Chap 8: Grosse chute
{ 𝟿𝚑𝟻𝟼}
𝙰𝚛𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚛é𝚜𝚒𝚍𝚎𝚗𝚌𝚎
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Et voilà, ça recommence. Moi qui pensais enfin être tranquille, sans cette peur constante de me faire zigouiller à chaque coin de rue.
J'ai l'impression que mon corps a disparu, remplacé par une énorme boule de rage. Mes poings sont si serrés que mes ongles s'enfoncent dans mes paumes, provoquant de petites coupures. Avec ces mêmes poings, j'ai envie de tout envoyez balader , de fracasser mes phalanges contre tout ce qui se trouve à ma portée.
Tellement enragé, j'ai violemment bousculé Florent, le faisant vaciller sous la force de mon épaule. Je montai rapidement les marches de ma maison, attrapant toutes mes armes, y compris mon arc que je plaçai dans mon dos. Je boutonnai aussi ma cape au niveau de la poitrine et, pour finir, j'enfilai, cette fois-ci délicatement, ma couronne.
Fin prêt, je sifflai deux grands coups. Une magnifique jument noire charbon , équipée d'une selle munie de sacoches, apparut. Je montai sur son dos et me dirigeai vers le village. En chemin, je croisai mon frère, toujours perplexe face à mon agitation.
Moi: Florent ? Je pars surement pour quelques heures , tu n'as donc pas à t'inquiéter si je ne rentre pas tout de suite , d'accord ?
Florent: Oui mais Tu me promet de rentrer vite et vivant de préférence.
J'acquiesçai avant de m'élancer, déterminé. Le bruit des sabots frappant vigoureusement les pavés attira l'attention de tous ceux que je croisais sur mon chemin.
Une seule chose occupait mon esprit : aller le chercher. C'est étrange, même moi, je ne me comprends pas. Pourquoi vouloir protéger un humain si subitement ? Je me rassurai en me disant que ce n'était qu'une dette à honorer, et que je n'aimais pas voir des innocents impliqués dans mes affaires.
Enfin arrivé, je stoppai ma jument et descendis. En essayant d'ouvrir, je découvris que la porte était verrouillée. Tant pis, pensais-je, je vais l'ouvrir à ma façon. Après trois coups de pied, elle céda enfin.
L'intérieur était plongé dans l'obscurité. Je scrutai les environs, espérant le trouver, mais rien. Je passai de pièce en pièce jusqu'à la cuisine, où je le découvris, occupé à je ne sais quoi.
Moi: Bah alors tu dis pas bonjour ?
A ma voix il sursauta et se retourna vivement ,les yeux écarquillés de surprise.
Baptiste: Lucas ?! Mais ...que fais tu là ?! Et puis Comment es tu rentré il me semblait avoir fermé la porte !
Moi: Disons juste qu'elle n'était pas très solide, répondis-je en haussant les épaules.
Il courut jusqu'à l'entrée et poussa un soupir.
Moi: Pas besoin de faire un caca nerveux, tu n'auras plus besoin de cette porte de toute façon.
Baptiste: Bah un peu quand même, c'est plus pratique .
Moi: Nan et tu veux savoir pourquoi ?
Baptiste: Euh ouais ?
Moi: Parce que tu viens avec moi .
À son expression déconcertée, je compris qu'il ne saisissait pas encore la situation.
Moi: Tu as deux choix : soit tu me fais confiance et tu m'accompagnes, soit tu préfères ne pas me faire confiance et tu mourras dans les jours, voire les heures qui viennent. À toi de choisir.
Il manqua de s'étouffer avec sa salive avant de balbutier des mots incompréhensibles
Baptiste: Euh... c'est un peu brutal. Mais... je pense que je vais te faire confiance. Je n'ai pas envie de mourir.
J'acquise , et lui tend la main avant de l'emmener dehors où nous attendait Ouragan , ma jument .
Baptiste: C'est la tienne ? Elle est magnifique !
Je hochai la tête, montai sur l'animal et l'invitai à me rejoindre derrière. Je lui dictai de s'accrocher aux sacoches à ses côtés.
Je pris les rênes et nous repartîmes en sens inverse. À peine l'équidé avait-il commencé à galoper que je sentis ses bras, par réflexe, s'accrocher à ma taille. Je roulai des yeux, désespéré. Quelle chochotte...
Quand il comprit où nous nous dirigions, il paniqua.
Baptiste: En faite mon destin est scellé ! Je vais vraiment mourir aujourd'hui !!
Moi: Pff... C'est sûr que si tu continues comme ça , j'vais finir par te planter .
La première chose dont je m'aperçu , à notre arrivée, fut le silence qui régnait. Je fronçai les sourcils, ce n'était pas normal... Je donnai un coup de talon pour qu'Ouragan reprenne son galop.
À peine arrêtée devant la cabane, je sautai et courus à l'intérieur, une mauvaise intuition me tordant l'estomac. Tout avait été retourné et gisait maintenant à terre. Je me faufilai dans chaque pièce, mais aucune trace de Florent. L'inquiétude monta d'un cran lorsque je découvris des taches de sang sur le sol.
Trop concentré sur cette disparition, je ne m'étais pas rendu compte que j'étais observé. Une présence se faisait sentir, j'en étais certain. Et j'avais raison : une grande silhouette blanche me sauta dessus, me projetant contre la grande fenêtre de la chambre de mon frère. Le verre éclata sous l'impact, je basculai dans le vide, sans avoir le temps d'identifier cette mystérieuse créature volante. Je m'écrasai au sol dans un fracas peu rassurant.
Le choc me laissa étourdi, le souffle coupé. La douleur explosa en moi, un feu liquide qui se propageait depuis mes côtes jusqu'à la moindre parcelle de mon corps. Le sol froid et dur contre ma joue semblait absorber le peu de chaleur qui me restait, m'enfermant dans une paralysie douloureuse. Chaque respiration était un supplice, comme si mes poumons refusaient de se remplir d'air, brûlant sous l'effort. Je tentai de bouger, mais la douleur, aiguë et implacable, m'immobilisait. Il me fallait quelques instants pour me rendre compte que je n'étais pas mort, que le martèlement dans ma poitrine était bien celui d'un cœur encore battant.
Je rassemblai mes forces, essayant de soulever mon bras gauche, mais un éclat de douleur me fit grogner et retomber contre le sol. Ma vision se brouillait, des éclats blancs dansant devant mes yeux à chaque battement de cœur. L'idée de rester allongé là, vulnérable et sans défense, m'emplissait de rage, mais mon corps semblait refuser d'obéir. Les morceaux de verre éparpillés sous moi semblaient se révolter contre tout mouvement, leur présence un rappel cruel de ma chute.
Avec un effort monumental, je parvins à bouger une main, puis l'autre, grattant la terre froide pour essayer de me hisser vers une position assise. Mes muscles protestaient, tendus comme des câbles prêts à se rompre. La douleur sourde dans mes côtes devint plus vive, comme des lames qui se plantaient à chaque mouvement. Je m'arrêtai, reprenant mon souffle, une lueur de panique tentant de s'insinuer en moi.
Je savais que je ne pouvais pas rester là. Florent était en danger, et cette créature pouvait revenir à tout moment. L'urgence de la situation me força à ignorer la douleur, à la repousser dans un coin de mon esprit. Je serrai les dents, sentant le goût métallique du sang sur ma langue, et m'efforçai de me redresser à nouveau. Ma main droite trouva une prise sur un morceau de bois brisé, et je m'y accrochai désespérément, tirant sur mes bras tremblants jusqu'à ce que je sois enfin assis. Un éclair de douleur vrilla dans mon dos, me coupant presque la respiration, mais je refusai de céder.
Je me retrouvai enfin sur mes genoux, le monde autour de moi tanguant comme un bateau pris dans la tempête. Chaque mouvement me coûtait un effort monumental, chaque centimètre gagné me faisait l'effet d'une victoire arrachée à la douleur. Le sol sous mes pieds semblait sur le point de se dérober, mais je me forçai à continuer. Je ne pouvais pas faiblir maintenant même si je sentais le sang couler le long de mes membres et de mon visage .
Lorsque je parvins finalement à me lever, mon équilibre était précaire, mes jambes flageolantes, prêtes à céder sous moi. Je m'appuyai contre le tronc de l'arbre, cherchant à stabiliser ma respiration, qui venait en halètements saccadés. Ma tête tournait, le vertige me prenait, mais je restai debout, par pure volonté.
Baptiste: Lucas ! Tu es vivant ? Qu'est-ce qui s'est passé ?! Je t'ai vu tomber , j'ai eu très peur !
Sa voix tremblait, mais il faisait de son mieux pour paraître courageux. Je lui adressai un regard sombre, essayant de rassembler mes pensées.
Florent avait disparu , une créature m'avait attaqué me mettant dans cet état là , il m'était impossible de faire quoi que ce soit avant d'avoir été soigné et d'avoir pris du repos . La preuve fut que quand j'essaya d'avancer , je me sentit tomber la douleur bien trop présente pour être en mouvement .
Un bras vint se poser sur le côté gauche de mes cotes afin de me soutenir .
Baptiste: Où est ce que je peux t'emmener pour que tu sois en sécurité Lucas ?
Je n'entendais à peine ses paroles , mon esprit commençant à se faire la malle , mais après un ultimes effort je réussi à le guider jusqu'aux loups où je suis certain d'être pris en soins .
Mes yeux peinait à rester ouvert , néanmoins je parvins à rassurer Acéso et toutes sa meute sur l'intention de Baptiste .
C'est à ce moment ci que mes jambes me lâchèrent , que mon esprit partit et que mes yeux se fermèrent pour de bon .
Je vous déconseille de tomber d'un arbre de plus 10 mètres après être passé par une fenêtre, ça fait de gros dégâts , vous pouvez même mourir .
Ne le faite pas si vous voulez mon avis .
Ca fait vraiment très mal ..... Mais je te jure de te retrouver Florent ... J'arrive sur mon fidèle destrier .
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Bien le bonjour !
Comment allez vous ?
Pfiou .. PRESQUE 2000 MOTS CE CHAPITRE DE CON !!! J'EN PEUX PLUS
En vrai je suis contente j'ai beaucoup d'inspi , même beaucoup trop parfois 💀
Bref on oubli pas la fameuse rengaine :
VOTEZ / COMMENTEZ / ET METTEZ CETTE HISTOIRE DANS VOTRE BIBLIOTHEQUE BANDES DE NOOBZ !!
Merci
Je vous vois les personnes qui lisent sans voter ou commenter , faite gaffe à vous si je vous retrouvent 🔪🩸
チャーリー
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