j'étais moi même assez importante, pour les gens qui j'aidais .
C'était comme un devoir, enfin c'était un devoir. Un devoir pour moi, un devoir que je me devais d'accomplir. On pourrait croire que j'enjolivais la chose, mais loin de là.
Et puis à la limite du possible, "grâce" où avec ce boulot j'essayais de ne pas amener les gens à leurs destinations finales, qui seraient la mort par pendant pour la plupart ou au juste par vieillisse à force d'attendre la rédemption dans cette maudite prison.
Sasuke-Pourquoi est ce que vous me regardez comme ça ?
Il me l'avait demandé de manière hautaine en levant la tête. A croire que c'était de ma faute s'il était de mauvaise humeur. Le brun n'bordait aucun expression, baissant régulièrement la tête pour la relever cassis instantanément. J'hésitais à lui demander s'il allait bien, au bout du compte je prendrais sûrement un bon vent de sa part. Peut être même une insulte, M'enfin. Il fallait que je fasse un effort, que j'essaye d'avoir un bon contact avec lui, pour que ce soit plus facile de se confier par la suite.
Moi- Pour rien, aujourd'hui j'ai envie de faite une activité avec toi.
Moi-Surveillez la façon dont les autres vous répondent.dis je en marquant une pause
Sans leurs répondrent de façon brute dans le cas où ils vous répondraient mal.
Sasuke-Mais pour qui est ce que vous me prenez au juste ?
Moi-Je vous prends pour Uchiha Sasuke.
Sasuke- Vous en avez marre c'est ça ?Crit il avec rage
C'est plutôt lui qui avait l'air dans avoir marre, au vu
Moi-Non ce n'est pas tout a fait ça .
Sasuke- Mais vous en avez quand même marre non ? A quoi est ce que ça vous serre . A part si vous êtes masochiste ?
J'écarquilla les yeux fasse à ses questions que je trouvais plus que déplacée en ce moment même. Mais qui au fond pourrait s'avérer être révélatrice. Je soupira doucement en reportant mon attention sur les différentes images que j'avais pour le tester.
Moi-Apprenez à montrer que vous vous souciez des autres.
Sasuke- Je ne me soucie que de moi.
Moi-C'est toujours compliqué avec vous !dis je en faisant une moue boudeuse
Sasuke-Ce n'est pas histoire d'être compliqué, mais d'être réaliste.
En général, l'insensibilité ne s'applique pas à tout. C'est-à-dire que, sauf s'il existe une maladie mentale très incapacitante, les personnes ne sont pas totalement insensibles. Le degré, l'objet et les circonstances varient. En d'autres termes, on peut être complètement insensible à la souffrance de certaines et, en même temps, être très sensible à la douleur d'autres personnes. Cela dépend du moment.
Je l'avais dit sur le coup de l'anxiété.
Après plusieurs minutes à débattre seule, oui parce qu'il fallait bien l'avouer au bout du compte il s'en fichais.
Moi-Posez-vous la question Est-ce que je m'en préoccupe vraiment ?
Sasuke-Vous me fatiguez avec vos jeux.
Moi-C'est juste pour vous aider.dis je en baissant les yeux
J'avais l'impression qu'il était beaucoup plus fatigué que la dernière fois d'habitude il me répondait sèchement même de façon dédaigneuse. Mais cette fois,. Il ne prenait même pas ce plaisir de se moquer des efforts que je faisais pour l'aider, ce qui Montrait à quel point il n'allait pas bien. Sa remontait à une semaine exactement que je ne l'avais pas vu, j'avoue avoir penser de nombreuses fois à revenir plus tôt, mais d'une autre manière j'avais l'impression que je n'en avais pas le droit....
Alors à plus forte raison je ne bougeais pas, et j'attendais de devoir revenir.
Les cernes sous ses yeux, montraient encore plus à quel point il était mal en point. il respirait bruyamment comme si à chaque instant, mail allait s'étoufer, son visage était très pâle, plus que d'habitude même.
Je pense qu'à cette instant la chose la plus douloureuse est de voir un homme fort détruit, physiquement comme mentalement. C'est tout bonnement horrible...
Surtout quand on sait ce qui adviendra de lui...
Moi-Est ce que ça va ?
Sasuke- J'ai l'air d'aller bien ?dit il en fronçant les sourcils
Je m'abstienais d'émettre un son malgré moi, qui sonnerait comme de la moquerie mais qui n'en était pas. À proprement parler sa sonnerait comme un rire gras, comme quelques choses de nerveux que je ne pourrais empêcher de faire sortir...
Son regard suffisait à comprendre le mal être qui l'animait, et aux nombreux obstacles qu'il avait dû traverser pour arriver jusqu'à là.
Même si, l'endroit où il se trouvait en ce moment n'étais pas des meilleurs, toutes ses plaies, toutes ses blessures, toutes ses cicatrices montraient ce qu'il avait vécu, son parcours et comment il va s'en sortir.
Les mains posées sur la table, enchaînés, je décidais de vérifier par moi même ce que je pensais avoir remarqué depuis un certains temps. j'avançais sans peur vers le brun qui avait automatiquement levé la tête pour me dévisager. Il ne s'était sûrement pas attendu à ce que je puisse me lever et m'approcher aussi près de lui.
Sasuke- Ne me touchez pas.répondit il en reculant
Mon instinct me disait de reculer, mais au fond en avais je vraiment envie ? Et en plus j'étais presque sûre qu'il ne se sentait pas bien. Je n'avais même pas besoin
Moi-Votre front est chaud.
Je n'avais pas tout de suite compris pourquoi est ce que j'avais dit ça. La vérité était telle que je ne savais même pas pourquoi j'avais dit ça, je l'avais sûrement dit pour trouver une excuse à se soudain rapprochement. Mais sinon je n'avais aucun excuse....
Alors que mon visage s'approchait de plus en plus du sien, Il me me fit une légère bise sur la joue,avant de se décoller. Je me poussa peu après pour l'observer, tandis que le sourire qu'il abordait, s'étirait encore plus.
Je toucha machinalement ma joue, comme ci, je n'avais pas reçue de bise, depuis une éternité . Lui, continuait de sourire narquoisement fier de m'avoir déstabilisé, même l'ombre d'une seule petite minute. A croire que c'était un jeu pour lui. Enfin oui, c'était un jeu pour lui. Ça je le savais, et le pire n'était pas que j'étais là principal cible dans ce jeu puéril, mais plutôt que je sache de quoi il s'agisse mais que je ne réagisse pas.
Fin POV Sakura
POV Sasuke
J'adorais jouer avec elle, c'était un de mes passe temps favoris, je n'en avais pas beaucoup alors bon. Et je n'avais surtout que faire de ce qu'elle pouvait penser de moi, au point où j'en étais, peu d'avis m'importait.
Elle se laissait faire, chaque fois. Pourtant elle savait très bien ce que je pouvais faire, ce que je lui réservais. Dans quoi elle s'embarquait à venir tout les jours dans ma cellule, à me sourire hypocritement, à croire que cette situation lui plaisait.
Maintenant il fallait sortir le grand jeu. Parce qu'au bout d'un moment il y en avait marre de toujours faire des jeux pseudo éducatifs, mais pour qui me prenait elle ? N'avais je donc pas l'air de comprendre la différence entre le bien et le mal ? Où même de comprendre ce qui fallait et ne pas faire ?
Ma place ici ne reflétait aucunement mon manque de vie dans la société, loin de là. J'étais ici par la faute de mes compagnons. Sans eux je n'aurais jamais atterits ici,j'avoue que sans eux, je n'aurais peut être pas été jusqu'ici, aussi. Et même malgré le rang très convoité de mon ami, ceci ne m'as pas permis de quitter cette prison infecte.
Détentionaire..
J'allais vers mes 36 ans maintenant et j'étais fatigué de tout. J'avais passé la majeure partie de mon temps à moisir dans l'ombre pendant que celui qui avait littéralement gâché ma vie se prélassait sous les tropiques, à la vu de tous, à la lumière..
Et dire qu'il n'y avait que moi qui savait ce que cette ordure avait fait, s'en était presque trop fictif. Je ne croyais pas au karma mais je pouvais fermement dire que le sort s'était abattu sur moi, à la minute où on m'avait jugé pour tout les crimes que j'avais commis .
Moi- Si tu veux vraiment m'aider tu dois faire quelques choses pour moi.
Sakura- Je ne peux...
Moi- Oh arrête, ne fait pas comme ci tu ne pouvais rien faire, aide moi c'est tout ce que je te demande .
Je n'avais pas dit ça sur un coup de tête, je savais très bien pourquoi est ce que je disais ça. Il n'était pas question que je meurs ici, je n'avais pas encore atteint mon objectif. Mon but, celui pour lequel je m'étais tant battus, pour lequel tant de sang avaient coulés, tant de vies détruites. Dans mon carnage je ne m'étais pas retourné une seul fois pour voir l'ampleur des dégâts, tout ce qui me motivait plus ou moins était de savoir, ce qu'il adviendrait de cette homme lorsque j'aurais enfin réussi à sortir .
Exercez-vous à déchiffrer les émotions des autres....
Ses propres mots qui étaient sortis de sa bouche, qu'elle avait tentée de m'expliquer comme à l'ignare à qui elle pensait parler. Malgré ce qu'elle pouvait dire ou faire voir, cela se sentait. Non seulement dans son regard, mais aussi dans sa façon d'agir.
Quand elle essayait d'avoir des contacts avec moi, enfin c'est ce qu'elle essayait de faire ? Je pense. Sinon je ne vois vraiment pas ce qu'elle chercherait d'autres.
Parfois j'avoue que pour me distraire un tant soit peu, je lui faisais croire que j'essayais ses méthodes. Et qu'elles marchaient pour moi. C'est dans ses moments là que je la voyais vraiment heureuse, chose que je ne voyais pas souvent puisque je ne la connaissait pas personnellement. Mais en bref, je trouvais ça pathétique.
Comment pouvait elle être heureuse à voir que moi je "l'étais" ? la source de son bonne heure ce basait t'elle vraiment sur moi ? Attendait t'elle vraiment que je sois moi même heureux pour l'être à mon tour ? N'avait elle je donc pas de source de bonheur fluide ? En était telle arrivée, de telle sorte qu'il fallait qu'elle attende les autres pour pouvoir profiter de sa vie?
Non ce n'était pas ça. Bien sûr que non, sa ne pouvait pas être ça. Elle n'est pas comme ça. Je le savais, et je parlais en connaisance de cause. Ce qu'elle montrait était plus que révélateur, mais le pire c'était qu'elle était naïve, de croire que personne n'allait s'en apercevoir.
Je comprenais.. Il lui manquait quelques choses, et ce quelques choses elle ne l'avait pas trouvée. Elle pensait l'avoir trouvée, ça j'en étais sûr, sinon elle ne se donnerait pas autant de mal avec moi. Mais ce n'est pas totalement ça ..
Je lisais en elle comme dans un livre ouvert. Chaque fois quand je la voyais entrer dans ma cellule je voyais de la tristesse dans ses yeux. Non pas le genre, à être causé par un problème de familiales ou autres, non. C'était du genre à être de l'empathie. C'est cette tristesse qui resurgissait toujours lorsqu'elle me voyait.
Je me souviens m'en être appercu un jour alors qu'elle était restée quelques minutes assise à m'obsersver,je me souviens que ce jour là elle n'avait pas cherchée a me parler. La principale chose qu'elle avait faite, était de m'observer en silence, sans prendre de quelconque notes.
C'était comme ci elle voulait enregistrer cette image de moi, dans un coin de sa tête. Pour ne pas oublier, ou pour ne pas m'oublier moi. Je pense que ce jour là, Sakura n'avait pas dû remarquer qu'elle avait pleurée, ou peut être qu'elle n'avait pas eu envie de montrer qu'elle l'avait fait.
Dans tout les cas, c'est à partir de là que j'ai réellement compris ce que je "représentais" pour elle. Je trouvais, plus qu'égoïste de sa part't, de penser aux autres avant sa propre personne. Sachant qu'elle le faisait sûrement juste pour se faire voir, même pour moi c'était ignoble. Tout le contraire de ce que j'avais habitude de faire.
Comparé à elle, j'aurais pus me proclamer sain, si je n'avais que fait les crimes dont je lui reprochais, mais non. J'avais fait bien pire que ça, mais dans ce cas précis j'étais très loin de vouloir me faire accepter de la sorte.
J'avoue m'être servis des autres plus d'une fois même, et je ne regrettais en rien ce que j'avais fait. Et surtout, je n'essayais pas de nier mes actes. Mais ce qui me différenciés en tout point d'elle, c'est que je ne me souciais en rien des personnes que j'utilisais.
Me "soucier" je ne faisais même pss un brin semblant de me soucier d'eux, ou de leurs faute croire qu'il comptait un tant soit peu pour moi, non. C'était tout l'inverse même, des le début je délimitais les limites à ne pas dépasser, leurs faisant comprendre des le début qu'à part le but que je m'étais fixais au départ, rien d'autres ne comptait.
Même pas ma vie, elle, était juste éphémère. Nous vivons, nous pourrons, mais cela n'est rien, si en vivant nous ne pouvions avoir le plaisir de dire "j'ai vécu" en aillant fait si ou ça .
Alors non je ne comptais pas mourir, mais non ma vie n'était pas une priorité. Elle était juste là pour me rappeler que je devais la maintenir, juste le temps d'accomplir ce que j'avais à faire.
Enfin bref.. pour en revenir à Sakura
C'est ce qui la rendait encore plus vulnérable auprès de moi, et c'est ce dont j'avais besoin. Ne lui avais je pas déjà dit qu'elle était pathétique ? Que tout ce qu'elle s'évertuait à faire ne changerait absolument rien pour moi ? Pourquoi était t'elle aussi têtue ? Ah et puis bon.
Exercez-vous à déchiffrer les émotions des autres....
Dur de se faire avoir par ses propres paroles. Mais bon, ainsi va la vie, et maintenant il ne lui restait que peu de chance pour me montrer combien elle pourrait m'être utile, et surtout fidèle, et ça pour toujours.
Moi- Juste une chose, fait moi sortir .
Fin POV Sasuke
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