Tu sens la tension monter dans la pièce. Les visages de tes camarades sont fermés, marqués par l'inquiétude. Leurs doutes sont légitimes, et tu ne peux les blâmer. Mais malgré tout, tu sais que c'est une chance que vous ne pouvez pas laisser passer.

"Écoutez," dis-tu en fixant chacun dans les yeux, "je ne dis pas que ce sera facile, ni même que ce plan est sans risque. Mais on est à un point où toutes les options doivent être envisagées. Si on peut éviter un massacre, si on peut sauver des vies, ça vaut le coup de tenter."

Barbara, toujours sceptique, croise les bras. "Et si ça tourne mal ? On fait quoi, Baptiste ? On court se cacher en espérant qu'il nous épargne ?"

Tu secoues la tête. "Non, Barbara. Si ça tourne mal, on se battra comme on l'a toujours fait. Mais je refuse de croire qu'il n'y a pas une autre solution. Ce chef , il est né dans la violence, mais il est encore jeune. Peut-être que tout ce qu'il a besoin, c'est de voir qu'il y a une autre voie."

Arif soupire profondément. "Tu parles de lui comme s'il pouvait changer, Baptiste. Mais un homme comme lui, forgé par la sauvagerie ... c'est un pari dangereux."

"Je sais," réponds-tu calmement. "Mais ce pari pourrait faire la différence entre la vie et la mort pour des centaines d'entre nous. Je ne vous demande pas de croire que ça marchera. Je vous demande juste de me donner cette chance, de lui parler, de tenter de le raisonner."

Corentin, qui jusque-là était resté silencieux, prend enfin la parole. "Je suis avec Baptiste. On a déjà vu tellement d'horreurs... Si on peut éviter d'en rajouter une de plus, je pense que ça vaut la peine d'essayer."

Mickael, toujours pragmatique, se penche en avant, les coudes sur la table. "Très bien. Admettons qu'on accepte ce plan. Comment comptes-tu t'y prendre ? Tu ne peux pas juste débarquer là-bas et espérer qu'il t'écoutera."

"Je me rendrai là-bas seul," dis-tu, déterminé. "Je vais me présenter sans armes, sans hostilité. Si je montre que je viens en paix, il pourrait au moins m'écouter avant de me descendre."

Barbara secoue la tête, incrédule. "C'est de la folie, Baptiste. Tu risques de te faire tuer avant même d'avoir pu ouvrir la bouche."

"Peut-être," admets-tu. "Mais si je dois mourir pour tenter de sauver des vies, alors ce sera un sacrifice que je suis prêt à faire."

Un silence s'installe à nouveau. Personne n'ose parler, chacun perdu dans ses pensées.

Enfin, c'est Arif qui brise le silence. "D'accord, Capitaine. Si c'est ce que tu veux faire, alors je te suivrai. Mais sache que je ne te laisserai pas y aller seul."

"Moi non plus," ajoute Mickael. "On est une équipe, et on se soutient, même dans les plans les plus fous."

Barbara pousse un long soupir avant de hocher la tête. "Très bien. Je suppose que je suis des vôtres aussi. Mais je vous préviens, si ça tourne mal, je vous ramène tous par la peau du cul, que vous le vouliez ou non."

Un sourire en coin étire tes lèvres. "Merci, Barbara. Et merci à vous tous. On se prépare à partir dès que tout est en place. Si on réussit, on pourrait bien mettre fin à cette guerre avant qu'elle ne prenne encore plus de vies."

La tension dans la salle diminue légèrement, remplacée par une détermination commune. Vous avez un plan, aussi risqué soit-il, et vous êtes prêts à le suivre jusqu'au bout. Alors que vous vous dispersez pour préparer cette mission presque suicidaire, tu sens une certaine sérénité t'envahir. Peut-être que c'est ça, la clé pour changer le cours de l'histoire : oser croire qu'il y a toujours une autre voie, même face à l'ennemi le plus redoutable.

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Plus tard, dans la solitude de ta chambre, tu peaufines les détails de ton approche. Chaque mot, chaque geste doit être calculé pour maximiser tes chances de succès. Tu connais les récits qui circulent sur ce chef des Hyènes, un homme qui a gravi les échelons à force de brutalité et de terreur. Mais au fond de toi, tu t'accroches à l'espoir qu'il y a encore une part d'humanité en lui, quelque chose que tu pourrais toucher pour le ramener sur un chemin plus pacifique.

La nuit est longue, et le sommeil te fuit, mais finalement, une lueur d'aube perce à travers les rideaux, marquant le début du jour où tout pourrait basculer. 

Tes camarades sont prêts. Barbara a peaufiné le plan d'extraction en cas de besoin, Arif a renforcé les mesures de sécurité, et Mickael a fait en sorte que toutes les informations nécessaires soient à portée de main.

Tu te diriges vers la salle de réunion, où ils t'attendent déjà. L'atmosphère est lourde, mais il y a une résolution silencieuse dans l'air. Chacun sait ce qui est en jeu, et chacun est prêt à faire face aux conséquences.

"On y est," dis-tu en les regardant tour à tour. "C'est maintenant ou jamais." Barbara te fixe un instant avant de te tendre une radio. "Garde ça sur toi, quoi qu'il arrive. Si jamais ça tourne mal, on interviendra."

Tu prends la radio, conscient que c'est un mince filet de sécurité. "Merci."

La route vers la base des Hyènes est longue et dangereuse. Ton cœur bat plus fort à chaque kilomètre, mais tu restes concentré. Lorsqu'enfin, les silhouettes des premiers avant-postes apparaissent à l'horizon, tu sais que le moment de vérité est arrivé.

Tu lèves les mains en signe de paix, avançant lentement vers les gardes. Leurs regards sont méfiants, mais ils ne tirent pas. Tu expliques calmement ta mission, insistant sur ton désir de parler directement au chef. Après un échange tendu, l'un des gardes s'éloigne pour transmettre ton message.

L'attente est insupportable, chaque seconde semble s'étirer à l'infini. Finalement, le garde revient et te fait signe de le suivre. Tu respires profondément et avances, le cœur lourd mais déterminé.

À l'intérieur du bâtiment , l'atmosphère est tout aussi tendue que tu l'avais imaginée. Les Hyènes sont des hommes et des femmes marqués par des années de guerre, et leurs regards sont emplis de défiance. On te conduit dans une grande pièce au centre du lieu, où le chef t'attend.

Lorsque tu entres, tu es surpris par la jeunesse de l'homme qui se tient devant toi. Il est Chatain blond , ses muscles se perçoivent même en dessous de ses vêtements, et il est plus jeune que tu ne l'avais imaginé, à peine sorti de l'adolescence. Pourtant, son regard magnifiquement bleu est dur, presque glacial. Il te fixe en silence, attendant que tu prennes la parole.

"C'est donc toi, l'agent qui n'a pas froid aux yeux pour me parler"  dit-il enfin, sa voix calme, mais pleine d'une autorité froide. "On m'a dit que tu voulais parler. Eh bien vas y tu as 25 secondes de mon temps."

C'est à ce moment précis que tu réalises que tout ce que tu dis maintenant déterminera le sort de ton équipe, de ta base, et peut-être même de milliers d'autres personnes. Les mots que tu as soigneusement préparés sont sur le point de sortir de ta bouche. Mais tu as encore un choix à faire, un dernier avant de franchir le point de non-retour.

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{ ~ 𝕮𝖍𝖔𝖎𝖝 ~ }

◈ 1- Si tu veux essayer de le convaincre pour la paix en utilisant l'histoire personnelle du chef va au chapitre 3 ↝

◬ 2- Si tu veux lui proposer une alliance contre un ennemi commun va au chapitre 4 ↝