𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐨𝐢 𝐨𝐮 𝐇𝐢𝐝𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐠𝐞𝐫 ?

Merci à Kyō et Mark pour m'avoir donné l'inspiration d'écrire cet OS ! J'vous n'aime. Contient des références aux autres OS et une ou deux à CDZA :) et puis deux trois autres conneries. Vous êtes prévenus, maintenant bonne lecture !

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Cinquième édition du Football Frontier International – réservée pour cette année aux plus de quinze ans. Les qualifications sont passées, et les meilleures équipes du monde sont toutes réunies pour une fête, préparée par les Russes, cette fois-ci, dans le manoir des Girikanan.

Faut-il préciser que les Anglais étaient déçus de ne pas pouvoir faire cette fête, comme les années précédentes ?

« Froy, je peux savoir pourquoi il y a de la vodka ?

— Bah quoi ? J'ai le droit, moi, j'ai dix-huit ans. »

Le russe repartit vers sa cuisine en chantonnant, tandis qu'Éléonore soupirait. Elle se dirigea vers le buffet, observant le capitaine d'Inazuma Japon hésiter entre deux plats. Ah non, il attendait juste que Clario lui dise quoi prendre. Ils feraient donc un concours de nourriture chaque année ?

Elle rejoignit son équipe, Orphée. L'équipe était toujours la même, malheureusement. Sans doute Éléonore devrait-elle subir ces seize abrutis toute sa vie. Peut-être que les membres des Guardians of Queen étaient-ils plus "normaux" ? Éléonore les avait vite observés durant le match de sélection, et rien qu'en voyant le capitaine de leur équipe rivale, elle se disait qu'ils étaient sans doute moins pire qu'eux.

Mais ça ne devait pas être aussi drôle qu'Orphée et ses disputes sur toutes les sujets possibles – des clubs de football italiens aux pâtes – les histoires de cul des membres, les cours d'insultes de la part de Gianluca, les lancers de bible de Michele voire de pantoufles de la part de Gigi, les crises de fanboyisme de Paolo sur Krueger ou juste les plans impossibles et malsains du capitaine – plans dont il est fier.

Non, clairement, les Guardians of Queen étaient normaux comparé à cette bande d'imbéciles. Et la liste de leurs conneries est malheureusement beaucoup trop longue pour être citée entièrement. Les exemples auquel Élé avait repensé n'étaient qu'une goutte d'eau dans l'océan.

À la fête étaient conviées les équipes d'Angleterre, d'Amérique, d'Italie, d'Argentine, du Japon, et de Costail. À part la dernière que Mark avait tenu à faire venir, toutes étaient dans le groupe A, ce qui promettait de beaux matchs.

Le téléphone d'Éléonore vibra. Elle leva la tête en voyant le nom dessus, et devant elle apparut Isabelle Trick, une des milieu d'Inazuma Japon. Elle lui sourit doucement. La châtain s'accorda quelques secondes pour observer sa robe moulante, ses cheveux attachés en un chignon et son maquillage.

« Isabelle, je vais devenir homo pour toi si tu continues.

— Oups, serais-je un obstacle pour ta magnifique relation avec le beau Hide Nakata ?

— Faudrait déjà que cet abruti entame une relation plus que footballistique. On dirait Mark en pire. J'te jure.

— Les hommes sont des abrutis. A ton avis, pourquoi j'ai changé de bord définitivement ? »

Éléonore laissa s'échapper un petit soupir d'amusement, sans vraiment sourire. Les deux jeunes femmes sortirent sur le balcon, tout en discutant.

« Et sinon, avec la manageuse de Raimon ? Comment c'est déjà, son nom ?

— Célia. Célia Hills. Et pour te répondre, c'est le vide absolu depuis qu'elle se fait draguer par Scotty. Pourtant, on avait commencé à se rapprocher pendant les qualifications...

— J'ai une idée.

— Je sens que ça va être une idée à la Nakatarte.

— On fait semblant de sortir ensemble pour les attirer.

— Je dois avouer que si tu me proposais une soirée là tout de suite, je ne dirais pas non.

— C'est un oui ?

— Trois fois oui, Élé. Par contre, je me fous de ce que Hide dira quand je ferai ça.

— Quand tu feras quoi ?

— Ça. »

Et sans un mot de plus, Isabelle céda à la tentation d'embrasser Éléonore.

◤❦◢

« Raffaele ?

— Mh ?

— C'est moi ou Hide est en train de rager ? »

Un bruit de verre brisé fit sursauter Paolo. Angelo observa Raffaele acquiescer. Le capitaine d'Orphée secoua sa main, mouillée par le Champomy – très bas de gamme, non, juste dégueulasse en fait – et légèrement saignante.

« Tu t'es coupé, gros con, ricana Luca.

— Ferma la bocca, bastardo. »

Paolo se dépêcha d'appeler de l'aide pour soigner la main d'Hide. Il restait fixé sur la fenêtre menant au balcon, entrouverte, où il pouvait encore apercevoir Isabelle et Éléonore en train de s'embrasser. Il allait en étrangler plus d'un, ce soir. Et le premier serait Luca, décidé à le faire chier.

« Qu'est-ce qui t'a pris, enfin, capitaine ? Souffla Paolo, tandis que Angelo, avec une pince à épiler, lui retirait les bouts de verre dans sa paume.

— Rien, Paolo, rien.

— Attention, capitaine, bouge pas trop. Paolo, passe-moi un coton, s'il te plaît.

— Moi je sais, ricana Gianluca. Et ce que je peux dire, c'est que Hide n'a pas été une flèche.

— Putain, Gianluca, ferme-la. »

Michele, qui avait vu aussi, mit un coup de coude au noiraud. Il avoua finalement :

« Isabelle, la milieu d'Inazuma Japon, a pécho Élé, je crois. »

Angelo posa sa pince, et prit le coton, imbibé d'alcool, pour tapoter les coupures du basané. Raffaele laissa échapper un petit rire. Une fois la main d'Hide bandée, son propriétaire alla vers le buffet, attrapant la bouteille de vodka. Allez. Un verre ne lui ferait pas de mal.

« Je te sers ? »

Hide leva les yeux vers l'une des manageuses d'Inazuma Japon. Il avait absolument pas retenu son prénom.

« Oui, s'il te plaît.

— Tu t'es fait mal ? »

Il baissa les yeux vers sa main. Il bredouilla rapidement qu'il avait cassé un verre sans faire gaffe. Comme quoi il ne maîtrisait pas sa faute. L'excuse clichée quoi.

« Je vois. J'espère que ça ira !

— T'en fais pas. Et puis c'est de mes jambes dont j'ai besoin pour jouer.

— Je pourrai t'interviewer ? C'est pour un article sur les capitaines du FFI !

— Pourquoi pas, écoute. Par contre, ne le prends pas mal, mais j'ai absolument oublié ton nom.

— Aucun problème ! Je suis Célia Hills ! Fit-elle en tendant sa main avec un grand sourire.

— Hide Nakata.

— Donc Éléonore avait raison, tu as changé de prénom !

— Tu connais Élé ? »

Célia lui assura que oui. Elle la connaissait plutôt bien, d'ailleurs. Au sein d'Inazuma Japon, Caleb l'avait surnommée Terminator, et personne n'avait contredit. Sauf peut-être Nathan.

« C'est vrai que ça lui va bien. Ça te dit d'aller parler un peu plus loin ?

— Laisse-moi juste prendre un peu de ce truc, grand frère m'a dit que c'était plutôt bon. »

Hide tourna la tête, en attendant la bleutée, et son regard tomba sur Éléonore, qui passait ses doigts sur ses lèvres. Isabelle la suivait, mais elles se séparèrent. Le capitaine d'Orphée ravala sa jalousie. Pourtant, elle était bien là, au fond de son cœur. Et elle lui criait d'aller voir celle qu'il aimait.

Peut-être que Paolo avait raison, finalement. Il avait sans doute trop hésité à se déclarer. Mais entre ses tours du monde avec l'autre abruti suceur de glaces, les conneries de ses coéquipiers, les matchs de foot, sa cuisine ratée, et les rattrapages scolaires, jamais il n'avait pu.

« On va voir qui ? Demanda Célia, sortant Hide de ses pensées.

— Sur le balcon ? J'ai besoin de prendre l'air. »

Si il devait tirer un trait sur Éléonore, il ne s'en remettrait pas. Alors il préférait oublier. Cette année, il avait été clair. Il jouerait tous les matchs de la compétition. Quitte à enfermer l'un de ses camarades au vestiaire. A peine eurent-ils passé la grande fenêtre que Célia lâcha :

« Dis, Hide – je peux t'appeler Hide ? – est-ce que tu es homosexuel ? »

Il manqua de s'étouffer avec son verre. Après avoir repris son souffle, il répondit :

« Plutôt pansexuel. Mais rassure moi, c'est pas pour ton article ?

— Euuuh... Si.

— Et merde.

— J'ai interviewé Mark Krueger, et j'ai une autre question, justement. C'est vrai que tu as un crush sur Éléonore ? »

Oh bordel. Il ne l'avait pas dit à Mark. Donc soit Paolo lui avait dit, soit il avait deviné. Et bizarrement, la première proposition lui tendait les bras.

« Ouais... Mais ça sert plus à rien, je l'ai vue embrasser Isabelle tout à l'heure. »

Célia laissa tomber son stylo et son carnet au sol. Hide, appuyé au balcon jusque là, fit demi-tour et fixa la bleutée dans les yeux.

« Célia... Me dis pas que t'as un crush sur Isabelle ? »

Elle rougit fortement, secouant les bras, et se baissa pour récupérer ses affaires.

« Je ne vais pas te juger. Je suis quelqu'un d'ouvert d'esprit. Je peux même l'avouer clairement, il m'est aussi arrivé d'avoir un crush sur une personne du même sexe que moi.

— Qui ça ?

— Paolo. Mais c'est pas le sujet ! Ce que je veux dire, c'est que ça restera entre nous. Tu as le droit de l'aimer elle. Et si elle a embrassé Éléonore, ça veut dire qu'elle est soit bi, soit homosexuelle.

— Je ne sais pas quoi faire... Si elles sont ensemble, ça veut dire que je n'ai plus de chances ?

— Écoute, j'ai un plan.

— Un plan ?

— On va aller les voir, et leur dire qu'on est ensemble. Tu trouves pas ça bizarre qu'elles se mettent ensemble que ce soir ?

— Je ne sais pas si...

— Il faut essayer. C'est comme au football. On peut pas s'avouer vaincus tant qu'il reste un espoir.

— Tu parles exactement comme le capitaine, souligna Célia. »

Ils se fixèrent quelques secondes avant de rire. Célia lui avoua ensuite qu'il avait sans doute raison, car Isabelle et elle avaient commencé à se rapprocher. Alors, d'un accord commun, ils sortirent tous les deux. Hide se dirigea vers Isabelle et Célia vers Éléonore.

« Isabelle ?

— Oh, tiens, Hide. »

La jeune femme, une flûte en main, se tourna vers le basané. Elle avait un sourire mesquin sur le visage.

« Alors, cette soirée ?

— Plutôt bien. Mais je sens qu'on va devoir en ramener certains...

— Comme ?

— Dave. Il a fait un concours avec Froy.

— C'est Froyesque.

— Froyesque ?

— Drôle, si tu préfères. Mais j'ai un truc plus froyesque pour toi.

— Michele a assommé Archer avec une bible ?

— Non, je sors avec Célia. »

Et Isabelle lâcha son verre.

◤❦◢

Éléonore se repassait encore une fois cet instant dans sa tête. Non pas qu'elle était amoureuse de Isabelle, mais ce baiser lui faisait tourner la tête. Si Hide ne réagissait pas, elle sortirait pour de vrai avec elle. Enfin, "sortir avec" est un grand mot pour elle. Elle préférait de loin le libertinage, les histoires d'un soir. Pas de grandes déclarations à l'eau de rose.

Et puis Hide était arrivé. Mais il ne la séduisait pas comme les autres. Parfois, elle ne savait pas vraiment s'il était plus qu'un meilleur ami. Elle ressentait une attirance forte, mais pas sexuelle. Du moins, pas autant qu'avec les histoires d'un soir. Est-ce que Isabelle était l'une de ces histoires, d'ailleurs ?

« Élé ? »

Célia venait d'apparaître dans son champ de vision. Elle leva les yeux, qui commençaient à piquer un peu. Un peu plus loin, elle reconnut Jude et May. Ça allait encore un peu, mais après, elle irait dormir. C'était rare qu'elle ait un coup de barre comme ça.

Ou alors c'était juste les lampes qui lui faisaient mal aux yeux ?

« Qu'est-ce que tu penses de l'homosexualité ?

— Bah... Les deux-tiers des participants au FFI sont gays, alors j'ai envie de te dire qu'on s'y habitue ?

— Tu crois que les hétéros vont être une minorité ?

— Possible. Et je serais étonnée de voir un couple hétéro, excepté Silvia et Erik...

— Silvia et Erik c'est OTP.

— Oui. Mais je disais, je serais étonnée de voir un nouveau couple hétéro.

— Donc si je te dis que je sors avec Hide Nakata tu es étonnée ? »

Étonnée ? Non, Éléonore ne l'était pas. Jude, suffisamment pour recracher sa boisson sur le costume de Edgar. Éléonore était plutôt... À la fois en colère et jalouse. Et déçue ? Et plein d'autres sentiments auquel elle n'avait pas de nom.

« Célia ! »

Isabelle jaillit de la foule de footballeurs. Elle attrapa Célia par le bras et l'entraîna sans lui laisser le temps de parler ou se retourner.

Éléonore n'y prêta même pas attention. Hide... Et Célia ?

Non. Non, impossible. Elle refusait d'y croire. Même pour une seule seconde.

« Élé ? Tout va bien ? »

La voix de May lui parvint, mais elle ne lui répondit pas. Pourquoi avait-elle l'impression de voir son monde s'effondrer ? Elle marcha, non, plutôt erra jusqu'au balcon. Elle ignora Mark et Paolo qui s'y roulaient des pelles. Elle s'en foutait.

« Attends, Mark ! »

Paolo s'approcha de la châtain. Il posa une main sur son épaule.

« Est-ce que ça va ? »

Éléonore hocha la tête positivement. Paolo insista. Une fois, puis deux. Éléonore croisa ses bras sur la barrière en marbre blanc et cacha sa tête dedans. Mark tira son petit ami à l'intérieur.

Elle tomba sur ses genoux, incapable de tenir plus. Jamais Hide ne sortirait avec Célia, hein ? Ils se connaissaient à peine. Si elle en était convaincue ? Alors pourquoi ressentait-elle encore ce pincement au cœur ? Elle avait l'impression qu'une main l'avait saisi et le tordait.

« Hide... Tu n'as pas quand même pas fait ça... ? »

Peut-être l'avait-il vue en train de comploter à voix haute, avec Isabelle ? Qu'il voulait juste la rendre jalouse ? Il savait pourtant qu'elle ne plaisantait pas avec l'amour. Alors pourquoi ? Elle serra les dents. Elle essaya de ravaler ses larmes. Mais il y en avait un peu trop. Certaines réussirent à glisser sur ses joues.

Elle se haissait ainsi. Elle avait été surnommée Terminator ; sans émotions, sans laisser aller. Le calme olympien. Le self-control. Et là, elle craquait.

« Élé ? »

Elle n'osa pas se retourner. Il s'approcha d'elle d'un pas rapide. Il posa ses mains sur ses épaules, mais elle le repoussa.

« Qu'est ce qui ne va pas ? Tu t'es fait mal ?

— Tu mens, hein ? Je sais que tu sors pas avec Célia !

— Élé... »

Elle tenta d'essuyer ses larmes, en vain. Elle ne voulait pas qu'il la voie ainsi. Mais il l'avait vue, rien qu'un instant.

« Pourquoi tu t'énerves ? Tu sors avec Isabelle, j'ai le droit de sortir avec Célia, non ?

— Je sors pas avec Isabelle ! Où est passé ton intelligence, monsieur le joueur légendaire ?

— Désolé, mais si y a un baiser, moi... »

Éléonore craqua. Elle tira sur la cravate d'Hide – qui manqua de tomber mais se rattrapa – pour l'embrasser. Ils surent tous deux qu'ils étaient deux imbéciles. Deux imbéciles aveugles.

« De toute façon, c'est ta faute.

— Pardon ?

— T'avais qu'à me draguer mieux que ça.

— J'ai essayé, Élé. Mais je suis pas doué pour ça. »

Elle s'assit par terre, libérant ses jambes. Rester à genoux lui faisait mal. Il s'avança vers elle, la fixant toujours dans les yeux, avec une intensité qui lui faisait tourner la tête.

« Mais toi ? Tu n'as rien tenté.

— Si, je voulais que tu soies jaloux, rien qu'un peu...

— Ça a un peu trop bien marché, je crois. »

Les mains de la gardienne glissèrent sur les joues du basané. Elle recula encore un peu et finit par être collée à la barrière. Ils s'embrassèrent à nouveau, plus longuement cette fois-ci.

« Je t'aime, Élé. Je t'ai toujours... Mmh ! »

Elle l'interrompit en lui volant un baiser. Il fallait le rappeler, elle n'aimait pas les longues déclarations. Et ce baiser semblait suffire.

◤❦◢

« Élé, il faut que je te raconte.

— Isa' ?

— Oui ?

— Pendant un instant j'ai cru que c'était May.

— J'ai réussi ! Célia et moi, on est ensemble !

— Je suis sûr que l'équipe sera ravie de le savoir ! Cria Caleb, de l'autre côté, qui avait surpris Isabelle.

— Caleb, si tu répètes ça à qui que ce soit, tu finis chauve !

— Eh les mecs ! Après le yaoi, on a du yuri ! Wouuuuh ! »

Un ricanement de la part du milieu de terrain se fit entendre. Rectification, la pire sélection était bel et bien Inazuma Japon.

« Et toi ?

— Je sors avec Hide. D'ailleurs, il...

— Isabelle ! Tu laisses ma copine tranquille, lâcha Hide en s'emparant du téléphone. Et si tu penses pouvoir la pécho un jour, tu rêves.

— Pourtant elle a dit qu'elle était d'accord pour une soirée ! »

Isabelle raccrocha sur ses mots. Hide baissa les yeux vers la châtain, assise sur son lit. Il fixa quelques secondes avant qu'elle n'acquiesce.

« Je suis pas d'accord. Tu m'appartiens, maintenant.

— Attention, tu vas encore rager.

— C'est Luca qui t'a raconté ?

— Angelo. Elle va mieux, ta main ?

— Suffisamment pour pouvoir te caresser la joue. Et faire d'autres trucs avec.

— Désolée, mais je ne suis pas aussi docile que ça.

— Ça... Y a qu'un seul moyen de le savoir. »

Et ils basculèrent tous les deux, les lèvres collées les unes contre les autres.

◤❦◢

J'avoue, j'aime celui là, mais pas complètement.

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