YoonKook - Sea Castle 6/?

Joyeux mois de décembre !!

Bon, je poste comme prévu pour le 1er, mais comme je l'ai dit, vu le manque de retours, je n'ai pas la motivation de me prendre la tête et de stresser à poster comme je le voulais, pendant tout le mois de décembre (si possible tous les jours) pour personne.

Ça n'a juste pas de sens.

Donc je n'ai pas fait de calendrier pour les posts avec les titres et ships, je n'ai pas bossé en mode panique pour avancer les textes et je n'ai pas fait de sondage ships pour du c0rn.

Est-ce que je dis que je n'écris plus ? Absolument pas !

J'avance mon TaeGi, TaeGiKook, le YJ de Ma Princesse qui est son cadeau de Noël, etc. Simplement, en dehors de ce fameux cadeau, je ne vais pas me presser à poster et peut-être que s'il y a vraiment 0 retour ici, je ne le ferai que sur A03.

Je ne sais même pas si quelqu'un va venir ici et lire ce message, mais bon, au moins c'est dit.

Sinon, j'ai adoré replonger dans Sea Castle et je prends beaucoup de plaisirs avec toutes mes histoires bien clichées pour les fêtes, donc même si mon cerveau est à bout non-stop, je suis heureuse. Tant que je peux écrire, tout va bien !

Si je n'ai pas encore répondu à votre message ou commentaire à l'heure où je publie ce texte, promis, je fais aussi vite que possible. Je ne vous ignore pas (jamais ! 💜) et ne vous oublie pas.


🔸On va avancer niveau YoonKook à partir de ce chapitre, avec un peu moins de "vide" du côté de Yoongi. Oui, je ne vais plus utiliser cette histoire comme défouloir dès que je suis déprimée ! 😂


🐰

Sea Castle est une chanson de Purity Ring

Bande son du chapitre : "Black Sea" de Natasha Blume

🐱



"I could build a big machine
Draw pictures for the walls
Hang up all my fragile thoughts
Display that you might see
A space, a drop, a cloth
A comfort of frailties in me
A space, a drop, a cloth
A comfort of frailties

Baby, why don't you see, see my sea?
Make slow, get inside and pull on my sea
Get inside and build your castle in me
Baby, why don't you see, see my sea?
The moon is dead but she still pulls on me
Get inside and pull on my sea"





Yoongi ne bouge pas immédiatement.

Les mots de Jung Kook résonnent encore dans l'air lourd, portés par une douleur si brute qu'ils semblent imprégner chaque grain de sable autour d'eux.

Le couteau est toujours planté dans le sol, à quelques millimètres de son visage. Mais ce n'est pas la lame ou le sang du jeune homme gouttant sur ses vêtements qui le préoccupe.

C'est le visage de Jung Kook.

Ses traits ne sont plus qu'un chaos. Une mosaïque fracassée de douleur et de rage.

C'est si brutal, si viscéral, que Yoongi a l'impression qu'une lame froide s'enfonce dans sa poitrine, lente et cruelle.

Les mots lui manquent. Pas parce qu'il ne sait pas quoi dire, mais parce que dans ce monde, les mots sont inutiles.

Mais il a ses bras.

Avec une lenteur presque douloureuse, Yoongi bouge. Ses mains, d'abord hésitantes, se lèvent pour agripper doucement les épaules de Jung Kook. Puis il les fait glisser dans son dos, jusqu'à l'enlacer. C'est maladroit, incertain, mais il ne s'arrête pas. Il resserre sa prise, comme s'il cherchait à ancrer le plus jeune contre lui, à l'empêcher de s'effondrer davantage.

Jung Kook tressaille.

Il reste figé une seconde, comme s'il ne comprenait pas ce qui se passe. Puis il se débat, ses mains frappant mollement le torse de Yoongi. Mais il n'y met pas de force. Pas vraiment.

En réponse, Yoongi l'enlace plus fort.

Il ferme les yeux, posant doucement son menton contre l'épaule tremblante du jeune homme. Son propre souffle s'emballe, mais il ne recule pas.

- Arrête... murmure le brun, sa voix brisée.

Il n'y a pas de conviction dans ses mots, juste une supplique désespérée. Et Yoongi, pour une fois, refuse d'obéir.

Jung Kook cède.

Il laisse retomber son visage dans le creux du cou de Yoongi, ses poings serrés contre son torse. Puis, il s'effondre complètement. Son corps tremble sous le poids des sanglots qu'il retenait depuis trop longtemps.

Il pleure comme il ne l'avait pas fait depuis des années. Depuis qu'il avait dû tuer pour la première fois. Depuis qu'il avait perdu son frère. Depuis que le monde était devenu une plaie béante.

Ses cris étouffés résonnent contre la peau froide de Yoongi, mêlés à des mots indistincts.

Le blond ne bouge pas. Ne parle pas. Il n'en a pas besoin.

Pour la première fois, il agit.

Ses bras restent autour de Jung Kook, le serrant comme s'il pouvait réparer quelque chose.

Comme s'il pouvait rassembler les morceaux d'un homme brisé.

Un bruit ténu émerge de la nuit, comme un murmure que le désert exhale. Des pas. Lourds, hésitants, s'enfonçant dans la couche épaisse de sable et de cendres. Le silence qui les accompagne est presque pire, étiré comme une corde prête à céder. Les éclats de voix, faiblement contenus, s'infiltrent à travers l'air chargé, écho nerveux d'un groupe qui s'approche trop vite.

Jung Kook reste figé, un poids lourd écrasant son torse. Agenouillé au-dessus de Yoongi, il sent chaque inspiration trembler dans sa poitrine, chaque souffle s'échapper comme une plainte. Le vide qui l'entoure n'est pas simplement oppressant, il est cruel, prêt à avaler la moindre étincelle de vie.

Puis ils apparaissent. La première silhouette à se dessiner sous la lumière blafarde de la lune est celle de Seokjin. Il avance d'un pas sûr, le dos droit, comme s'il n'avait pas quitté les habitudes d'un monde qu'ils ont tous perdu. Derrière lui, deux hommes suivent, leurs gestes raidis par l'instinct de survie. Les ombres de leurs corps s'étirent sur le sol fissuré, déformées et monstrueuses, amplifiées par la lueur pâle et inquiétante d'une lune qui semble les juger.

Seokjin s'arrête net. Son regard glisse sur eux, acéré et brillant d'une curiosité malicieuse. Puis ses lèvres s'étirent lentement, sculptant un sourire qu'il aurait sans doute qualifié de charmant, mais qui n'a jamais semblé plus déplacé.

- Eh bien, quel tableau touchant, dit-il, sa voix dégoulinant d'un mélange de moquerie et d'amusement. Je dérange ?

Yoongi ne réagit pas immédiatement, mais Jung Kook, tendu comme un arc, relève la tête pour fixer l'intrus. Son visage, encore marqué par des traces de larmes, se durcit instantanément. Les mots de l'homme frappent quelque chose en lui, rallumant une colère qu'il avait brièvement oubliée.

- Dégage, grogne-t-il, la voix rauque et tremblante.

Seokjin arque un sourcil, faussement surpris, et avance d'un pas.

- Dégager ? Mais tu sais très bien que je ne vais pas faire ça. Pas quand des coups de feu m'amènent directement ici. Pas quand...

Il laisse traîner ses mots, un sourire provocateur se dessinant sur ses lèvres.

- ... vous semblez avoir besoin d'un peu de supervision.

Yoongi bouge enfin. Avec une lenteur calculée, il passe un bras autour de Jung Kook et le redresse légèrement, sans brusquerie. Le contact calme momentanément le plus jeune, qui détourne les yeux pour ne pas croiser ceux de Seokjin.

- Tout va bien, murmure Yoongi, sa voix basse mais ferme. Il a juste besoin de vêtements.

Le regard de Seokjin se déplace vers Yoongi, ses yeux pétillant d'un intérêt évident. Il l'observe quelques secondes de trop, avant de sourire doucement.

- Des vêtements ? répète-t-il, comme si la demande l'amusait. Eh bien, il fallait demander gentiment.

Il se retourne légèrement, adressant un signe de tête à l'un de ses hommes.

- Prête-lui ton manteau.

L'homme grogne, clairement mécontent, mais obéit. Il arrache son manteau usé de ses épaules et le lance négligemment à Jung Kook.

- Tiens, marmonne-t-il, son ton bourru. Et ne t'avise pas de le garder, il s'appelle reviens.

Le manteau atterrit presque sur le torse de Jung Kook, qui l'attrape d'un geste brusque. Ses yeux noirs se posent sur l'homme, glacials, mais il ne dit rien. Il serre le tissu contre lui, les jointures de ses doigts blanchissant sous la pression.

Seokjin, toujours souriant, observe la scène avec intérêt.

- Il faudrait vraiment que vous appreniez à vous mêler à d'autres survivants, murmure-t-il, s'adressant à Yoongi, mais jetant un regard en coin à Jung Kook. Vous êtes si... tendus. Ce n'est pas sain.

Le silence qui suit est lourd, presque suffocant. Le brun fixe Seokjin comme s'il voulait lui sauter à la gorge, tandis que Yoongi reste impassible, son regard rivé sur un point au loin.

- On en a fini ? demande finalement le blond, rompant le silence.

Seokjin incline légèrement la tête, amusé.

- Pour l'instant, répond-il.

Mais alors qu'il recule, il murmure presque pour lui-même :

- Il n'y a pas de mal à vouloir un peu de compagnie... meilleure.

Le groupe commence à se disperser, mais le leader de Persona reste en retrait, immobile, comme figé dans un instant qu'il refuse de laisser filer. Son regard traîne sur le blond, un peu trop insistant, un peu trop appuyé. C'est comme une caresse glacée, faite pour provoquer, ou peut-être marquer son territoire.

Il ne se presse pas, ses yeux glissant lentement, savamment, sur le corps frêle, mais solide, jusqu'à ce qu'ils s'attardent un instant de trop sur son visage. Puis, sans précipitation, il fait un pas en arrière, ses bottes laissant des empreintes profondes dans la cendre.

Ses mains disparaissent dans les poches de son manteau d'un geste presque paresseux, mais son sourire reste figé. Il est là, accroché à ses lèvres, vibrant d'une promesse trouble. Et même lorsqu'il détourne enfin les yeux, ce sourire semble refuser de mourir.

Un craquement dans l'air rompt le silence, suivi d'un éclat de voix.

- Attendez.

L'homme qui a parlé s'approche de Jung Kook, ses yeux plissés, fixant son torse nu. Sa main se tend pour désigner une tâche sombre et luisante.

- C'est quoi ça ? demande-t-il, sa voix vibrante de méfiance.

Le jeune homme suit son regard. Le sang verdâtre de l'infecté macule encore sa peau, laissé par le combat. Il serre les mâchoires.

- Ce n'est rien, grogne-t-il, un peu trop vite.

Mais l'autre ne recule pas.

- C'est du sang d'infecté, affirme-t-il, son ton maintenant tranchant.

Il fait un pas de plus, et un frisson parcourt le petit groupe.

- Vous avez été en contact direct.

Le mot "infecté" semble suspendu dans l'air, comme une accusation impossible à ignorer. Les autres hommes échangent des regards, leurs gestes hésitants avant de se poser instinctivement sur leurs armes.

- On ne peut pas risquer une contamination, déclare le premier homme, maintenant à quelques centimètres de Jung Kook. Sa main descend lentement vers le revolver attaché à sa ceinture.

La tension explose.

Jung Kook avance d'un pas, son couteau déjà en main, l'acier brillant à la lueur de la lune. Il se place instinctivement devant Yoongi, son corps tendu comme un arc prêt à se briser.

- Touchez-le, et je vous tranche la gorge, grogne-t-il, chaque mot grondant comme un avertissement.

L'homme hésite, mais pas longtemps. Derrière lui, deux autres se préparent, leurs armes prêtes à sortir. Seokjin, lui, reste immobile, ses yeux dansants entre amusement et prudence.

Puis Yoongi bouge.

Avec une fluidité presque surnaturelle, il sort son arme et la pointe directement sur le leader de Persona, la précision glaciale, implacable.

- Un mouvement de plus, murmure-t-il, sa voix tranchante, et je ne manquerai pas.

Seokjin n'esquisse pas un geste. Son sourire s'élargit légèrement, mais il lève une main, signe à ses hommes de s'arrêter.

- Du calme, dit-il d'une voix presque douce, bien que chaque mot semble calculé. Nous sommes tous civilisés ici, non ?

Avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit, un cri déchirant fend l'air. Une silhouette maladroite émerge des ombres. Puis une autre. Et encore une.

Les infectés attaquent.

Le cri déchire la nuit, strident, presque inhumain, mais suffisamment familier pour geler le sang dans les veines.

Ils apparaissent à la lisière de l'ombre, grotesques et déformés. Leurs mouvements saccadés, presque marionnettiques, trahissent une urgence animale. Les reflets verdâtres de leurs yeux brillent dans l'obscurité, comme des éclats de lumière malade, tandis qu'ils avancent en titubant, leurs râles gutturaux résonnant dans l'air lourd.

Le premier s'élance, ses bras distordus tendus devant lui, ses griffes crissant contre le métal rouillé d'un abri voisin. Le groupe réagit d'un seul coup.

- En formation ! hurle Seokjin, mais déjà le chaos s'empare de l'espace.

Les hommes de Persona s'écartent instinctivement pour couvrir les angles, leurs armes prêtes. Les coups de feu claquent, déchirant le silence et envoyant des éclaboussures de chair putréfiée dans toutes les directions.

Jung Kook, lui, ne se soucie pas de Seokjin ni de ses hommes. Dès l'instant où le premier infecté bondit, il est déjà devant Yoongi, son couteau en main. Son regard est fixé sur chaque mouvement, chaque menace qui pourrait se diriger vers le blond.

Le métal transperce le crâne de la créature avec une brutalité écœurante. Un craquement, comme du bois qui se fend, résonne dans l'air saturé de violence. Jung Kook sent l'impact remonter le long de son bras, un écho physique qui ne le freine pas. Le corps s'effondre à ses pieds, sans grâce, mais il ne s'arrête pas. Il n'a pas le temps de ressentir quoi que ce soit - ni la satisfaction, ni le dégoût. Sa vision est déjà accrochée à la prochaine menace.

- Yoongi, reste derrière moi ! hurle-t-il.

Sa voix se perd dans le tumulte de l'affrontement, noyée par les hurlements de ceux qui n'ont plus rien d'humain et les détonations aveuglantes des âmes qui ne veulent pas les rejoindre trop vite.

L'heure viendra bien assez tôt.

Des cris partout autour d'eux, courts et tranchants, fouettant leur entrailles, suivis par des râles d'agonie interminables, leur rappellent sans cesse qu'ils franchissent les limites à chaque instant et qu'un jour, ils seront de l'autre côté.

L'odeur, bien qu'à présent familière, reste quelque chose à laquelle ils ne veulent pas s'habituer. Elle les frappe toujours en second, après les bruits, un mélange suffocant de sueur, de sang et de chair pourrie. Elle s'accroche à leur peau, à leur gorge, s'infiltrant comme un poison invisible.

Seokjin, au milieu du chaos, se déplace avec une aisance presque insolente. Ses gestes sont précis, efficaces, mais son attention n'est pas entièrement absorbée par le combat. D'un coup d'œil furtif, il repère Jung Kook. Même là, entouré de monstres, le brun ne voit qu'une seule chose. Pas les infectés. Pas le danger immédiat.

Juste Yoongi.

Avec un grognement rauque, Jung Kook s'élance. Il esquive de justesse le coup d'un infecté, le souffle coupé par la proximité de la mort, avant de plonger son couteau dans la nuque de la créature. La chair elle-même hésite à céder, la lame rencontrant une résistance molle.

Ignoble et visqueux, le râle de la bête meurt dans sa gorge, tandis qu'elle s'effondre, laissant une traînée de bile et de sang fluorescent derrière elle.

Quand le dernier infecté tombe, la bataille s'éteint dans un silence abrupt et brutal. Pas un silence apaisant, mais un vide oppressant, saturé des battements irréguliers de leurs cœurs et du goût métallique de l'air.

Les survivants restent figés, leurs corps secoués par des tremblements qu'ils ne contrôlent plus. L'odeur, elle, persiste. Lourde, suffocante, comme un rappel cruel de ce qu'ils viennent d'affronter. Le sol, jonché de cadavres grotesques, semble presque vivant dans sa laideur.

Jung Kook pivote immédiatement, son regard fouillant l'obscurité jusqu'à ce qu'il se pose sur Yoongi. Ses pupilles sont dilatées, agrandies par une inquiétude presque palpable. Il s'approche, ses gestes précipités, son souffle court.

Le saloon est presque silencieux, à peine troublé par quelques murmures épars et le bruit de pas lourds sur le plancher abîmé. L'air est encore saturé de l'odeur des infectés, bien qu'atténuée par les murs usés qui les séparent maintenant des cadavres.

Seokjin s'appuie négligemment contre le comptoir, un verre entre ses doigts. Son sourire habituel flotte sur son visage, mais ses yeux, eux, sont concentrés, presque calculateurs. Il fixe Yoongi, qui est debout près d'une table, un chiffon humide glissant sur ses mains encore tachées de vert.

- Je n'avais jamais vu un type se battre comme ça pour quelqu'un, commence Seokjin, brisant le silence d'un ton léger. C'est... touchant, en quelque sorte.

Le blond ne relève pas immédiatement la tête. Il essuie lentement ses doigts, veillant à retirer chaque trace, chaque résidu, avant de répondre d'un ton égal :

- Ce n'est pas une question de sentiment. Il essaye juste de faire ce qu'il pense devoir à son frère.

Le sourire de Seokjin s'élargit légèrement. Il pose son verre sur le comptoir et se redresse, s'approchant de quelques pas.

- Oh, vraiment ? Parce que de l'extérieur, ça ressemble davantage à une obsession qu'à un simple devoir.

Yoongi lève enfin les yeux. Son regard, habituellement si vide, brille d'un éclat fugace, à mi-chemin entre la lassitude et l'agacement.

- Jung Kook, fait ce qu'il pense devoir faire, dit-il. Ce monde nous force tous à des comportements irrationnels.

Seokjin incline la tête légèrement, presque comme un prédateur qui jauge sa proie. Son ton, doux en apparence, tranche avec la netteté incisive de ses mots.

- Tu es doué pour éviter les vraies questions, Yoongi.

Il marque une pause, un sourire glissant sur ses lèvres, mais il est vide, froid, sans aucune trace de chaleur. Il n'a rien d'un rictus aimable ; c'est une menace déguisée en amusement.

- Mais je te connais mieux que ça, murmure-t-il finalement, ses mots s'infiltrant comme une lame.

Le blond reste immobile. Il ne relève pas. Ne lui crie pas que non, il ne le connaît pas "mieux que ça", qu'il ne le connaît même pas du tout.

Ses doigts se referment doucement sur le chiffon qu'il tient, presque mécaniquement, comme s'il tentait de garder le contrôle sur quelque chose.

Ses lèvres s'entrouvrent, il cherche ses mots, n'importe quoi pour briser cette tension suffocante. Mais rien ne vient. Les tentatives meurent dans sa gorge, piégées, étouffées par le poids de l'instant.

Puis, avant qu'il ne puisse faire un son, un bruit le sort brusquement de son inertie.

Un pas chargé de colère résonne sur le plancher fatigué.

Jung Kook est là. Il ne s'annonce pas, sa seule présence est une déclaration de guerre. Ses yeux, sombres et brûlants, sont rivés sur Seokjin avec une intensité qui ferait vaciller un homme moins sûr de lui. Chaque pas qu'il fait est lourd, mais précis, comme une mise en garde silencieuse.

Il ne regarde que Seokjin, mais toute la pièce semble réagir à sa présence, l'air devenant plus dense, plus chargé, comme avant une tempête.

- Éloigne-toi, dit-il finalement, sa voix basse, grave, saturée de cette rage froide qu'il a toujours peiné à contenir.





À la base j'avais prévu de mettre un gif mignon/drôle de Kook, mais bon, les choses ne se passent pas toujours comme prévu *tousse*

Le chapitre 7 est prêt, donc je verrais s'il y a des retours, pour le poster et faire pareil avec le 8 voire le 9. Sinon, on verra quand j'aurais le courage.

Si quelqu'un a lu, merci beaucoup.

Si vous passez par là, prenez soin de vous Mes Précieux Rayons de Soleil et n'oubliez pas que vous êtes formidables.

💜

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