{ 𝟷𝟸𝚑𝟸𝟸}
𝚀𝚞𝚎𝚕𝚚𝚞𝚎 𝚙𝚊𝚛𝚝 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚊 𝙳𝚒𝚟𝚒𝚗 𝙻𝚘𝚌𝚔𝚍𝚘𝚠𝚗

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~ 𝕻𝕯𝖁 𝕷𝖚𝖈𝖆𝖘 ~ 

À cet instant précis, une tempête d'émotions me submerge. L'adrénaline de la fuite coule dans mes veines, tandis que la douleur de mes blessures et fractures me brûle le corps. Pourtant, un soulagement inattendu apaise ce chaos intérieur : j'ai retrouvé mon frère.

Il marche à mon rythme, posté à ma droite. Son visage est crispé, assombri par mille questions qui doivent tourbillonner dans son esprit, à propos de Baptiste, de cette situation, de tout ce qui l'entoure.

Le calme apparent des couloirs est trompeur. Je sais que tout le bâtiment est en alerte, conscient de ma présence et de cette évasion prématurée.

La peur s'invite en moi, s'incruste dans chaque recoin de mes pensées. Peur de croiser Diane, capable de m'anéantir d'un seul coup de poing dans mon état affaibli. Peur de perdre mon frère à nouveau, de le voir s'échapper entre mes doigts. Et, je l'avoue, peur pour Baptiste aussi. Peur d'échouer, tout simplement.

Mais je refuse de m'avouer vaincu. Je lutterai jusqu'à mon dernier souffle, je me battrai pour que mes deux protégés survivent. Je l'ai promis, et je tiens toujours mes promesses.

Un bruit inattendu me tire de mes pensées, résonnant comme un signal dans mon esprit en alerte.

J'attire Baptiste à mes côtés, déterminé, et lui dicte mes instructions.

Moi : Baptiste... C'est maintenant que j'ai vraiment besoin de toi. Je te confie la mission de guider Florent par le chemin que nous avons pris tout à l'heure, et de le mener dehors. C'est tout ce que je te demande.

Baptiste : Et toi ? demanda-t-il, la voix tremblante d'inquiétude.

Moi : Moi... je vous rejoindrai dès que j'aurai éliminé celui qui est responsable de tout ça. Mais sache-le, si je ne reviens pas rapidement, prenez ma jument et gagnez la forêt. Parce que si je tarde, c'est que je suis probablement mort. D'accord ?

Il hoche la tête, faiblement.

Moi : Écoute, Baptiste, il y a une chose que je dois te dire... Il y a une chance que nous ne nous revoyions jamais. Mais sache que, même si je ne l'ai pas montré, j'ai été heureux de te rencontrer. Tu es quelqu'un de bien, vraiment. Je te dois autant de remerciements que de pardons... Merci infiniment pour tout ce que tu as fait, Baptiste. Même mort, je ne t'oublierai jamais. Maintenant, va, elle arrive, et j'ai une promesse à tenir.

À peine ai-je fini de parler que Diane déboule, accompagnée de plusieurs hommes armés. Puisant dans mes dernières forces, je me prépare à me défendre.

Je m'arme de mon arc, résolu à éliminer tous ceux qui se dressent sur mon chemin avant de m'occuper de Diane. Trois flèches fusent, frappant mes ennemis en pleine tête.

Les balles fusent autour de moi, se mêlant aux flèches que je lance. Peu à peu, les rangs des humains s'éclaircissent.

Soudain, la voix enragée de Diane résonne dans l'air.

Diane : Je vois que la chute ne t'a pas tué. Je vais devoir m'en charger moi-même ! hurle-t-elle en s'avançant vers moi avec une fureur dévastatrice.

Une balle est tirée dans ma direction, mais je l'esquive d'un mouvement rapide. La déesse, furieuse, me lance un coup de pied dans le ventre, ravivant la douleur que j'avais réussi à oublier.

À bout de souffle, je m'effondre à genoux, crachant du sang. Diane en profite pour me saisir par le cou, me soulevant avec une force surhumaine avant de me plaquer violemment contre le mur, serrant toujours plus fort.

Diane : Il semble que ce soit la fin pour toi, jeune dieu, ricane-t-elle.

Moi : Ja-jamais... articulai-je avec difficulté.

Rassemblant mes forces, je lui assène un coup dans le ventre. Elle me lâche brusquement, et je dû m'accrocher au mur pour ne pas tomber.

Mon corps est en feu, chaque mouvement est une torture, mais je dois la tuer. Cette déesse a failli me priver de mon frère, le seul lien familial qui me reste.

C'est alors que Florent fait irruption, criant mon nom à tue-tête, suivi de Baptiste, complètement paniqué, incapable de contenir mon frère en pleine crise. Le sourire de Diane s'élargit, malsain.

Anticipant ses intentions, je me place entre eux, une épée dans chaque main.

Moi: Tu auras le droit de les toucher que quand je serais mort , pour le moment approche et je te découpe en petit cubes . 

Florent: Lucas .... Je t'interdis .. murmure-t-il en se plaçant à mes côtés.

Elle sourit de plus belle .

Deux détonations retentissent, mais cette fois, les balles ne sont pas pour moi. Elles visent Florent et Baptiste, venus me rejoindre.

Une promesse est une promesse. Sans hésiter, je me jette sur eux, les plaquant au sol, ce qui me propulse plus loin.

En me relevant difficilement, je remarque une large tache de sang à mes pieds. Mais je n'y prête pas attention.

Mon regard croise celui de Baptiste, qui tente de maîtriser Florent. Ils me fixent, l'angoisse gravée sur leurs visages. Mais dans les yeux de Baptiste, la peur cède soudain la place à la fureur. Sous mon regard incrédule, il attrape l'épée tombée au sol et se rue vers la déesse aux yeux verts, qui sort un revolver et le pointe sur lui.

Au moment où elle tire, je me jette devant lui, créant un bouclier magique. La balle rebondit, frappant Diane à l'épaule droite.

Moi : Il me semblait avoir été clair, dis-je en serrant les poings. Je vais devoir employer les grands moyens...

Une bataille s'ensuit, où je dévoile pleinement ma nature divine. Les éléments dansent à mon commandement, mes transformations se succèdent, et un bouclier divin protège Baptiste et Florent.

Je termine Diane d'une boule de feu, tandis qu'elle hurle qu'elle reviendra, que cette fois-ci, elle me tuera, moi et tous ceux qui m'entourent.

Épuisé, je me tourne vers les deux hommes. Baptiste me fixe, l'air déconcerté.

C'est en posant ma main sur ma hanche que je réalise une chose... Je me suis pris une balle au bas-ventre. Ma main n'est pas simplement couverte de sang, elle en est imbibée...

Moi : Il-il faut partir d'ici... Vite.

Nous quittons ce carnage, laissant l'enfer derrière nous. Pour ne pas m'effondrer, je m'appuie sur mes deux compagnons. Mes yeux se ferment peu à peu, l'inconscience me gagne.

J'ai perdu beaucoup de sang, et mon énergie déjà faible est maintenant totalement épuisée. Toutes les douleurs se réveillent en même temps, me poussant aux limites de l'endurance.

Après ce qui me semble être des heures, nous atteignons enfin la sortie.

À peine la porte refermée derrière nous, le bâtiment explose, se désintégrant dans une déflagration qui marque la fin du maudit Divin Lockdown.

Je respire à peine lorsque l'on me dépose dans l'herbe, sur le dos.

Florent : Lu... Lucas, je t'en prie, reste en vie, d'accord ? Peu importe les balles, les chutes, tu es fort. N'oublie pas que tu es le dieu le plus puissant qui ait jamais existé. Tu ne peux pas nous quitter, c'est impossible... c'est impossible...

Moi : Bap... Baptiste... je tenais à m'excuser de ne pas t'avoir révélé que j'étais ce dieu, cette divinité qui rôde dans la forêt... Excuse-moi...

Baptiste : Tu n'as pas à t'excuser, Lucas. Je comprends parfaitement. Mais je t'en voudrais si tu mourais avant de m'avoir raconté toute ton histoire, avant que je sache si tu risques de me pulvériser avec les éléments que tu maîtrises.

Florent : Tu es bon, Baptiste. Merci.

Moi : Flor... Florent, s'il te plaît... Accueille Baptiste chez moi jusqu'à ce que je me réveille. Il n'est pas en sécurité, mieux vaut qu'il reste ici... Je ne peux terminer ma phrase sans vomir du sang. Si... si je meurs, promettez-moi de m'enterrer dans un cercueil décoré d'éléphants de toutes les couleurs, avec une plaque marquée "Ici gît le meilleur de tous les dieux, le plus beau et le plus intelligent"... Sachez que je vous aime...

Mes yeux se ferment doucement, et mon esprit sombre dans une profonde inconscience, laissant tout derrière moi.

~ 𝕺𝖒𝖓𝖎𝖘𝖈𝖎𝖊𝖓𝖈𝖊 ~

Lucas flottait dans un abîme obscur, là où le temps semblait s'étirer à l'infini. Tout autour de lui n'était que silence et ténèbres. Il n'y avait ni douleur ni peur, juste un vide absolu. Pourtant, au fond de son esprit, une lueur vacillante persistait, une flamme tenace qui refusait de s'éteindre. Cette lueur, c'était sa volonté, celle de tenir sa promesse, de protéger ceux qu'il aimait. Mais peu à peu, même cette lumière commença à faiblir, emportée par l'épuisement de son corps meurtri.

Il pensait à Florent et à Baptiste, aux visages de ses compagnons d'infortune. Il se demandait s'ils allaient bien, s'ils étaient en sécurité. Une partie de lui savait qu'il ne pourrait plus les protéger, pas dans cet état. Mais il espérait, il priait pour qu'ils trouvent la force de continuer sans lui, de survivre à cette épreuve. Un dernier sourire, imperceptible, se dessina sur ses lèvres alors qu'il sombrait davantage dans l'inconscience, laissant son esprit se perdre dans des rêves d'un passé révolu.

Une voix qu'il ne reconnaissait pas, mais à qui ses mots portaient un poids que Lucas ne pouvait ignorer, même dans cet état semi-conscient.

Cette voix parlait d'un destin qu'il ne comprenait pas encore pleinement, un destin qui semblait scellé depuis longtemps : "Le silence de tes aventures guideront tes pas vers un sanctuaire de pierre et de repos éternel." Ce message résonnait en lui comme une vérité qu'il n'avait jamais voulu accepter.

Il comprit, dans les profondeurs de son esprit, que ses luttes, ses batailles incessantes, l'avaient poussé vers un chemin inévitable. Ses aventures, ses combats pour protéger ceux qu'il aimait, l'avaient épuisé au point qu'il ne pouvait plus continuer ainsi. Le "silence" mentionné par la prophétie symbolisait l'arrêt brutal de ses actions, l'abandon forcé de son rôle de protecteur. Ce silence, qui s'imposait à lui maintenant, allait le conduire vers ce sanctuaire de pierre—un lieu de repos éternel, où il pourrait enfin trouver la paix, loin des souffrances et des responsabilités du monde mortel.

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Dans une chambre Florent serrait la main de Lucas, les yeux embués de larmes, son cœur battant la chamade. Il scrutait chaque souffle faible, chaque mouvement imperceptible, cherchant un signe, un espoir. Mais Lucas restait immobile, son visage pâle et ses traits tirés par la souffrance. Florent se sentait impuissant, submergé par un chagrin qu'il n'avait jamais connu. Son frère, son protecteur, gisait là, entre la vie et la mort, et il n'y pouvait rien. Une peur sourde l'envahissait, celle de perdre la seule famille qui lui restait, de devoir affronter ce monde cruel sans lui.

Baptiste, quant à lui, restait en retrait, ses pensées en proie à une confusion intense. Il avait toujours vu Lucas comme un être invincible, une force de la nature. Mais maintenant, il voyait la réalité : même les dieux pouvaient tomber. Il se sentait déchiré entre l'admiration qu'il avait pour Lucas et la peur de ce qu'il représentait. Mais en cet instant, toute sa bravoure s'effritait face à l'incertitude. Pourtant, une chose était claire pour lui : il ne laisserait pas Lucas partir sans se battre.

Il posa une main tremblante sur l'épaule de Florent, essayant de lui transmettre un peu de réconfort, même si lui-même se sentait perdu. Leurs regards se croisèrent, et sans un mot, ils comprirent qu'ils devaient continuer, pour Lucas, pour honorer la promesse qu'il leur avait faite.

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Les jours se transformèrent en mois , mais Lucas ne se réveilla pas. Le silence dans la pièce était lourd, oppressant. Florent finit par poser la tête sur le lit de son frère, épuisé, les larmes coulant librement sur ses joues. Baptiste se tenait toujours debout, son regard fixé sur Lucas, espérant un miracle qui ne venait pas. Ils savaient tous les deux que le combat n'était pas terminé, que des dangers plus grands les attendaient. Mais pour l'instant, ils restaient là, à veiller sur Lucas, refusant de croire qu'il puisse partir si soudainement. La nuit avançait, et avec elle, le poids de l'incertitude.

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{ Chaque combat est une épreuve, chaque victoire une étape vers un destin encore incertain. Mais ce n'est qu'en affrontant nos peurs, en surmontant nos doutes, que nous découvrons qui nous sommes vraiment. }

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[ Le voyage ne fait que commencer... Préparez-vous à plonger dans les ténèbres du tome deux, où les secrets révélés ne sont que le prélude à une aventure encore plus périlleuse. ]

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AHHHHHHHH J'AI ENVIE DE HURLER 

En vrai je suis trop trop fière de cette fanfiction , et cette fin MHHHHHHHHH MAMAAAAA . Ah la la .... dernier chapitre après des mois de boulot c'est pas rien !

En vrai j'espère vraiment que ça vous aura plu , si vous avez des avis donnez les moi c'est important .

Ettttt petite surprise , comme vous l'aurez surement compris il peut y avoir un tome deux !

Mais seulement si dans ce commentaire ....

Là:  

Il y a plus de 10 likes je le fais ( même si ça sera surement fait peut importe le nombre de likes puisque nous avons pas eu de romance ) . 

Après la question est : Est ce VOUS cher lecteurs chère lectrice ça vous tente ou alors je fais une autre fin ? Mais du coup vous n'aurez pas trop d'amour quoi . Juste sur les derniers chapitres . 

Dites le moi...

Là:

En tous cas , MERCI INFINIMENT pour tous vos commentaires , vos votes et tout le tralala . Ca m'a fais hyper plaisir de voir que des gens s'intéressaient à ma fanfiction  .

Donc un gros merci .

Si vous avez kiffé ou pas aimé dites le moi , je prend tous les avis ! Même ceux qui me disent qu'il préfère les sanglier aux bananes , JE PREND TOUS TOUS TOUSSSSSS

Bye bye on se retrouve sur une nouvelle fanfic .

Allez un dernier petit.....

VOTEZ / COMMENTEZ / ET METTEZ CETTE HISTOIRE DANS VOTRE BIBLIOTHEQUE BANDES DE NOOBZ !!

Merci

C'est presque nostalgique 😢

チャーリー