Chapitre 13: Le couloir de la mort « Partie 1 »

POV Sasuke

Je ne pouvais m'empêcher de sourire, en regardant les autres détenus qui s'agitaient dans la salle. Du haut de mes 1 mètre 82 je scrutais la pièce à la recherche de ce pseudo individu qui avait exceptionnellement demandé à me voir.

De base j'avais pensé à un guet-apens mais finalement en vu de la situation à quoi ça leurs serviraient ? Il était très peu probable, qu'ils pensent à faire ça le jour de mon exécution.

Ce n'était sûrement pas Naruto que j'attendais. On m'avait clairement dit qu'il ne viendrait pas. En entendant ça j'étais resté calme, ne montrant aucunement ma déception.

Il y avait tout de même de quoi être déçus, même si pourtant, j'avais été prévenu par le concerné lui même qu'il y avait peu de chance pour qu'il revienne me voir. La seule personne en qui j'avais confiance, ne pourrait même pas assister à mon électrocution.

Impassible comme j'étais, j'avais tout juste émis un petit rictus en voyant qu'ils avaient absolument tout prévus et que malgré sa haute fonction mon ami n'avait rien à redire sur la situation.

Au loin je pus apercevoir une silhouette qui me semblait familière,se rapprocher de ma table. Par réflexe, je pencha doucement la tête en voyant qui c'était.

Maintenant à nous deux.

Je croisa les bras sur mon torse en attendant impatiemment qu'elle vienne devant moi. Exceptionnellement je dirais, les gardes  m'avaient permis d'avoir les mains libres. Bien que réticent au début, je me laissa rapidement prendre au jeu.

Et puis qu'est ce que cette prison ne ferait pas pour soulager un homme qui allait mourrir dans la soirée ?

Elle arriva en trombe sur ma table, les cheveux éparpillés, à la vu de son visage, je présumais qu'elle n'avait jamais pas pris le temps de se maquiller. Ce n'était pas dans son habitude, de se présenter devant moi dans ce genre de conditions. Elle adorait apparaître dans ses meilleurs jours, à croire que son but était de pervertir les détenus les plus fourbes de la prison.

Bizarrement aujourd'hui, Sakura n'avait pas pris le temps pour faire cette parade qu'elle aimait tant. Je dirais même qu'elle s'était... négligée ? Je la regardais de haut en bas, scrutant quelques peu sa tenue, qui me faisait vaguement penser qu'elle n'avait pas eu le temps de se préparer, ou qu'elle n'avait tout simplement pas voulut faire d'effort.

La rose s'installa en mettant son sac à même le sol, reportant immédiatement son attention sur moi. Je redirigea mon regard vers elle, c'est en plongeant mes pupilles dans les siennes que je remarquais qu'elle avait du pleure avant de venir. Beaucoup pleurer. J'irais même jusqu'à dire qu'elle était tremblante.

Il n'y avait personne autour de nous, donc personne qui pourrait nous déranger. Je ne sais pas si c'était prémédité, mais au point où j'en étais et je ne me posais pas la question et je rester calme en attendant qu'elle daigne parler, à moins qu'elle soit juste venu pour me voir, même si je ne saurais dire pourquoi.

Sakura- Parle moi..

Elles tendit ses mains vers moi, en voyant que je n'avais pas les mains liés. Entres temps j'avais moi aussi étendus mes bras sur la table, laissant ainsi mes mains à la vu de tous.
Lorsque je sentis ses mains chauds venir se poser sur les miennes, je les retira instantanément.

En voyant son regard stupéfait, vis à vis de ma réaction. Je ne pus m'empêcher de rire doucement en mettant mes mains dans ma poche. Tandis que la jeune fille continuait à chercher mon regard, alors que je faisais tout pour l'éviter.

Qu'est ce que.. Même encore aujourd'hui elle essayait de se démarquer. Qu'est ce qu'elle cherchait à prouver au juste ? Je comprenais sa réaction, puisqu'à vrai dire je savais qu'elle m'aimait. Mais c'était.. comment dire ?

Excessif. Il n'y avait pas d'autres mot pour la décrire. Elle était si changeante, c'était si facile pour elle de montrer aux gens ce qu'ils voulaient voir, de dire ce qu'ils voulaient entendre.

Après tout, n'étais ce pas son boulot de faire croire à qui le souhaitait, ce qu'il voulait entendre ? Ou peut être que je me trompais sur toute la ligne, et qu'elle était sincère. J'avais du mal à faire confiance, et surtout du mal à accepter qu'elle tienne à moi.

Peut être juste que le problème venait de moi.

Parce qu'au fond je savais ce que je voulais. Je n'avais pas besoin qu'elle soit là, pour savoir qui j'étais, ou à quoi j'aspirais.

Je la voulais près de moi, la garder comme ci c'était un objet. Oui c'est ça que je désirais, c'est ceux à quoi est ce que j'aspirais, la faire devenir mienne. J'avais besoin d'elle pour soigner mes démons, et pas autrement.

Et puis merde, si elle pouvait tout simplement laisser tomber, et surtout m'oublier.

Au final j'en venais à la même conclusion. Je ne faisais que me remettre en questions, quand elle était là.

J'étais beaucoup trop contradictoire. Mais étais je aussi contradictoire, parce que je ne voulais pas que mon penchant malsain pour elle ressorte ? Parce que je ne voulais pas croire, qu'elle avait eut un impacte sur moi, et qu'elle me faisait ressentir ça ?!

J'avoue avoir dit que je la laisserais faire ce qu'elle voulait. Après tout c'était dans son droit de se détruire si je ne voulais pas d'elle, dans son droit de gâcher sa vie pour moi.

Mais au fond, n'étais ce pas moi qui voulait qu'elle meurt pour moi, qu'elle soit éprise de moi, qu'elle n'est d'yeux que pour moi ?

Je voulais qu'elle ne se concentre que sur ma personne, qu'il n'y ait rien d'autre qui puisse compter plus que moi dans sa vie. Voilà ce que je voulais. Et quand je la voyais revenir au galop, à chaque fois que je la traînais dans la boue, que je l'insultais et que je l'humiliais, dire  qu'elle m'aimai,  et la voir jurer par moi me plaisait.

Elle savait très bien que j'étais un monstre, que je ne lui dirais jamais que je l'aimais ou que je tenais à elle. Je serais même prêt à la laisser crever, si j'en avais la possibilité. Mais elle restait là, à me suivre et à croire en moi, à croire que j'étais bon et qu'un jour je changerais justement pour elle.

Moi- Dégage.Dis je en souriant

Je n'attendais absolument plus rien d'elle. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'aide. De toute façon elle ne pouvait rien y faire .

Je ne regrettais même pas ce que je lui avait fait, pas le moins du monde. Pas même pour toute les inquiétudes qu'elle avait put avoir juste en pensant à moi.

Si je devais y passer, je voulais qu'elle souffre autant que moi j'alliais souffrir. Rien ne me ferait plus plaisir, que si elle soufrait pour moi.

Je me leva et me pencha au maximum pour pouvoir l'atteindre. Elle n'avait pas encore assimilé tout ce que je lui avait balancé, ce qui me laissait une vive ouverture pour me rapprocher, et l'embrasser doucement en mettant ma tête dans son cou, je sentait qu'elle pleurerait mais je n'en dit rien. Nous restâmes dans cette position le temps que les gardes ne s'en rendent compte.

Une flopée de garde vint m'attraper alors que je restais dans cette position, là tenant fermement contre moi, comme ci je m'attendais à ce que ce lien ne puisse pas se briser. Je finis tout de même par céder et me relever, escorter par les gardes afin de rejoindre ma cellule.

C'est bien mignon de s'inquiéter pour moi, mais ce n'est pas elle qu'on allait exécuter. Mais ce qui me consolait, c'était de savoir qu'après ma mort, il y avait des chances qu'elle tombe en dépression et qu'elle finisse par se suicider.

Tout en marchant j'entendais les gardes derrières moi, qui riaient à gorge déployés, tandis que j'y pensé, je n'avais que faire de ses remarques. Je savais que dans quelques heures je ne serais plus de ce monde, alors des coups de plus ou de moins ne changeraient absolument rien à ma situation.

Je m'arrêta subitement, créant l'incompréhension autour de moi. N'aimant pas que je les fasse attendre, l'un des garde me donna des coups, pour que je puisse continuer à avancer. Mais il n'en était rien, le coup partit de lui même sans que je m'en aperçoive , et c'est ainsi que la bagarre commença.

Je rendis tout les coups que j'avais volontairement accepté d'encaisser. Je me battais avec rage alors que je cherchais à tuer avec le plus grand plaisir.

Je réussis, malgré la situation difficile, à sortir de ma poche, un bout de verre que j'avais eu de la part d'un des détenus, et grâce à une ouverture, je pus trancher le cou de l'un des gardes qui tomba au sol, laissant ainsi une marre de sang à l'endroit de sa blessure.

Les autres gardes se ruaient sur moi. Il n'y avait pas de règles, tout les coups étaient permis, même les plus bas. Je savais parfaitement qu'ils étaient capable de me tuer sur les champs. Mais je n'avais en aucun cas peur pour moi .

Tout ce que je ressentais c'était de la rage, une profonde rage envers cette prison où j'avais perdu bien trop de temps .Je prenais des coups et je les renvoyais, sans état d'âme. Je ne me souciais plus de rien et tout s'embrouillait dans ma tête, jusqu'à ce que mes yeux se ferment....

Je me crispa et toucha instinctivement mes côtés alors qu'une vive douleur me submergeait. « - Ils vous ont vraiment passés à tabac. » J'ouvris alors mes yeux qui depuis étaient fermés, pour constater que j'étais dans un endroit que je ne connais que trop bien.

Je posa mon regards sur les pieds que j'avais devant moi. Enrobé de cuir, des talents ? Une femme. Une femme...
Automatiquement je releva ma tête tout doucement en observant celle qui se tenait devant moi.

Une assez courte tenue, je souris en la regardant. Ressentant une nouvelle fois cette vive douleur qui me frappait instantanément, une main posé sur mon ventre, je lui dis avec rage :

Moi- Qu'est ce que je fais là ?Dis je en me redressant un tant soit peu

Je m'aidais du rebord du lit pour être à nouveau « debout ». Cependant vu mon état je ne pouvais pas faire grand chose, et sûrement pas m'opposer contre qui que ce soit.

Infirmière- Calmez vous monsieur Uchiha, il ne sert à rien de s'énerver.Dit elle en me faisant asseoir

Fin POV Sasuke

POV Sakura

J'avais passé mon temps à erré dans la prison depuis l'après-midi. Je ne savais pas vraiment où j'allais, et surtout comment gérer mon stresse. Tout ce que je pouvais faire, ventait de  regarder les détenus passés, tandis que moi j'étais assise en attendant que ce soit l'heure.

Quand la grande aiguille arriva sur le 6 sur ma montre, je me précipita dans les couloirs, marchant dans par rapide jusqu'à l'aile nord de la prison. C'est-à-dire l'ailes des prisonniers de rang A, plus précisément chez les hommes.

Le couloir qui était censé m'amener à la cellule numéro 12, était le couloir principal. Je m'avança jusque-là regardant bien les différentes petites plaquettes à côté des murs, pour être sure de ne pas me tromper.

Tout était en ordre, À cette heure-ci, les gardes ne venaient pas dans cette partie de la prison. Ce qui était totalement fabuleux pour moi, qui cherchait à ne pas trop attirer l'attention.

Effectivement, la cellule numéro 12 était celle de Suigetsu et de Jûgo. Les anciens compagnons de Sasuke. Je chercha parmi les nombreuses clefs que j'avais, celle qui me permettrait d'ouvrir leurs cellules.

Lorsque je trouva enfin la bonne, et que je réussis à déverrouiller la porte, J'enlaça tout de suite les deux jeunes hommes. Notre étreinte fut brève, mais non sans moins d'émotions.

Suigetsu- Maintenant allons chercher Karin.

Le blond prit les devant, en prenant précaution de bien fermer la porte derrière nous. Nous slalomons entre les couloirs, tout doucement espérant que personne ne puisse nous voir. Arrivée dans la deuxième partie de l'aile nord, cette fois du côté des femmes, je me hâtais à retrouver le numéro de cellule de la jeune femme.

Celui ci ne fut pas très difficile à trouver, puisque Jûgo utilisa le trousseau de clés que je lui avait donné pour ouvrir la cellule, où se trouvait enfermée la jeune fille. Il faut savoir que d'après ce que j'avais entendu dire, La rousse était tellement dangereuse, qu'on avait peur de la laisser avec d'autres détenus de peur qu'elle leur fasse du mal.

Cela répondait à la question du « Pourquoi est ce qu'elle se retrouvait seule, dans une cellule individuel et pas en isolement ? » Enfin bref....Je savais d'avance que elle était partante pour nous aider, c'est de bon cœur qu'elle sauverai celui qu'elle a toujours aimé.

Karin- Mais qu'est ce qu'elle fait là !Dit elle en me pointant du doigt

Je reste en retrait pendant que les deux jeunes hommes essayer de convaincre la rousse de venir avec nous. Je savais qu'elle ne m'aimait pas, mais dans les circonstances où on était, elle ne pouvait pas faire la difficile et refusé de me suivre, plutôt de me suivre.

C'est mon idée de base, mon idée que j'avais élaboré avec le blond. Nous nous étions entendus de sorte que nous puissions libérer Sasuke. Qui dit le libérer, dit aussi libérer ses compagnons. Dans tous les cas j'avais aussi besoin d'eux pour exécuter cette mission.

Je ne la connaissais pas beaucoup, mais le peu que je savais sur la rousse, était qu'elle était l'une des prétendants de Sasuke. Elle l'avait connue bien avant moi, et savait sûrement beaucoup plus de choses que je n'en savais sur lui.

C'est peut-être pour ça qu'elle ne m'aimait pas, pourtant je ne lui avais jamais rien fait. À vrai dire on ne ce connaissais même pas tout ce que je savais c'était que aujourd'hui elle n'aurait pas à beaucoup cherché, juste à savoir le pourquoi on venait la chercher.

Lorsque le blond annonça le « pourquoi » on était là, elle fondit presque en larmes, en comprenant les circonstances dans laquelle on était. Elle cria de sorte qu'on la fasse Partir au plus vite de sa prison de 4 murs.

Karin- Sache que je te déteste Sakura. Et si tu penses que parce que tu m'as libérée on deviendra amis, tu te mets le doigt dans l'œil !Me cria t'elle dessus en me poussant

Je lui sourit gentiment, en comprenant très bien la rousse. Elle aussi était amoureuse de Sasuke, cela pouvait se comprendre. Moi-même je l'avais compris, mais malheureusement dans mon cas je l'avais compris bien après, et maintenant il était trop tard pour revenir en arrière.

Suigetsu- Arrête de faire ton cinéma 2 secondes Karin. Dit le blond en prenant les devant

Karin- Toi ferme là !Lui cri elle . Je le fais juste pour Sasuke. Dit elle en tournant de nouveau sa tête vers moi

Elle l'avait fait comme pour Certifié qu'en aucun cas j'avais le droit de me l'approprier.

Moi- Merci Karin.Dis je comme pour clôturer la conversation

Nous ne perdîmes pas plus de temps Commençant à courir toujours en suivant le blond, qui connaissait la destination. Mon cœur battait à 1000 à l'heure, tellement que j'en avais des frisons.

Tout ce que je voulais à cette instant, c'était de le retrouver au plus vite, et surtout de le retrouver en vie.

Fin POV Sakura

POV Omniscient

Garde- Prêt ?

Garde 2- Non pas encore il est trop tôt. En plus de ça l'autre équipe n'a pas encore finis avec

Les deux jeunes hommes attachèrent Le Brun qui ne s'était Toujours pas remis de ses blessures. De toute façon, il importait peu puisqu'il devait être exécuté de suite.

Tout le monde savait, dans tout Konoha les habitants savaient que c'était comme qui dirait le « jour des morts » pour les prisonniers d'Hozuki.

Une partie du Village était en pleurs tandis que l'autre se réjouissait de la mort de plusieurs des détenus de cette prison.

Garde- Un dernier mot peut être ?

Restant égal à lui même, l'ébène sourit en crachant sur le garde qui se mit à rire en lui disant sèchement que c'était là dernière fois qu'ils se verraient. Le brun aurait aimé hausser les épaules en guise d'approbation, ou plutôt pour dire qu'il s'en fichait royalement.

Il ferma les yeux, faisant Le vide dans sa tête, ne se préoccupant plus de rien.Il était tout à fait prêt à partir, c'est sans regret qu'une petite larme Sacha pas de son œil alors que c'est toi secret automatiquement sur la chaise électrique qui le retenait.

Il avait beau être fort, il savait qu'il ne pouvait pas ouvrir les yeux. Ce n'était pas la peur de la mort qui prenait le dessus sur lui, oh ça non. C'était plutôt la peur de l'échec, la peur du non accomplissement. Ce sentiment de n'avoir pas assez donné pour quelque chose qu'il aurait aimé faire, quelque chose qu'il aurait aimé accomplir.

On pourrait dire que c'était la seule chose qui le rend j'ai vraiment, même jusqu'au jour de sa mort c'était, c'était le seul poids qui pesait lourdement dans son Coeur.

Malgré tout, après sa confession il n'y avait pas que ça qu'il gardait au fond de lui. Mais la seule personne qui savait, ou plutôt qui connaissait le ressenti de cette homme, et tout les actes qu'ils avaient commis sur cette terre, était fermement gardés par un autre homme qui lui avait montré la voie à suivre, et en qui, il avait accordé sa confiance

Les yeux fermés, concentré sur ses pensées, ou plutôt concentrée sur le vide dans sa tête. Tous ces autres sens était éveillé, au maximum.Son ouïs était réactif Et de la où il était, il percevez nettement les voix des deux hommes qui s'apprêtait à baisser le levier pour envoyer l'électricité sur la chaise, de sorte qu'il meurt au niveau de

Le dur principe de cette acte qu'on qualifierait de barbare pour certains, et pour d'autres pas assez cruels.

La chaise électrique était un instrument d'application de la peine de mort par électrocution. Elle avait été instaurée il y a plus de 100 ans, en 1890 par un homme dont on ne savait rien. D'après les dires il n'était pas de Konoha. Alors que le village cherchait une alternative moins cruelle et plus efficace à la pendaison.

Depuis son invention, la chaise électrique avait servit à exécuter 4 441 condamnés à mort (dont 27 femmes et au moins 57 mineurs) dans le monde. Avec 692 électrocutions entre 1890 et 1963, c'est Kiri qui détenait le record de mises à mort avec cette méthode.

Aujourd'hui c'était au tour du dernier descendant du clan Uchiha de subir ce sort. Qui aurait cru que cette homme aurait fini comme ça ? Qu'il aurait péris sur une chaise, attaché, déposséder de toutes ses facultés ?

Il était temps pour lui de se résigner. Les gardes ne tardèrent pas à baisser le levier envoyant une première électrocution de deux mille volts pendant une dizaine de secondes, permettant alors de diminuer les résistances de sa peau, et d'entraîner une perte de conscience.

Puis après une pause de quelques secondes, le courant fut envoyé à nouveau pendant une vingtaine de secondes, avec une tension abaissée à environ cinq cents volts afin d'éviter que le corps, dont la température peut atteindre 59 °C, ne prenne feu.

la première décharge n'avait pas suffi à arrêter son cœur, alors une autre était de mise afin de le tuer.

Dans le passé, ou plus précisément le 24 juillet 1991, il était déjà arrivé qu'une exécution se passe mal. A cause d'électrodes défectueuses et d'un voltage mal réglé, augmentent par ailleurs la pression de la vapeur produite à l'intérieur du corps. Cela avaient finis par entraîner l'éjection des globes oculaires du condamné, sous les yeux des gardiens alors que celui ci n'était pas encore mort.

Alors que les gardes s'apprêtaient À relancer une nouvelle fois la machine, à la porte claqua aussitôt, c'est dans une brune blanche que les gardes cessèrent l'exécution, et se retournèrent pour découvrir d'où venait le bruit.

Ce n'était autre que la jeune Sakura Haruno accompagné de Taka. Les deux hommes luttèrent contre les gardes tandis que la rousse s'empressa de leurs injecter un poisson.

Sakura- Je suis là Sasuke, je suis là. Dit elle en posant une main sur sa joue

Le Brun rouvrit les yeux en entendant la voix de La rose, Tandis que car elle était derrière lui en train de lui retirer ses bandages. Le trio avez tous coordonnées afin que la mission est un taux de réussite des plus élevé.

Parce qu'il sentit que c'est main était libre, Sasuke repoussa tout de suite la rose, en se levant et en regardant autour de lui. Il put constater que ses anciens compagnons étaient là avec lui, et que maintenant il était libre.

Sasuke n'eut même pas le temps d'essayer de comprendre, que Karin se jeta sur lui. Plus ou moins surpris par la réaction que les trouver excessif de Larousse, il lesa passé sachant que d'une part c'était grâce à elle qu'il était libre.

Il finit tout de même par la repousser, alors qu'après avoir refoulée tant d'émotions Karin s'était mise à pleurer. Sakura elle,  était resté en retrait, alors que sa seule envie était de prendre Sasuke dans ses bras, et de le serrer le plus fort possible contre elle.

Lorsque Le Brun voulut avancer, un fort mal de crâne le prit, ce qui lui fit se tordre de douleur, sous les regards impuissants de ses compagnons. Aucune douleur n'était comparable à celle qu'il ressentait juste en ce moment.

La douleur était telle qu'il tomba les genoux aux sols, en serrant son crâne de toute ses forces, comme ci se geste chercherait à arrêter la douleur, ou à l'estompée un tant soit peu.

Les deux jeunes femmes qui jusqu'à là n'avaient pas encore intervenues, tentèrent de se rapprocher doucement pour ne pas brusquer Le Brun, qui était fort mal en point. Elles savaient pourtant qu'il y avait des risques qu'il s'énerve , ou encore pire . Mais ce n'était rien comparé en sentiments d'impuissance qu'elles avaient en le regardant agoniser.

Sasuke- Ne me touchez pas ! Crit il à l'intention des deux femmes qui chercheraient à s'approcher

Voyant bien que tout seul, Le Brun n'allait pas réussir à se relever maintenant. Jûgo délaissa la porte, laissant alors le blond là soutenir de toute ses forces, pour aider Sasuke qui se laissa finalement faire.

Le Roux n'eut même pas le temps de demander au ténébreux si ça allait, que celui ci lui dit doucement « C'est bon Jûgo, je vais bien ». Tout en se détachant du corps robuste de celui ci.

Sasuke avança doucement vers le blond qui ne l'avait pas une seule fois quitter des yeux, et lui demanda si ça allait. La réponse du brun fut la même que pour Le Roux, ce qui fit sourire Suigetsu qui ne connaissait que trop bien son ami.

Même dans les moments les plus difficiles, dans les situations les plus dangereuses . Sasuke avait le dons de toujours renverser la situation, et de faire que les aillent quand même vers lui pour l'aider.

Il lui expliqua la comment il était arrivé là, grâce à l'idée de Sakura, qui avait beaucoup contribué en allant chercher les clés et en se renseignant. Le simple fait d'énoncer la rose dans le plan fut émettre un rictus au brun.

Une sonnerie retentit fortement dans toute la prison, résonnant plus que fortement dans la pièce où ils se trouvaient. Dans le haut parleur, on pouvait entendre la voix du directeur d'Hozuki qui disait clairement qu'il y avait un problème. Les portes de la prison commençait à se fermer et une horde de garde se dirigeaient vers l'aile Nord, ce qui ne présageait rien de bon pour l'équipe.

Suigestu- Sasuke. Dit il en essayant d'attirer l'attention de son ami

Sasuke- Quoi.

Suigestu- On a un problème.

Fin POV Omniscient

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top