𝕹𝖔𝖜 𝖜𝖊 𝖆𝖗𝖊 𝖋𝖗𝖊𝖊
J'entends des voix dans le noir.
Je ne sais absolument pas où je suis,
Je sent que cela me détruit
D'entendre les voix du désespoir.
Je ne suis donc pas seule ici.
Nous sommes plusieurs, unis..
Ou peut-être pas.
Possible que cela soit un combat...
- À l'aide ! Mais au secours bon sang ! Crie une voix
- Je vous en prie, j'ai une famille, je ne veux pas mourir ! En lance une autre
Moi..je ne dis rien, j'écoute seulement là
dans l'obscurité, dans l'ombre du ou des meurtrier.
Nous ressentons la peur de chacune, nous nous désignons tant bien que mal dans le noir, dans la pénombre :
- je m'appelle Gabbie et vous ? dis-je
- je... moi c'est Alexandra ... Répond la seconde
- Émilie par ici... je suis effrayée...
- Comme nous toutes Émilie. Je rétorque calmement.
Nous sentons un dernier souffle. Un souffle calme mais battant. Un souffle..souffrant.
- Il y a quelqu'un d'autres ici ? Qui es-tu ?
Demanda Alexandra dans le plus grand et profond des calmes..
Aucunes réponses.
Chacune de nous insistes mais toujours rien.. pas même un refrain, un bonjour, dans ce sans doute, plein jour ?
Nous entendons des pas arriver droit vers notre.. grotte..
On distingue un souffle chaud, des pas bien lourds, mais sans plus.
La frayeur de chacune empêche la moindre des distinctions de cet..homme ?
Est-ce lui qui nous a enfermées ? Emprisonnées ?
Ou pire.. que sais-je.
L'homme nous écoute derrière une porte..
Entre temps, nous avons eu le temps de parler un peu et de tâtonner les lieux dans la pénombre totale.
Une porte ! Il est derrière... mais que faire ?
- Pourquoi faites vous ça ?!! Qui êtes-vous ? S'exclama Alexandra.
L'homme ouvrit la porte et saisi celle qui avait eu le tord de parler en son nom.
Il la prends par le poignet au delà de nos hurlements de panique et referme la porte.
Les pas de l'homme ce font de plus en plus lourds accompagnés des cris de la pauvre femme ne sachant ce qui l'attends.
Nous avions compris, si l'une dit un mot, un seul, elle n'en dirait plus jamais de sa vie, entière.
Plus un mot
Plus un fardeau.
Notre silence s'accompagne des cris de la victime, Alexandra. Quelle tragédie. Un si joli nom, une fin aussi sombre.
Plus que trois.
Dans un silence profond, nous essayons d'avoir une idée, au delà de la fin et de la soif, de toutes possibilité... mais..
- j'ai une idée ! Je chuchotte
Gabbie passe sa main dans les cheveux.. c'est vraiment chanceux.
Car elle en sort une épingle à cheveux.
Elle se dis que cela passerait sans doute dans la serrure.
Elle eu raison. Mais.. la vie là, celle qui ne dis rien, qu'est-elle ?
Bref.
Gabbie repère de par son écoute les pas du.. du monstre.
Rien.
Elle entre son épingle dans la serrure et tourne et tourne jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose.
Rien encore une fois.
Pour toutes, le désespoir, le désarroi.
Sans doute pour la vie muette cachée, aussi.
Elles se sont habitués à l'obscurité maintenant.
Émilie prends l'épingle et essai à son tour.
Elle y arrive, comme en plein jour.
La porte cède, doucement, lentement.
Elles s'engagent prudemment dans des couloirs.. sanglant.
L'autre vie ne bouge pas.
Elles verront bien pour...elle ?
Elles referment la porte sans même prendre le temps d'appeler la vie emprisonnée muette.
Elles avancent doucement.. pas à pas.
Passent devant une sale, owh. Ale..Alex.. Alexandra.. et merde..
La salle baignait dans son sang. Comme une chambre rouge.
L'odeur, quelle puanteur.
Elles continuent leur périple et d'obstacles en obstacles elle entendent des pas.
Elles ne savent pas quoi faire, à part se taire.
Elles trouvent un petit creux renforcé contre un mur. S'y cache et vois une fille passer.. sûrement la vie muette de..la pièce obscures.
Avant même qu'elle ne puisse ouvrir une porte,
Le monstre, la surprend, l'engorge.
Elle n'avais pas plus de 8 ans. Une jeune enfant, muette.
À jamais.
Deux maintenant.
Gabbie et Émilie attendent bien une heure avant d'avancer, elle sont sur le pas de garde, prêtes à observer.
Elles n'entendent et ne vois rien.
Elles ouvrent la porte et trouve une échelle montant jusqu'en surface. Une surface lumineuse, qui les rendrais bien heureuse.
Elles escaladent sans réfléchir et une plaque fait obstacle en haut.
Émilie devant, pousse de toute ces forces, elle y arrive enfin ! Elle est aveuglée par la lumière lorsqu'elle sort des souterrains, Gabbie à son tour.
Elles n'en reviennent pas, elle sont sortie de là.
Elles ont survécu et se regardent mutuellement, cicatrice, cheveux en batailles et habits crasseux.
Mais au delà de la saleté, deux cœurs battant l'un contre l'autre. Gabbie s'approche doucement d'Émilie et .. l'embrasse.
Ce doux baiser fut intensifié par un coup dans le dos de Gabbie.
Le monstre était là, lui aussi.
Il avait fait deux pierres d'un coup.
Gabbie tombe à terre, Émilie fait de même par désespoir pour Gabbie.
Le monstre repart dans les souterrains et s'y enfonce en se délectant de la souffrance de ses victimes.
Émilie pleurante, Gabbie souffrante, mourrante, étalée sur le dos. Émilie la rejoint et lui tient la main.
Elle sait qu'il n'y a plus aucun espoir.
Désormais, c'est le noir.
À nouveau, le désespoir.
Dans un doux et dernier baiser sanglant, Gabbie partant, Émilie pleurant.
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