Pas tous des cons
Actes 🔞
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Baptiste depuis quelques mois se planquait dans une vieille cabane qui puait le renfermé et la pisse de rat. Les murs suintaient la misère et les fenêtres étaient aussi opaques qu'un lendemain de cuite. Pas vraiment le Club Med, mais quand t'as toute la flicaille aux trousses, tu te contentes du premier trou à rats venu. La bouffe en conserve était périmée depuis 2008, mais bon, au moins, ça donnait du goût à l'ensemble, à défaut d'être mangeable.
Il avait tout perdu. Son boulot, sa dignité, et même ses cochon d'inde qu'il appelait ça des loutres de combats. Tout ça parce qu'un connard de haut placé l'avait foutu dans un bordel monumental. On l'accusait d'avoir vendu des infos militaires, mais Baptiste, lui, il savait qu'il n'avait jamais trahi sa patrie. Alors pourquoi ce bordel ? Bonne question. Peut-être que ça lui apprendra à refuser les avances de la secrétaire du colonel. Elle était aussi bonne à garder des secrets qu'une passoire à l'eau.
Il jeta un œil par la fenêtre , ou du moins ce qui restait de ce truc en plastique miteux. Dehors, c'était calme, trop calme. S'il avait appris une chose à l'armée, c'est que quand c'est calme, c'est que tu vas bientôt te faire enfler. Alors il garda son flingue à portée de main et ses oreilles en mode sonar.
C'est là qu'il l'entendit ,un craquement sournois, suivi de pas maladroits. C'était pas un chat errant, ça. Non, c'était plus lourd, plus sérieux. Il attrapa son flingue, se planqua derrière un vieux canapé qui avait sûrement vu des choses pires que la guerre, et attendit. Un moment, il pensa même à sauter par la fenêtre, mais vu sa discrétion d'un hippopotame bourré , il savait que c'était suicidaire. Si le destin avait décidé de lui offrir une sortie, il espérait que ce serait rapide et pas trop douloureux.
La porte s'ouvrit doucement et une silhouette se dessina. Baptiste fronça les sourcils : c'était pas n'importe qui, c'était un flic. Un flic avec un badge tout neuf qui disait : "Salut, je suis là et je vais te pourrir la journée." Ce type juste à son allure, c'était le genre de mec à lire tous les manuels de police et à croire encore à la justice. Le genre qui mettait des amendes pour stationnement illégal et pensait qu'il faisait vraiment la différence.
Baptiste se leva brusquement, son flingue pointé sur l'homme pas si moche que ça , qui sursauta comme une pucelle un soir de bal.
"Qu'est-ce que tu fous là, toi ?" grogna Baptiste, le doigt sur la détente, prêt à envoyer le gamin châtain blond voir la lumière s'il fallait.
Il leva les mains, l'air de dire "Eh, cool, mec, je viens pas pour te foutre dans la merde." Il s'avança lentement, ses chaussures craquant sur le plancher pourri. Il faisait pas le malin, mais il souriait. Genre le sourire qui dit "Pas de panique, j'ai rien sur moi à part un ouvre boite."
"Hey moi c'est Lucas et je viens t'aider," dit il en secouant la tête comme un con. "Je sais que t'as rien fait. Même si ils disent le contraires "
Baptiste plissa les yeux, pas convaincu pour un sou. "M''aider ? T'es flic, mec. C'est ton boulot de foutre des mecs comme moi derrière les barreaux, pas de jouer les bons samaritains."
Lucas haussa les épaules, un sourire en coin. "Ouais, sauf que moi, j'ai pas signé pour envoyer les innocents au trou. Alors on va se calmer sur le tir ami, et on va essayer de se sortir de cette merde, OK ?"
Baptiste baissa son flingue, mais garda son regard acéré sur Lucas. "Pourquoi tu ferais ça, flic ? T'as rien à y gagner."
"Et toi, t'as plus rien à perdre, pas vrai ?" rétorqua t'il . "T'es dans la merde jusqu'au cou, mec. Et si t'es malin, tu sauras que t'as besoin de moi."
Le silence s'installa, lourd et pesant. Puis Baptiste soupira, rangea son flingue et s'affala sur le canapé pourri. "T'as une idée de ce que tu fais, au moins ? Parce que moi, je suis dans le noir complet."
Lucas hocha la tête, tirant une chaise pour s'asseoir face à Baptiste. "Je sais par où commencer. Ton colonel, c'est un bel enfoiré. Il t'a jeté sous le bus pour couvrir ses propres magouilles. Le genre de connard qui se fait graisser la patte pour vendre des armes à des groupes terroristes tout en faisant croire qu'il bosse pour la paix mondiale. Et toi, t'es juste le pigeon qui prend pour tout le monde."
Baptiste grogna. "Putain, je le savais. Je le savais que ce salaud me faisait un coup de pute. C'est quoi ton plan, Sherlock ?"
Lucas sortit un dossier qu'il avait caché sous sa veste. "On va faire tomber le colonel, mais pour ça, faut que tu joues les gentils et que tu restes en vie. On va récupérer des preuves, et je vais te sortir de là. Mais faut que tu me fasses confiance."
"Confiance à un flic ? T'es complètement barge, toi."
Lucas éclata de rire. "Écoute, à ce stade, t'as plus le choix. Et moi non plus, en fait. Alors on est dans le même bateau. Et ce bateau, il coule vite, alors va falloir ramer."
Les jours suivants, Baptiste et Lucas firent équipe comme deux acolytes improbables dans un film d'action de série B. Lucas faisait le sale boulot de récupérer des infos compromettantes pendant que Baptiste restait planqué, tentant de pas mourir d'ennui ou de botulisme avec les conserves moisies. Entre deux missions, ils passaient leur temps à s'engueuler pour des conneries.
"C'est quoi ce plan de merde ?!" gueulait Baptiste, en balançant un paquet de chips périmées sur Lucas. "Tu veux ma mort ou quoi ?"
"Eh, détends-toi, Rambo, t'es pas en guerre ici !" répliquait Lucas en allumant son ordinateur portable. "On va pas faire sauter le Pentagone. C'est juste un foutu ordinateur à pirater."
Les insultes volaient bas, mais au fond, ils savaient qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Ils avaient besoin l'un de l'autre, et ça les faisait chier, mais c'était comme ça.
Puis, un soir, alors qu'ils planchaient sur des preuves qui incrimineraient le colonel, Lucas posa sa main sur celle de Baptiste. C'était rien, un simple geste. Mais ça fit l'effet d'une grenade dégoupillée. Baptiste releva la tête, croisant le regard bleus du beau jeune homme. Un putain de moment bizarre, où ni l'un ni l'autre savait quoi faire.
"Tu comptes me la tenir longtemps, ta main ? Ou t'as des plans un peu plus excitants ?" lança Baptiste, un sourire coquin au coin des lèvres.
Lucas haussa les épaules, mais ne lâcha pas. "Eh, on est toujours dans la merde jusqu'au cou. On peut bien se permettre un peu de réconfort, non ?"
Baptiste éclata de rire, un rire franc et honnête, comme il en avait plus eu depuis longtemps. "Ouais, pourquoi pas. De toute façon, on est déjà condamnés."
Ce fut le début d'un truc improbable. Entre deux courses poursuites et des nuits à pirater des ordinateurs sous des noms d'emprunt, ils trouvèrent du réconfort dans des moments volés, loin de la violence et des emmerdes. C'était pas l'histoire d'amour du siècle, mais c'était assez pour les garder debout.
Un soir, après avoir enfin réuni les preuves nécessaires pour faire tomber le colonel, Baptiste et Lucas se retrouvèrent face à face, dans cette même cabane miteuse où tout avait commencé.
"On l'a fait," murmura Lucas, son regard bleu plongé dans celui de Baptiste. "On va enfin pouvoir respirer."
Baptiste hocha la tête, un sourire fatigué mais sincère aux lèvres. "Ouais. Et peut-être qu'on pourra se faire une vraie bouffe, pour changer. J'en peux plus de ces putains de conserves."
Lucas s'approcha, glissant ses bras autour de Baptiste. "Tu sais quoi ? J'ai hâte de découvrir ce qu'on peut faire quand on n'a plus de balles aux trousses."
Puis doucement ils s'embrassèrent, un baiser volé au milieu du chaos, une promesse de lendemains plus doux. C'était peut-être pas parfait, mais c'était eux. Deux âmes paumées qui avaient trouvé un bout de réconfort dans un monde pourri.
Le baiser commença doucement, presque timidement, comme si chacun testait les limites de l'autre. Baptiste, d'abord hésitant, se laissa finalement emporter par le moment. C'était intense, brut, un mélange d'adrénaline et de désir refoulé. Leurs lèvres se cherchaient, s'accrochaient, comme si elles essayaient de rattraper tout ce temps perdu à courir et se cacher.
Lucas faufila ses mains sur le torse de Baptiste, explorant chaque cicatrice, chaque marque d'une vie de combat.
Ils se rapprochèrent encore, leurs corps s'alignant parfaitement, collés l'un contre l'autre. Baptiste pouvait sentir le souffle chaud de Lucas contre sa peau, chaque respiration devenant plus lourde, plus pressante. Ils se détachèrent un instant, leurs regards s'imbriquant comme s'ils cherchaient une réponse à une question silencieuse.
"Bon, t'as l'air de bien savoir où t'en es, mais tu comptes me montrer si t'as d'autres talents que de foutre des menottes ?" lança Baptiste, un sourire provocateur aux lèvres. Lucas éclata de rire, ce rire rauque et désinvolte qu'il avait depuis qu'ils avaient commencé cette aventure insensée. Lucas sourit, son regard brillant d'une lueur malicieuse.
"T'inquiète, je vais te montrer ce que ça fait de vraiment être en cavale... au pieu cette fois." Il recula, tirant Baptiste par le col de sa veste, les yeux pétillants d'un défi à peine dissimulé.
Baptiste secoua la tête, amusé. "T'as l'air de confondre cavale et rodéo, flic. Allez, viens, on va voir si tu sais vraiment tenir la cadence ou si tu te dégonfles aussi vite que tes plans à la con."
Lucas l'entraîna vers le fond de la cabane, avec un sourire en coin. "Si on doit crever demain, on va au moins le faire en profitant du spectacle ce soir. Accroche-toi, Baptiste, ça va être pire qu'une course poursuite."
Et sans attendre de réponse, ils se laissèrent tomber sur le vieux matelas moisi, leurs mains s'agrippant aux vêtements de l'autre, prêts à explorer chaque recoin qu'ils avaient jusqu'alors ignoré.
Le rire de Lucas résonna dans la pièce. "Au moins, ici, on risque pas d'être dérangés par la cavalerie."
Baptiste, déjà en train de déboutonner la chemise du propriétaire des yeux bleus qui le scrutaient dans les moindres détails , s'arrêta un instant et le regarda avec un sourire carnassier. "Par contre, si le matelas crie au secours, faudra pas s'étonner. J'espère que t'as prévu des rations de survie pour cette expédition."
Lucas s'approcha encore, sa main glissant le long de la taille de Baptiste, laissant planer une promesse qui en disait long sur la nuit à venir.
"T'inquiète, Baptiste, ce soir, c'est rations illimitées. On va se donner jusqu'à la dernière cartouche."
Et sur ces mots, le beau châtain blond sauta presque sur l'ancien militaire au traits asiatique , arrachant son haut d'un mouvement brusque .
" Oh wow , t'as vraiment la délicatesse d'un Bulldozer c'est sympathique" Dit Baptiste en agrippant fermement les cheveux de l'homme qui suçotait ses tétons en le scrutant attentivement de ses magnifiques yeux bleus .
"Exactement, et tu es la maison que je dois détruire extérieur comme intérieur. " Dit Lucas avec un sourire pervers.
" Ouais donc si on parle Français tu comptes bien m'enculer sévèrement"
" Belle déduction Sherlock " Ajouta le bel homme châtain blond d'un clin d'œil . " Et le chantier commence tout de suite " Sans un mots de plus , il arracha les bas du plus âgé et faufila sans scrupules deux doigts en lui, le faisant réagir par un long gémissement de surprise.
Lucas commença alternant entre mouvement ciseau et vas viens . Tirant à chaque fois un petit gémissement au bruns
Doucement il cessa ses mouvements jouissifs , Baptiste releva la tête, frustré de cet arrêt soudain.
" Il semblerait que la porte ait été ouverte pour un engin plus gros ,bien plus gros Baptiste."
"Ah oui ? Et où est cet engin ? "
" Hum.. à toi de le découvrir ... Baby ~ " répond Lucas en haussant les épaules avant de s'asseoir avec un regard joueur .
Les yeux plantés dans ceux noirs de Baptiste, Lucas lécha ses doigts avec une sensualité qui aurait fait pâlir un film interdit aux moins de 18 ans. Baptiste réagit au quart de tour, bondissant sur lui pour inverser les rôles, plaquant le policier contre le lit avec la fougue d'un gladiateur prêt à en découdre.
Doucement, ce fut à lui de lécher , mordiller le torse dénudé du châtain blond qui laissait échapper des petits soupirs , qui sonnaient comme des encouragements à continuer sur sa lancée.
Arrivé à la limite de la nudité, il grogna avant de s'asseoir sur ce fameux "engin" qui commençait de plus en plus à se réveiller. Un petit couinement suivit ce geste , et Lucas se cambra sous le poids que devait endurer son érection douloureuse ,encore plus mise à l'épreuve quand le brun commença à frotter son cul contre cette dernière.
Lucas s'en mordait les lèvres tant le plaisir était jouissif .
Mais ce n'était que le début du supplice.
Baptiste glissa sa bouche sur le pantalon de Lucas, déboutonnant habilement à l'aide de ses dents avant de faire glisser le tissu, révélant enfin ce que tout ce cirque cachait : une vraie bête de foire prête à en découdre.
"Et d'un," souffla le Philippin d'une voix qui ferait fondre un iceberg tellement elle était sensuellement excitante.
Avec une lenteur calculée, il remonta jusqu'au visage de Lucas, capturant ses lèvres dans un baiser passionné. Leurs langues se mêlaient, dansant une valse sensuelle tandis que Baptiste glissait une main aventureuse dans le caleçon de Lucas pour attraper l'engin monstrueux et le masturber sans ménagement.
Lucas laissa échapper une série de gémissements, entre le plaisir et la douleur, chaque mouvement de la main de Baptiste lui envoyant des décharges électriques à travers tout le corps. Lucas éjacula dans la main de son partenaire, ses yeux bleus étincelants d'une lueur féroce qui ne promettait rien de doux.
Sans perdre de temps, Lucas renversa à nouveau Baptiste sur le matelas en piteux état, arrachant un long cri de plaisir au brun alors qu'il le pénétrait avec la force d'un bélier assiégeant une forteresse. Baptiste griffait le dos de Lucas à chaque va-et-vient, la douleur se transformant progressivement en une vague de plaisir qui les emportait tous deux dans un autre monde.
La destruction venait de commencer les deux étaient prêts a recevoir ce qui était donné mutuellement .
Le silence n'était rompu que par les cris de Baptiste et les grognements de Lucas, les deux hommes atteignant l'orgasme en parfaite harmonie, leurs corps en sueur collés l'un contre l'autre. Lucas serra Baptiste contre lui, le maintenant dans ses bras musclés. Avant que le sommeil ne les emporte, Baptiste murmura :
" Lucas ... Jamais je n'aurais cru être capable de collaborer avec un flic , mais voilà que tu as déboulé dans ma vie , la retournant de façons positive.. tu m'as sauvé de la taule en te battant pour faire parvenir la vérité, tu m'as sauvé de la solitude en débarquant avec ton magnifique visage . Alors s'il te plaît Lucas .... Sois mon petit ami , ne me quitte plus jamais , reste avec moi , marions nous , ayons des gosses à qui nous pourrons lui raconter notre histoire car ... Je t'aime Lucas .."
Un baiser scella cette déclaration, promettant une réponse positive.
- Et voilà notre histoire Vega ! Voilà comment j'ai rencontré ton père !
- Waw tu étais trop mignon quand t'étais jeune papa Bapt' , moi aussi je ferai ça avec mon amoureuse.
- Je te le souhaite ma fille , allez va te coucher maintenant il est tard.
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Non je vous vois les gens qui pensent que Baptiste a expliqué en détail comment ils ont Ken à sa fille .
Il ne lui a pas dis que ce soit clair 🤣😭
Spoil: La fin est un petit clin d'œil pour on autre Os.
Au prochain 👋 ....
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