TW: Mort , Accident 

J'étais profondément épris du scooter : la sensation enveloppante lorsque je m'asseyais dessus, l'aisance avec laquelle je le maniais. Mais surtout, j'adorais emmener mon petit ami avec moi, même s'il n'était pas tout à fait à l'aise. Sentir ses bras musclés fermement enlacés autour de ma taille, son souffle chaud contre ma nuque, c'était une émotion indescriptible.

Mais un jour comme un autre ,le plaisir à montré son vrai visage et s'est transformé en haine .

Ce satané véhicule n'était pas du tout sécurisé ,C'est à cause de cela que j'ai conduit Baptiste à sa perte , je le déteste .

Après avoir longuement discuté avec Baptiste pour le convaincre de venir avec moi, j'ai finalement réussi à le persuader. Nous sommes partis en douceur, moi conduisant prudemment pour ne pas effrayer mon compagnon brun.

Tout ce passait extrêmement bien ,tellement que Baptiste avait relevé la tête et regardait le paysage défiler .

Nous roulions à droite, comme tout bon conducteur, mais cela n'a pas empêché ces idiots en mal d'adrénaline, s'adonnant à des acrobaties urbaines, de nous percuter violemment, nous projetant dans le champ voisin.

Alors que je tentais de reprendre mes esprits, la douleur sourde envahissait chaque parcelle de mon être. Mes yeux se posèrent avec appréhension sur Baptiste, étendu inertie sur le sol détrempé, sa silhouette immobile comme une marionnette abandonnée.

Mon cœur se serra dans ma poitrine alors que je réalisais l'ampleur du désastre. Des larmes brûlantes me piquèrent les yeux alors que je m'efforçais de me relever, mes membres engourdis protestant contre le moindre mouvement. Mais rien ne pouvait égaler l'agonie qui me submergeait à la vue de mon amour, blessé et vulnérable à mes côtés.

Je me traînai péniblement vers lui, mes propres blessures passant au second plan face à la détresse qui me submergeait. Sa peau était pâle, ses traits tirés par la douleur, et un filet de sang perlait au coin de ses lèvres. Mes mains tremblantes effleurèrent son visage, cherchant désespérément un signe de vie, un souffle ténu qui pourrait attester de sa survie.

Mais il n'y avait que le silence, oppressant et implacable, qui régnait autour de nous. Le désespoir m'envahit alors que je réalisais que je l'avais perdu, que mes choix imprudents et mon insouciance avaient scellé son destin. Je sanglotai de façon incontrôlable, mes larmes se mêlant à la pluie qui continuait de tomber implacablement.

Je ne pouvais m'empêcher de maudire ce scooter, symbole de nos moments de bonheur désormais ternis par la tragédie. Chaque souvenir heureux se transformait en un poids insupportable, me rappelant cruellement ce que j'avais perdu. Et dans cette mer de douleur et de remords, je me sentais seul, condamné à porter le fardeau de mes erreurs pour le reste de mes jours.

Au prochain 👋 . .. 

Nombres de personnes qui ont chialé :

チャーリー