Gangster 2/3
TW: Sang , Début d'actes 🔞
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Je ne saurais dire combien de jours avaient passé, mais cela faisait bien plus de deux semaines que j'étais ici.
En réalité, je n'étais pas maltraité. J'étais nourri correctement, et chaque soir, je partageais le dîner avec le chef, qui m'avait révélé s'appeler Lucas. En discutant avec ses hommes, j'avais appris que Lucas ne révélait jamais son prénom à quiconque n'avait pas prouvé sa valeur. Certains, même après des années, ne le connaissaient que sous le nom de "Chef". Autant dire que j'étais privilégié. À tel point que j'en avais presque oublié ma mission initiale.
Et ils avaient raison. Le chef me faisait plus ou moins confiance, au point de me détacher et de me laisser circuler librement à l'intérieur. La seule règle était claire , interdiction de sortir, sous peine de mort.
Un jour que je pensais être comme un autre , la porte s'ouvrit violement , dévoilant le gangster châtain blond dans un état lugubre . Ses vêtements étaient déchirés par endroit et de nombreuses taches de sang y trônaient dessus , ce même sang qui décorait son bras et son front .Je me releva d'un coup , allant à sa rencontre voulant lui apporter un minimum de soutien .
En me précipitant vers lui, mon cœur battait la chamade sans que je connaisse la raison. Il était dans un sale état, son visage habituellement impassible marqué par la douleur et la fatigue.
— Lucas, qu'est-ce qui s'est passé ? demandai-je, inquiet.
Il leva les yeux vers moi, un rictus déformant ses traits durs. Ses hommes, d'ordinaire si bavards et arrogants, restaient silencieux, les regards fuyants. C'était comme s'ils avaient peur de ce qu'il pourrait dire ou faire.
— T'occupe Poussin, c'est rien qu'une dispute entre gang, grogna-t-il en repoussant ma main quand j'ai tenté de toucher son bras ensanglanté.
Mais ce n'était pas rien. Je pouvais voir la gravité de ses blessures, même s'il essayait de les minimiser. Il avançait vers la salle de bain , laissant derrière lui des traces rouges sur le sol, comme un funeste chemin que je ne pouvais ignorer.
À quelques pas de la salle où il comptait sûrement se laver, je l'ai plaqué contre le mur, une main de chaque côté de sa tête. Au début, il a eu l'air surpris, puis un sourire espiègle a doucement étiré ses lèvres.
— T'as conscience qu'en ce moment même, t'es vulnérable, et que je pourrais t'achever facilement, Lucas ?
— Bien sûr, j'en suis parfaitement conscient. Je sais aussi que quand je vais entrer dans cette pièce, tu seras parti quand j'en ressortirai. T'es pas con, tu vois bien que je suis pas vraiment en état de te courir après.
— Et tu crois vraiment que je vais profiter de ta faiblesse pour m'enfuir ?
— C'est ta chance, Baptiste. T'en auras pas d'autre, dit-il en haussant les épaules.
— Et qui t'a dit que j'avais envie de profiter de cette "chance" ? Ton instinct de gangster ? Eh bien, il se trompe lourdement.
Je pouvais voir l'incompréhension se dessiner sur son visage, ce qui n'était pas surprenant. C'est vrai qu'entendre ça de la part de quelqu'un qui avait tenté de s'enfuir à chaque occasion les premiers jours, ça pouvait paraître étrange.
— T'as touché à la drogue, Baptiste ? demanda-t-il en arquant un sourcil, tout en se tenant le bras ensanglanté.
— CERTAINEMENT PAS !
Lucas me fixait, son sourire toujours présent, mais je pouvais voir qu'il était troublé, perdu dans ses pensées. Un silence tendu s'installait entre nous, lourd de tout ce qui n'avait pas encore été dit.
— Alors, c'est quoi ton plan, Baptiste ? Si c'est pas pour fuir, pourquoi tu restes ici ? Tu devrais vouloir te barrer d'ici, retrouver ta liberté, non ?
Je pris une grande inspiration, sentant mon cœur battre plus vite. C'était maintenant ou jamais.
— Peut-être que... j'ai pas envie de partir, Lucas.
Son sourire s'effaça légèrement, laissant place à un mélange de surprise et de confusion.
— Qu'est-ce que tu racontes ?
Je me rapprochai un peu plus, nos visages presque collés. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, mais je devais le dire, je devais lui avouer ce que je ressentais.
— Depuis que je suis ici... je me sens bien. Avec toi. Je sais que ça peut paraître dingue, mais c'est la vérité. Je me suis attaché à toi, à cette situation. Et pas seulement parce que t'as été correct avec moi. Il y a autre chose...
Lucas cligna des yeux, clairement perturbé par ce que j'étais en train de dire.
— Attends... tu veux dire que...
Je posai mon front contre le sien, mes mains toujours de part et d'autre de sa tête.
— Lucas... Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi.
Le silence qui suivit fut lourd, presque étouffant. Je pouvais sentir son souffle irrégulier contre ma peau, la fatigue de son corps blessé se mêlant à la surprise de mes mots. Ses yeux, d'un bleu perçant, semblaient fouiller les miens à la recherche d'une explication, d'une vérité.
— Baptiste... t'es sérieux là ?
— Plus que jamais, Lucas. Je sais que c'est insensé, que tout ça aurait dû être différent. Mais je peux pas le nier. Je me sens bien avec toi, et je veux pas que ça s'arrête.
Il resta immobile pesant mes paroles, son visage pâle marqué par la fatigue et la douleur. Ses doigts tremblaient légèrement alors qu'il les portait à son front, où le sang séché témoignait de la brutalité de la bagarre qui l'avait laissé dans cet état. Malgré ça, il essayait de comprendre, de saisir ce que je lui disais.
Puis, doucement, son expression changea. Son sourire réapparut, mais cette fois, il était différent, plus doux, presque vulnérable.
— Tu te rends compte de ce que tu dis, Baptiste ? T'es en train de tomber amoureux du type qui t'a pris en otage.
— Ouais, je sais. C'est dingue, hein ? Mais c'est la vérité.
— T'es en train de me dire que... après tout ça, tu veux rester ici, avec moi ? s'étonna-t-il, un sourire incertain effleurant ses lèvres.
— Ouais. J'ai pas envie de partir, Lucas. Même après ce qui vient de se passer, même en te voyant blessé comme ça. Ça me fait juste réaliser à quel point je tiens à toi.
Lucas laissa échapper un léger rire, secouant la tête.
— T'es vraiment pas comme les autres, Baptiste.
Je pris une de ses mains, serrant doucement ses doigts glacés.
— Je te l'avais dit. Je suis pas là pour profiter de ta faiblesse. Je suis là parce que... je veux être avec toi.
Il resta silencieux un moment, ses yeux cherchant toujours une réponse, quelque chose qui pourrait lui dire si tout ça était réel. Puis, lentement, il laissa échapper un soupir, presque résigné. Doucement il posa sa main sur ma joue, ses doigts glissant doucement contre ma peau.
— Et si je te disais que... j'ai jamais ressenti ça non plus, pour quelqu'un comme toi ?Je le regardai, mon cœur battant à tout rompre.
— Alors ça veut dire que... t'es prêt à essayer ? À voir où ça pourrait nous mener ?Lucas hocha la tête, son sourire s'élargissant.
— Ouais, Baptiste. On va voir , prépare toi parce que je suis pas doux avec les sensations nouvelles , en même temps que ces paroles furent dites ,Je me retrouva soudainement plaqué contre le mur, Lucas inversant les rôles avec une rapidité qui me surprit malgré son état. Son sourire espiègle avait repris sa place, mais cette fois, il était accompagné d'une lueur dans ses yeux, quelque chose d'inédit, de plus profond.
— Tu vois, Baptiste, dit-il d'une voix basse et rauque, je suis pas du genre à reculer, surtout pas quand quelque chose m'intrigue autant que toi.
Son visage se rapprocha du mien, nos souffles se mélangeant. Mon cœur battait à toute allure, chaque seconde qui passait semblait interminable, chargée d'une tension électrique. Je pouvais sentir la chaleur de son corps, malgré les blessures qui le marquaient. Il était si proche que je pouvais voir chaque imperfection de sa peau, chaque goutte de sueur mêlée au sang sur son front.
— Je t'ai prévenu, je suis pas doux avec les nouvelles sensations, murmura-t-il, son souffle caressant mes lèvres.
Puis, sans un mot de plus, il réduisit la distance entre nous, capturant mes lèvres dans un baiser à la fois intense et délicat. Ses lèvres étaient douces, contrastant avec l'aura de dureté qu'il affichait habituellement. Le baiser était à la fois fougueux et hésitant, comme si, malgré sa confiance apparente, Lucas découvrait lui aussi quelque chose de nouveau.
Mes mains, qui étaient restées immobiles jusque-là, se mirent à bouger d'elles-mêmes, glissant le long de son dos pour l'attirer un peu plus contre moi. Il gémit faiblement contre ma bouche, ses blessures le rendant vulnérable, mais il n'interrompit pas le baiser.
Au contraire, il approfondit le contact, ses doigts se glissant dans mes cheveux, les tirant légèrement.
Ce moment, suspendu dans le temps, me fit oublier tout ce qui nous entourait. Il n'y avait plus de gang, plus de mission, plus de règles. Il n'y avait que nous, deux âmes perdues qui avaient trouvé une raison de se battre pour autre chose que la survie.
Quand il finit par se détacher, ses yeux brillants rencontrèrent les miens, et un sourire étira doucement ses lèvres ensanglantées.
— Alors, Baptiste, t'es toujours prêt à faire ça ? Avec .... Moi ?
Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour, le cœur gonflé d'une chaleur nouvelle.
— Plus que jamais, Lucas.
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ME TUEZ PAS C'EST POUR LE BIEN DE MES DOIGTS !
JE VOUS JURE QUE LE PROCHAIN CHAPITRE C'EST LE LEMON !!! ET C'EST UN GRAND LEMON PROMIS JURE CRACHE VOMIS
Eheheh en vrai c'est drole de vous faire patienter comme ça hihihi .
Bon bah je vous dis
Au prochain 👋....
Comme je suis pas vache il sort bientôt ;)
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