Chap 9: Sacré merdier

{ 𝟸𝟶𝚑𝟸𝟼 }
𝚃𝚎𝚛𝚛𝚒𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚕𝚘𝚞𝚙𝚜 

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~ 𝕻𝕯𝖁 𝕭𝖆𝖕𝖙𝖎𝖘𝖙𝖊 ~

Tout ce chaos... Ces images se répètent sans cesse dans ma tête. Lucas, que j'ai vu être projeté contre la fenêtre avant de tomber, fracassant le verre, puis s'écraser lourdement sur le sol. Le bruit sourd de son corps touchant la terre résonne encore dans mes oreilles. Mon cœur battait si fort que je pensais qu'il allait éclater. Ma respiration était difficile, une angoisse me saisissait.

Je me précipitai vers lui, déterminé à vérifier s'il était encore en vie. Chaque seconde me semblait interminable. Lorsqu'il bougea enfin, je fus partagé entre le soulagement et la crainte de découvrir l'état dans lequel il se trouvait. Son corps était brisé, meurtri, ensanglanté. Il était difficile d'imaginer comment il pouvait encore être debout après une telle chute.

Je voulais l'aider, mais je ne savais pas quoi faire. Lucas tentait de se redresser, mais il était évident qu'il souffrait énormément. Chaque mouvement qu'il faisait était douloureux. Son visage, habituellement si déterminé, était marqué par la souffrance. Je ne pouvais plus supporter de le voir ainsi.

Alors je fis ce que je pouvais. Je courus vers lui, hurlant son nom, essayant de garder ma voix stable. Quand je l'atteignis enfin, son état était pire que je ne l'avais imaginé. Des coupures couvraient son corps, ses vêtements déchirés laissaient voir des éraflures profondes et des taches de sang. Il peinait à respirer, chaque souffle était un effort. Sa peau avait pris une teinte pâle inquiétante, et son regard semblait distant.

Moi : Lucas ! Tu es vivant ? Qu'est-ce qui s'est passé ?! Je t'ai vu tomber, j'ai eu très peur !

Mes mots avaient du mal à sortir, mais je savais qu'ils n'étaient qu'une tentative pour cacher mon inquiétude. Mais Lucas était ailleurs. Il tentait de me répondre, mais il était clair que sa douleur le submergeait. Ses mouvements étaient lents, lourds, comme si son corps ne répondait plus.

Lorsqu'il essaya d'avancer, je le vis vaciller. Sans réfléchir, je passai mon bras sous le sien, essayant de le soutenir du mieux que je pouvais.

Moi : Où est-ce que je peux t'emmener pour que tu sois en sécurité, Lucas ?

Ma voix tremblait. Je ne savais pas où aller, ni comment l'aider. Mais il n'y avait personne d'autre pour nous secourir. Il murmura quelque chose, des mots que j'avais du mal à comprendre, mais je devinai qu'il essayait de me guider vers un endroit où il pourrait recevoir de l'aide.

Chaque pas que nous faisions ensemble était difficile. Il titubait, et je tentais de le soutenir, mes propres jambes vacillant sous le poids de la situation.

Enfin, nous atteignîmes les loups. Leur accueil fut presque immédiat, mais je pouvais sentir leur méfiance. Lucas, malgré son état critique, parvint à les rassurer sur mes intentions. J'étais inquiet qu'ils nous rejettent, mais à ma grande surprise, ils semblèrent comprendre et se mirent à l'œuvre pour le soigner.

C'est à ce moment-là que Lucas s'effondra pour de bon. Ses jambes cédèrent sous lui, et je ne pus que le retenir, le voyant sombrer dans l'inconscience. L'idée de perdre Lucas ici, maintenant, m'était insupportable. Je me sentais impuissant.

Alors que je regardais les loups s'affairer autour de lui, je me sentais submergé par le doute. Avons-nous fait le bon choix en venant ici ? Est-ce qu'il allait s'en sortir ? Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que, malgré tout, je n'étais qu'un simple humain au milieu de tout ça.

Mais je savais une chose : je ne pouvais pas le laisser tomber. Peu importe mes doutes, Lucas m'avait fait confiance. Et je devais être à la hauteur de cette confiance, quoi qu'il en coûte.

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{ 𝟼𝚑𝟻𝟻 }
𝚃𝚎𝚛𝚛𝚒𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚕𝚘𝚞𝚙𝚜 

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~ 𝕻𝕯𝖁 𝕷𝖚𝖈𝖆𝖘 ~ 

Quand j'ouvris les yeux, la première chose que je remarquai fut l'odeur familière du territoire des loups. Le parfum de la forêt, de la terre humide et du bois m'accueillit, et malgré la douleur qui me parcourait, je me sentis un peu plus en sécurité. J'étais entouré par la meute, par mes alliés. Mais la réalité de la situation me rattrapa rapidement, et la douleur lancinante de mon corps me ramena brusquement à ce qui venait de se passer.

Je tentai de bouger, mais chaque mouvement me rappelait brutalement ma chute. Mes côtes me faisaient souffrir, et chaque respiration était difficile, comme si mon corps refusait de coopérer. Je n'étais pas étranger à la douleur, mais celle-ci était différente, plus profonde, plus tenace. Je me forçai à rester calme, à ne pas laisser cette faiblesse me submerger. 

Un gémissement involontaire m'échappa lorsque je tentai de me redresser, et je dus me mordre la lèvre pour ne pas crier. La douleur était omniprésente, sourde et tenace, et je me sentais accablé par une fatigue écrasante.

Baptiste était là, non loin de moi, l'air inquiet. Je pouvais lire dans ses yeux qu'il ne comprenait pas ce qui se passait, qu'il se demandait dans quoi il avait été entraîné. Je n'avais pas le luxe de m'effondrer, pas ici, pas maintenant. Florent était en danger, et il fallait que je me reprenne. Mais les questions se bousculaient dans ma tête. Que s'était-il passé avec cette créature ? Pourquoi m'avait-elle attaqué, et surtout, où était Florent ?

Je jetai un coup d'œil autour de moi. Les loups veillaient à distance, respectant mon besoin de reprendre mes forces. Leur présence m'apaisait, mais elle ne dissipait pas les doutes qui commençaient à germer en moi. Avais-je sous-estimé ce que nous affrontions ? Étions-nous réellement prêts pour ce qui nous attendait ?

Baptiste: Lucas... Comment tu te sens ? demanda t'il, sa voix légèrement tremblante.

Je pris une inspiration, sentant la douleur irradier dans mes côtes, mais je ne pouvais pas me laisser abattre.

Moi: J'ai connu mieux, répondis-je, ma voix rauque, mais stable. Même si j'ai l'impression de m'être fait piétiner par des dizaines de Mammouths mutants,  je vais m'en sortir.

Ce n'était pas une simple affirmation pour le rassurer. C'était une promesse que je me faisais à moi-même. Je n'avais pas peur de ce qui allait suivre, mais je savais que nous devions être prudents. Cette situation demandait de la réflexion, pas de la panique. La priorité était de retrouver Florent, et pour cela, je devais me remettre sur pied.

Je pris une inspiration plus profonde, malgré la douleur, et me redressai un peu plus. Les loups étaient là, prêts à intervenir si besoin. 

Pour eux, pour Florent, et pour Baptiste, je devais rester fort. La route serait difficile, mais je savais que tant que nous restions unis, nous avions une chance de réussir.

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Yeahhhhh , comment allez vous ?

Pff... Bah j'ai rien à dire hein 

Donc ....

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Merci

Je vous vois toujours les personnes qui lisent sans voter ou commenter .

チャーリー

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