LIEN DEMONIAQUE 😈
TW: J'ai encore pété un câble , gros mots attention pour les âmes sensibles , soumission sexuelle , actes 🔞
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Lucas n'avait jamais cru à toutes ces conneries de magie noire. Jusqu'à ce soir-là.
Dans la petite pièce de son appartement, un bordel monstre régnait , des livres empilés n'importe comment, des bougies de toutes tailles placées de manière plus hasardeuse qu'artistique, et au milieu de tout ça, Lucas, éclairé par une lumière vacillante. Le grimoire qu'il avait trouvé dans une brocante était ouvert devant lui, et il lisait une incantation dans une langue si gutturale qu'il avait l'impression de chanter du death metal. Ses mains tremblaient, mais il était déterminé. Après tout, qu'est-ce qu'il avait à perdre ?
--Ok, Lucas, tu peux le faire. T'es un mec intelligent, un mec... rationnel. Un mec qui invoque des démons. Rien d'anormal, non ? Super.
Il inspira un grand coup, prononça les dernières paroles de l'incantation , ou ce qu'il supposait être les bonnes paroles, vu qu'il avait sauté un passage illisible , et attendit. Rien. Juste le silence.
--Génial. J'ai réussi à faire exactement rien du tout. Bravo, Lucas. Franchement, t'as été parfait.
Il ferma le livre avec frustration, manquant de renverser une bougie. Mais avant qu'il puisse se lever pour aller s'écrouler sur son lit et oublier cette soirée foireuse, un craquement sec résonna dans la pièce.
Les flammes des bougies s'élevèrent soudain, comme si elles s'étaient prises pour des feux d'artifice. Lucas sursauta, les yeux ronds comme des soucoupes. Un souffle glacial envahit la pièce, éteignant les flammes d'un coup, et là, au milieu de ce qui ressemblait maintenant à une scène de film d'horreur, un nuage sombre se forma.
--Oh... merde.
Quand la fumée se dissipa, Lucas resta figé. Là, devant lui, se tenait un homme. Enfin, un truc qui ressemblait à un homme. Grand , au moins une tête de plus que Lucas , brun, avec des cheveux légèrement ébouriffés comme s'il venait de sortir d'un shooting photo. Sa peau avait une teinte cuivrée qui captait la lumière des bougies éteintes (Lucas n'avait toujours pas compris comment c'était possible), et ses yeux noirs étaient si profonds qu'ils donnaient envie de plonger dedans et de s'y perdre. Le genre de regard qui vous faisait penser à des nuits sans fin et à des secrets qu'on n'a pas envie de connaître.
Il était... incroyablement beau. Beaucoup trop beau pour être réel. Et beaucoup trop beau pour que ça inspire confiance.
--Alors, c'est toi qui m'as appelé ?
La voix de l'homme était grave et chaude, le genre qui pourrait transformer la lecture des pages jaunes en poésie sensuelle. Ses lèvres étaient été ourlées d'un sourire narquois, comme s'il se moquait déjà de lui.
Lucas cligna des yeux. Deux fois.
--Je... Euh... Oui ?
L'homme , ou plutôt le démon, Lucas s'en doutait maintenant , roula des yeux, exagérant chaque mouvement.
--Génial. Encore un humain qui pense que marmonner deux mots en latin va régler tous ses problèmes. Laissez moi deviner , tu veux devenir riche, célèbre, ou... oh, je sais, ramener quelqu'un d'entre les morts ?
Lucas avala difficilement.
--Mon... mon frère. Je veux ramener mon frère.
Le démon émit un bruit à mi-chemin entre un soupir et un ricanement.
--Classique. Bon, écoute, humain , ce genre de choses n'est pas facile. Et ça a un prix.
--Mon âme ?
Lucas tenta, sa voix montant d'une octave. Le démon éclata de rire, un rire grave et mélodieux qui fit frissonner Lucas.
--Ton âme ? Mon pauvre, qu'est-ce que je ferais avec ton âme ? Non, c'est... beaucoup trop banal. Moi, je veux... toi.
Lucas resta interdit.
--Moi ? Genre, mon corps ?
Le démon haussa un sourcil, léger sourire en coin.
--Exactement. Et crois moi, c'est une offre très généreuse.
Lucas passa une main dans ses cheveux châtain blond ébouriffés, cherchant une échappatoire. Ses yeux bleus, aussi clairs qu'un ciel d'été, trahissaient sa panique.
--Tu... tu plaisantes, hein ?
--Est-ce que j'ai l'air de plaisanter ?
Le démon se pencha, plantant son regard intense dans celui de Lucas. Puis il s'adossa nonchalamment, faisant apparaître un fauteuil d'un claquement de doigts. Il s'y installa comme s'il était chez lui, croisant ses longues jambes avec une grâce insolente.
--Alors, humain, qu'est-ce que tu décides ? Tu deviens ma pute le temps de faire revenir ton frère où je repars d'où je viens et je te laisse gérer ça la façon d'Orphée .
Lucas avait beau être en train de transpirer comme jamais, il ne put s'empêcher de penser que, oui, il aurait peut-être dû lire les petites lignes du grimoire avant de jouer à l'apprenti sorcier.
-- Attends, attends, écoute, on peut pas... genre, négocier ?
Le démon leva un sourcil, comme si Lucas venait de demander si les cochons pouvaient voler.
-- Négocier ? Tu sais à qui tu parles, au moins ? Moi, je suis Baptiste, grand démon de la tentation et du sarcasme. Négocier, c'est pas dans mon contrat.
Lucas croisa les bras, désespoir ou non, il était hors de question qu'il se laisse marcher dessus.
-- Bah, moi c'est Lucas, grand... gars en galère. Et franchement, si tu veux mon corps, t'as intérêt à m'expliquer ce que tu comptes en faire parce que j'ai pas prévu de devenir ta pute .Baptiste éclata de rire, un vrai rire, comme s'il venait d'entendre la meilleure blague de l'univers. Puis il se pencha vers Lucas, son sourire narquois encore plus prononcé.
-- Oh, mais t'inquiète pas, mon grand. On va bien s'amuser, toi et moi. ( NDL: ON EN DOUTE PAAAAAAS )
Lucas recula d'un pas, ses joues prenant une teinte rouge tomate.
-- T'es sérieux, là ?
-- Toujours.
Il claqua des doigts, et soudain, les lumières de la pièce changèrent. Les bougies éteintes s'allumèrent à nouveau, mais cette fois avec une flamme bleue étrange, presque surnaturelle. Lucas sentit un frisson lui parcourir l'échine.
-- Bon, allez, finit Baptiste. Assez joué. Alors, Lucas, on passe aux choses sérieuses ou tu veux encore réfléchir ?
Lucas déglutit avec difficulté, fixant Baptiste comme s'il venait d'annoncer qu'il allait remplacer le lait par du jus d'orange dans ses céréales.
-- Attends... T'es en train de me dire que, pour ramener mon frère, tu veux... que je... euh... sois ta...
Il fit un geste vague avec ses mains, cherchant ses mots.
-- Dis-le, Lucas, l'encouragea Baptiste avec un sourire carnassier. Vas-y, fais pas ton timide.
-- Que je sois ta pute ? lâcha enfin Lucas, d'un ton sec .
Baptiste applaudit lentement, comme un prof qui félicite un élève un peu lent.
-- Bravo, c'est compris. Et franchement, t'inquiète pas, c'est pas si terrible.
Lucas a ouvert la bouche pour répondre, mais rien ne sortit. Il n'arrivait pas à décider ce qui le gênait le plus , la proposition elle-même ou le ton se dilatait avec lequel Baptiste l'avait équilibré.
-- Mec, mais c'est quoi ce deal tordu ? explosa-t-il finalement. C'est un truc de malade, ça !
Baptiste haussa les épaules, visiblement amusé par l'indignation de Lucas.
-- Malade, peut-être. Mais efficace. Écoute, je fais pas ça gratuitement. Faire revenir quelqu'un d'entre les morts, c'est pas comme commander une pizza, tu vois ? Ça demande de l'énergie, de la magie, et un petit... stimulant.
Il laissa traîner son regard sur Lucas, de haut en bas, d'une manière qui fit frissonner ce dernier.
-- Et toi, mon cher Lucas, c'est exactement le genre de stimulant que je recherche.
-- Je ne suis pas une pile Duracell, bordel ! s'indigna Lucas, croisant les bras sur sa poitrine comme une barrière.
Baptiste éclata de rire, un son grave et vibrant qui résonna dans la pièce.
-- Oh, crois moi, tu seras bien plus qu'une pile.
Lucas leva une main pour l'arrêter, perdant furieusement la tête.
-- Non, non, Tu veux dire que si je... fais ce que tu veux, là, alors seulement tu ramèneras mon frère ?
-- Exactement, confirma Baptiste avec un sourire satisfait.
-- Et si je ne le fais pas ?
Baptiste haussa un sourcil, l'air vaguement ennuyé.
-- Bah, dans ce cas, tu restes seul, ton frère reste mort, et moi, je répare en enfer mater ma série Netflix. Pas de dépression.
Lucas passe une main dans ses cheveux ébouriffés, complètement dépassé par la situation.
-- Mais c'est du chantage !
-- Évidemment que c'est du chantage, répliqua Baptiste avec un grand sourire. Je suis un démon, pas ton psy.
Lucas inspira profondément, essayant de calmer le chaos dans sa tête.
-- Ok, mais genre, quand tu dis " je fais ce que tu veux "... Tu veux dire quoi exactement ?
Baptiste se pencha vers lui, son sourire s'élargissant d'une manière qui fit rougir Lucas jusqu'aux oreilles.
-- Oh, t'inquiète, Lucas. Rien que tu ne sois pas capable de faire. Disons que tu devras juste... répondre à mes besoins.
Lucas reste bouche bée.
-- Tes... besoins ?
-- Mmh, c'est ça. Besoins physiques, tu vois. Rien de bien méchant.
-- Rien de bien méchant ? répéta Lucas, incrédule. Mais t'es complètement cinglé, putain !
Baptiste roula des yeux, comme si Lucas était l'idiot du village.
-- Écoute, c'est pas comme si j'allais te demander de signer un contrat à vie. C'est juste... le temps qu'il me faut pour te montrer à quel point tu peux être... utile.
Lucas recula d'un pas, ses joues en feu et son cœur battant à tout rompre.
-- Mais... Mais...
-- Pas de mais, le coupa Baptiste, son ton redevenu sérieux. Alors, Lucas ? T'accepte le deal, ou je retourne bouffer du popcorn avec Lucifer ?
Lucas a ouvert la bouche, la referma, puis la rouverte.
-- T'es un vrai malade.
-- Peut-être, sourit Baptiste, mais au moins, je tiens mes promesses.
Lucas ferma les yeux, suggère désespérément de penser à autre chose. Son frère... C'était pour son frère. Mais est-ce qu'il pouvait vraiment faire ça ?
-- Bon, dit Baptiste en se levant d'un bond. Je vais te laisser réfléchir, hein. Mais pas trop longtemps, ok ?
Il claqua des doigts, et une horloge apparut au mur, ses aiguilles tournant bien trop vite.
-- T'as jusqu'à minuit, Lucas. Passé ce délai... Eh bien, tant pis pour toi.
Et sur ces mots, Baptiste a disparu dans un nuage de fumée noire, laissant Lucas seul dans son appartement en bordel, avec ses bougies et ses doutes.
-- Putain, murmura Lucas, en se laissant tomber sur le canapé. C'est quoi cette merde dans laquelle je me suis foutu ?
Il jeta un coup d'œil à l'horloge. Les aiguilles tournaient à toute vitesse, et chaque seconde qui passait le rapprochement d'une décision impossible.
Lucas fixait l'horloge. Chaque tic-tac était comme un coup de marteau sur son crâne. Minuit s'approchait, et il n'avait toujours pas de plan.
Il se leva, tourna en rond, se cogna le petit orteil contre une pile de livres, jura bruyamment, et s'effondra à nouveau sur le canapé.
-- Bon... Réfléchis, Lucas. Tu ne peux pas faire ça. C'est complètement fou. C'est... immoral, voilà.
Mais il avait beau se donner des leçons de morale, son esprit ne cessait de lui renvoyer l'image de Baptiste. Grand, imposant, avec cette mâchoire carrée qui avait l'air taillée au couteau, et ces foutus yeux noirs dans lesquels on avait envie de se noyer. C'était criminel d'être aussi beau. Sérieusement, si y avait un concours de démons sexy, Baptiste raflait tout, même le prix du public.
Lucas secoue la tête.
-- Concentre toi, mec. T'es pas là pour fantasmer sur un démon !
Il jeta un coup d'œil à l'horloge. 23h30.
--Putain...
Il attire une des bougies et la lance à travers la pièce. Elle rebondit sur le mur et s'écrasa par terre, mais ça ne fit que souligner son impuissance.
-- Ok, reprit il en se parlant à lui-même. Il y a deux options. Option une , tu refuses, tu passes pour un héros intégrer, et ton frère reste mort. Option deux , tu...
Il s'arrête, incapable de finir sa phrase, et serre les poings.
-- Mais putain, c'est qu'un mec, non ? Et ouais, ok, il est beau comme un dieu grec, mais ce n'est pas le problème. Le problème, c'est que...
Il déglutit, ses jouets chauffants rien qu'à l'idée de ce que Baptiste lui demandait.
-- Oh, et merde, lâcha-t-il finalement.
Il se leva d'un bond , décidé, bien que le rouge de ses joues le trahissait complètement.
-- T'es pas un lâche, Lucas. T'as déjà survécu à pire. Genre cette fois où t'as vomi sur ton camarade au lycée. Ça, c'était humiliant. Là, c'est juste... différent.
Et puis, il ne pouvait pas ignorer cette petite voix dans sa tête qui répétait inlassablement , C'est pour ton frère.
Minuit s'approche, et avant qu'il ne change d'avis, Lucas attrapa le grimoire et marmonna ,
-- Ok, Baptiste gnagnagna, ramène ton cul.
Un claquement sec résonna, et cette fois, Baptiste apparut en plein milieu de la pièce dans une gerbe d'étincelles noires, comme un effet spécial trop bien réalisé pour un si petit appartement.
-- Alors ? fit-il en sourire croisant les bras, son narquois bien en place. T'as pris ta décision, mon chou ?
Lucas avala sa salive et leva les yeux vers lui. Le mec , non, le démon , était encore plus impressionnant que tout à l'heure , et ce sourire insolent sur ses lèvres ne faisait rien pour calmer les pensées bordéliques qui tournaient dans la tête de Lucas.
-- Je... Je vais le faire, lâcha-t-il finalement, la voix un peu tremblante.
Baptiste pencha la tête sur le côté, comme un chat curieux.
-- Oh ? Voilà une surprise.
Lucas détourna les yeux, essayant désespérément de ne pas croiser ce regard qui semblait tout savoir de lui.
-- Mais, écoute bien, continue-t-il en pointant un doigt vers Baptiste, ça veut pas dire que je vais kiffer, ok ? Je fais ça pour mon frère, pas pour toi.
Baptiste éclata de rire, un rire grave et chaud qui résonna dans la pièce comme un coup de tonnerre.
-- Bien sûr, bien sûr, répond il avec un sourire encore plus large. Tout pour ton frère, hein ?
Il s'approche lentement, réduisant la distance entre eux. Lucas recula instinctivement, jusqu'à ce que ses jambes heurtent le canapé.
-- T'inquiète pas, Lucas, murmura Baptiste en se penchant vers lui, si près que Lucas pouvait sentir la chaleur de son souffle. Je vais te montrer que ça peut être... plaisant.
Lucas rougit si fort qu'il crut que sa tête allait exploser.
-- C'est bon, tu veux pas juste te taire et... commencer ?
Baptiste se redressa, l'air ravi.
-- Oh, j'adore les humains qui prennent les devants. Très bien, Lucas. Bienvenue dans mon petit monde.
Il claqua des doigts et l'appartement disparut.
Lucas cligna des yeux, totalement paumé. Ils étaient maintenant dans ce qui présentait à une pièce luxueuse, avec des rideaux de velours noir, une lumière tamisée, et un lit qui semblait tout droit sorti d'un magazine de déco satanique.
-- Putain... murmura Lucas. Je sens que je vais regretter ça.
Baptiste se tourna vers lui, un sourire plein de promesses sur le visage.
-- Pas sûr, Lucas. Pas sûr du tout.
Et à cet instant, Lucas comprit qu'il était dans une merde noire.
Lucas déglutit difficilement en regardant autour de lui. Chaque détail de la pièce semblait être conçu pour le faire paniquer encore plus. Les draps en soie noire, le lustre suspendu qui rappelait à un amas d'os humains (et qui brillait beaucoup trop pour être rassurant), et surtout, Baptiste qui le fixait avec ce sourire carnassier qui disait clairement : "T'as signé, mon pote. T'es foutu."
-- Ok, euh... Pourquoi tout est... aussi dramatique ? fit Lucas en levant les mains comme pour englober la pièce.
Baptiste haussa les épaules, l'air innocent.
-- Quoi ? Tu voulais qu'on fasse ça dans ton appart minable, entouré de bougies Ikea et de miettes de pizza ? Non, non, mon cher Lucas. Si on va jouer, autant le faire avec style.
-- JOUER ?! s'étouffa Lucas. Ecoute moi bien, mec, je suis pas une putain de marionnette, ok ?
Baptiste éclata de rire, un rire si riche et profond qu'il fait trembler les murs.
-- Oh, Lucas, Lucas, Lucas... murmura-t-il en avançant vers lui, chaque pas résonnant comme un avertissement. Tu peux essayer de te convaincre autant que tu veux, mais on sait tous les deux pourquoi t'as accepté.
-- Pour mon frère, répliqua Lucas en levant le menton, même si sa voix n'était pas aussi ferme qu'il l'aurait voulu.
-- Vraiment ? fit Baptiste en arquant un sourcil, un sourire en coin. Alors pourquoi tes joues sont-elles rouges ? Pourquoi t'évites mon regard ?
-- Parce que t'es désinvolte, a répondu Lucas du tac au tac. Et arrête de me fixer comme si j'étais un steak saignant, ok ?
Baptiste s'arrêta à quelques centimètres de lui, le dominant de toute sa hauteur. Lucas sentit son souffle s'accélérer malgré lui.
-- Oh, Lucas... murmura Baptiste, sa voix glissant comme du velours. Tu peux continuer à jouer les durs, mais au fond, tu sais que t'es curieux.
-- Curieux de quoi ? De me faire bouffer vivant ? ironisa Lucas, les bras croisés.
-- Non, de savoir ce que ça fait... d'être entre mes mains.
Lucas aurait voulu répondre, équilibrer une autre de ses remarques cinglantes, mais rien ne sortit. Son cerveau avait littéralement explosé à cette dernière phrase.
-- T'es vraiment un enfoiré, grogna t-il finalement en détournant les yeux.
-- Merci, répond Baptiste en s'inclinant légèrement, comme si c'était un compliment.
Il tendit une main vers Lucas, ses doigts longs et élégants qui semblaient presque danser dans l'air.
-- Alors, mon cher humain... On commence ?
Lucas le regarda, hésitant. Une part de lui voulait se carapater en courant, retourner dans son appartement miteux, et oublier toute cette histoire de démon sexy et de pacte infernal. Mais une autre part... une part beaucoup plus embarrassante... ne pouvait s'empêcher de se demander ce que Baptiste allait faire.
-- Tu vas vraiment me ramener mon frère, hein ? Grogna Lucas en attrapant la main tendue.
-- Mais bien sûr mon chou, murmura Baptiste avec un sourire en coin. Si tu fais tout comme il faut, je tiendrai ma promesse.
Lucas serre les dents.
-- D'accord. Mais si tu me fais le moindre coup foireux, je te jure que je...
-- Que tu quoi ? le coupa Baptiste, amusé. Tu vas me Maudire ? Me menacer avec ton grimoire de brocante ? Oh, Lucas, tu es adorable.
Avant que Lucas ne puisse répondre, Baptiste l'attira d'un geste fluide, si proche que leurs torses se touchaient presque.
-- Prêt ? murmura Baptiste, ses yeux noirs fixant Lucas avec une intensité qui lui coupa le souffle.
-- Non, répondit Lucas d'une petite voix. Mais fais-le quand même. ( NDL: Ne vous inquiétez pas il ne va pas le violer )
Baptiste éclata de rire une fois de plus, puis, d'un claquement de doigts, tout changea. Les murs disparaissent, les lumières s'éteignent, et Lucas sentit le sol se dérober sous lui.
Quand il rouvre les yeux, il était étendu sur un immense lit noir, avec Baptiste qui le surplombait, son sourire de prédateur toujours en place.
-- Et maintenant, Lucas... murmura Baptiste, ses lèvres dangereusement proches. Apprenons à jouer.
Lucas sentit son cœur s'emballer et, malgré lui, une pensée ridicule traversa son esprit , J'espère que je vais survivre à ça.
Lucas était pétrifié, comme une souris prise au piège devant un chat beaucoup trop beau et beaucoup trop sûr de lui. Baptiste, toujours au-dessus de lui, avait ce sourire en coin qui semblait crier : "Je vais faire de toi ma chose, et tu vas aimer ça."
-- Bon, t'es prêt ou pas, mon petit humain ? demanda Baptiste, ses doigts effleurant nonchalamment le col de la chemise de Lucas. Parce que moi, je suis patient, mais pas éternellement. Enfin... presque.
-- Ttt-touche pas à ma chemise, bredouilla Lucas, complètement paniqué. Elle m'a coûté une blinde !
-- Sérieusement ? Ricana Baptiste. Tu t'inquiètes pour ça alors que je m'apprête à te transformer en...
Il laissa sa phrase en suspens, son sourire s'élargissant, et Lucas sentit son visage devenir encore plus rouge que les flammes des bougies.
-- Ta gueule, grogna t-il, en repoussant légèrement Baptiste.
Le démon éclata de rire, un rire grave et chaud qui vibra dans l'air.
-- Oh, Lucas, Lucas, Lucas... Tu fais ça tellement facilement . T'es comme un chiot qui pense pouvoir mordre un loup.
-- Et toi t'es comme un connard qui aime trop s'entendre parler, répliqua Lucas, les bras croisés.
Baptiste élève un sourcil, clairement impressionné par l'audace.
-- Tu sais que tu viens d'insulter un démon ? murmura-t-il, sa voix presque douce, mais terrifiante à la fois.
Lucas avala difficilement, mais il ne flancha pas.
-- Bah ouais, et alors ? Je suis déjà foutu, non ?
-- Hmm, pas faux, avoue Baptiste, amusé. Mais tu sais quoi ? Ça rend tout ça encore plus excitant.
Il s'assit à côté de Lucas, toujours aussi décontracté, et le fixa avec ses yeux noirs si profonds qu'ils donnaient l'impression de voir l'univers tout entier. Lucas détourna rapidement le regard, sinon, il y risquait de se noyer, et honnêtement, il avait déjà assez de problèmes.
-- Bon, écoute, mec... commença Lucas, en passant une main dans ses cheveux châtain blond toujours en bordel. Tu pourrais pas... genre... faire ça rapidement, sans tout le spectacle dramatique ?
Baptiste écarquilla les yeux, comme s'il venait d'entendre la chose la plus absurde du monde.
-- Lucas, mon cher petit humain... soupira t-il. T'es pas vraiment dans une position pour négocier.
-- Ah ouais ? fit Lucas en se redressant légèrement. Et si je décide de rien faire du tout, hein ? T'as pensé ?
-- Oh, mais ça serait encore mieux, répondit Baptiste avec un sourire de requin. Parce que ça voudrait dire que je pourrais... m'amuser un peu plus.
-- T'es vraiment désinvolte, mec, grogna Lucas, en se laissant retomber sur le lit.
-- Merci, fait Baptiste avec un clin d'œil.
Il se rapprochait lentement, si près que Lucas pouvait sentir la chaleur de son corps.
-- Alors, Lucas... murmura-t-il, sa voix basse et tentatrice. Prêt à devenir ma jolie petite chose ?
Lucas serra les dents, résistant désespérément à ne pas fixer les lèvres de Baptiste ou son torse sculpté ou...
-- Putain, t'es vraiment insupportable, lâcha-t-il finalement, en détournant le regard.
-- Je sais, répondit Baptiste, hilare.
Et, avant que Lucas puisse dire quoi que ce soit d'autre, Baptiste posa une main sur son torse, le maintenant en place. Lucas sentit une chaleur étrange se répandre dans son corps, comme si le simple contact de Baptiste pouvait enflammer tout son être.
-- Dernière chance, murmura Baptiste, ses lèvres dangereusement proches de l'oreille de Lucas. Tu dis oui, ou je commence à... improviser.
Lucas ferme les yeux un instant, prenant une grande inspiration. Il pouvait le nier autant qu'il voulait, mais Baptiste était beau. Beaucoup trop beau.
-- Ok, souffla-t-il finalement, sa voix presque inaudible. Mais... sois gentil.
Baptiste se recula légèrement, surprit . Puis il éclata de rire, un rire qui résonna comme une promesse.
-- Gentil ? Oh, mon cher Lucas... C'est pas exactement mon style. Mais je vais essayer.
Et, dans un mouvement fluide, il se pencha à nouveau, prêt à commencer ce que Lucas savait être une longue nuit de regrets... et, peut-être, d'autres choses qu'il n'était pas encore prêt à admettre
Baptiste esquissa un sourire narquois, un sourire qui semblait dire : "Tu vas t'en souvenir toute ta vie, mon mignon." Il laissa glisser ses doigts le long du torse de Lucas, traçant un chemin invisible mais brûlant à travers le tissu de sa chemise. Lucas, lui, était tendu comme un arc, chaque fibre de son être criant "Oh mon Dieu, mais dans quelle merde tu t'es foutu !"
-- Détends toi, souffla Baptiste, sa voix grave vibrante. Si tu restes aussi raide, on va pas aller bien loin.
-- J'suis pas raide, grogna Lucas, en se redressant légèrement. J'suis juste... pas à l'aise, ok ?
-- Oh, t'inquiète pas, ça va venir. Crois moi, d'ici quelques minutes, t'auras oublié tous tes petits soucis.
Lucas a ouvert la bouche pour répliquer, mais Baptiste a posé un doigt sur ses lèvres, coupant court à toute tentative de protestation.
- Chut. On parle moins, on agit plus, fit-il avec un clin d'œil.
-- Tu sais que t'es insupportable, hein ? bougonna Lucas, sa voix à moitié étouffée par le doigt de Baptiste.
-- Et toi, t'es adorable quand tu fais genre que t'as encore un peu de dignité.
Lucas était sur le point de répliquer, mais Baptiste en profita pour se rapprocher encore, son visage à quelques centimètres à peine. Lucas sentit son souffle chaud contre sa peau, et un frisson le parcourut de la tête aux pieds. D'accord, Lucas. Calme toi. Respire. C'est qu'un démon beaucoup trop sexy qui te regarde comme si t'étais son dessert préféré.
-- Alors, murmura Baptiste, ses yeux noirs plantés dans ceux de Lucas. Prêt à... sceller le pacte ?
Lucas déglutit, son cœur battant à tout rompre.
-- Je... ouais, souffla-t-il finalement, sa voix à peine audible.
Baptiste ne perdit pas une seconde. D'un mouvement fluide, il fit basculer Lucas en arrière, le plaquant doucement contre le lit. Ses doigts glissèrent sous la chemise de Lucas, effleurant sa peau avec une lenteur délibérée qui faisait monter la température dans la pièce.
-- Sérieusement, mec, c'est vraiment nécessaire tout ce... tout ce cirque ? tente Lucas, sa voix tremblante mais teintée d'agacement.
-- Absolument, répondit Baptiste, un sourire carnassier sur les lèvres. J'ai une réputation à maintenir, tu sais.
Lucas roula des yeux, mais il ne pouvait nier l'effet que Baptiste avait sur lui. Ce mec, ou plutôt ce démon, était beaucoup trop doué pour ça.
-- Bon, écoute, déclare Baptiste en se redressant légèrement, une lueur malicieuse dans le regard. Je vais te montrer que je peux être... doux, parce que là t'as l'air un peu inquiet et la viande n'est pas bonne quand ça paniquent .
-- T'as une drôle de définition de la douceur, répliqua Lucas, laisse entendre de cacher son embarras derrière un sarcasme bancale .
Baptiste éclata de rire, un rire chaud et grave qui envahit la pièce.
-- Oh, Lucas... T'as aucune idée de ce qui t'attend.
Et, sans prévention, il se pencha pour capturer les lèvres de Lucas dans un baiser qui lui coupa littéralement le souffle.
C'était intense, brûlant, et surtout, complètement déstabilisant. Lucas sentit son cerveau se mettre en pause, incapable de gérer l'avalanche de sensations qui déferlait sur lui. Baptiste, lui, semblait parfaitement à l'aise, ses mouvements lents et calculés, comme s'il avait tout le temps du monde.
Quand il s'écarta enfin, Lucas était à bout de souffle, ses joues rouges comme des tomates et son regard perdu.
-- Alors, ça te plaît, petit humain ? murmura Baptiste, sa voix grave teintée de malice.
Lucas a ouvert la bouche pour répondre, mais aucun son n'en sortit. Il était formellement hors service.
-- Parfait, conclut Baptiste avec un sourire satisfait. On n'a même pas encore commencé.
Lucas se couvrit le visage avec les mains, à la fois mortifié et... étrangement excité.
-- Putain, j'suis tellement dans la merde, soufflé-t-il, à moitié pour lui-même.
-- Oh oui, confirma Baptiste, et crois moi, tu vas adorer ça.
Baptiste n'attendit pas que Lucas retrouve ses esprits. Le démon, toujours avec cet air insupportable de mec sûr de lui, fit apparaître un verre de vin dans sa main d'un claquement de doigts. Lucas, encore allongé sur le lit, les cheveux en bataille et le cœur battant la chamade, le regarda comme s'il était en pleine hallucination.
-- T'as... sorti ça d'où ? marmonna Lucas, les joues toujours rouges.
-- D'un endroit où tu ne mettras jamais les pieds, répondit Baptiste avec un clin d'œil. Mais t'inquiète, c'est pour célébrer notre... collaboration fructueuse.
Lucas grimaça. Ce démon était vraiment insupportable, mais bordel, il était aussi beaucoup trop beau. Baptiste s'assit au bord du lit, si proche que Lucas pouvait sentir la chaleur de son corps. Il leva son verre comme pour porter un toast, son sourire narquois toujours en place.
-- À nous, Lucas. À nos nuits de plaisir, à ton frère ressuscité, et surtout... à ma patience légendaire pour gérer tes états d'âme d'humain.
-- T'es vraiment un connard, répliqua Lucas, croisant les bras. Et je te signale que j'ai pas d'états d'âme".
-- Oh, si, t'en as, lui répondit Baptiste, buvant une gorgée de vin. Et crois moi, je vais les réduire en miettes d'ici peu.
Lucas se redressa, essayant de retrouver un semblant de dignité, mais son regard tomba sur Baptiste. Mauvaise idée. Avec ses cheveux bruns légèrement en bataille, ses traits parfaits et son sourire charmeur, il ressemblait à une peinture vivante d'un fantasme beaucoup trop bien réalisé.
-- Regarde pas comme ça, mon chou, lâcha Baptiste en posant son verre, un éclat moqueur dans les yeux. Ça va finir par te donner des idées.
-- J'ai pas d'idées, rétorqua Lucas en détournant le regard, ses joues rougissant encore plus. Et arrête de m'appeler comme ça !
-- Pourquoi ? C'est mignon. "Mon chou". Ça te va bien, tu trouves pas ?
-- Non, grogna Lucas. Et sérieusement, si tu veux qu'on... enfin, que je... fasse ça, va falloir que tu te calmes un peu sur les surnoms débiles.
Baptiste éclata de rire, un vrai rire, sonore et chaleureux, qui contrastait totalement avec son côté démoniaque. Lucas serra les poings. Ce mec était peut-être un démon, mais il avait clairement un talent pour le mettre hors de lui.
-- Très bien, capitula Baptiste en levant les mains comme pour se rendre. Pas de surnoms. Pour l'instant.
-- Pour l'instant ?! protesta Lucas.
-- Mais oui, reprit Baptiste en s'approchant lentement, ses yeux noirs plantés dans ceux de Lucas. Parce que bientôt, crois moi, tu vas adorer que je t'appelle comme ça. Peut-être même pire.
Lucas sentit un frisson lui parcourir l'échine. Il tenta de garder un air impassible, mais c'était difficile avec Baptiste qui réduisait littéralement la distance entre eux à chaque seconde. Lucas finit par se retrouver complètement coincé, le dos contre la tête de lit et Baptiste à quelques centimètres de son visage.
-- T'sais quoi, déclara Lucas avec un soupir exaspéré. Fais ce que t'as à faire, qu'on en finisse.
Baptiste arqua un sourcil, son sourire se transformant en une expression presque... satisfaite ?
-- "Fais ce que t'as à faire" ? Vraiment ? répéta-t-il en se penchant encore plus. Tu vas regretter d'avoir dit ça, petit humain.
Lucas ouvrit la bouche pour répliquer, mais Baptiste posa ses mains de chaque côté de son visage, bloquant toute tentative de fuite.
-- Alors, commença Baptiste, sa voix plus grave et veloutée que jamais. Première leçon , tu ne commandes rien ici. C'est moi qui mène le jeu, Lucas.
-- T'es vraiment un enfoiré, murmura Lucas, son souffle s'accélérant.
-- Oh, tu n'as encore rien vu, souffla Baptiste avant de capturer une fois de plus les lèvres de Lucas dans un baiser qui ne laissait aucune place à la protestation.
Cette fois, c'était différent. Plus lent, plus intense. Baptiste prenait son temps, savourant chaque seconde, chaque réaction de Lucas. Ses mains glissèrent sur les épaules de ce dernier, traçant des cercles lents et brûlants sur sa peau. Lucas, malgré lui, se laissa aller, ses doigts s'accrochant nerveusement au tissu du lit.
Quand Baptiste se recula enfin, Lucas était complètement à bout de souffle, ses cheveux déjà en pagaille encore plus désordonnés qu'avant.
-- Putain... murmura Lucas, incapable de trouver autre chose à dire.
Baptiste, lui, avait l'air fier comme un paon, son sourire narquois toujours en place.
-- Pas mal pour un début, hein ? murmura-t-il en effleurant la mâchoire de Lucas du bout des doigts.
Lucas secoua la tête, tentant désespérément de retrouver ses esprits.
-- J'suis vraiment dans une merde noire, souffla-t-il finalement.
Baptiste éclata de rire, un rire si mélodieux que Lucas ne savait plus s'il devait être agacé ou... totalement charmé.
-- Oh, Lucas... Ça, c'est le début de ton initiation. Prépare toi, mon chou, on vient à peine de commencer.
Baptiste ne perdit pas une seconde de plus. Son sourire narquois s'élargit tandis qu'il glissait lentement ses mains sur les épaules de Lucas, traçant une ligne brûlante qui fit frissonner ce dernier.
-- T'es toujours aussi tendu, lance Baptiste avec un ton moqueur, avant de faire glisser les mains sous le col de Lucas. Sérieusement, tu devrais apprendre à te détendre. Je vais t'aider avec ça.
Lucas a ouvert la bouche pour protester, mais Baptiste, toujours plus rapide, attrapa le bas de sa chemise et la tira d'un geste fluide. Lucas se retrouva torse nu avant même d'avoir compris ce qu'il se passait.
-- Eh, attends une seconde..
-- Tais toi, Lucas, souffla Baptiste, son regard noir s'attardant sur le torse musclé du jeune homme. Honnêtement, je pensais que t'étais plus frêle que ça. Agréable surprise.
Lucas rougit jusqu'aux oreilles.
-- Sérieusement ? T'es obligé de commenter ?
Baptiste haussa les épaules, l'air faussement innocent.
-- Je ne fais que dire la vérité. Et puis, avoue, ça te flatte un peu.
Lucas roule des yeux mais ne trouve rien à répondre. Il était bien trop conscient du regard intense que Baptiste posait sur lui, comme s'il était un trésor à explorateur. Mais avant qu'il ne puisse vraiment réfléchir, Baptiste tira sur son propre haut, dévoilant un torse sculpté digne d'une statue grecque.
Lucas cligna des yeux, totalement hypnotisé.
-- Oh... wow.
Baptiste Ricana.
-- J'en connais un qui aime ce qu'il voit.
-- J'ai rien dit ! s'empressa de répondre à Lucas, détournant les yeux avec une expression de panique.
Baptiste s'approche encore, ses doigts venant tracer une ligne imaginaire sur la clavicule de Lucas.
-- Pas besoin de parler. Ton visage dit tout.
Lucas tente de s'éloigner, mais il se retrouva coincé entre Baptiste et la tête de lit. Quand Baptiste se pencha pour réduire à néant les quelques centimètres qui restaient entre eux, Lucas sentit une chaleur grandissante qui le paralysait autant qu'elle l'attirait.
-- Tu veux qu'on arrête ? murmura Baptiste, son souffle chaud effleurant l'oreille de Lucas.
Lucas, à bout de souffle, ouvrait la bouche pour dire oui, mais ce fut un murmure rauque qui en sortit ,
-- Je...
-- Je prends ça pour un non, murmura Baptiste avant de capturer à nouveau les lèvres de Lucas dans un baiser plus passionné, plus vorace que le précédent.
Les mains de Baptiste se mirent à explorer le torse de Lucas, traçant des lignes invisibles qui faisaient naître des frissons partout où elles passaient. Lucas tenta de garder le contrôle, mais il était évident qu'il le perdait à chaque seconde qui passait.
Baptiste, lui, semblait totalement maître de la situation. Ses gestes étaient précis, calculés, comme s'il savait exactement où toucher pour faire perdre pied à Lucas. Quand il pose ses lèvres sur la mâchoire de Lucas, descendant lentement le long de son cou, ce dernier émit un son à mi-chemin entre un soupir et un gémissement.
-- T'es vraiment sensé, dit Baptiste, sa voix grave teintée d'amusement.
-- Et toi t'es vraiment... insupportable, répliqua Lucas, mais sa voix manquait de conviction.
-- Oh, je sais, répondit Baptiste avec un sourire contre la peau de Lucas. Mais tu vas adorer ça. Fais moi confiance.
Lucas ferma les yeux, suggère de ne pas complètement céder à la vague de sensations qui le submergeait. Mais quand Baptiste traça une ligne du bout des doigts sur son ventre, il sut qu'il était perdu.
-- Putain, murmura Lucas. Je ne vais pas survivre à ça.
-- Ne t'inquiète pas, mon chou, répondit Baptiste avec un clin d'œil. Je m'assure toujours que mes partenaires... survivent. Mais juste assez pour qu'ils en redemandent.
Baptiste ne laissa pas une seconde de répit à Lucas. Ses mains, expertes et presque provocantes, continuèrent leur exploration comme si chaque centimètre de peau de Lucas méritait une attention particulière. Lucas, lui, était partagé entre l'envie de le repousser et celle de se laisser complètement aller. Spoiler , c'était clairement la deuxième option qui prenait le dessus.
-- Sérieusement, t'as toujours besoin d'être aussi... intense ? grogna t-il, bien que sa voix trahisse davantage une perte totale de contrôle qu'une véritable protestation.
Baptiste a eu un rire bas, ce genre de rire qui résonne directement là où il ne faut pas.
-- Intense, c'est mon deuxième prénom, bébé.
-- Bébé ? Sérieusement ?
Lucas roula des yeux, mais son souffle se coupa net lorsque Baptiste plante ses yeux noirs dans les siens, un sourire carnassier au coin des lèvres.
-- T'inquiète, je trouverai un surnom qui te fera fondre... Comme tout le reste.
Lucas ouvrait la bouche, sans doute pour répliquer, mais ses mots se perdirent quand Baptiste saisissait doucement son menton, tournant son visage vers lui. Ses lèvres trouvèrent celles de Lucas dans un baiser d'abord prêté, comme pour savourer, puis de plus en plus affamé. Lucas ne savait plus où donner de la tête, son cerveau s'était mis en mode pause face à l'ouragan Baptiste.
Les mains du démon descendent vers la taille de Lucas, agrippant doucement ses hanches avant de glisser un peu plus bas. Lucas sursauta légèrement, son visage devenant aussi rouge qu'une tomate bien mûre.
Son visage rouge de confusion et d'un autre sentiment qu'il n'osait pas encore nommer. Baptiste le regarda avec un sourire victorieux, ses yeux noirs pétillant de malice.
— Alors, murmura Baptiste, ça va toujours, mon cher humain ? Pas trop... déstabilisé ?
Lucas, dont les pensées étaient un mélange chaotique de frustration et d'embarras, tenta de reprendre contenance.
— T-tu crois vraiment que ça m'impressionne, tout ça ? marmonna-t-il, en essayant désespérément d'ignorer son cœur qui battait à toute allure. J'ai juste besoin d'un moment pour... euh... respirer.
Baptiste éclata de rire, un rire si riche et moqueur que Lucas eut l'envie soudaine de lui jeter un coussin au visage.
— Bien sûr, répliqua le démon, toujours hilare. "Besoin de respirer". Je vais faire semblant d'y croire.
Lucas se redressa brusquement, bien décidé à ne pas se laisser dominer. Ses yeux azur flamboyaient de défi malgré sa gêne palpable.
— Écoute moi bien, monsieur le démon insupportable, commença-t-il, ses mains fermement posées sur les draps. Tu peux être aussi beau et aussi agaçant que tu veux, ça ne veut pas dire que je vais juste te laisser tout contrôler comme si j'étais un pantin !
Baptiste haussa un sourcil, visiblement intrigué par cet élan de résistance. Puis il se pencha lentement, réduisant une fois de plus la distance entre eux.
— Intéressant, souffla-t-il. Tu crois vraiment pouvoir rivaliser avec moi ? Oh, Lucas, tu n'as aucune idée de ce dans quoi tu t'embarques.
— Peut-être pas, rétorqua Lucas en relevant le menton, mais je suis sûr d'une chose , si je dois me faire écraser, autant que ce soit en beauté.
Baptiste s'arrêta un instant, déconcerté
Baptiste se redressa légèrement, observant Lucas avec une expression de pure satisfaction. Ses yeux noirs scintillaient d'un éclat joueur, comme s'il savourait chaque seconde de l'effet qu'il avait sur son "petit humain". Lucas, lui, reprenait lentement son souffle, le rouge toujours vif sur ses joues, une main nerveuse passant dans ses cheveux en bataille.
— C'est bon, t'as fini ton cirque ? lâcha-t-il avec un mélange d'agacement et de gêne.
Baptiste éclata de rire, un rire grave et presque hypnotique qui résonna dans la pièce.
— Oh, Lucas, soupira t-il en passant un doigt sur la mâchoire de ce dernier. Avec toi, je crois que le spectacle ne fait que commencer.
Lucas roula des yeux, mais il était impossible d'ignorer la chaleur qui continuait de monter en lui à chaque geste de Baptiste. Ce démon était insupportable... et pourtant, Lucas ne pouvait s'empêcher de trouver ça étrangement captivant.
— Sérieusement, t'as quoi à gagner dans tout ça ? demanda Lucas en se redressant légèrement, croisant les bras pour masquer son trouble. À part, bien sûr, me rendre complètement dingue.
Baptiste haussa un sourcil, amusé.
— Tu crois vraiment que je fais ça pour un bénéfice ? demanda-t-il, feignant l'innocence. Peut-être que je le fais juste parce que... je peux ou le veux.
Il se pencha de nouveau, son souffle chaud effleurant l'oreille de Lucas.
— Et parce que j'aime voir ton joli visage devenir tout rouge, ajouta t-il avec un sourire carnassier.
Lucas tenta de le repousser, mais Baptiste attrapa ses poignets avec une facilité déconcertante, ses doigts fermes mais étrangement doux.
— Ok, sérieusement ! T'es qu'un énorme gamin, grogna Lucas en essayant de se dégager. Lâche moi, espèce de...
— De ? murmura Baptiste, se rapprochant encore. Vas-y, finis ta phrase. Ça pourrait être intéressant.
Lucas se figea, ses mots coincés dans sa gorge. Baptiste le fixait avec une intensité désarmante, comme s'il pouvait lire dans son âme. Ce qui, connaissant le côté démoniaque du type, n'était pas totalement impossible.
— T'es juste... insupportable, marmonna finalement Lucas, détournant le regard.
— Merci, répondit Baptiste avec un sourire éclatant. Je prends ça comme un compliment.
Puis, sans prévenir, il relâcha Lucas et se redressa complètement, s'étirant avec la grâce d'un félin.
— Bien, maintenant que les préliminaires sont terminés, passons aux choses sérieuses, déclara t-il en claquant des doigts.
Lucas fronça les sourcils, mais avant qu'il ne puisse poser de question, une étrange lumière envahit la pièce. Les murs semblèrent trembler, les ombres dansant de manière chaotique. Le lit sur lequel ils étaient se mit à flotter légèrement au-dessus du sol.
— Euh... c'est normal, ça ? demanda Lucas, visiblement paniqué.
Baptiste haussa les épaules, comme si c'était la chose la plus banale au monde.
— Relax, mon chou. C'est juste une petite démonstration de puissance. Rien de dangereux. Enfin... sauf si je décide que ça le devienne.
Lucas ouvrit la bouche pour répliquer, mais un frisson le traversa. L'air autour de lui semblait chargé d'énergie, comme si quelque chose de bien plus grand que lui était sur le point de se produire.
— Baptiste, t'as intérêt à pas faire une connerie ! s'écria t-il en s'accrochant au bord du lit.
— Moi ? Des conneries ? Tu me blesses, Lucas, répondit Baptiste avec une moue faussement offensée. Je suis un professionnel.
Puis, dans un murmure presque inaudible, il ajouta ;
— Et je vais te le prouver.
La lumière devint aveuglante, et Lucas sentit une force inexplicable l'entourer. Ce qu'il ne savait pas, c'est que Baptiste n'était pas seulement en train de "jouer". Il scellait un pacte, un lien indéfectible entre eux, qui allait changer leur destin à jamais.
Quand la lumière disparut enfin, Lucas ouvrit les yeux, haletant. Tout semblait... normal. Le lit était de retour au sol, la pièce redevenue calme. Mais quelque chose était différent. Il pouvait le sentir.
— Qu'est-ce que t'as fait ? murmura Lucas, son regard se posant sur Baptiste, qui avait retrouvé son sourire énigmatique.
— Oh, rien de méchant, assura Baptiste. Juste une petite formalité pour que tu sois officiellement... à moi.
Lucas sentit son cœur s'arrêter.
— QUOI ?! s'écria t-il, les yeux écarquillés. Mais t'es malade ! Tu pouvais pas demander avant ?!
Baptiste haussa les épaules.
— Où serait le fun, sinon ? répondit il, amusé. Allez, détends toi. Tu vas adorer être à moi.
Lucas, lui, était déjà en train de chercher un moyen de lui coller un oreiller en pleine figure.
Lucas resta figé un instant, son cœur battant à tout rompre. Il pouvait encore sentir l'énergie étrange dans l'air, comme si quelque chose d'invisible les liait désormais. Baptiste, lui, avait ce sourire effronté qui donnait envie à Lucas de le gifler... ou de l'embrasser.
— T'as scellé quoi exactement ? grogna Lucas, sa voix tremblant de colère autant que de confusion.
— Oh, juste une petite garantie, murmura Baptiste, se rapproche à nouveau. Un lien démoniaque, rien de bien méchant.
Lucas fronça les sourcils, les bras croisés sur sa poitrine dans une tentative futile de maintenir une distance entre eux.
— Rien de méchant ? Tu m'explique pourquoi je sens comme... je sais pas, une chaleur bizarre dans mon corps ? demanda -t-il, ses joues rougissant à nouveau.
Baptiste rit doucement, sa voix devenant plus grave, plus intime.
— C'est probablement l'effet du pacte. Maintenant, tu sens tout plus intensément quand tu es près de moi... ou quand je te touche.
Comme pour prouver ses mots, il tend la main, ses doigts effleurant doucement les bras de Lucas. Un frisson parcourut immédiatement ce dernier, le laissant sans voix. La chaleur qu'il avait décrite s'intensifiait, se diffusant lentement dans chaque fibre de son être.
— Baptiste... arrête, souffla Lucas, sa voix moins ferme qu'il ne l'aurait voulu.
Mais Baptiste n'obéit pas. Ses doigts glissèrent sur la peau nue de Lucas, traçant des cercles légers mais terriblement efficaces. Lucas ferma les yeux malgré lui, ses lèvres s'entrouvrant légèrement sous l'effet de la sensation.
— Tu peux me dire d'arrêter, Lucas, murmura Baptiste près de son oreille, sa voix rauque. Mais ton corps... lui, il veut autre chose.
Lucas a ouvert les yeux d'un coup, sa mâchoire se serrant. Il repoussa Baptiste de toutes ses forces, son souffle court et son regard brûlant.
— Ecoute moi bien, toi, le démon arrogant ! Tu crois que tu peux juste débarquer, lier nos âmes ou je sais pas quoi, et me manipuler comme ça ? hurla t-il, même si sa voix trahissait un certain trouble.
Baptiste recula d'un pas, levant les mains en signe de reddition, mais son sourire narquois était toujours là.
— Oh, je ne te manipule pas, Lucas. Je ne fais que... te révéler ce que tu veux déjà, dit-il, un éclat malicieux dans les yeux.
Lucas serra les poings, mais il n'avait pas d'argument. Pire, une partie de lui savait que Baptiste avait raison. Mais il n'allait pas lui donner ce plaisir. Jamais.
— Si tu veux que je sois "à toi", alors prouve le, lança t-il finalement, ses yeux défiant Baptiste.
Le sourire de Baptiste s'élargit, prenant une tournure dangereusement séduisante.
— Très bien, Lucas. Mais ne viens pas te plaindre ensuite.
Sans lui laisser le temps de réagir, Baptiste avance et attire Lucas par la taille, l'attirant contre lui d'un mouvement fluide. Leurs corps se touchèrent, et cette chaleur que Lucas avait ressentie plus tôt explosa en une vague de désir brut. Baptiste ne perd pas de temps. Ses lèvres trouvèrent celles de Lucas, capturant son souffle dans un baiser aussi possessif que passionné.
Lucas tente d'abord de résister, ses mains contre le torse de Baptiste. Mais bientôt, il céda, ses doigts se refermant sur le torse de l'autre homme tandis qu'il répondait au baiser avec une intensité égale. C'était une danse de domination, une lutte silencieuse où aucun des deux ne voulait se soumettre entièrement.
Les mains de Baptiste descendent lentement, traçant des lignes brûlantes sur les hanches de Lucas . Ce dernier sursauta, un gémissement involontaire échappant de ses lèvres, ce qui fit sourire Baptiste contre sa bouche.
— Arrête de... murmura Lucas entre deux baisers, mais ses mots se perdirent quand Baptiste mordilla doucement sa lèvre inférieure.
— Arrêter ? Pourquoi ? Tu veux vraiment que j'arrête ? susurra Baptiste, sa voix caressant les nerfs de Lucas.
Lucas ne répondu pas. À la place, il tira Baptiste encore plus près, ses propres mains devenant plus audacieuses. Ses doigts explorèrent les contours du dos musclé de Baptiste, s'accrochant parfois à sa peau comme pour s'ancrer dans cette réalité presque irréelle.
Baptiste glissa ses lèvres le long de la mâchoire de Lucas, descendant lentement vers son cou. Chaque baiser laissait une empreinte brûlante, comme une marque invisible de possession. Lucas sentit ses jambes vaciller sous l'intensité de ce contact, mais Baptiste le soutint, ses bras solides l'empêchant de tomber.
— Baptiste... attend... souffla Lucas, sa voix tremblante.
Mais Baptiste ne ralentit pas. Au contraire, il semble redoubler d'attention, ses mains explorant maintenant chaque centimètre de peau qu'il pouvait atteindre. Lucas savait qu'il était en train de céder, complètement et irrémédiablement, mais à ce stade, il ne pouvait plus rien faire .
Le démon avait gagné.
Baptiste recula légèrement, le souffle court, mais son regard brûlant ne quittait pas celui de Lucas. Leurs torses nus étaient si proches que Lucas pouvait sentir la chaleur qui émanait du corps de Baptiste, comme un feu qu'il n'arrivait pas à éteindre. Ses joues étaient rougies, ses lèvres légèrement rouges après leur échange fiévreux. Mais Baptiste, lui, semblait encore plus envoûté, comme un prédateur prêt à fondre sur sa proie.
— T'es sûr que tu veux continuer ? murmura Baptiste, un sourire provocateur aux lèvres, ses doigts effleurant doucement la peau nue de Lucas.
— Arrête de parler et montre moi ce que tu vaux, répliqua Lucas, les yeux mi-clos, mais la voix pleine de défi.
Il avait beau être troublé, son orgueil ne le laisserait jamais reculer face à Baptiste. Ce dernier ne se fit pas prier. D'un geste habile, il saisit Lucas par les hanches et l'attira contre lui, leurs corps désormais parfaitement alignés.
Les mains de Baptiste se firent plus audacieuses, glissant sur la taille de Lucas avant de descendre vers le creux de son dos. Un frisson électrique parcourut Lucas lorsqu'il sentit les doigts de Baptiste s'ancrer sur sa peau. Il déglutit difficilement, tentant de garder le contrôle, mais la chaleur dans son ventre menaçait de l'engloutir tout entier.
— Tu trembles, Lucas, taquina Baptiste, sa voix grave résonnant contre l'oreille de ce dernier.
— Je tremble pas, rétorqua Lucas avec un grognement, bien qu'il sache pertinemment que c'était un mensonge.
Mais Baptiste n'a répondu pas cette fois. Au lieu de cela, il captura à nouveau les lèvres de Lucas, avec une passion renouvelée. Leurs souffles se mélangèrent, leurs corps se pressant l'un contre l'autre dans un mouvement instinctif. Baptiste poussa Lucas en arrière, le faisant basculer doucement contre le lit massif qui se trouvait derrière eux.
Lucas sentit les draps froids contre son dos alors que Baptiste prenait position au-dessus de lui, ses genoux encadrant ses hanches. La lumière tamisée de la pièce créait des ombres dansantes sur leur peau, accentuant chaque courbe, chaque contour.
— T'es magnifique, Lucas, murmura Baptiste, sa voix presque rauque.
Lucas sentit son cœur rater un battement. Il voulait répondre, dire quelque chose de sarcastique ou d'intelligent, mais aucun mot ne vint. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était observer Baptiste, les yeux écarquillés, tandis que ce dernier déposait une série de baisers le long de son torse. Chaque contact était un mélange de douceur et de désir brut, rendant Lucas de plus en plus vulnérable.
— T'arrête pas, souffla finalement Lucas, sa voix brisée par l'émotion.
Baptiste leva les yeux vers lui, un sourire espiègle éclairant son visage.
— J'avais pas prévu de m'arrêter, crois moi.
Et sur ces mots, il descendit encore plus bas, ses lèvres traçant un chemin brûlant le long du ventre de Lucas.
Les lèvres de Baptiste, brûlantes contre la peau de Lucas, semblaient dévorer chaque centimètre de son torse avec une lenteur calculée, presque cruelle. Lucas, allongé sur le lit, tentait de garder un semblant de contrôle, mais il n'y avait rien à faire , chaque baiser, chaque souffle le faisait fondre un peu plus.
Baptiste s'arrête un instant, penchant la tête pour observer Lucas, les joues roses, les cheveux éparpillés sur l'oreiller. Ses doigts effleurèrent le bord du pantalon de Lucas, le défiant du regard, comme pour s'assurer une dernière fois qu'il ne faisait pas fausse route.
— Toujours sûr ? demanda Baptiste, un sourire en coin.
Lucas roula des yeux, mais son souffle s'était fait plus court. Il avait envie de le rembarrer avec une réplique mordante, mais les mots se perdirent dans un gémissement lorsqu'il sentit Baptiste tirer doucement sur le tissu. Avec une lenteur exaspérante, Baptiste défit le pantalon, le faisant glisser le long des hanches de Lucas, puis le retira entièrement.
Lucas frissonna légèrement, plus à cause de l'intensité du moment que de la fraîcheur de l'air. Il chercha le regard de Baptiste, mais ce dernier semblait totalement absorber par ce qu'il faisait, comme si chaque geste devait être parfait, mesuré.
— T'attends quoi pour enlever le tien ? Souffla Lucas, un mélange d'impatience et de provocation dans la voix.
Baptiste rit doucement, un son grave qui résonna dans la pièce, avant de se redresser. Il se débarrassa de son propre pantalon en un geste fluide, ses mouvements à la fois rapides et élégants. Lorsqu'il revint se placer au-dessus de Lucas, leurs peaux entièrement désormais nues se rencontrèrent, envoyant une vague de chaleur irrésistible à travers leurs corps.
Lucas inspire profondément, le cœur battant à tout rompre. Le poids et la chaleur de Baptiste contre lui étaient presque trop à supporter, et pourtant, il n'aurait voulu être nulle part ailleurs. Baptiste, lui, semblait savourer l'instant, comme s'il voulait graver chaque sensation dans sa mémoire.
— Parfaitement assortis, murmura Baptiste en se penchant pour capturer une nouvelle fois les lèvres de Lucas.
Les baisers se firent plus profonds, plus pressants, et les mouvements de leurs corps commencèrent à se synchroniser dans une danse instinctive, pleine de désir et de douceur. Chaque caresse, chaque murmure les rapprochait d'un peu plus, jusqu'à ce que plus rien d'autre ne compte.
Les corps de Lucas et Baptiste s'effleuraient dans une harmonie parfaite, leurs peaux brûlantes glissant l'une contre l'autre. Baptiste, le souffle court, descendit ses lèvres jusqu'à la mâchoire de Lucas, puis le long de son cou, et déposant des baisers à la fois doux et passionnés. Ses mains, fermes mais délicates, parcouraient les hanches de Lucas, traçant des lignes invisibles qui faisaient naître des frissons sur son corps.
Lucas ferme les yeux, s'abandonnant totalement à ces sensations nouvelles et envahissantes. Les doigts de Baptiste glissèrent sur ses cuisses, puis remontèrent lentement, avec une assurance qui le faisait à la fois trembler et le rendre fou d'impatience.
— Tu prends trop ton temps, souffla Lucas, la voix rauque et brisée par le désir.
Baptiste sourit contre la peau de Lucas, sa respiration saccadée.
— Pourquoi précipiter les choses ? rétorqua-t-il doucement. Je veux que tu te souviennes de chaque seconde.
Il appuya ses paroles en capturant à nouveau ses lèvres, cette fois avec une intensité presque dévorante. Lucas répondit avec une même ardeur, ses mains agrippant les épaules de Baptiste, comme s'il voulait l'apporter encore plus près , si tant est que cela fût possible. Leur baiser était à la fois féroce et tendre, un mélange de passion brute et de sentiment profond.
Baptiste recula légèrement, laissant ses mains explorer le corps de Lucas, s'arrêtant sur chaque courbe, chaque muscle, comme s'il découvrait un chef-d'œuvre. Lucas, de son côté, glissa ses doigts dans les cheveux de Baptiste, tirant légèrement pour le forcer à revenir à lui.
— Arrête de me torturer, murmura-t-il d'une voix presque suppliante, ses joues rougies et son regard embrumé.
Ce fut tout ce qu'il fallut à Baptiste pour se perdre totalement. Il laissa ses mains trouver leur chemin vers l'endroit fatidique, avec une douceur qui contrastait avec sa personnalité démonique il pénétra Lucas , ses gestes empreints d'un mélange d'envie et de douceur, leurs corps s'unirent dans une étreinte plus intime, plus profonde. Les mouvements étaient lents au départ, hésitants, comme s'ils apprenaient à se synchroniser, puis gagnèrent en intensité.
Chaque soupir, chaque murmure, chaque gémissements résonnaient dans la pièce, créant une symphonie unique. Lucas, perdu dans cette vague de sensations, prononça le prénom de Baptiste comme une prière, le retenant fermement contre lui. Baptiste, quant à lui, répondit par des poussées encore plus passionnées, comme s'il voulait graver cet instant dans leur mémoire à tous les deux.
Le temps semblait suspendu, l'univers réduit à cette chambre, à leurs corps et à cette connexion inébranlable.
Les mouvements de Baptiste ralentissent momentanément, et il glisse une main tremblante sur la joue de Lucas pour capter son regard. Ses yeux, brillants d'une lueur étrange, presque surnaturelle, trahissaient autant de désir que de retenue. Il plongea dans les iris azur de Lucas, cherchant une réponse silencieuse.
— Lucas, murmura-t-il doucement, sa voix grave marquée la passion. Dis-moi si... si je te fais mal .
Lucas, les joues rosées et le souffle court, secoua la tête, esquissant un sourire faible mais sincère. Ses doigts glissèrent sur les épaules de Baptiste, puis le long de son dos, traçant les contours de ses muscles.
— Ça va, Baptiste... vraiment. Je... je veux que tu continues, souffla-t-il dans un murmure tremblant, où la vulnérabilité se mêlait à l'impatience.
Ces mots simples suffirent à Baptiste pour qu'il reprenne ses mouvements . Il embrassa Lucas, cette fois avec une intensité contenue, ses lèvres exprimant à la fois son amour et son respect. Lentement, il reprit leurs mouvements, ses gestes empreints d'une délicatesse presque douloureuse. Baptiste faisait en sorte que chaque contact soit précis, que chaque instant soit teinté d'un mélange de passion et de tendresse.
Les soupirs de Lucas devinrent plus audibles, plus libres. Malgré la chaleur entre eux, Baptiste n'oubliait pas de veiller à son bien-être, ses doigts effleurant régulièrement le visage de Lucas comme pour s'assurer qu'il ne perdait pas cette connexion.
il le couvre à nouveau de baisers, descendant lentement sur son cou et plus bas. Leurs corps bougeaient en parfaite synchronie, comme s'ils dansaient une mélodie silencieuse.
Au fur et à mesure, Baptiste semblait abandonner davantage à ses instincts démoniaques, ses pupilles se dilataient légèrement tandis que sa chaleur surnaturelle enveloppait Lucas. Mais loin d'être effrayé, ce dernier accueillait cette énergie avec un mélange de fascination et d'amour profond. Ses mains caressèrent doucement le bas du dos de Baptiste, puis remontèrent pour s'accrocher à ses épaules.
— Baptiste... c'est parfait, murmura-t-il finalement, sa voix d'une sincérité désarmante.
Ces mots simples suffirent à faire taire les dernières appréhensions de Baptiste. Il s'abandonna alors complètement, laissant leur passion atteindre son apogée, tout en veillant à maintenir cet équilibre fragile entre sa nature démoniaque et son humanité retrouvée, juste pour Lucas.
Le silence retombe sur la pièce, seulement troublé par le bruit de leur souffle qui cherchait à retrouver un rythme normal. Lucas, toujours allongé, laissa sa tête reposer contre le torse de Baptiste, sentant la chaleur persistante de son corps. L'odeur familiale, légèrement musquée et singulièrement réconfortante, l'apaisa. Pendant un instant, tout semblait suspendu dans le temps.
Puis, sans prévenir, Baptiste rompit la tranquillité.
— Alors, c'était supportable ? lance-t-il avec un petit sourire narquois, son ton taquin revenant au galop. Ou je dois m'excuser pour avoir été trop impressionnant ?
Lucas relève la tête, plissant les yeux d'un air faussement exaspéré.
— Impressionnant ? Je dirais... convenable, peut-être, répliqua-t-il avec une nonchalance feinte, même si ses joues encore rouges trahissent son véritable ressenti.
— Convenable, hein ? répéta Baptiste, un sourcil relevé, son sourire s'élargissant. Tu sais, Lucas, tu peux être honnête. Je suis un démon, je sens tes émotions. Pas besoin de te cacher.
— Et toi, t'as pas besoin de te vanter, Baptiste, répondit Lucas en lui donnant une tape légère sur le torse. Et arrête de jouer au clairvoyant, ça me fatigue.
Baptiste rit doucement, mais son regard fini par s'assombrir légèrement lorsqu'il observe Lucas, toujours étendu près de lui, l'air perdu dans ses pensées. Il tend une main pour repousser une mèche blonde tombée sur le visage de l'homme.
— Qu'est-ce qu'il y a, Lucas ? Demanda t-il, cette fois avec une sincérité désarmante. Tu réfléchis trop... encore.
Lucas se redressa légèrement, s'appuie sur un coude pour pouvoir mieux le regarder. Son visage, auparavant rougi par la passion, affichait maintenant une expression d'inquiétude mêlée de confusion.
— Baptiste... Qu'est-ce qu'il va se passer maintenant ? Demanda t-il enfin, sa voix douce mais lourde de sens. Mon frère... est-ce qu'il va revenir ? Et toi... est-ce que tu vas rester ? Enfin, est-ce que... je vais devoir rester avec un démon pour le reste de ma vie ?
Ces dernières paroles furent prononcées à mi-voix, comme si Lucas avait peur de la réponse. Baptiste l'observa un instant, l'ombre d'un sourire flottant sur ses lèvres, bien que son regard trahissait une lueur plus grave.
— Alors, déjà... est-ce que tu réalises à quel point c'est insultant de me demander ça, juste après ce qu'on vient de faire ? répondit Baptiste, avec une pointe d'ironie. " Rester avec un démon pour le reste de ma vie ", sérieusement ?
Lucas lui lance un regard mi agacé, mi amusé.
— Je suis sérieux, Baptiste.
— Je sais. Je plaisante, mais... je comprends, répond il, son sourire s'effaçant peu à peu.
Il détourna les yeux un instant, comme s'il cherchait ses mots, puis se redressa pour s'asseoir sur le bord du lit. Son dos, marqué par une légère lueur surnaturelle et de légères griffures, trahissant le moment qu'il venait de passer .
— Pour ton frère... je ne sais pas. Si l'équilibre n'est pas rétabli, peut-être qu'il ne reviendra pas. Mais s'il s'accroche au pouvoir que je vais lui envoyer ... il reviendra. Et crois moi, je ferais tout mon possible pour que ce soit le cas
Lucas sentit un frisson lui parcourir l'échine à ces mots.
— Et toi ? insiste-t-il. Qu'est-ce que tu comptes faire, Baptiste ?
Baptiste tourna à nouveau la tête vers lui, son sourire narquois refaisant surface.
— Moi ? Eh bien, je vais continuer à te hanter, Lucas. Littéralement. Je suis un démon, après tout. Je ne suis pas censé avoir de projets à long terme. Mais toi... toi, tu es devenu ma priorité. Alors oui, je vais rester. Peut-être même jusqu'à ce que tu me forces à partir.
Lucas roule des yeux, mais une lueur de soulagement passa dans son regard. Malgré tout, il ne met pas s'empêcher de murmurer ;
— Et si je ne veux pas te forcer de partir ?
Baptiste haussa les épaules, un éclat joueur dans les yeux.
— Alors, je resterai.
Lucas fixa Baptiste, son cœur battant plus calmement maintenant, mais toujours avec cette étrange intensité. La pièce était silencieuse, à l'exception des bruits légers du vent qui soufflait contre les fenêtres. Tout semblait paisible, presque irréel, comme si le chaos et la tension qui avaient envahi sa vie s'étaient soudain dissipés. Pourtant, une question persistait dans son esprit.
— Pourquoi... ? murmura-t-il. Pourquoi tu fais tout ça pour moi, Baptiste ? Tu dis que tu es un démon, que tu n'es pas censé avoir de... priorité, et pourtant, tu restes. Pourquoi ?
Baptiste le regarda avec un mélange de sérieux et de tendresse, une rare vulnérabilité dans ses traits souvent taquins. Il tendit une main, effleurant doucement la joue de Lucas, son pouce traçant un cercle léger sur sa peau.
— Parce que, Lucas, pour la première fois depuis des siècles, je ressens quelque chose qui me donne envie d'être plus qu'un simple démon, avoua t-il doucement. Être avec toi, ça me rappelle ce que c'est de se battre pour quelque chose de réel. De précieux.
Lucas cligna des yeux, pris de court par cette sincérité inattendue. Il sentit sa gorge se serrer légèrement, mais il n'était pas prêt à laisser Baptiste s'en tirer aussi facilement.
— Donc, tu fais ça parce que je te donne une bonne raison de te sentir " noble " ? râla t-il, un sourire espiègle apparaissant malgré lui.
Baptiste éclata de rire, un vrai rire cette fois, qui résonna dans la pièce et fit fondre le reste de la tension. Il attrapa Lucas par la taille, l'attirant brusquement contre lui.
— Tu es insupportable, tu sais ça ? lâcha-t-il, ses yeux sombres pétillants d'amusement.
— C'est toi qui dis ça ? répliqua Lucas, levant les yeux au ciel.
Mais il n'y avait aucune animosité dans leur échange. Baptiste serra Lucas un peu plus fort contre lui, posant son menton sur le haut de sa tête. Une chaleur douce et enveloppante remplaçait le tumulte de leurs émotions précédentes.
Après un moment, Lucas murmura contre le torse de Baptiste :
— Tu sais... Si tu restes vraiment... Peut-être que ça pourrait marcher. Toi et moi.
Baptiste baissa les yeux vers lui, son sourire adouci.
— " Peut-être " ? Lucas, on vient littéralement de baisers ensemble. Alors si je peux me permetre Je crois qu'on est déjà en train de faire bien plus que " marcher ".
Lucas leva la tête pour le regarder, ses lèvres s'étirant en un sourire amusé.
— Toujours aussi modeste, hein ?
— Je suis un démon. On ne fait pas dans l'humilité, répondit Baptiste avec un clin d'œil.
Mais dans son regard, il n'y avait que douceur et sincérité. Lucas, pour la première fois depuis des semaines, sentit une paix inattendue l'envahir. Oui, sa vie allait rester compliquée. Oui, il y avait des incertitudes. Mais à cet instant précis, rien de tout cela ne semblait aussi important.
Il se redressa légèrement, posant ses mains sur le visage de Baptiste.
— Tu sais quoi ? Peut-être que j'aime bien ça chez toi, lâcha-t-il, avant de déposer un baiser doux, presque timide, sur ses lèvres.
Baptiste sourit contre ses lèvres, et lorsqu'ils se séparèrent, il murmura :
— Et moi, peut-être que je t'aime tout court.
Lucas ouvrit de grands yeux, surpris par ces mots simples mais lourds de sens. Baptiste haussa les épaules, un sourire en coin.
— Et maintenant, tu es coincé avec moi. Bonne chance.
Lucas éclata de rire, incapable de répondre autrement. Il se lova contre Baptiste, savourant cet instant rare où tout semblait parfait, même au milieu de leur chaos. Peu importe ce que l'avenir leur réservait. À cet instant précis, c'était tout ce qui comptait.
Et pour Lucas, c'était suffisant.
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OKAY ALORS JE VAIS ÊTRE TRES CLAIR , CE QUE VOUS VENEZ DE LIRE , C'ETAIT DE LA FOLIE PURE ET DURE ! VOUS ALLEZ DANS UN MAGASIN , VOUS PRENEZ UN BOCAL AVEC UN ETIQUETTE "Folie pure à consommer avec modération" ET BEN JE SUIS HABITEE PAR 57 METRES CUBES DE CETTE FOLIE !!!
Pour vous situer un peu les choses ; il est 3:34 du matin quand je me réveille en sursaut ,un rêve hyper chelou m'a réveillé . Ce rêve ? Imaginez deux hommes qui n'avaient pas de visages ( encore heureux d'ailleurs ) en train de faire ce que j'ai écris mais bien plus .. Hum comment dire .. Sauvagement ? Ouais c'est ça , sauvagement . Et là BAM qu'est ce que je me dis ?! EH BEN HOP ON CHOPPE L'ORDI , ON ECRIT CETTE IDEE DES PLUS FARFELUE QUI PUISSE EXISTER ET ON DECIDE QUE LES DEUX HOMMES SANS VISAGES DEVIENNENT LUCAS ET BAPTISTE ! Et voilà comment est née cette idée , je l'ai fait un peu plus soft que ce que j'ai rêvé parce que sinon on m'aurais signalé .
Fin bref mon imagination c'est une salope ..
Si ça vous arrive , ne faite pas comme moi ! Tuez vous c'est la meilleure solution . Ouais ouais c'est un vrai conseil . Ne me remerciez pas je ne fais que tu tries dans cette planète de fou .
Bref , ne partons pas dans des sujets trop lointains .
J'espère que ce petit Os vous a plu ( 10 900 mots )
Avis:
Et moi je vous dis au prochain , je vais essayer de trouver une thérapie en attendant .
Au prochain ...
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