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Aujourd'hui, tout allait pour le mieux.
Tu รฉtais et te dรฉfinissais comme un homme heureux, chanceux du bon dieu.
Tu y crois dur comme fer.
Au-delร de la possibilitรฉ de finir aux.. Enfers.
Tu rentres du travail et te poses sur le canapรฉ.
Tel un homme ayant รฉtรฉ torturรฉ, comme un besoin de se soulager.
Tu allumes une cigarette. Prends une premiรจre bouffรฉe d'air toxique.
Avant que ta femme ne rentre en panique.
Tu acquiesce le coup. Tu donnerais tout.
Tu prends une seconde bouffรฉe, tes poumons noirs comme charbon crient ร l'abandon. Tu tousses et te permets quelques jurons.
Tu n'en as que faire du rรฉsultat, tu continues ce que tu as commencรฉ, ce que tu as entamรฉ.
Tu entends quelques bruits ร l'รฉtage, mais ce n'est guรจre pour autant que tu te lรจves de ton trรดne empli de poussiรจres.
Tu ne prends mรชme pas le temps de tourner tรชte en arriรจre.
Tu enchaรฎnes les bouffรฉes d'air, les cigarettes, les paquets.
Tu n'en as que faire de tousser.
Mais ร l'intรฉrieur de toi, c'est bien diffรฉrent.
Ton corps passe de belles couleurs au noir ardent. Bien prรฉsent.
Tu commences ร รชtre essoufflรฉ, tu trembles.
Tu n'es pas loin de tomber ร terre.
Tu entends comme un fracas, un bruit de tonnerre.
Tu es ร prรฉsent au sol, tomber d'un coup d'un seul.
La clope, encore allumรฉe, tombe au sol elle aussi.
La fumรฉe et les cendres se rependent.
Le feu commence ร naรฎtre.
Il se propage lentement, pour que personne ne l'entende.
Voilร ce que tu es destinรฉ ร รชtre, peut-รชtre...
Les flammes naissantes couvrent la maison de son voile enflammรฉe, de son cลur rรฉchauffรฉ.
Des hurlements lointains se font ressentir.
D'oรน viennent-ils ?..
Il ne reste ร prรฉsent que des dรฉbris... Des cendres. Mais une flamme persiste, comme un... Une lumiรจre ?!
Elle brille de mille feux parmi les dรฉcombres.
Elle est magnifique, au-delร de toute pรฉnombre.
Une crรฉature sublime, aussi belle que flamme. Aussi brillante que... Qu'est-ce ?
Dans la fumรฉe naissante, l'on perรงoit comme une bรชte, des ailes, brillantes, enflammรฉe.
Un oiseau ? Trรจs grand, gigantesque !
Avant que des secours ne puissent arriver bien trop tardivement. Les quelques tรฉmoins admirent scrupuleusement.
Cette crรฉature...
Elle semble perdue, confuse, avec pour seul indice une cigarette sous l'aile...
"L'oiseau" semble comprendre...
Il observe et prend un lรฉger envol dans les dรฉcombres et dรฉcouvre un cadavre.. Une femme, du moins ce qu'il en reste.
Une tรชte, un corps mutilรฉ, brรปlรฉ, mais ses yeux.. Ses yeux. L'oiseau les reconnaรฎt..
Il n'a pas l'air satisfait.
La femme de l'homme avait ses beaux yeux d'un bleu profond.
Non d'une mort sous les bas-fonds.
L'oiseau comprend. C'est avec les larmes aux yeux et la peine au cลur qu'il regarde les curieux tout autour de lui, et prend son envol dans les cieux.
Les quelques tรฉmoins peuvent alors dans ces derniers, observer un point lumineux dans le ciel fixe.
Tel un phลnix.
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