🍋◎ Chapitre 33 ◎ 🍋

TW: Actes 🔞

Oui j'étais obligée 😅

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L'air entre vous reste chargé d'une tension presque palpable, mais toi, tu ne peux t'empêcher de rompre ce fragile équilibre avec des questions qui te brûlent les lèvres.

— Dis-moi, ça fait combien de temps que tu m'observes ? demandes tu finalement, en croisant les bras, ton regard planté dans le sien.

Lucas, étalé sur son lit comme un roi sur son trône, te lance un regard en coin, l'amusement dansant dans ses yeux.

— Longtemps. Peut-être depuis toujours. T'es né, et là, boum, révélation : « Ce gars-là, c'est celui que je vais emmerder jusqu'à la fin. »

Tu roules des yeux, peu impressionné par sa réponse, surtout que t'es plus âgé que lui 

— Non, sérieux. Ça fait combien de temps ? T'as un dossier complet sur moi, tu sais des trucs que même moi j'ai oubliés...Lucas hausse les épaules, nonchalant.

— Suffisamment pour savoir que t'as pas besoin d'autant de sucre dans ton café et que t'as tendance à chanter faux quand t'es concentré.

Tu fais un pas en arrière, pris au dépourvu.

— Attends... Tu m'as entendu chanter ?

— Une ou deux fois, ouais, dit-il avec un sourire carnassier. Et crois moi, c'était mémorable.

Tu sens tes joues s'enflammer, mais tu refuses de te laisser distraire.

— Alors quoi ? Je suis ton sujet d'étude préféré ? Ton passe-temps ? Tu m'idolâtres, c'est ça ?

Lucas éclate de rire, un rire franc qui résonne dans la pièce. Il se redresse légèrement, s'appuyant sur un coude, et te fixe avec ce regard qui semble voir à travers toi.

— Toi, t'as un ego surdimensionné. Idolâtrer ? C'est encore moins probable que toi en train de chanter juste.

— Donc quoi ? Tu me trouves fascinant ? insistes tu, incapable de te taire.

Lucas plisse les yeux, une étincelle malicieuse traversant son regard.

— Fascinant ? Non. Intrigant ? Peut-être. Embêtant ? Absolument.

Tu te vexes à moitié, mais tu continues sur ta lancée, cherchant la moindre brèche.

— T'avoueras quand même que tu fais une fixette sur moi. Genre... presque obsessionnelle, Lucas.

Il te dévisage, un sourire moqueur étirant ses lèvres.

— La fixette ? Arrête de rêver. Je n'embrasse pas chaque passant qui croise mon chemin, tu sais.

Ton cerveau bugue un instant. Tu te raccroches à ces mots, les mâchonnant dans ta tête.

— Attends, attends... Qui a parlé d'embrasser, là ?

— Toi, pas moi, rétorque-t-il, le regard pétillant. Mais vas-y, continue. T'as l'air captivé.

Tu hausses un sourcil, ton esprit encore tourné vers tout ce que Lucas vient de dire. Une idée te traverse l'esprit, et tu ne peux t'empêcher de lâcher .

— Attends une seconde... Si tu m'embrasses, ça veut dire que tu fais ça avec tout le monde ?

Lucas éclate d'un rire rauque, comme si tu venais de dire la chose la plus ridicule du monde.

— Baptiste... T'as vraiment rien écouté ou quoi ? Tu crois vraiment que j'embrasse chaque passant que je croise ? Je viens de te le dire imbécile ..

— Bah, qui sait vraiment ? Avec ton charme auto-proclamé, on pourrait croire que t'es un collectionneur de baisers.

Lucas secoue la tête avec un sourire amusé, mais il te fixe avec un sérieux soudain, ses yeux perçants.

— J'embrasse que les personne que j'aime . Je te l'ai dit, t'es différent.

Tu restes figé un instant, déstabilisé par l'intensité de son regard. Une question te brûle les lèvres, et tu n'arrives pas à la retenir.

— Tu m'aimes alors ?

Lucas reste silencieux quelques secondes, le temps semblant s'étirer entre vous. Puis, il croise les bras, son sourire s'effaçant légèrement pour laisser place à une expression plus douce, plus sincère.

Ouais, peut être bien que je t'aime. Pas juste parce que t'es là, dans ce monde qui part en vrille. Pas juste parce que t'arrives à me tenir tête ou que tu me fais rire quand j'ai envie de tout envoyer valser. Mais parce que, même dans ce chaos, t'arrives à me rappeler qu'il existe encore des choses qui valent la peine.

Tu sens ton souffle se couper, ses mots te frappant en plein cœur. Lucas continue, sa voix plus basse, plus posée .

— Je sais que c'est fou, qu'on vit dans un monde où tout peut s'écrouler du jour au lendemain. Mais toi, t'es comme... cette lumière, tu vois ? Celle qui te donne envie de te lever le matin, même quand tout semble perdu.

Un silence plane entre vous. Tu ne sais pas quoi répondre. Tu sens une chaleur étrange monter en toi, comme si ses mots avaient réchauffé quelque chose que tu croyais mort depuis longtemps.

— Lucas...

Tu ne parviens qu'à murmurer son prénom, incapable de trouver les mots pour répondre. Mais lui, il n'a pas besoin que tu parles. Il s'approche, réduisant la distance entre vous, ses yeux toujours ancrés dans les tiens.

— Je sais pas si ça change quelque chose pour toi. Mais moi, je voulais que tu le saches.

Sa sincérité te bouleverse. Ce qu'il vient de dire... tu le ressens, là, au plus profond de toi. Même dans ce monde brisé, il vient de te rappeler qu'il existe encore des choses qui valent la peine.

Tu finis par sourire, un sourire qui n'a rien à voir avec la provocation habituelle. C'est un sourire sincère, teinté de gratitude. Parce qu'il a raison.

Lucas, remarquant ton expression, laisse échapper un léger rire. Mais il ne s'arrête pas là.

— Eh, Baptiste...Si un jour je te dis que j'ai envie de coucher avec toi, tu fais quoi ?

Tu hausses un sourcil, ton sourire se transformant en une moue mi agacée, mi amusée.

— Sérieux ? Après tout ce que t'as dit, tu passes direct à ça ?

Lucas éclate de rire, sa voix grave résonnant dans la pièce.

— Quoi ? J'suis honnête. Alors, vas-y. C'est quoi ta réponse ?

Tu prends une grande inspiration, sentant ton cœur battre à tout rompre. Puis, avec un sourire espiègle, tu décides de jouer le jeu.

— Si tu me disais ça, je m'avancerais vers toi, murmures tu.

Et tu t'avances, lentement.

— Et ensuite ? demande Lucas, sa voix teintée de curiosité, mais son sourire toujours accroché à ses lèvres.

— Ensuite... Je te fixerais droit dans les yeux, dis-tu en relevant légèrement le menton pour plonger ton regard dans le sien.

Lucas ne bouge pas, mais tu peux voir une lueur amusée , et peut-être un peu autre chose , dans ses yeux.

— Et après ?

Tu hausses les épaules, jouant l'innocence.

— Après, je ferais ça...

Tu lèves une main pour effleurer son torse, mais tu t'arrêtes à mi-chemin, un sourire malicieux aux lèvres.

Lucas rit doucement, secouant la tête.

— T'es une vraie petite peste, tu le sais, ça ?

— Oh, je sais, réponds tu avec un clin d'œil.

Un moment de silence s'installe, mais cette fois, il n'y a ni tension ni gêne. Juste deux âmes qui, même dans ce monde brisé, ont trouvé quelque chose de précieux.

— T'es vraiment un cas, Baptiste, dit-il en passant une main dans ses cheveux. Un cas désespéré, mais au moins, t'as du cran.

Tu te recules légèrement, partagé entre l'embarras et une étrange satisfaction. Mais avant que tu ne puisses savourer ta petite victoire, Lucas se redresse à nouveau, son sourire toujours présent, mais son regard plus intense cette fois.

— Bon, et si je te dis que c'était une vrai question , tu ferais quoi ?

Tu restes figé, ton esprit cherchant désespérément une réponse. Mais Lucas ne te laisse pas le temps de réfléchir. Il se lève lentement, te surplombant légèrement, et s'approche juste assez pour que tu sentes la chaleur de son souffle.

— Alors, Baptiste... C'est à ton tour de jouer. Qu'est-ce que tu ferais, hein ?

Tu réalises que cette fois, il n'y a pas d'échappatoire.

- Ce ... Que je ferais vraiment ?

Lucas arque un sourcil, son sourire s'élargissant, amusé par ta réaction. Il se penche légèrement, comme pour te défier de répondre.

- Pas besoin de répéter la question je la connais Baptiste .

Il rit doucement, un rire presque rassurant. Mais tu sens la tension qui flotte autour de vous, comme une promesse silencieuse, prête à éclater à tout moment.

Alors, tu te redresses un peu, une lueur dans tes yeux. Tu as une idée. Tu sais qu'il est là, juste à quelques centimètres, et tu pourrais presque entendre son souffle saccadé, entrecoupé de ton propre rythme cardiaque qui accélère.

- Eh ben ... Je te dirais que tu es blessé et que tu ne peux pas faire de mouvement trop brusque .

Les yeux de Lucas s'écarquillent, un éclat de surprise traversant son regard. Il te fixe, un instant, avant de rouler des yeux, comme s'il en avait marre de ce petit jeu.

— T'es sérieux ? C'est tout ce que t'as à dire ?

Il fait un pas de plus vers toi, son sourire un peu plus carnassier cette fois.

— Si t'as vraiment envie de jouer au médecin, Baptiste, faut que tu sois plus convaincant. Par exemple tu peux me dire "Tu sais, je pourrais t'aider à "soigner" cette blessure, mais je te préviens, ce n'est pas un traitement traditionnel"...Ton cœur rate un battement. 

Il est si près, tu pourrais presque le toucher. Mais la situation est devenue... un peu plus complexe que tu ne l'avais imaginé. Un petit frisson te traverse, et tu te rends compte que, pour une fois, tu n'as pas la moindre idée de la direction que tout ça pourrait prendre.

Le silence entre vous devient de plus en plus lourd, presque suffocant. Tu sens cette tension qui se crée, quelque chose d'inattendu, d'irrésistible, comme une force magnétique entre vous. Lucas semble presque t'observer en attendant une réaction, un mouvement de ta part, mais toi, tu es comme paralysé, perdu dans l'intensité du moment.

Et soudain, c'est toi qui brises cette tension. Une question te brûle les lèvres, une question que tu n'avais pas osé poser jusqu'à maintenant, Mais aujourd'hui, tu n'hésites plus, tu la laisses sortir, presque de manière instinctive , échangeant les rôles 

— Et si je te dis que moi aussi  j'ai envie de coucher avec toi, tu ferais quoi ?

Les mots résonnent entre vous, et tu sens une vague d'électricité parcourir l'air. Tu n'attends même pas de réponse. Tu vois dans les yeux de Lucas que ta question a provoqué un électrochoc chez lui, et avant même que tu ne puisses réaliser ce qui se passe, il te prend par surprise.

Il te plaque brutalement contre le mur, et t'as à peine le temps de piger ce qui se passe que sa main vient saisir tes cheveux. Pas un geste maladroit, non, c'est maîtrisé, calculé, mais putain, ça te fait un truc. Et là, il t'embrasse. Pas un truc doux ou timide, non, ses lèvres te prennent d'assaut. C'est sauvage, affamé, presque comme s'il revendiquait quelque chose. Comme si t'étais à lui, et il comptait bien te le faire comprendre.

Ses lèvres bougent contre les tiennes avec une précision qui te coupe le souffle. Elles sont chaudes, brûlantes même, et t'as l'impression que chaque mouvement déclenche une décharge électrique dans tout ton corps. Son autre main s'accroche à ta taille, te maintenant fermement en place, comme s'il craignait que tu te dérobes. Spoiler : t'en as pas du tout envie.

T'essaies de suivre, de répondre à ce baiser dévastateur, mais il est déjà trois coups d'avance sur toi. Et puis, il fait un truc. Un petit mordillement sur ta lèvre inférieure qui t'arrache un frisson, un vrai, qui te parcourt de la nuque jusqu'aux orteils. T'as plus de contrôle, ton corps réagit tout seul, tes mains agrippant son t-shirt comme si c'était la seule chose qui te maintenait debout.

Et là, il te soulève, comme si tu pesais rien. Sérieusement, ce mec est un monstre. T'as même pas le temps de protester que tu te retrouves dans les airs, son bras solidement ancré autour de ta taille, et avant que tu comprennes, il te balance sur son lit. Pas violemment, mais avec cette espèce de désinvolture qui te ferait presque rire si ton cerveau était encore opérationnel.

Tu rebondis légèrement sur le matelas, tes cheveux en désordre, ton souffle complètement saccadé. Il se penche au-dessus de toi, sa silhouette imposante bloquant la lumière, et t'as l'impression qu'il te surplombe comme un putain de prédateur. Son regard te cloue sur place , sombre, intense, et tellement chargé de désir que ça te coupe le souffle.

Il ne bouge pas tout de suite, il te regarde juste, son souffle lourd se mêlant au tien. Sa poitrine se soulève rapidement, et toi, t'es complètement figé. Il y a cette tension dans l'air, électrique, palpable, comme si le monde entier attendait la suite avec toi.

— Lucas, tu...  ta voix meurt dans ta gorge, parce qu'il ne te laisse pas finir.

Il se penche à nouveau, et cette fois, il t'embrasse avec une lenteur calculée, mais tout aussi dévastatrice. Ses mains glissent le long de tes hanches, explorant chaque centimètre, et tu te rends compte que t'es foutu. Foutu parce que t'en veux encore, foutu parce que t'arrives même plus à penser à autre chose qu'à lui.

Tu sens la chaleur de son corps contre le tien, ses mains sur ta peau, et tout ce qui existe maintenant, c'est cet instant. Une partie de toi se demande si tu as bien fait, si c'est ce que tu voulais réellement, mais la question ne trouve pas sa place dans ce tourbillon d'émotions.

Lucas te regarde, un sourire sauvage sur les lèvres, comme s'il savait exactement ce qu'il voulait. Et dans un souffle à peine audible, il murmure .

— Tu vois ce que tu as provoqué ?

Mais tout ça n'a plus d'importance. Le monde autour de vous se dissout peu à peu, ne laissant place qu'à l'envie, à la passion, à l'intensité de l'instant présent.

Tu sais que c'est un point de non-retour. Mais dans ce moment suspendu, tout ce que tu ressens, c'est cette brûlante connexion entre vous deux.

Mais Lucas n'a pas l'air de vouloir profiter de cette connexion plus que ça , puisqu'apparemment pressé  il glisse ses mains sous ton tee-shirt caressent chaque centimètres carrés tout en suçotant ton cou ne ratant aucun petit endroit .

Tu vas être beau demain penses tu .

- Réagis , je vais finir par croire que t'es pas consentent . Te dit t'il en plantant ses yeux bleus azur dans les tiens .

- Je suis consentant, Lucas ... mais pas responsable des conséquences.

Lucas éclate de rire, son regard brillant d'une malice palpable.

— Ah, t'as de la répartie, toi, mais ça ne m'échappe pas, Baptiste. Tu dis ça, mais au fond, tu sais que tu n'as pas idée de ce que tu viens de signer.

Il se rapproche, un sourire en coin, et toi, tu sens l'air se charger de cette tension que tu ne peux plus ignorer. La pièce, une fois pleine de mots et de rires, devient soudainement lourde, comme si chaque mot échangé tissait un lien invisible.

— Fais gaffe, tu vas finir par regretter de ne pas avoir posé des questions avant, dit-il en glissant ses mains dans tes cheveux.

Tu frissonnes à son contact, un léger sourire aux lèvres, mais tu n'as plus envie de reculer.

— Si c'est une promesse, alors je prends le risque, répliques tu, te préparant à tout ce qui pourrait suivre.

Ses lèvres s'écrasent contre les tiennes sans plus de préavis, sauvages et pressées, comme si, une fois ce seuil franchi, il n'y avait plus de retour possible.

C'est à ce moment-là que tu réalises que tu as bien fait de ne pas poser de questions. Parce qu'avec Lucas, il n'y a pas de demi-mesure.

Il retira son tee-shirt sous ton regard gêné , pourtant tu es incapable de détourné les yeux de ses beau muscles parfaitement dessinés , quand même un peu déçu qu'une partie soit cachée par son gros bandage . 

- Ferme ta bouche tu vas gober des mouches radioactivent .

- Tais toi ....

- Je te préviens si tu me bave dessus je t'envoie direct dire bonjour à l'ancien chef des hyènes .

- T'as finis oui ?!

Il rigole , me lançant un regard en coin l'air de dire qu'il n'avait pas prévu d'arrêter de sitôt .

Il se redressa toujours assis sur toi son torse à dénudé sous la lumière vacillante de la pièce, ses yeux toujours braqués sur toi avec ce mélange de provocation et de douceur agaçante.

— Franchement, je devrais te faire payer, Baptiste, t'as l'air de bien apprécier le spectacle, lança t il, un sourire narquois aux lèvres.

— Tu veux que je te félicite ? Je suis pas une pute . répliques tu en croisant les bras, essayant de cacher ton embarras.

— Pas besoin, ton regard parle pour toi.

Il rit doucement, une main passant dans ses cheveux pour les ébouriffer encore plus. Puis, lentement, il se repencha vers toi, assez proche pour que tu puisses compter les éclats de bleu dans ses iris.

— Alors ? Tu comptes rester planté là toute la nuit, ou tu vas faire quelque chose ? Ou c'est moi qui dois tout faire ?

— Genre quoi ? Te demander un autographe ?

— T'as de la répartie aujourd'hui. Mais ça va pas te sauver, murmura-t-il, sa voix tombant dans un registre bien plus grave.

Avant que tu puisses répliquer, il reglisse une main sous ton tee-shirt, traçant une ligne brûlante sur ta peau, et ton souffle s'accélère malgré toi. Il relève un sourcil, comme pour te défier, mais son sourire s'adoucit légèrement.

— Si tu veux que j'arrête, tu n'as qu'un mot à dire.

Le problème, c'est que tu n'as aucune envie de dire ce mot. Pas cette fois. ( NDL: J'espère bien p'tit con )

Lucas se penche à nouveau, son corps chaud et puissant pressé contre le tien. Son souffle effleure ta peau avant que ses lèvres ne se posent doucement, presque timidement, sur ton torse. Mais ce moment de douceur ne dure pas ,il mordille légèrement, arrachant un sursaut à ton corps, puis trace un chemin brûlant avec sa langue, explorant chaque centimètre comme s'il cherchait à te faire perdre la tête.

— Lucas... murmures tu, ta voix tremblante, un mélange d'embarras et de désir.

Il relève la tête juste assez pour te lancer un regard moqueur, ses yeux pétillant d'amusement et d'un soupçon de défi.

— Quoi ? Je fais juste ce que j'avais prévu , te rendre complètement dingue, Baptiste. Ça marche ?

Tu ne réponds pas, incapable d'aligner une pensée cohérente. Il ricane doucement avant de reprendre son exploration, ses mains trouvant leur chemin sous les bords de ton tee-shirt pour le remonter lentement.

— Ce truc te va bien, mais il est sérieusement de trop, lâche-t-il avant de tirer le tissu par-dessus ta tête et de le jeter négligemment au sol.

Le contact direct de sa peau contre la tienne te fait frissonner. Ses lèvres, ses dents, sa langue... Tout chez lui semble calculé pour te faire céder. Pourtant, derrière ses gestes taquins, il y a une attention méticuleuse, comme s'il prenait le temps de savourer chaque instant, chaque réaction de ton corps.

— Tu sais... commence-t-il, son souffle contre ton oreille. Si je m'arrête maintenant, je crois que tu pourrais littéralement m'étriper.

— Lucas... commence tu, mais ta voix te trahit à nouveau.

— Oui, oui, je sais. Continue. Et c'est exactement ce que je compte faire, ajoute t-il avec un sourire en coin, avant de revenir s'occuper de toi, ses mains explorant ton dos , descendant lentement vers une direction que tu connais ,et ses lèvres redoublant d'attention sur ton torse.

D'ailleurs, tes mains... Tu te rends compte que tu ne sais absolument pas quoi en faire. Doivent elles le repousser ? L'attirer ? Ou juste flotter dans le vide comme deux idiots perplexes ? Finalement, tu optes pour la solution la moins embarrassante , tu les laisses le long de ton corps, tes doigts effleurant les draps froissés.

Lucas, qui n'est pas aveugle, remarque ton hésitation et lève les yeux vers toi, un sourire en coin.

— Sérieusement, Baptiste ? Tes mains, c'est des décorations ? Si tu veux me toucher, tu peux y aller, tu sais.

Tes joues s'embrasent, et tu détournes brièvement le regard, tentant de masquer ton trouble.

— Je... Je voulais pas te gêner, murmures tu. 

Il éclate de rire, un son grave et chaleureux qui te prend par surprise. Il attrape tes mains et en pose une doucement sur son torse nu tandis que l'autre vient trouver sa place sur son dos .

— Tu crois vraiment que tu vas me gêner ? Allez, assume un peu. Ou alors je te confisque tes mains .

Tu ris malgré toi, nerveusement, avant de laisser tes doigts glisser timidement le long de sa peau chaude. Lucas te fixe intensément, et tu réalises que ses moqueries cachent quelque chose de plus profond. Un mélange d'amusement, certes, mais aussi une véritable envie de te voir lâcher prise.

— Regarde, tu crois que je suis gêné là ? lance-t-il avec un sourire provocateur.

Avant que tu ne puisses répondre, il laisse ses mains glisser lentement le long de ta colonne vertébrale, suivant chaque creux et chaque courbe avec une précision déconcertante. Un frisson incontrôlable parcourt ton corps, trahissant ta réaction malgré toi. Et puis, sans la moindre hésitation, ses mains se posent sur tes fesses, fermement, comme s'il n'attendait que ça.

Ton cerveau fait un court-circuit.

— L-Lucas ! balbuties tu, ta voix oscillant entre l'indignation et... autre chose.

Il hausse un sourcil, l'air faussement innocent.

— Quoi ? Je te montre juste comment on assume, Baptiste. À toi de jouer maintenant. Ou t'as besoin d'un autre tuto ?

Tu marmonnes un "Tu m'énerves" à peine audible, ton visage brûlant. Mais, à vrai dire, ce n'est pas seulement de l'embarras. Il y a autre chose. Quelque chose qui te pousse à réagir. À... assumer, comme il le dit si bien.

Prenant une profonde inspiration, tu fais glisser tes mains sur ses hanches, hésitant une fraction de seconde. Puis, avec une audace que tu ne te connaissais pas, tu les poses fermement sur ses fesses. La chaleur de sa peau traverse le tissu de son pantalon, et, sans trop réfléchir, tu commences à les malaxer légèrement.

Lucas arque un sourcil, son sourire s'élargissant en une expression à mi-chemin entre la surprise et la satisfaction , tu remarques même une petite rougeur sur ses joues , comme quoi tu lui fais bien de l'effet .

— Eh bien, regarde moi ça, souffle-t-il, sa voix rauque et pleine d'amusement. Baptiste prend des initiatives ? Je crois que je vais pleurer.

Tu lèves les yeux au ciel, mais un sourire moqueur finit par s'étirer sur tes lèvres.

— T'as pas fini de parler ? Parce que je peux arrêter, moi, dis-tu en resserrant légèrement ta prise, juste pour le faire réagir.

Il éclate de rire, un rire sincère, chaud, qui te fait oublier un instant le contexte.

— Arrêter ? Tu viens juste de commencer, alors va jusqu'au bout. Je te surveille, héros.

Et de là, tout est allé très vite. Vos vêtements n'étaient plus qu'un souvenir éparpillé dans la pièce, et vous voilà nus l'un face à l'autre, vos respirations s'entrechoquant dans l'air chargé d'électricité.

Lucas te fixe intensément, ses yeux ancrés dans les tiens, presque comme s'il cherchait à lire dans tes pensées. C'est toi qui brises le silence 

— Dis-moi... T'as déjà... fait ça... avec un homme ?

Un sourire amusé glisse sur ses lèvres, mais tu n'y décelas ni moquerie ni gêne.

— Pourquoi, t'es inquiet que je me rate ?

— Arrête tes conneries, Lucas, et répond moi sérieusement.

Il hausse légèrement les épaules, mais son regard reste planté dans le tien, sincère cette fois.

— Non. Je l'ai jamais fait. T'es ma première fois... en tant qu'homme. Mais t'en fais pas.

Il marque une pause, son sourire redevenant ce mélange détonnant de provocation et de désinvolture.

— Un trou reste un trou. ( NDL: ⚠️ Les gars j'ai déjà lu ou entendu cette réplique , donc si j'ai volé la phrase à un.e écrivain.e , viens te manifester dans les commentaires et je l'enlèverais , désolée d'avance si j'ai choppé un truc déjà prit ! ⚠️)

Un rire nerveux t'échappe, mêlé à un soupçon d'indignation.

— T'es sérieux, là ? 

— À moitié. Mais si ça peut te rassurer... J'ai pas l'intention de me rater, conclut il en s'approchant encore, sa voix basse et chargée d'une promesse qui te fait frissonner de la tête aux pieds.

Puis ses lèvres vinrent enfin se poser sur les jumelles tant convoitées, capturant les tiennes dans un baiser brûlant qui te fit oublier jusqu'à ton propre nom. Ce n'était plus une question de dominance, ni de provocation , c'était juste vous, entremêlés dans une danse ardente.

Sans réfléchir, tu glisses une main dans ses cheveux emmêlés et humides par la sueur , pour l'attirer encore plus contre toi, vos corps se pressant l'un contre l'autre dans une chaleur suffocante. Le mouvement lui arrache un petit soupir, un son rauque qui résonne directement dans ton ventre, te donnant un coup de fouet inattendu.

Profitant de cette ouverture, tu fais glisser ta langue dans sa bouche, explorant chaque recoin avec une assurance qui te surprend toi-même, laissant tes doigts jouer avec ses mèches rebelles . Lucas ne se laisse pas faire pour autant , il répond avec une intensité presque sauvage, sa main glissant sur ton dos nu pour te maintenir captif.

Ce n'est plus juste un baiser, c'est un brasier. Un mélange de désir, de défi, et d'une envie insatiable de découvrir jusqu'où vous êtes prêts à aller.

Quand vos lèvres se séparèrent, haletants et un peu étourdis, un filet de salive semblait encore vouloir vous lier, comme un dernier témoin de l'intensité du moment. Lucas, un sourire en coin, passa rapidement sa langue sur sa lèvre inférieure avant de murmurer .

— J'imagine que c'est officiel maintenant ? On est complètement foutus.

Tu rougis malgré toi, incapable de répondre, ton souffle encore court. Il leva une main pour caresser doucement ton visage, son pouce effleurant ta joue avec une tendresse inattendue.

— Eh , Baptiste... Tu sais que tu peux encore reculer, hein ?

Son ton était sérieux cette fois, mais tu pouvais voir la lueur de provocation dans ses yeux.

— Et te laisser gagner ? Pas question.

Lucas éclata de rire, un vrai rire, franc et désarmant, avant de replonger vers toi, sa main glissant déjà sur ta hanche.

Lucas te fixa avec ce mélange d'humour et de défi qui semblait être sa signature.

— Très bien, j'aime ta volonté, mais je te préviens, si j'aime, je vais pas arrêter avant que tu te sois évanoui. ( NDL: Et après je m'étonne de pourquoi mon texte fait 5700 mots 💀)

Tu hausses un sourcil, tentant de cacher l'explosion de chaleur qui te monte au visage.

— Tsss... parle pas trop, va. C'est pas encore fait.

Il se pencha à nouveau, ses lèvres frôlant ton oreille, te tirant un frisson incontrôlé.

— Oh, mais crois moi, Baptiste... ça va l'être bien vite , comme on dit une crêpe n'est pas bonne tant que tu ne l'as pas retournée de tous les cotés 

Un sourire en coin, il captura une nouvelle fois tes lèvres avec une passion qui ne laissait aucun doute , il avait toutes les intentions de tenir ses promesses. ( NDL: Petite Fun Fact , ma playlist est tellement aléatoire que j'ai du Vivaldi dans les oreilles et ça convient vraiment pas avec ce que je suis en train d'écrire )

Lucas te regarde avec cet air faussement innocent qui te rend fou.

— Prêt ? T'es sûr que je peux y aller, hein ?

Tu te mordilles la lèvre, partagé entre l'excitation et une pointe d'appréhension.

— Arrête de poser la question comme si tu allais me tatouer un dragon sur le torse.

Il éclate de rire, ses mains explorant doucement ton bas du corps.

— Oh, t'inquiète, Baptiste... je vais laisser une trace, mais pas avec de l'encre.

Tu rougis malgré toi, mais tu refuses de détourner le regard.

— Fais juste en sorte que je survive.

Lucas sourit, un mélange de tendresse et de provocation.

— J'te promets rien... mais t'es entre de bonnes mains , et je te promet que si tu meurt que métrais tes cendres en face de mon lit pour pouvoir te regarder toutes les nuits et repenser à ce moment 

- Pff ... T'es con .. 

Puis d'un simple regard d'approbation , il te pénétra , te faisant pousser un long gémissement plaintif .

- Meurt pas tout de suite ...j'ai pas encore de vase ... Fiou .. T'es vachement serré c'est pas agréable .

- Rah.. Putain ta gueule ... 

Il marmonna dans sa barbe (en vois de disparition, la pauvre ), tu ne sais pas quoi ,surement un "Gjnejdbe" 

Tu laisses tes mains se balader sur son dos , pendant qu'il commence ses mouvements , d'abord lent puis de plus en plus rapide , te faisant pousser toute sorte de bruits que même toi tu ne savais pas possible .

Mais au bout d'un moment, une chose te chiffonne. Il a les mêmes réactions qu'un bulldozer des années 40, un peu rouillé, mais qui fait le job.

- Dis... Tu veux pas, genre... Montrer que tu aimes ça ? Je sais pas, souris, fais un clin d'œil, ou même rigole ! T'as aucune réaction, c'est bizarre, t'es un robot sous médicaments ou c'est comment ?

- Ah oui ? Si je me lâche, tu vas avoir peur, Baptiste.

- Peur ? De toi ? T'es sérieux ? Je vois pas ce qui pourrait me faire plus peur que ton humour .

- Très bien si c'est ce que tu souhaites .. Je t'aurais prévenu .

Ses coups de reins qui jusqu'à là s'étaient arrêtés , reprirent plus fort beaucoup plus fort et plus violement , te faisant écarquiller les yeux et pencher la tête en arrière la bouche ouverte , pris par un désir ardent tu griffas le dos de Lucas férocement , lui faisant pousser un grognement .

Ce dernier , voulant masqué un gémissement te mordu l'épaule violement , te voyant voir des étoiles . Pris par la luxure tu finis par jouir poussant un grognement satisfait . Mais ce ne fut pas le cas du châtain qui même après la jouissance reprit ses mouvements , encore plus fort , plus calculés .

Et tout ça se répétât deux ou trois fois , tu ne comptais plus ,trop pris par le désir .  

- Lu.. Lucas j'en peux plus ... Arrête toi .

- Je t'avais prévenu Baptiste ... Si tu commences déjà à regretter on est mal .

Effectivement il t'avait avertit et tu avais pris ça à la légère .

Lucas te retourna , ventre contre le martelas qui subissait depuis de longues minutes , voir heure .

Ne pouvant plus t'accrocher au dos de Lucas , tu serres le draps de toutes tes forces , tes gémissement montant en décibels au fur et à mesures que les Rounds s'enchainaient .

Tu passas par plusieurs positions avant que Lucas ne veuille s'arrêter visiblement à bout de souffle . Il se retira , reprenant son souffle doucement .

Tandis que toi tu n'étais plus qu'un vieux tas , ton corp te faisait mal , tu étais incapable de bouger bien trop épuisé .

Lucas te toisa , la fatigue te mettait dans une telle forme de loque que tu étais incapable de déchiffrer ses émotions .

- ça va ? Te demanda t'il en s'allongeant à tes côtés visiblement un peu inquiet 

- Tu m'as massacré ... Chef Lucas ,dis tu avec un sourire qui devait plus ressembler à une grimace qu'à autre chose .

- Tu étais au courant pourtant, te dit t'il en haussant les épaules, Quand j'aime je profite un maximum  

- ça veut dire que tu as aimé .. C'est déjà ça ,Dis tu dans un souffle rauque 

Il te regarde un instant, ses yeux scrutant les tiens avec cette lueur d'hésitation, puis il ne dit rien, comme s'il cherchait à déchiffrer quelque chose.

Sans prévenir, il se penche vers toi, et dans un geste qui t'étonne, il te soulève doucement, te prenant dans ses bras comme un trésor fragile. Un léger rire s'échappe de toi, plus surpris qu'autre chose, avant qu'il ne te pose délicatement dans la baignoire.

L'eau chaude t'envahit instantanément, te réchauffant, et tu sens son corps se coller contre le tien alors qu'il s'installe derrière toi, ses bras entourant doucement ton torse. Vous restez ainsi, plongés dans l'eau chaude, à savourer ce calme inattendu après l'agitation.

-T'es sûr que tu vas pas me laisser me noyer ici ? plaisantas tu, les yeux fermés, te détendant peu à peu dans l'eau.

Il rigole doucement, la chaleur de ses bras apaisant chaque tension dans ton corps. 

-Pas question, tu es bien trop précieux pour ça.

Tu sens son souffle dans tes cheveux, ses mains caressant doucement ton ventre, et un silence agréable s'installe entre vous deux, celui de deux personnes en paix, à la fois épuisées et sereines.

-T'es vraiment bizarre parfois, murmures tu, en te tournant légèrement vers lui, un sourire malicieux flottant sur tes lèvres. Tu peux sortir des trucs pervers comme tu peux sortir des trucs romantique c'est assez déstabilisant

-Et toi, t'es trop mignon, répond il, taquin, avant de te tirer délicatement contre lui, ses lèvres effleurant ton oreille. T'inquiète, ce n'est que mon pouvoir Baptiste .

Il te serre un peu plus, et pendant un moment, tout semble calme, presque magique. Pas de mots, juste des gestes tendres et des regards complices.

Puis comme un petit réconfort tu poses tes lèvres délicatement sur les siennes , avant de t'endormir comme une souche contre lui , toujours dans l'eau .


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~ { 𝕬𝖑𝖑𝖊𝖟 𝖆𝖚 𝖕𝖗𝖔𝖈𝖍𝖆𝖎𝖓 𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 } ~


VOUS AVEZ VU CE QUE VOUS M'AVEZ FORCE A FAIRE ! VOUS AVEZ PAS HONTE !

JE VEUX DES EXCUSES DANS LES COMMENTAIRES LA NAN MAIS OH:

Bahahah non en vrai , quand j'ai eu finis d'écrire , j'étais chokbar du nombre de mots, toujours plus , le prochain Lemon il y aura trois tomes c'est pas possible autrement .

Bon arrêtons de discutailler et allez au chapitre 34 , le dernier chapitre , est ce que vous allez crever ou pas ?

SUSPENSEEEEEE

Pas du tout 💀

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