Chap 5: Florent

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𝚀𝚞𝚎𝚕𝚚𝚞𝚎 𝚙𝚊𝚛𝚝 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚊 𝚏ô𝚛𝚎𝚝 

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~ 𝕺𝖒𝖓𝖎𝖘𝖈𝖎𝖊𝖓𝖈𝖊 ~

Il était là, Lucas le gardien de la forêt, marchant lentement sur le sentier sinueux, entouré par les arbres majestueux et les murmures apaisants de la nature. Ce matin, il s'était réveillé l'humeur pas très fiable, tous ses différents problèmes commençait à toucher à sa santé mentale , n'invoquant rien de bon.  Sentant la tension monter Lucas avait décidé d'essayer de s'échapper pour quelques heures, de se reconnecter avec la nature qu'il avait un peu délaissée dû au manque de temps .

Chaque pas qu'il faisait semblait alléger un peu plus le poids de ses soucis. Le vent léger caressait son visage crispé, apportant avec lui le parfum frais des pins et des fleurs sauvages. Les feuilles vertes dansaient doucement autour du dieu accompagnées par le chant mélodieux des oiseaux que ce dernier saurait décrire dans tous leurs détailles .

Une seule chose est capable de le calmer , même en étant complètement enrager , triste ou bien d'autre émotions ... C'est belle est bien cette Foret avec ses nombreux habitants qu'il connait mieux que quiconque, son ambiance apaisante , et cela le jeune homme le sais depuis toujours .

Même à deux doigts de faire un meurtre volontaire , il n'aura qu'à faire comme actuellement  , s'assoir sur un rocher mousseux, et écouter le doux clapotis qui apaisait son cœur.

Bercé par tous ces bruits tant appréciés il ferma doucement les yeux, laissant ses pensées s'évader, emportées par la douce brise. Les rayons du soleil perçaient à travers les branches, créant des jeux de lumière chaud sur son visage somnolent . 

Sans s'en rendre compte , il dépassa la barrière de la somnolence pour arriver dans l'enclot du sommeil profond , ou rien ne peut le déranger . Pas même le bruits de pas ,quelques minutes après son endormissement .

Un homme, d'une taille semblable à celle de celui allongé dans l'herbe humide près du ruisseau, avançait les mains dans les poches, le regard fixé sur le dieu endormi. Sa longue veste blanche ondulait dans le vent, évoquant l'image d'une cape.

Doucement, il s'assit sur le rocher tout en gardant les yeux rivés au même endroit. Sans prévenir, le mystérieux homme passa une main dans les longs cheveux châtain blond de Lucas. Ce dernier se réveilla lorsque la phrase "Tu m'as manqué petit frère"  fut murmurée à son oreille...

~𝕻𝕯𝖁 𝕷𝖚𝖈𝖆𝖘 ~

Si je devais donner les détails à la cause de ma positions et ben .... J'aurais l'air bien con , puisque je n'ai aucune idée du pourquoi je suis là , allongé dans l'herbe , face à un homme qui vient à la seconde d'enlever sa main de mes cheveux .

PARDON ?! UN HOMME ?! QUI EN PLUS TOUCHAIT MES MAGNIFIQUE CHEVEUX ?! 

Ayant repris mes esprits je me leva vivement attrapant mes armes , prêt à me défendre face à cet inconnu qui prit la parole d'une voix douce .

??: Eh Lucas ... C'est moi, Florent.

Florent ? 

Nan.... Me dis pas que ....

Je sentis comme une bourrasque d'émotions me submerger à l'annonce de ce nom, comme si les dix années écoulées s'étaient effacées en un instant. Je scruta intensément le visage devant moi, cherchant des traces d'une quelconque blague , mais nan c'était belle est bien réelle , je viens de retrouver mon frère après que dix ans soit passés ...

Les secondes s'étiraient comme des siècles alors que Florent me regardait avec une tendresse mêlée d'appréhension. Nos regards se croisèrent, nos yeux parlant un langage silencieux de retrouvailles attendues depuis trop longtemps.

Complètement  hébété, je laissa tomber mes armes, réalisant que la menace perçue sur le moment, n'était que le reflet de mon propre passé tourmenté. Un mélange de joie et de confusion s'empara de mon être, alors que je tentais de mettre de l'ordre dans mes pensées .

"Florent... C'est toi..." articulais je enfin, ma voix rauque et tremblante trahissant l'émotion qui bouillonnait en moi. Les mots restaient suspendus dans l'air, comme si on avait peur de briser ce moment fragile de retrouvaille .Florent esquissa un faible sourire, comme pour confirmer notre réalité partagée malgré les années perdues. Il s'approcha doucement de moi, une lueur d'espoir étincelant dans ses yeux, tendant une main hésitante dans l'attente d'une réponse, d'un geste, d'un signe de fraternité retrouvée.

Trop submergé par l'émotions , je fis mieux que de lui serer la main . Littéralement parlant , je lui sauta dessus accrochant mes jambes à son bassin  , planquant ma tête submergés de nombreuses pensées ,dans son cou . " Putain ... Enfin on se retrouve Florent" 

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressentis une autre émotions que la haine , aujourd'hui c'est des bouffées d'affection fraternelle qui envahissent mon cœur endurci .

Doucement je me laissa tomber , regardant toujours mon frère , un grand sourire scotché sur le visage .

Sans un mot je lui attrapa la main et l'emmena dans ma cabane à des fin de discussion .

Une fois arrivés à la cabane, le silence pesait lourd. La grande pièce était chaleureuse, avec ses murs en bois avec l'odeur réconfortante qui va avec . Florent observait tout avec curiosité, tandis que je cherchais mes mots, mon esprit encore embrouillé par l'émotion des retrouvailles.

Je pris une grande inspiration, espérant calmer les battements frénétiques de mon cœur. 

Moi: Comment tu m'as retrouvé?" demandais-je enfin, ma voix tremblant légèrement.

Florent s'assit sur la vieille chaise en face de moi, son regard se perdant un instant dans le feu qui crépitait doucement dans la cheminée. 

Florent: J'ai suivi des indices, des rumeurs. On m'a parlé de ce gardien de la forêt, quelqu'un qui semblait correspondre à ta description... et je n'ai pas lâché prise, mon instinct me criait que c'était toi "

Je ne pouvais m'empêcher de sourire face à cette détermination. C'était bien le Florent que je connaissais, obstiné et tenace. Mais une question restait en suspens, une question brûlante que je devais poser. 

Moi: Pourquoi es tu parti sans laisser de nouvelles ?

Mon frère baissa les yeux, visiblement mal à l'aise, un silence lourd s'installa, seulement perturbé par les crépitements du feu.

Florent: Tu sais que je me suis très sévèrement disputé avec nos parents ?

J'acquise , oui je m'en souviens , j'étais âgé de 10 ans la dispute avait commencé quand Florent avait dit qu'il n'allait pas rester vivre à l'écart de la société juste parce qu'il était un peu différent . Il voulait suivre un autre chemin qu'avait choisi nos parents  , contrairement à moi les pouvoirs qu'il avait ne l'intéressait pas , lui se qu'il voulait c'était vivre comme une humain ordinaire et devenir graphiste ce qui plaisait pas à nos parents . Un soir ils en sont venus aux mains les mots ont dépassé les pensées et il a finit par claquer la porte.

Florent: Ce jour là Je pensais que partir était la seule solution, que je pourrais enfin vivre librement, sans contraintes. Mais au fil du temps, j'ai réalisé à quel point ils me manquaient, à quel point tu me manquais. Chaque dessin que je dessinais , chaque rue que je traversais où les regards de jugement des humains me traversaient , j'avais l'impression d'être plus loin de vous, de notre foyer.

 Moi: Hum ... Mais alors pourquoi ne pas être revenu plus tôt ?

Florent: La honte, Lucas. La honte d'avoir laissé ma famille derrière pour un rêve incertain. La peur de ne pas être accepté, de ne pas être pardonné.

Moi: Mais tu as bien dû savoir que nos parents avaient été tués ? Pourquoi n'es tu pas revenu à ce moment ci ?

Florent: Si ! Je suis revenu , mais la maison été vide , tout était saccagé dedans, je t'ai cherché , longtemps et puis un jour j'ai eu ouïe qu'une présence maléfique rodait dans cette fôret , alors je n'ai pas hésité une seule seconde et je suis venu .

J'hocha la tête , tout était redevenu clair , et nous étions enfin réunis je venais de retrouver la seule chose qu'il reste de ma famille .

J'étais heureux , Florent était heureux , c'est tout ce qui compte pour nous .

Florent: Alors maintenant c'est à toi de parler Lucas , dit moi ce que tu es devenu .

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Hey hey !!

Comment allez vous ?

Avis :

Je sais pas pourquoi mais j'étais persuadée que Florent s'appelait Julien .

Bref ...

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Merci

チャーリー

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