Chap 11: Détermination

{ 𝟷𝟷𝚑𝟹𝟺}
𝙴𝚗𝚝𝚛é𝚎 𝙳𝚒𝚟𝚒𝚗 𝙻𝚘𝚌𝚔𝚍𝚘𝚠𝚗

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Aucun bruit ne se faisait entendre, seuls nos respirations et nos pas brisaient le silence lugubre.

Baptiste: Lucas... t'as les yeux brillants...

Je ne pris pas la peine de lui répondre. Mes yeux brillaient pour me permettre de voir dans ce noir total. Je sentais sa nervosité à côté de moi, son souffle devenait plus court, plus rapide. Mais moi, je devais rester concentré. Chaque pas comptait, chaque mouvement était crucial. Je scrutais l'obscurité, cherchant à déceler le moindre signe, le moindre mouvement qui pourrait indiquer un danger. Baptiste ne comprenait pas, il ne savait pas à quel point il fallait être vigilant. Ici, la moindre erreur pouvait être fatale.

On avançait lentement, nos pas résonnant faiblement contre le sol froid. Le silence était presque oppressant, comme si l'obscurité elle-même nous observait. Baptiste jetait des coups d'œil autour de lui, incapable de cacher son inquiétude. Je le comprenais, mais je ne pouvais pas me permettre de céder à la peur.

Baptiste: Lucas... il y a bientôt de la lumière ?Je ne vois vraiment rien .... murmura-t-il, sa voix tremblante.

Je fis un signe de tête, sans vraiment savoir combien de temps il nous restait à marcher. L'obscurité semblait s'étirer à l'infini, comme si elle cherchait à nous engloutir. Mais je gardais mes yeux fixés devant, concentré sur notre objectif. Mes yeux brillants étaient ma seule source de repère dans ce néant, et je devais faire confiance à ce que je voyais, ou plutôt, à ce que je devinais.

Tout à coup, un bruit sourd résonna quelque part devant nous. Baptiste se figea, son souffle coupé. Mon cœur accéléra, mais je gardai mon calme. Je tendis l'oreille pour écouter. Le bruit se répéta, plus proche cette fois. C'était comme si une personne marchait en tirant une chose lourde derrière lui . Je me concentrai, cherchant à comprendre ce qui se passait.

Soudain une grande ombre se projeta contre le mur en face de nous , sans perdre une seconde , j'attrapa Baptiste et me faufila dans un creux .

Mon corps protesta violemment lorsque je tirai Baptiste à l'abri. Une douleur aiguë traversa mon dos, remontant jusqu'à mes côtes meurtries. J'avais oublié, ou plutôt essayé d'oublier, à quel point mes blessures étaient sérieuses. Tomber d'un arbre de plus de dix mètres, ça ne s'efface pas si facilement. La chute avait été brutale, et mon corps en payait le prix.

Chaque mouvement était un supplice. Mes muscles, tendus par l'effort et la douleur, me brûlaient. Le moindre geste me faisait l'effet d'un coup de poignard dans le dos. Mes côtes, me rappelaient sans cesse qu'elles étaient là, me coupant presque le souffle à chaque respiration. Mais je ne pouvais pas m'arrêter. Pas maintenant.

Baptiste, recroquevillé contre moi dans ce petit creux, tremblait légèrement. Il n'avait aucune idée de l'état dans lequel j'étais, et je préférais que ça reste ainsi. Il avait déjà assez à gérer avec sa propre peur. Je devais rester fort, ou au moins en donner l'impression.

L'ombre contre le mur s'étira encore, comme si elle prenait forme, devenant plus nette, plus menaçante. J'étouffai un gémissement de douleur en serrant les dents. Chaque fibre de mon être me criait de m'arrêter, de reprendre mon souffle, mais je n'avais pas le choix.

Je posai une main sur la bouche de baptise étouffant le moindre bruits qui pourrait partir . Il tourna la tête vers moi, cherchant des réponses dans mon regard. Je fis un signe de tête, espérant qu'il comprenne qu'on devait rester silencieux, immobiles. La douleur dans mon dos et mes côtes était insupportable, mais je devais l'ignorer. Faire vivre mes deux protégés, c'était tout ce qui comptait.

L'ombre avançait, et avec elle, le bruit de cette chose traînante se rapprochait. Je priais pour que notre cachette suffise, que la personne qui approchait ne nous remarque pas. Mon souffle, aussi douloureux soit-il, se fit plus lent, plus discret. Nous étions à un battement de cœur de l'inévitable, et tout ce que je pouvais faire, c'était espérer que mes blessures ne me trahiraient pas.

Le bruit traînant se rapprochait de plus en plus, et chaque seconde qui passait me paraissait une éternité. Le fait d'être accroupis et écrasé contre le fond faisait que la douleur dans mon dos devenait insupportable, irradiant dans tout mon corps, mais je devais rester immobile. Chaque respiration me coûtait un effort monumental, comme si mes côtes se resserraient autour de mes poumons, refusant de laisser passer l'air. Mais je ne pouvais pas flancher. Pas maintenant.

Je sentais Baptiste se raidir sous ma main, son corps tendu par la peur. Il ne bougeait pas, son souffle presque imperceptible. Il avait compris l'urgence de la situation, ou peut-être était-ce simplement la terreur qui le paralysait. L'ombre continuait de s'étendre sur le mur en face de nous, prenant des formes de plus en plus inquiétantes. Je pouvais presque distinguer des détails, une silhouette.

Mon esprit se battait contre la douleur, cherchant désespérément à se concentrer sur autre chose. Je me remémorais notre objectif, ce pourquoi nous étions ici. Ce n'était pas le moment de faiblir. Je devais faire abstraction de la souffrance, me convaincre que mes blessures n'étaient rien, que je pouvais les surmonter. Florent comptait sur moi, et je ne pouvais pas le laisser tomber.

Le bruit se fit soudainement plus proche, et je sentis mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. La silhouette se tourna légèrement, comme si elle cherchait quelque chose. Mon corps tout entier se crispa sous l'effort de rester silencieux, chaque muscle tendu à l'extrême. Je ne pouvais pas me permettre de bouger, même si la douleur devenait insupportable.

L'ombre sembla hésiter, puis, dans un dernier bruit sourd, elle s'éloigna lentement, disparaissant peu à peu dans l'obscurité. Je n'osai pas bouger immédiatement, même après que le silence fut revenu. Mon corps tremblait légèrement, non seulement de la douleur, mais aussi du soulagement. Nous l'avions échappé belle cette fois, mais je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que la prochaine épreuve ne se présente.

Je retirai doucement ma main de la bouche de Baptiste, qui me regarda avec des yeux écarquillés, son visage encore marqué par la peur. Je lui fis un petit signe de tête pour lui indiquer que c'était terminé, pour l'instant. Mon dos me lançait toujours, et mes côtes me rappelaient à chaque instant combien ma situation était précaire, mais il fallait continuer. Nous n'étions pas encore en sécurité.

Je pris une profonde inspiration, malgré la douleur qui me coupa le souffle. Il fallait avancer, ne pas s'arrêter. Nous devions sortir de cet endroit avant que mes blessures ne m'immobilisent complètement. Je me redressai lentement, serrant les dents pour ne pas laisser échapper un cri de douleur. Baptiste m'observait en silence, comme s'il savait que ce moment était crucial.

Moi: On continue, murmurai-je finalement, ma voix rauque trahissant l'effort que cela me coûtait.

Il hocha la tête, et ensemble, nous reprîmes notre marche dans une lumière tamisée .

J'avais une vague idée d'où pouvait se trouver mon frère mais je n'ai aucune idée de comment y parvenir .

Mon esprit était en alerte, chaque pas que nous faisions résonnait dans ma tête comme un tambour. Mes yeux brillaient faiblement dans cette demi lumière. Mais la douleur dans mon dos et mes côtes ne cessait de me rappeler que j'étais blessé, que mon corps n'en pouvait plus. Pourtant, je n'avais pas le luxe de m'arrêter.

Florent était quelque part entre ces murs , et chaque seconde comptait. Baptiste marchait à mes côtés, silencieux, probablement effrayé par ce qui venait de se passer. Je pouvais sentir sa nervosité, mais il me suivait sans poser de questions. Je savais qu'il comptait sur moi pour le guider, pour le protéger. Il ignorait que j'étais aussi vulnérable que lui, peut-être même plus.

Nous avons continué à avancer dans le couloir sombre, longeant les murs froids et humides. Mes jambes tremblaient légèrement sous l'effort je dû me soutenir grâce au mur , mais je serrais les dents, déterminé à ne pas laisser la douleur me paralyser.

Soudain, un bruit métallique retentit derrière nous. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je me retournai rapidement, cherchant la source du bruit, mais il n'y avait rien. Juste l'écho de ce son qui se perdait dans le labyrinthe de pierres.

Baptiste: Lucas... qu'est-ce que c'était ? murmura t'il , la panique palpable dans sa voix.

Moi: Je ne sais pas, répondis-je à voix basse, tentant de garder mon calme. Mais il faut se tailler ,et vite.

Sans attendre, je l'attrapai par le bras et nous nous sommes précipités vers le bout du couloir. La douleur se faisait plus intense à chaque mouvement, comme des coups de marteau contre mes côtes. Mais je devais faire abstraction. Je ne pouvais pas m'arrêter maintenant.

Nous avons débouché dans une grande pièce faiblement éclairée par des torches vacillantes. Les ombres dansaient sur les murs, donnant à l'endroit une atmosphère encore plus sinistre. Au centre de la pièce, une trappe en fer semblait mener aux cachots. C'était là, j'en étais sûr. Mais en m'approchant de la trappe, un frisson me parcourut le dos.

Quelque chose n'allait pas.

Soudain, un bruit de chaînes retentit derrière nous. Je me retournai vivement, mais trop tard. Une silhouette sombre surgit de l'ombre et se jeta sur nous. Je réagis par instinct, poussant Baptiste de côté pour éviter l'attaque.

La douleur explosa dans mon dos, me coupant le souffle, mais je parvins à attraper l'assaillant par le col, le faisant basculer pas dessus mon épaule . Il s'écrasa lourdement sur le sol avant de rouler .

L'homme, ou plutôt la créature qui m'avait attaqué, était incroyablement fort. Mes côtes fêlées me lançaient de plus en plus, chaque coup porté m'affaiblissait. Je sentais que je ne tiendrais pas longtemps. Mais je n'avais pas le choix. Dans un dernier effort, j'ai attrapé mon poignard et l'ai plantés dans la jugulaire de toutes mes forces.

La créature vacilla, me laissant le temps de me dégager et de ramper vers la trappe.

Moi: Baptiste, bouge toi et viens m'aider à lever la trappe ! dis je, la voix tremblante.

Il accourut, paniqué mais déterminé. Ensemble, nous avons réussi à soulever la trappe, révélant un escalier en colimaçon qui s'enfonçait dans les ténèbres. Sans hésiter, je l'ai poussé à descendre en premier, gardant un œil sur la créature qui se débâtait encore .

Une fois Baptiste en bas, je me suis laissé glisser après lui, refermant la trappe derrière nous.

Nous étions dans les cachots maintenant, mais le danger était loin d'être écarté. Ma respiration était haletante, chaque souffle me coûtait un effort immense. Mais il fallait continuer. Florent était tout près, je le sentais. Mais pour l'atteindre, il nous faudrait affronter bien plus que cette créature. Nous devions être prêts, car le pire restait à venir. Et je suis sûr que Diane n'est pas innocente face à cette disparition soudaine .

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Bonjour !

Comment allez vous ?

Allez plus que deux chapitres , max trois et une petite surprise vous attend

Mais sinon .....

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Merci

チャーリー

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