Chapitre I
PDV: JungKook.
'Dring dring dring'
La sonnerie retentissait finalement dans l'enceinte du lycée, annonçant la fin des cours pour Jungkook qui l'attendait impatiemment. Il rangeait ses affaires à toute vitesse avant de se précipiter à l'extérieur, rejoignant son casier situé au deuxième étage. Plus tôt dans la journée, il y avait déposé quelques affaires qu'il devait à tout prix récupérer avant le week-end.
Après avoir placé le tout au fond de son sac, il verouillait son casier à l'aide du cadenas et prenait aussitôt la direction de l'arrêt de bus. Par chance, il se trouvait assez proche du lycée, peut-être qu'aujourd'hui il réussirait à ne pas le rater. Enfin, c'était sans compté sur son allure de marche qui était aussi lente qu'un escargot. Lorsqu'il franchissait le portail, le bus passait sous ses yeux fatigués. Il n'était même plus étonné, cela devenait une habitude.
S'installant sur le banc, il décidait de s'occuper jusqu'à l'arrivée du prochain bus et quoi de mieux que d'avoir un jeu captivant sur son téléphone pour accélérer les choses. Il était dans une extrême concentration au moment où un poids important faisait trembler le banc, lui causant un sursaut. Il relevait la tête et la personne qu'il apercevait n'était autre que le copain actuel de son ancienne petite amie. Un garçon qu'il n'appréciait particulièrement pas, pour une raison inexplicable. À chaque fois qu'il priait intérieurement pour que sa journée se déroule sans encombre, c'était tout le contraire qui arrivait, à son plus grand désarroi. Il ne manquait plus qu'une telle rencontre pour rendre cette journée encore plus chaotique.
le fixe d'un regard qui semble le déplaire. Il agite sa main et prend alors mon téléphone.
- Hé! Rend le moi! Fis-je d'une voix tout d'abord, hésitante.
Il ne répond rien et se contente juste de sourire. Oui, un sourire diabolique. Ce genre sourire a le don de m'énerver comme pas possible.
J'essaie par tout les moyens de récupérer mon mobile mais non, aucune possibilité. Il me tient avec sa main gauche et avec la droite il fouille dans ma vie privée. Rah.. Mais pourquoi est-ce qu'il était aussi faible qu'un moineau ? Eh oui, c'était dans ce genre de situation qu'il se posait Je soupire et ouvre une nouvelle fois la bouche.
- Ça suffit! Lâche moi et rend moi mon téléphone! Rétorquais-je d'une voix plus insistante.
Il ne réagit pas. Je pousse sa grosse main toute dégoûtante de mon bras et me lève. Je me mets face à lui et le fixe, déterminé à récupérer mon portable. Il ne redresse même pas la tête pour me faire face. J'approche ma main de la sienne et en l'occurrence de l'objet. Mais soudain, il l'attrape et se lève, il me regard de haut, c'est alors que la peur envahit tout mon corps. Il me prend par le col et me plaque contre la vitre de l'arrêt. Il me tient fermement et brandit son poing. Ma respiration s'accélère et mes yeux se ferment. Il va me taper et je suis encore obligé de m'écraser et de le laisser faire, tellement que je suis faible.
'BAM'
Hein?! Aucune douleur? Que se passe-t-il? Qu'est-ce que ce bruit étrange? J'ouvre les yeux après une longue hésitation et voit le garçon au sol, se serrant le ventre comme s'il s'était pris un coup. Devant lui, se trouve une barre de fer. Sûrement l'objet avec lequel il a été taper. Je baisse la tête vers le banc et vois, à côté de mon sac, mon téléphone gentiment poser. Je regarde autour de moi. Personne. Je ne cherche pas à réfléchir et me dis que c'est ma chance de pouvoir m'éclipser. Je prends mon téléphone ainsi que mon sac à dos et pars en courant, laissant le garçon étalé sur le sol, dans ses gémissements de douleurs.
Je cours finalement jusqu'à la maison. J'y arrive plutôt rapidement, essoufflé tel un asthmatique. Si j'avais su que la distance n'était pas longue, je n'aurais pas attendu le bus, comme un idiot depuis toutes ces années.
Je soupire et reprend mon souffle, le plus doucement possible. Je me dirige vers la boîte aux lettres et l'ouvre avec une clé. Un tas de lettre tellement gigantesque en sort que je suis obligé de reculer. Je fronçe les sourcils et grince des dents. Je les ramasse et les mets dans mon sac avant de refermer la boîte.
J'ouvre ensuite le portail et entre dans la maison. Je me dirige vers la cuisine et pose mon sac sur la table. Je l'ouvre et sort le gros paquet de lettres du sac. Pour moi, pour moi, pour moi, pour moi, pour ma mère, pour moi. Je soupire et ouvre les lettres m'étant destinées. Je m'y attendais, ce sont des menaces encore et encore, maintenant c'est presque devenu une habitude. Je ne suis plus du tout étonné. Je les déchiquete et les jette à la poubelle.
Je sors de la cuisine et monte jusqu'à ma chambre. J'entre à l'intérieur et m'asseois sur la chaise de bureau. Je prend quelques cahiers et libres et commence à faire le travail pour être tranquille le week-end. Des maths, du coréen et des sciences. Je commence à travailler dans le calme. Plus aucun bruit ne se fit entendre, appart le petit bruit si connu, celui de l'horloge. Tic Tac.
○
Les heures passent et j'ai presque finis tout mes devoirs. Seulement, quelque chose me dérange. J'ai l'impression de sentir une présence. Une présence que j'avais jamais sentis avant aujourd'hui. Cela me stresse. Je n'arrive pas à me concentrer.
Je me lève de ma chaise et regarde un peu partout. Je regarde sous mon lit en me mettant à plat ventre, mais rien. Je me redresse en me grattant la nuque et vois soudain une silhouette. La silhouette d'un garçon sur mon lit. Mes yeux s'écarquillent. Est-ce que je suis en train de rêver? Je recule, pris par la peur et tombe à cause de mon skate, qui était posé au milieu de la pièce. Je pousse un petit cri suite à la chute et me redresse - après quelques secondes d'attentes - en essayant de m'accrocher à la chaise.
La silhouette se rapproche de moi, je tremble de peur. Un fantôme? Des hallucinations? Peut-être. Je crois que j'ai trop travailler, la fatigue me joue sûrement des tours. La vilaine. Je me frotte les yeux avec insistance puis regarde à nouveau devant moi. Plus rien. Plus de silhouette. Disparue. Je soupire de soulagement sans même essayer de comprendre pourquoi elle à disparue et me lève à nouveau en posant la main sur mon buste. Je ne bouge qu'après 5 minutes, c'est à dire le temps d'avoir repris mes esprits et range les affaires - qui sont étalées n'importe comment sur mon bureau - dans le sac en me disant que je les continuerais plus tard.
Je descend dans le salon et m'asseois sur le canapé, exténué par cette longue journée, assez lourde en émotion. J'allume la télévision pour essayer des détendre un peu avant de préparer le repas.
C'est toujours les mêmes programmes qui sont diffusés. Séries américaines, informations, dramas, comédies musicales, dessins animés! Voilà qui me correspond, des dessins animés. À chaque fois que j'en visionne, je deviens nostalgique. Je souris et m'allonge en longueur pour bien me mettre à l'aise.
Je sens la fatigue s'emparer de mon corps. Je ne peux pas résister, je suis trop faible. Un peu de repos ne me fera pas de mal. Je laisse mes yeux se fermer doucement et l'image de la télévision s'efface petit à petit.
PDV Silhouette:
'Ouh... JungKook. Je t'ai surpris tout à l'heure, n'est-ce pas? Si c'est le cas, j'en suis fortement désolé, je ne voulais pas te faire peur. Je voulais juste te voir et je me suis fais repéré. Maintenant que je suis découvert, j'espère que tu vas comprendre que je ne suis pas ton ennemi et que j'essaie juste de t'aider, JungKook. Je vois que la fatigue t'a emporté. C'est pas plus mal. Je reviendrais plus tard. En attendant, repose toi bien et accepte ce don que je vais t'offrir.'
Je pose mes deux mains sur le torse du jeune garçon et une lumière blanche apparaît et l'entoure.
- Lumière, lumière, est la bonté de transférer le don 'de pouvoir voir et communiquer avec les fantômes' à cette jeune âme sensible ayant bien besoin de nous et de notre aide.
Je répète plusieurs fois la même phrase, jusqu'à ce que la lumière disparaisse. Je regarde le garçon et dépose un petit présent, sur la table basse se trouvant à côté du sofa. Je recule ensuite et disparaîs, ni vu, ni connu.
''Je reviendrais bientôt JungKook, ne t'inquiète pas. Ces idiots d'humains paieront pour ce qu'il t'ont fait subir. Je te le promets.''
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