Je t'ai observé, tu étais la plus belle.
De toutes celles
Que je connais.
Il n'y a que toi dans mon cœur acharné.

J'entends au loin le chant des oiseaux.
C'était si beau.
J'observais de là-haut.
Ton doux visage étant le plus beau.

De tous.

Je la connaissais mais elle ne me connaissais pas.
J'avais peur d'être maladroit avec toi.
Alors je me cache.
Et j'attends le bon moment sans qu'elle ne le sache.

Elle étais si belle contre la lumière du soleil.
Une beauté sans pareille.
Mais elle n'était pas seule.
Elle tenais la main de cet individu.
Mais pourquoi donc est-il venu ?

J'attends sagement, caché
Sans que l'on ne puisse me repérer.
Puis j'ai décidé de faire quelque chose,
De grandiose.

Je ne serais pas un rival.
Seulement son cavalier en finale.
Une fois rentrée chez toi.
Je t'observe de par ta fenêtre sous un angle droit.

Il faisait nuit noire.
Elle était seule, aussi tard.
Je m'introduis par la fenêtre qui donnait sur sa chambre, si belle.
Comme elle.

Elle était au salon je crois.
Je suis allé sous le lit par réflexe, pour ne pas te mettre dans le désarrois.

Une fois placé, j'entendis des pas.
Oui les siens, si léger.
Comme une brise en plein été, tout en légèreté.
Elle sera ma reine et moi son roi.

Elle s'allonge dans le lit, lumière éteinte.
Je sortais du dessous du lit une fois la belle endormie.
Elle était la femme de ma vie.
Je la pris alors dans une forte étreinte.

Elle avait la peau glacée.
Mais je vais la réchauffer.
Elle criait à l'agonie.
Mais pourquoi ?
Je ne lui convient pas ?
Elle est pourtant si jolie.

Je n'ai pas eu d'autres choix.
Je la pris par le cou et serra aussi fort que je le pouvais.
Bientôt, elle sera mienne pour l'éternité.
Je serais son roi.

Son cœur ne battait plus.
Elle était partie.
Je sentais arriver mon heure pour le paradis.
Je me mis contre le rebord de la fenêtre, et m'apprêta à rejoindre les anges déchus.

J'ai sauté.
Je n'ai pas survécu. Je cherchais en vain ma belle dans les recoins de ce nouveau monde.

Mais j'ai finis par comprendre ce qu'il se passait.
Elle flottait parmis les anges du paradis.
Tandis que j'étais dans un tout autre monde. Un monde où ne vivent que les gens punis.
Toi tu flottais.

Mais j'ai enfin trouvé ma place.
Loin de tout palace.

Aux enfers.