𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫, 𝐯𝐨𝐮𝐬 é𝐭𝐢𝐞𝐳 𝐣𝐚𝐥𝐨𝐮𝐱 𝐝'𝐄𝐝𝐠𝐚𝐫 ?

Note : UA où Éléonore est élève de terminale (17 ans) et Hide professeur de physique (22 ans). Mark et Dylan sont l’équivalent de Bobby et Erik ; ils viennent d’Amérique mais rejoignent OKLM le lycée du crush de l’un. Tous les membres d’Orphée sont dans la même classe, avec Edgar en plus, et Caleb aussi.

Ah et y a une scène pas très catholique. Mais chut, on dira rien.

⋋✿ ☆ ✿⋌


Éléonore attrapa la feuille que la professeure lui tendit. Paolo se pencha vers elle, pour regarder sa note. Elle avait eu la note maximale, encore une fois. Au désespoir de la professeure, qui avait mis : « Excellent, comme toujours… ». A croire qu'elle en avait marre.

« — Élé, on va manger à onze heures ?

— Non, j'irai à midi. Désolée, Paolo, tu vas être obligé de manger en tête à tête avec Mark.

— Comme si ça te dérangeait que je passe du temps avec lui… » maugréonna Paolo.

La fin du cours sonna enfin. Il était onze heures. Paolo rejoignit son crush, tandis que Éléonore sortit de la classe, en même temps que Michele et Gianluca. Ils se querellaient sur le plat du jour, « forcément des spaghettis » pour le rose, et « sans aucun doute des lasagnes » pour Gianluca. Éléonore n’osa pas les interrompre pour leur dire que c’était des cannellonis, ce midi.

Elle quitta le premier étage et monta au second. Il n’y avait que quelques élèves dans le couloir, qui attendaient leur professeur. La châtain s’en moqua et se dirigea vers la salle 204. Elle attendit quelques secondes avant d'y toquer. Un « entrez » la fit frémir légèrement. Et elle obéit.

« — C'est toi, Éléonore. Que puis-je faire pour toi ? Lui demanda le professeur.

— Monsieur Luca, le professeur de dessin, m'a dit que vous étiez meilleur que tous les professeurs d'histoire réunis.

— Seulement en histoire et géographie, souffla le brun, qui venait de terminer une expérience.

— Monsieur Nakata, qu’est-ce que vous faites, au juste ? »

Éléonore referma la porte derrière elle. Elle s’approcha du ballon en verre du professeur de chimie.

« — Je fais des tests. Je cherche un peu tout, entre deux cours.

— Comme ?

— Là, je bosse sur le remède du Coronavirus. Histoire que les gens ne flippent plus. »

Une dizaine de feuilles à carreaux remplies étaient posées sur la table, éparpillées. Il prenait ses recherches au sérieux, alors.

« — Revenons à l’histoire. Tu voudrais que je t'aide, c'est ça ?

— Oui, s’il vous plaît… en géographie, surtout.

— Très bien. Voyons si nous avons des heures de libre en commun. Et au pire, on restera après les cours, si tu n'as pas d’empêchement. »

La châtain sortit son emploi du temps, le posant à côté de celui de Nakata. Il les observa, avant de noter les heures choisies.

« — Rendez-vous ce soir, de seize à dix-sept, alors.

— Ça me va. A ce soir. »

Éléonore sortit de la salle, le cœur battant. Elle secoua la tête. Nakata lui avait souri. Et ce sourire restait encré dans sa tête. Elle ne pouvait pas l'aimer. Elle n’avait que dix-sept ans. Et lui… vingt-deux, si Angelo ne s’était pas trompé.

Elle finit, après cela, par rejoindre Gigi à la cantine. Et, coup de bol, ils avaient la vue sur Paolo et Mark. Dylan était venu avec la châtain et le gardien, car il était « sûr à 100% qu'ils vont se pécho, Mark et le Sunboy Italien ».

« — Excusez-moi, puis-je me joindre à vous ? »

Dylan leva les yeux vers le nouvel arrivant. Il se mit à gueuler :

« — Salut le british !!

— Edgar… souffla Éléonore.

— Je peux ?

— Bien sûr. »

Il s’installa aux côtés de la châtain. Celui-ci lui demanda si elle avait fait l'exercice de physique.

« — Oui, je l’ai fait. Pas toi ?

— Disons qu’il n'est sans doute pas parfait. »

Éléonore réussit à finir son assiette. Elle leva les yeux vers Dylan, mais cet idiot était trop occupé à envoyer des messages à Bobby, pour le tenir au courant de l’évolution du « MarkFi ».

« — Je vais y aller, j’ai du travail. A plus. »

La châtain sortit rapidement. Il y avait un peu trop de boucan dans le réfectoire. Plus vite elle sortirait, mieux ce serait. Une fois dehors, elle jeta un coup d’œil à ses messages. Dante lui rappelait l’exposé en anglais qu'ils devaient faire cet après-midi. Elle déglutit. Elle appréhendait cet exposé, même si son ami était là.

Éléonore se rendit en salle de permanence, pour espérer squatter l'ordinateur et finir son diaporama. Elle sortit de la salle quand treize heures sonna, pour ses deux heures de physique.

Avec Monsieur Nakata.

Et Edgar Partinus.

« — Bien, aujourd’hui, nous allons essayer de trouver un remède au Coronavirus. On a un cas par ici ? »

Gianluca leva la main pour rigoler. Michele, à la table derrière, lui lança une bible en pleine tête. Angelo lui demanda d’où il sortait cette bible. Les autres élèves étaient curieux de savoir, d'ailleurs. Et personne ne portait attention à Gianluca, à moitié mort, sur sa table.

« — Dois-je lui jeter ma Bible également ? Demanda Edgar.

— Je t'aurais bien dit oui, mais il me fait pitié cet idiot. »

Le bleu pouffa. Ils étaient au premier rang – un choix de Éléonore. Une fois que la Bible de Michele fut rangée, l’expérience commença. Ils devaient obtenir un précipité rouge. Et visiblement, c’était dur. Parce que Nakata avait beau essayer, il obtenait du bleu ou du violet. Quel prof exemplaire.

« — Comme ça, ça devrait marcher. »

Éléonore versa la dernière des trois fioles dans le ballon, et le liquide devint rouge sang. Edgar l’applaudit.

« — Tu es vraiment exceptionnelle, Éléonore.

— Je ne le suis pas vraiment.

— Pas seulement en sciences. Tu es brillante, belle, amusante… ça me donnerait presque envie de…

— Monsieur Partinus, je dérange ? »

Edgar, qui s’était approché d’Éléonore, fit un bond en voyant le visage de Nakata à quelques centimètres des leurs.

« — Je…

— Ici, on est dans un cours. Et il me semble que vous ne sortez pas ensemble. Tout comme Michele et Gianluca.

— PARDON ?!

— M'SIEUR ?? » Gueula Gianluca, rouge comme jamais.

Éléonore fixa son professeur. Il affichait une mine digne d'un enfant. Comme si… il était jaloux que Edgar faille l'embrasser. Et ses joues s'enflammèrent à cette idée.

☆゚.*・。゚


Éléonore toqua pour la deuxième fois à la salle 204. Nakata lui ouvrit, cette fois-ci. Ils se fixèrent quelques secondes avant qu'Éléonore entre. Il ferma la porte. Elle posa son sac sur une table.

« — Que veux-tu bosser en premier ?

— N'importe. Ça peut être n'importe quoi. »

Nakata alla fouiller dans son sac. Éléonore réfléchissait. Est-ce qu'elle devait directement lui lancer : « Monsieur, vous étiez jaloux d'Edgar ? ».

« — Pardon ? »

Elle l'avait dit quand même. Oups. Elle reprit :

« — Edgar voulait m'embrasser, pendant votre cours. Vous l’avez arrêté parce que vous étiez jaloux ? »

Nakata s’arrêta de fouiller. Il se redressa. Il posa ses feuilles sur son bureau, avant d'arriver au niveau d'Éléonore.

« — J'ai bien envie de te dire oui, mais…

— Mais… ? » Répéta Éléonore, les yeux légèrement plissés.

Nakata rapprocha ses lèvres de celle de l’étudiante. Bien sûr qu'il avait été jaloux. Si il avait osé prendre ces lèvres devant lui, il aurait collé Edgar jusqu’à la fin de l’année. Une main glissa sur la joue de la châtain. Et sans qu'elle s'y oppose vraiment, il l'embrassa.

Était-ce possible d’être autant amoureux d'une élève ? Il n’était pas vraiment plus vieux qu'elle, à vrai dire. Leurs lèvres se quittèrent trop vite. Éléonore l’attira à elle, posant ses mains sur ses joues. Le collant à son bureau.

Ses mains à lui glissant sur sa taille. En avaient-ils quelque chose à faire de leur relation prof-élève ?

La réponse fut assez évidente.

☆゚.*・。゚


« — Hide… Mh.. »

Le brun passa une main dans les cheveux de la châtain. Une fois le baiser rompu, il tenta de l'embrasser à nouveau.

« — Hide, il faut que j'y aille, j’ai cours…

— Moi aussi. Mais je veux rester avec toi… »

Éléonore se laissa porter par les bras d'Hide. Il l'assit sur une table au premier rang. Il l'embrassa à nouveau, plus fougueusement. Elle lui répondit avec autant d'amour, entourant son cou de ses bras. Il glissa ses mains sur sa taille, elle dans ses cheveux.

Trois mois qu'ils étaient ensemble. Et personne n'en savait rien. Ni May, ni Monsieur Luca. Même pas Paolo. C’était leur secret. Leurs moments.

Ils étaient seuls.

Et c’était très bien ainsi.

« — Hide !... »

Le brun colla leurs lèvres pour la faire taire. Elle était sensible au niveau des reins, alors ? Éléonore voulut se venger. Elle fit tomber la blouse de l'adulte. Hide vont l'embrasser dans le cou, le suçant légèrement. Assez pour l'exciter, pas pour laisser une marque. Pourtant, ce n’était pas l'envie qui lui manquait.

« — Élé…

— Pas ici… »

Elle renversa la tête en arrière doucement, lui laissant plus d’espace à parsemer de baisers. Les mains du brun passèrent dans le dos de la châtain.

« — S'il te plaît, Hide…

— Un dernier… »

Éléonore accepta. Elle colla leurs lèvres amoureusement, entourant la taille de l'adulte avec ses jambes. Finalement, elle n'allait pas pouvoir lui résister. Il le comprit, lui retirant son haut. Elle ne protesta même pas. Le brun appuya sur les interrupteurs à côté de lui, fermant les stores. Et lorsque qu’Éléonore lui retira son haut, et qu'elle fut allongée sur la table, il éteignit la lumière.

Ils n'en avaient pas vraiment besoin.

On toqua à la porte. Hide posa un doigt sur les lèvres d’Éléonore. On appuya sur la poignée, mais la porte ne s'ouvrit pas. Il l'avait fermée. Le bruit des pas des élèves s’éloignèrent. Et à nouveau, leurs souffles entremêlés furent tout ce qu'ils entendirent.

« — Hide… »

La châtain se redressa, avant de se laisser tomber au sol, entraînant Nakata. Ils s’embrassèrent à nouveau, laissant leurs mains se découvrir. Celles de l'adulte passèrent sur la taille de la châtain, et ses lèvres sur son cou, puis sa poitrine. Ses mains à elle se frayaient un chemin jusqu’à son pantalon. Ses doigts gelés et tremblants défirent rapidement sa ceinture.

Assis à genoux, Nakata lui dégrapha son sous-vêtement. Il avait résisté à la tentation pendant dix minutes, il avait bien le droit, à présent. Leurs lèvres se trouvèrent à nouveau. Si seulement elles pouvaient ne jamais se quitter. Hide posa une main près de son visage, contre le mur où elle était elle aussi à genoux. Il passa ses doigts brûlants sur sa taille, l’attirant à lui.

Elle colla son bassin au sien sans s'y opposer. Ses doigts parcoururent les cheveux d'Hide, tandis qu’un frisson la parcourut. Il embrassait son cou sans retenue, se retenant de le mordre ou le sucer. Il passa une main à l’arrière de la tête de la jeune fille, lui retirant l’élastique qui retenait ses cheveux.

Ses yeux, désormais habitués à l'obscurité, virent Éléonore au naturel. Les cheveux détachés, et à moitié nue. Sa main remonta dans son cou, et il l'embrassa encore. Elle était à lui. Rien qu’à lui. Voir Edgar la draguer était une torture. Qui aurait cru qu'ils s’aimaient l'un l'autre ?

« — Tu bandes… »

Hide s'en foutait. N’était-ce pas le but ? Il passa une main sur son pantalon, pour l'ouvrir. Éléonore se releva sur ses jambes pour l'aider à le retirer. Il profita de sa pose pour lui embrasser l’intérieur des cuisses, le lécher, un peu aussi. Elle frémit, puis finit par se dénuder entièrement. Hide déglutit à cette vue. Elle vint s’asseoir sur son bassin à nouveau. Puis l'embrassa fougueusement.

Ils laissèrent leurs langues se croiser, s'enlacer. Elle sentit sa verge contre elle. Il l’avait sortie de son sous-vêtement.

« — Élé… » souffla Hide entre deux halètements.

Les doigts d'Hide glissèrent de la cuisse de l’étudiante jusqu’à son entrejambe. Ils remontèrent en elle. Un geignement étouffé lui échappa. Elle embrassa son amant pour éviter d’être entendue. Elle se resserra sur ses doigts, tremblant doucement.

« — Élé… c'est ta première fois ?

— Avec un homme, oui… » souffla-t-elle.

Il lui assura qu'il irait doucement. Ce n’était comme si elle avait peur. Les doigts ressortirent de son intimité. Hide se redressa sur ses genoux, lui soutenant les cuisses. Il la fixa quelques secondes avant d'enfin la pénétrer. Elle se mordit la lèvre pour étouffer un gémissement, puis entoura sa tête de ses bras.

Il fit des va-et-vient doux, sentant que la jeune femme n’était pas encore habituée. Elle expira lentement, puis inspira. C’était une nouvelle sensation pour elle. Les coups d'un soir avec des adolescentes qu'elle ne connaissait pas n’étaient rien comparé à ça.

Elle aurait pu redevenir totalement hétéro pour lui. Elle gémit doucement, voyant Hide s’accrocher à la table et augmenter la cadence de ses va-et-vient. Éléonore releva la tête d'Hide pour l’embrasser. Elle ne désirait que ses lèvres. Elle le désirait tout entier.

Les doigts du brun glissèrent sur un de ses seins, venant lui titiller le téton. L’étudiante laissa échapper un gémissement. Les mouvements en elle ne cessaient pas, et Nakata la brisait un peu plus à chaque fois. Elle résistait de moins en moins. Elle ne lui résistait plus.

« — Hide… »

Il embrassa son cou à nouveau. Éléonore lui demanda, à son oreille, s'il pouvait lui laisser un suçon. Ou deux. Autant qu'il voulait, même. Et il s’exécuta, stoppant ses mouvements de va-et-vient. Quelle était cette sensation de manque en elle ? Elle s'accrocha à ses épaules, murmurant qu’elle en voulait plus.

« — Merde, Élé… ! »

Un gond céda à l’intérieur de Nakata. Il recula, l’entraînant avec elle, avant de l'allonger au sol. Il posa ses mains de part et d'autre au dessus de sa tête, ne cherchant plus à se retenir. Il ne voulait que venir avec elle. En elle. Il s'insulta mentalement, ayant oublié le préservatif. Mais il n'allait pas s’arrêter maintenant pour en mettre une. C’était un peu tard.

« — Hide… ! »

Éléonore tentait de retenir ses geignements, mais plus Hide s’enfonçait en elle, moins elle tenait. Ils s’embrassèrent pour qu'elle se taise, et Hide finit par venir. Elle aussi, d'ailleurs. Il se retint, sur les coudes, au dessus d'elle. Ils haletaient à l'unisson. Et après quelques secondes à s’être observés en silence, Hide posa ses lèvres sur les siennes.

« — Je t'aime, Éléonore. Tu ne pourras jamais savoir à quel point…

— Moi aussi, Hide… »

Et ils s'embrassèrent à nouveau.

Le moment de se quitter arriva trop vite. Seulement dix minutes étaient passées. Et ils avaient encore une chance d'assister à leurs cours respectifs.

« — On remet ça à dix-sept heures ?

Ossessionato !

— Te amo, Éléonore. »

Elle vint poser un baiser sur ses lèvres. Un baiser chaste. Puis, elle tira sur sa queue de cheval et partit chercher un mot de retard. Hide rit doucement dès qu'elle fut partie. Il envoya un message à ses élèves. Et dès qu'il fut envoyé, il lâcha :

« — Elle va me détester. »

Éléonore, qui avait désormais une excuse – elle avait bidouillé une excuse rapidement – toqua à la porte de sa classe. Elle tendit le mot au professeur et alla s'asseoir aux côtés de Caleb. Il ne !en avait sans doute rien à foutre du cours d’anglais. Il se redressa finalement, et un sourire mesquin s’étendit sur ses lèvres.

« — Eh, Terminator ?

— Mh ? »

Elle ne releva pas le surnom donné. Elle repensait à Nakata. Caleb lâcha, assez fort pour que tous – surtout la professeure et Edgar – l'entende :

« — T'as des suçons dans le cou. »

⋋✿ ☆ ✿⋌

Alors.

Oui. J'ai craqué. Un Book d'OS est né.

Et oui, un lemon hétéro. J'ai un peu bloqué au début mais finalement il est là 👀

Ceci est mon sixième Book d'OS. Réservé uniquement à Éléonore et Hide 😊

Rendons à César ce qui est à César, Éléonore appartient à Kyo_Drake et Hide à Kyo- *tousse* JE VEUX DIRE À LEVEL 5

#Historia

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