🔞 Une nuit particulière 🍋🍋
O.S. écrit pour le concours #AVP20 , organisé par les 3M ( MaverickHudson , Em_esse et Mayarahnee) dans la catégorie "Erotique" . Donc vous êtes averti.e.s.
Une des contraintes du concours était moins de 3500 mots. Mon éditeur de texte affiche 3498 mots... (ouf)
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"Minuit. Sois prête. Met ton bikini vert."
Son SMS est arrivé il y a une heure. Depuis, je suis "prête" : peau frissonnante, regard rêveur et neurones déconnectés.
Dans la moiteur de la chambre d'hôtel, vêtue du bikini minimaliste exigé, j'attends, comme la femme soumise que je ne suis pas. L'écran de mon téléphone affiche 23:59.
On frappe à la porte et mon cœur marque un arrêt. Sans attendre ma réponse, Liam pousse le battant et mon regard peut se repaitre de sa présence dans la lumière tamisée du couloir. Liam. Torse nu. Je déglutis avec difficulté. Sa silhouette finement musclée, sa présence rassurante et inquiétante à la fois, tout en lui me charme depuis si longtemps. Et ce soir, il est à moi.
Je laisse mes yeux glisser le long de ses épaules. Parfaites.
Suivre le tracé de ses abdos qui se contractent sous mon regard. Parfaits.
Découvrir un short de bain noir, porté, évidemment, un poil trop bas sur les hanches. Parfait.
Un petit rire interrompt mon examen et c'est en rougissant que je relève la tête et croise ses yeux moqueurs.
– Le spectacle te plait, chérie ?
Hum.... Oui... oh combien !
Je remarque, malgré ma gêne, ses prunelles émeraudes assombries et sa mâchoire crispée. Nous pouvons être deux à ce jeu-là.
– Comme toi je pense.
Il sourit doucement, pas dupe de mon attitude. Liam adore que je lui résiste un peu. Sa main puissante effleure ma joue, attrapant une mèche brune qui s'est échappée de mon chignon flou. Il tire légèrement dessus, pensif et cette petite douleur provoque un frisson sur ma nuque. Penchant la tête de côté, il me regarde attentivement, à l'affût de mes désirs. Il replace la mèche derrière mon oreille et le frôlement de ses doigts dans mon cou provoque un nouveau frémissement de mon épiderme qui ne lui échappe pas. Il connaît parfaitement cette zone sensible. Tous ses gestes sont calculés et son regard entendu me promet silencieusement que la nuit sera chaude. Beaucoup plus chaude qu'une simple nuit d'été, même sous les tropiques.
– Viens Callie.
Docilement, je place ma main dans celle qu'il me tend et le suis sans un mot dans les couloirs de l'hôtel. Il est tard et nous ne croisons personne. Tant mieux, je ne suis pas très à l'aise de me balader en bikini dans un lieu public en pleine nuit.
Mais comment lui dire non ?
Nous marchons silencieusement dans le parc de l'hôtel, traversant la pelouse. L'humidité sous la plante de mes pieds nus et la petite brise nocturne me rafraichissent. Nous rejoignons le grand bâtiment à peine éclairé recouvrant la piscine de l'hôtel. Liam passe sa main sur un rebord d'une fenêtre et récupère une clé qu'il glisse dans la serrure d'une des immenses baies vitrées.
Il récupère ma main et m'entraîne à l'intérieur du bâtiment. Quelques lampes posées au sol, jointes à celles du fond de l'eau nimbent le lieu d'une lueur irréelle, accentuée par les éclats de la pleine lune traversant les parois de verre. La chaleur humide régnant dans le local silencieux provoque en moi une langueur nouvelle.
Liam me guide quelques mètres plus loin, tout près de l'onde frémissante.
Un bain de minuit ?
S'immobilisant à quelques centimètres de moi, sans me toucher, il parcourt mon corps lentement de prunelles d'un vert précieux. Je me fige, essayant de résister à l'éclat sensuel et gourmand qui dévore ma poitrine opulente à peine cachée par le fin tissu. Les pointes de mes seins durcissent sous son inspection minutieuse et dardent insolemment vers lui. Lorsque son regard caresse mes hanches, mon ventre et fouille plus bas encore vers le triangle de mon pubis, voilé par mon bikini, je retiens mon souffle, devenu erratique : le petit brasier qu'il vient d'allumer entre mes cuisses est tellement délicieux. Une seconde, Liam ferme les yeux , me permettant de respirer à nouveau, avant de revenir à mon visage.
– Je te donne les règles, ma chérie.
Ses premiers mots me soulagent. La tension entre nous devenait infernale.
– Tu ne parles pas, tu ne bouges pas.
J'acquiesce d'un bref geste de la tête. Il continue alors d'une voix autoritaire, rendue rauque par le désir.
– Tu ne me touches pas.
Ok. Pour l'instant.
– Tu ne te touches pas.
Sa voix, sexy à l'ordinaire, est maintenant tellement basse et sensuelle que mon sexe vibre alors comme s'il avait été caressé par la langue habile de Liam.
Lorsque le sens de ses paroles me percute, j'arrête de respirer. Une nouvelle fois.
Qu'a-t-il prévu ?
Ses yeux m'interrogent, guettant mon accord, me mettant au défi de refuser.
Ma bouche s'entrouvre et je lèche doucement ma lèvre inférieure. Les prunelles vertes s'assombrissent encore un peu.
Il me désigne un matelas gonflable recouvert d'une grande serviette moelleuse placé à mes pieds, collé le long de la piscine.
– Allonge- toi.
Les mots chuchotés, résonnent dans le silence de la nuit, provoquant une nouvelle étincelle dans mes parties intimes.
J'allais lui obéir mais...
Sans réfléchir, parce que j'en ai un besoin irrépressible, je lève une main tremblante derrière mon dos et dénoue la ficelle qui retient le haut de mon bikini. Liam ne me quitte pas des yeux. Le minuscule morceau de tissu hésite une seconde à rester accroché sur mes mamelons, ou à obéir à la pesanteur. Puis il tombe sur le sol où Liam le considère en silence, me dérobant son regard, ses pensées. Je vibre de plaisir, ayant fichu en l'air ma pudeur et m'exhibant nue, ou presque, devant mon amant, dans un bâtiment public.
Que va-t-il dire ? Que va-t-il penser de mon audace ? Et si quelqu'un arrivait là, maintenant ? Le regret, la panique commencent à m'envahir devant son silence. Mes bras esquissent le geste de couvrir ma poitrine dénudée mais Liam relève la tête et je découvre un sourire espiègle sur ses lèvres qui disparaît lorsqu'il me découvre. Offerte. Mes tétons pointent une nouvelle fois vers lui, exhibant fièrement le désir qui me taraude.
Mon amant soupire comme s'il souffrait.
– Allonge- toi, répète-t-il tout doucement.
Je m'assois sur le matelas, il ne recule pas et je distingue ce que le caleçon de bain ne peut en aucun cas cacher : Liam endure le même désir que moi.
Je décide d'être sage et m'interdis de toucher, de frôler même, l'objet de mon désir, tendu, dur et imposant à quelques centimètres de ma joue, de ma bouche.
Nous sommes dans un lieu public Callie, nous sommes dans un lieu public.
Je m'allonge tandis que le corps souple de Liam glisse dans l'eau à côté de moi.
La fièvre qu'il a provoquée demande à être apaisée. Des pulsions régulières battent puissamment au creux de mon ventre. Je le veux. Mais il ne bouge pas. Curieuse, je tourne la tête sur le côté pour le regarder. Debout quelques centimètres de ma hanche, les mains crispées sur le rebord de la piscine, il contemple, fasciné, mes pieds. Mes orteils.
Pourquoi mes orteils ?
Il n'aime peut-être pas le vernis rouge écarlate, - rouge putain, avais-je pensé - que j'ai mis une heure à étaler ce matin ? Ce n'est pas mon habitude mais j'ai eu envie de tester quelque chose de différent. Sans un mot, il s'éloigne en quelques brasses puissantes de moi.
Déconcertée, je le regarde nager. Il est parfait. Comme toujours.
D'ordinaire, sur terre, il se déplace comme un puma. Chasseur, sûr de lui. J'adore cela, je peux passer des heures à le suivre du regard, à observer sa démarche féline ce qui déclenche systématiquement une boule de feu entre mes cuisses. C'est d'ailleurs une distraction dangereuse lors de nos réunions de travail.
Dans l'eau, je découvre ce soir un requin. Autre prédateur, inquiétant et sauvage. Fendant l'eau d'une brasse souple et régulière, sans bruit, il fait une longueur de plus avant de revenir vers moi et de disparaître sous l'eau. Me soulevant sur mes coudes, je tente de comprendre ce qu'il fait. Soudain, un tissu mouillé fuse sur mes cuisses. Incrédule, je fixe le caleçon noir contrastant sur ma peau blanche. Soudain fiévreuse, je reporte mon attention sur l'eau. Liam est reparti vers l'autre côté de la piscine et mes yeux errent sur la silhouette halée filant dans l'eau sans effort. Seules les fesses musclées, blanches et ... nues retiennent mon attention. Il l'a fait. C'est sa réponse à ma provocation.
Il est nu.
Oh mon Dieu...
Je gémis et laisse mon corps fébrile et tendu de désir, retomber sur le sol. Je serre les cuisses espérant contenir le feu qui brûle mon intimité. Ce n'est pas la première fois que je le vois nu, non, mais ce soir, c'est ... différent.
Et si quelqu'un arrivait ? Et quelqu'un nous voyait ? Lui et moi nus. Faisant l'amour. La chaleur intense entre mes cuisses augmente et je sens mon clitoris grandir et pulser. Souriant de façon incompréhensible, je décide de mater, encore une fois, mon requin blond glissant dans l'eau. Plus que quelques mètres. Il s'approche dangereusement de sa proie. De moi.
Se hissant d'un geste souple des poignets en dehors de la piscine, vif et agile, l'animal bondit sur mon corps, et me recouvre du sien. Ses épaules puissantes m'immobilisent sur la serviette et une de ses cuisses musclée s'insinue entre les miennes assez durement, réclamant sa place. La fraîcheur humide de sa peau apaise mes ardeurs une seconde, mais il glisse sa tête dans mon cou et ...me renifle.
Oui il me renifle.
– Putain ! Tu sens si bon.
Retour de la voix sexy qui fait se contracter mon intimité contre sa cuisse tout en me privant de toute capacité de me mouvoir.
Il mordille ma nuque.Retour du puma.
Mes mains enlacent son dos, effleurant sa peau tendue, descendant, irrésistiblement attirées, vers les fesses nues de mon amant. C'est si excitant de le sentir enfin contre moi.
Soudain il s'écarte, en appui sur ses avant-bras. Quelques gouttes d'eau glissent de son corps au mien me faisant frissonner. Il attend que mon regard s'accroche au sien.
– Tu es une petite désobéissante, Callie. Tu vas être punie.
Je déglutis à ces mots mais ce que Liam déchiffre dans mes yeux lui plait car une flamme éclaire ses prunelles sombres et un léger sourire flotte ses lèvres fines.
Je veux le toucher.
J'ai besoin de lécher son cou.
J'ai besoin de frotter ma joue, mes seins contre la barbe fine et dorée qui orne ses joues.
Je veux sentir son sexe dur entre mes cuisses.
Je veux qu'il me pénètre, qu'il me possède.
Là.
Maintenant.
Réagissant au moindre de mes changements d'humeur, mon amant sent la puissance du désir qui me submerge et son ordre claque.
– Tourne-toi.
Comme je ne m'exécute pas assez vite à son goût, il saisit mes hanches et en deux secondes, je suis à plat ventre sous lui.
– Que veux-tu ? souffle-t-il contre mon oreille.
Toi ? Dans. Moi.
– Je ...
J'essaie de parler mais il se colle contre mon dos, son sexe dur pointant avec avidité contre mes fesses. Cette perception soudaine me coupe la parole. Je ne reconnais pas ma voix dans le gémissement qui emplit le silence. Il s'écarte encore une fois et un froid intense me saisit lorsque les terminaisons nerveuses de ma peau perdent le contact de la sienne.
Mon amant s'agenouille alors derrière mon dos, contre mes fesses, serrant de ses cuisses puissantes mes hanches. Sa main droite, tout d'abord posée sur ma chute de rein, bouge sensuellement vers ma hanche puis remontant encore le bout de ses doigts effleure le côté de mon sein, déclenchant un chemin de feu à leur passage. Lorsque je cherche à approfondir ce contact excitant, sa main gauche attrape ma chevelure et la tire doucement vers l'arrière. Se penchant vers moi, Liam souffle quelques mots dans mon oreille.
– Alors ma douce...
Son parfum d'homme, subtil et boisé, est à peine masqué par le chlore. Il m'envoûte.
– Que veux-tu ? répète-t-il.
Je suis incapable de répondre.
Il me lèche alors le cou avant de saisir doucement entre ses dents la peau fine de celui-ci. Mon corps tremble de frustration. J'entends dans le lointain mon cœur tambouriner dans mes oreilles. Et lorsque mon cerveau me renvoie une image très nette de sa position, de notre position, lui assis sur mon dos, me maintenant par les hanches et me mordant la nuque, tel un féln préparant un accouplement avec sa compagne, une explosion se déclenche dans mon sexe palpitant, inondant ma culotte. Je bascule mon bassin en arrière cherchant désespérément à apaiser ma frustration.
Une claque sèche et puissante à la fois sur mon postérieur me fait gémir.
Putain, c'est ...
La chaleur qui aurait dû rester localisée au lieu où ses doigts m'ont touchée se répand entre mes cuisses.
– Chut, on ne bouge pas, ma petite insolente. Et on ne me touche pas.
Sa voix rauque, emplie de désir, coule comme du miel sur ma nuque. Il tire un peu plus mes cheveux avant d'embrasser ma peau.
Une première fois. Dans le cou.
Puis une seconde, un peu plus bas sur ma colonne vertébrale.
Ses lèvres m'effleurent à peine.
Il descend doucement en me torturant. Je remarque à peine le geste de ses doigts habiles qui délacent la culotte de mon bikini.
Un baiser entre les omoplates.
Le tissu glisse entre mes cuisses humides.
Un baiser dans le creux de mon dos.
Le bruit léger d'un objet tombant dans l'eau me parvient.
Nue.
Mon sexe palpite.
J'entends une femme geindre de plaisir dans le lointain.
Les doigts de Liam caressent amoureusement ma fesse rougie et chaude tandis qu'il embrasse la fossette qu'il adore dans le creux de mes reins.
Les pulsations de mon cœur en accord avec celles de mon clitoris en feu, s'emballent.
Il ne peut pas continuer ainsi.
Je le veux.
Maintenant.
– S'il te plait, Liam ...
Ma voix suppliante fait frémir ses lèvres sur mes fesses.
Se moque-t- il ?
– Oooh ma belle, tu as encore oublié les règles.
Il semble presque regretter ce qu'il va faire.
Une seconde plus tard, je suffoque dans l'eau cherchant à reprendre pied.
Une seconde de plus, je suis debout dans la piscine, en sécurité contre son buste puissant.
– Désolée, chérie, mais il faut respecter les règles et ...il me semble que tu avais un peu...chaud de toute façon.
Je profite que mes bras soient libres pour lui donner un coup de poing sur l'épaule. Totalement inutile. Il rit et saisit mon visage entre ses mains, me soulevant légèrement contre lui. Je sens sa verge imposante, de plus en plus rigide, glisser sur mon ventre.
Oublié l'effet "bienfaisant" de l'eau.
Lorsque ses pouces écartent mes cheveux sur mon front et essuient mes yeux, je le découvre comme si je le voyais pour la première fois. Liam est si beau. Dieu nordique descendu parmi nous pauvres humains. Il m'observe d'un air taquin et dominateur à la fois.
Il veut jouer ? Bien.
Je souris doucement et lui fait signe de me reposer. Il s'exécute. Evidemment en glissant contre lui, j'emprisonne, comme par hasard, entre mes cuisses, son érection. Il feule entre ses dents et glisse sa tête dans mon cou.
– Diablesse.
Qui moi ?
Tout se précipite alors. Ses mains puissantes saisissent mes hanches, me soulèvent comme si je n'étais qu'une poupée, pour me poser sans douceur sur le matelas. Je me penche en arrière, m'appuyant sur mes coudes. Il écarte largement mes cuisses entre lesquelles il s'insinue. Enfin, il pose un doigt, un seul, sur mon clitoris. Un toucher léger, agaçant.
– Regarde-moi.
Je me fige sous sa voix autoritaire et tendue, arrêtant de gigoter, prise dans les phares de ses prunelles d'un vert sombre et tourmenté.
– C'est là.
Quoi ?
– C'est là que tu me veux.
C'est une question toute rhétorique. Il m'est impossible de parler. D'un bref geste de la tête, j'acquiesce. Il ôte son doigt de mon petit bouton de plaisir pour le glisser, sans autre avertissement, dans mon sexe chaud. Déjà inondé de plaisir, celui-ci accepte l'assaut avec plaisir et se contracte instinctivement autour de lui. Mes pieds remontent sur le bord de la piscine afin de maintenir mon équilibre et j'exhale un soupir de plaisir. Je n'aurais pas dû.
Le doigt magique disparaît alors qu'un sourire taquin naît sur les lèvres de mon homme.
– Du calme ma belle. Tu es vraiment très chaude ce soir. Mais nous avons tout notre temps. Ne bouge pas.
Je me fige, lui obéissant.
– Surtout ne bouge pas.
Mon amant recule un peu d'un pas ou deux. L'eau lèche ses hanches, un peu plus bas que sa taille, me laissant juste apercevoir, sous ces abdos sculptés, un V tentateur recouvert d'un fin duvet blond.
Je porte alors mon regard à son visage. Des reflets irisés flottent dans son regard sombre un peu fou. Liam semble incapable de me lâcher des yeux et je prends conscience de ma position : cuisses écartées, orteils aux ongles rouge putain, agrippés sur le rebord de la piscine. Mon sexe est impudiquement offert à sa vue et il se mord la lèvre de frustration.
Sa main droite disparaît sous l'eau et amorce un geste de va-et-vient paresseux
Putain !
Il a saisi sa verge et se masturbe, impudique, lui aussi, devant moi pour soulager sa pression.
Après quelques secondes, quelques minutes ou quelques heures, je ne sais pas, Liam disparaît sous l'eau et sa tête réapparaît entre mes cuisses. Il s'ébroue un peu, envoyant milles gouttelettes fraîches sur ma peau brûlante Il me fixe et sans me quitter du regard, sans précipitation, avec la grâce et la puissance d'un prédateur qui sait que sa proie est vaincue, il pose, enfin, sa bouche chaude sur moi.
Une indicible torture commence, une torture dont je refuse l'idée qu'elle s'arrête un jour. Ses lèvres tièdes frôlent mon clitoris à peine une seconde, avant caresser sensuellement l'ensemble de mon sexe humide de plaisir. Mon amant mordille ensuite doucement ma cuisse et revient, très vite, comme s'il ne pouvait s'en empêcher, à l'essentiel : il lèche doucement le petit bourgeon érectil, déjà gonflé de plaisir, avant de le sucer savamment, le happant délicatement entre ses dents.
Je perds alors le sens des réalités et ne cherche plus à comprendre où, quoi, quand... Mon corps se tord de plaisir et Liam doit saisir fermement mes fesses pour m'immobiliser, sans cesser de lécher, titiller de façon infernale.
Le feu qui me dévore, grandit subtilement, virevoltant du centre de mon être à la pointe de ses doigts agrippant et malaxant sans douceur mes fesses. Je gémis bruyamment alors que le rythme de sa langue augmente sans pitié. La chaleur tourbillonne en moi, devenant insupportable, menaçant de me faire exploser.
Une main serpente sur ma peau et saisit, puis pince fortement mon mamelon. C'est le signal que mon corps attendait et j'explose. Mille morceaux étincelants de Callie retombe en pluie cotonneuse sur l'onde tiède. Vaincue et sans force, je flotte sur l'extase, laissant mon enveloppe corporelle retomber mollement en arrière sur le matelas, accompagnée par le bras protecteur de mon amant.
Par jeu, il souffle une dernière fois sur mon sexe sensible, embrassant le petit bouton de chair sensible. Quelques doux baisers sur mes cuisses me calment et m'aident à revenir sur terre.
– Ma chérie, tu penses que c'est fini ?
Les mots vibrent contre mon intimité, réveillant la chaleur à peine apaisée.
– Tu te trompes.
Cette promesse d'autres orgasmes, d'autres plaisirs, énoncée, il me soulève dans ses bras avec douceur marchant en me portant dans l'eau fraîche. J'entoure instinctivement ses hanches étroites de mes cuisses, tentant de contracter mes muscles encore tétanisés par la violence de l'orgasme, tandis que mes bras prennent leur place naturelle autour de son cou.
Sa bouche effleure ma poitrine qui flotte devant lui. Connaissant par coeur mon corps et mes désirs, il accepte de se laisser distraire quelques secondes et embrasse la pointe durcie, endolorie, par le pincement qui m'a projeté au septième ciel. Puis par équité, Liam prend plaisir à suçoter l'autre sein, jaloux de ses attentions.
– La nuit ne fait que commencer ma chérie.
Sa verge chaude et tendue se dresse, vibrante, à l'orée de mon sexe.
– Tu es à moi.
Un long basculement de son bassin ponctue sa phrase. Bref. Efficace. Liam me pénètre profondément. Son pénis imposant heurte au plus profond de moi un instant puis se retire lentement.
– Tu es ma femme, chuchote-t-il ardemment contre mes lèvres, avant de s'enfoncer une nouvelle fois complétement en moi.
Il se rue sur mes lèvres qui l'accueillent rageusement alors que nos corps s'affrontent dans un corps à corps brûlant bref. Ses va-et-viens puissants deviennent désordonnés et il prend appui sur le rebord de la piscine pour me pénétrer encore et encore.
– Je t'appartiens Callie, grogne-t-il dans un dernier coup de rein rageur.
Lorsque sa semence se libère en moi, je le rejoins dans l'extase et l'entoure de mes bras alors que sa tête se courbe et s'enfonce dans mon cou.
– Enfin.
Qui a parlé ?
Oui enfin : notre nuit de noces peut commencer.
FIN
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Je vous invite, si vous aimez ce style d'OS, à lire ceux de mes "concurrentes" UmiNoAkuma , Adora_Sky et Giulia_tucci.
Ainsi que le fabuleux OS (hors concours) de Mayarahnee "Topaz et Agathe".
Je reverrais, plus tard, cette première version, en suivant les conseils avisés reçus.
A bientôt pour un autre O.S.
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