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"- Maman! Maman! "; Résonnait ma voix ocre, grave et terrorisée au milieux de cette chambre éclairée par la Lune.

Cette voix, que tout le monde finissait par connaître dans cette grande cité de 12 Immeubles du Lancy; et moi, cette fillette qui la portait que personne n'osait dans les yeux regarder.

-"Maman! -Maman!" d'une voie si sombre criait-je dans cette chambre au reflet de sage enfant, la gorge pleine comme si dévorée par la peur je n'en pouvais plus hurler. Mais Maman était là, assise au bout de mon lit comme tout les soirs, comme toutes les nuits a veiller sur moi.

Elle était assise là.. depuis plusieurs heures maintenant, l'on pouvait percevoir au clair de lune le trait de ses cernes marqués par la fatigue d'avoir veillé et sa chemise à coucher blanche que l'on distinguait clairement dans cette environnement assombris par la nuit.

Il était 3h38 du matin, c'était l'heure.. Au dessus de moi était placer une planche qui faisait toute la largeur de mon lit et j'y avais tendrement exposer mes poupée, fixer elle-même par mon papi, elle comportait la somme total de 3 équerre parfaitement vissé au mur au dessus de moi et qui pourtant,

pourtant, chaque soir dans le silence et comme si le temps s'arrêtait doucement se dévissait au dessus de ma tête...

"Maman, S'il te plait, ne t'en pas avant que je ne me soit endormis" disait-je tendrement et sur un ton de supplice.

Il restait encore 6h avant que le soleil ne se lève enfin, enfin.. mais pendant ce temps il fallait lutter.

Je n'aimais pas la nuit, je n'aimais pas cette chambre, je n'aimais pas ce lit ou mes dents s'enfoncer sous des larmes de peur et de douleur. Pourtant c'est dans ce lit rose bonbon que devait se terminer encore une fois la nuitée, c'est une fois de plus que je devais prier pour que le soleil se lève plus tôt que la veille, une fois de plus que je devait supplier ma mère de restez à mes côtés...

et les nuits était de plus en plus longue, de plus en plus douloureuse et brutal.

Papa,

lui était venus la nuit dernière me rendre visite à la tête de mon lit, les yeux révulsés par le somnambulisme, c'est maman qui était venus le chercher pour le ramener dans le sien et j'étais persuadée d'avoir vus le rideau de mon armoire bouger...

Celle-ci était beaucoup plus grande que moi et la porte de celle-ci était cassé, c'est pour cela que maman avais mis un rideau pour la remplacer...

Nous n'avions pas d'animaux et il n'y avait pas de coup de vent dans la chambre alors pourquoi le bas du rideau avait t il bouger ainsi ?

Comme ci.. comme ci, quelqu'un derrière avais doucement replacer son pieds pour bien le cacher.

Quelques année plus tard...

C'est en sursaut dans ma chambre à Châlette sur loing que je me réveille, j'ai 14 ans à présent et je viens de faire un rêve très étrange.

Rierez vous, j'ai eu l'impression d'avoir fait un retour dans le temps de mettre vus dans ma jeunesse, dans cette chambre maudite dans la cité du Lancy.

Le plus étrange dans tout cela n'est pas le rêve en lui même car je rêve très souvent, je rêve également très souvent de chose qui se sont passées.

Le plus étrange dans ce rêve est que c'était moi derrière le rideau qui essayer de cacher mon pieds qui en sortait légèrement..

Je rigole, mais est ce drôle? Est ce drôle? De savoir qu'il y as des années de cela j'ai réellement vus ce rideau bouger...

Je pose mon pieds nus à Terre et doucement je me lève,

ils sont encore là.. je les sent me regarder vicieusement, je les sent me flairé immoralement.

Oui, ils sont bien là;

plus d'une dizaine au reflet de ma chambre encore une fois éteinte, debout et raide dans leur divines étreinte, les yeux emplis de Souffrance.

Un deuxième pieds sur le sol ne suffira pas à me débattre, alors c'est par un synonyme de rébellion et de puissance que commence cette histoire, c'est dans le crie sourd de Mercurie que j'entends ma voix de toute son âme résonnez et leurs ordonnez : "Sortezzzz!". 

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