• ͜͡➸༘𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐔𝐍

        FOUTU pour foutu, comme on dit. c'est exactement la réaction qu'a la jeune femme aux cheveux de jai, fixant ses converses usées. les escarpins bleu pastel à ses côtés lui donnaient déjà la nausée, alors je vous laisse déjà imaginer la grimace qu'elle fit en voyant quelqu'un apparaître à leurs côtés pour poser ses lèvres baveuses sur celles de la blonde. cette fois ç'en était trop : elle ne pût s'empêcher de lever les yeux au ciel.

« dis-moi chérie, c'est qui ? le jeune homme qui semblait être le nouveau copain de miss-escarpin-bleu-pastel avait fini par remarquer la nouvelle tête.

oh, c'est...

pearl, j'suis sa sœur, la cadette la devança alors, jaugeant le visage du garçon avant de rejoindre le train sans un mot de plus.

pourquoi le sexe masculin est-il toujours aussi débile ? est la seule chose à laquelle elle pense là-maintenant au fur et à mesure que ses jambes la traînent dans les couloirs des wagons. tous ces gens qu'elle croise lui sont inconnus, alors elle prit la décision de s'installer dans un compartiment seul - comme si elle pouvait encore supporter les bécotages des gens.

bon, au moins les sièges sont assez confortables, soupire-t-elle pour essayer de se rassurer.

le voyage risque d'être long, alors heureusement que le confort est là, autrement les heures passeraient pas vite sans sommeil...

————

on remercie amplement ces sièges, en conclusion. la brune sort du compartiment en défaisant les nœuds dans ses cheveux, puis lâche un soupir lorsqu'elle descend enfin du train. l'air de dehors est tellement différent que celui auquel elle est habituée qu'elle ne peut s'empêcher de fermer les yeux et d'apprécier. c'est si bon. tellement que pour un court instant, la jeune femme oublia qu'elle était dans une gare bondée d'élèves et que les calèches n'allaient pas attendre cent-sept ans.

excuse-moi, murmure une voix qui se faisait à priori comme la personne auquelle elle appartient.

mh... ? fut la seule réponse qui sortit de sa bouche.

tu ne viens pas ? les calèches ne vont pas attendre éternellement tu sais.

non, sans déconner ? ses yeux se levèrent puis retombèrent sur le visage bouffu du garçon qui visiblement fixait celui de la jeune femme avec curiosité. ça lui semblait d'ailleurs très désagréable, mais elle qui fixait les gens tout le temps n'avait pas vraiment le droit de chipoter. seulement le temps commençait à se faire long et la jeune femme n'en pouvait plus, alors elle finit par s'éloigner du brun pour s'installer dans une calèche en face d'une rousse et de deux autres qui semblaient lui ressembler. on lui avait sans doute déjà parlé de leur famille, seulement les on dit étaient les seules cartes en main qu'elle avait.

le voyage jusqu'au château se fit en silence. du moins, du côté de pearl. les jumeaux ne cessaient de parler de leurs conneries de cette année et n'avaient cessé d'emmerder la rousse à propos d'un garçon. ce pourquoi à l'arrivée, la jeune femme aux cheveux de jai s'est empressée de déguerpir jusqu'à ce qui semblait être la grande salle, selon les dires des personnes autour d'elle et de madame mcgonagall.

elle suivit les premières années tandis que tous les élèves de son âge se dirigeaient vers leur table respective - elle constate qu'il y en a quatre. la vieille dame qui l'avait guidé jusqu'à cette salle se trouvait à côté d'un fauteuil, d'un chapeau usé, et d'un tas d'autres professeurs. le proviseur aussi se tenait là. elle sait qui il est puisque sa sœur l'a connu l'an dernier et se moquait de sa longue barbe. à cette pensée, un sourire narquois apparaît au coin des lèvres de la jeune femme.

...pearl delacour, la voix de mcgonnagal la sortit de son monde.

sous les yeux curieux de tous, son corps s'élança pour s'installer sur le fauteuil, laissant le choixpeau, comme on le surnomme, se poser sur sa tête. des tonnes de murmures fusent autour des quatre tables alors que le couvre-chef semble réfléchir. elle sentit quelques paires de yeux la fixer du côté des rouges, puis son pied tape sur le sol. c'est quand tu veux, mon coco...

— serpentard ! hurle le choixpeau, la faisant sursauter. »

elle aperçut alors la table en question hurler comme si c'était une victoire et les rejoignit sans trop comprendre. peut-être cela faisait-il trop d'informations d'un coup ? en s'asseyant face à une jeune fille aux cheveux châtain-clair, elle sentit encore des yeux sur elle. seulement une paire d'yeux. sans en tenir compte, pearl dégusta le buffet avec grand plaisir.

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