𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝟏 : 𝓛'𝓮́𝓺𝓾𝓲𝓹𝓮 𝓩

PDV Haru :

Kimi et moi pénétrâmes alors dans le bâtiment portant le nom du Blue Lock. J'avais comme une certaine boule au ventre, mais malgré tout, j'ignorais s'il s'agissait à cause du stress, ou de la hâte de faire partie des deux premières joueuses féminines du projet. Il est impressionnant de se dire que le Blue Lock va littéralement décider de notre avenir dans le monde du football. C'est comme mettre sur son avenir en jeu sur quelque chose qui ne tient à un fil, sois ça passe, soit ça casse... Surtout que mon amie et moi allons manquer la plupart des séances d'entraînements, car en plus d'être deux footballeuses féminines extrêmement douée au Japon, à côté, nous sommes également cheerleaders. Je vais donc devoir m'entraîner aux côtés de Kimi lors des pauses, seulement, au Blue Lock, c'est ce qui manque ; les pauses.

Lorsque nous arrivâmes à l'accueil, une femme s'avança vers mon amie et moi, et nous parla (du moins, c'est ce que je supposais, comme je voyais ses lèvres bouger). Je regardais donc la femme parler, avant que Kimi ne me donne une petite tape sur l'épaule, et me traduise en langue des signes les dires de la dame.

Kimi : Elle nous souhaite la bienvenue au Blue Lock, et nous demande de lui confier nos téléphones portables, et nos portefeuilles.

Haru : Même nos téléphones ? Décidément, c'est la dictature, ce Blue Lock.

La dame nous tendis alors sa main libre, comme son autre main était occupée à tenir des tenues qui semblaient être des combinaisons de football. Mon amie et moi, à contre cœur, lui donnâmes nos téléphones, tandis que moi, je soupirais. J'avais osé espérer garder contact avec les autres membres de notre équipe de cheerleaders, malgré notre occupation en tant que future buteuse.

La femme nous parla à nouveau, et tandis que j'attendais qu'elle finisse les explications pour que Kimi puisse me les traduire, d'un air distrait, je regardais dans le vide. A vrai dire, je réalisais qu'à partir de maintenant, en plus d'être mon amie, Kimi sera également ma rivale. Il était dit, dans le contrat que nous avions signé, qu'il n'y en aura qu'un ou qu'une seule ; meilleur.e buteur ou buteuse du football nippon.

Mon amie me sortit de ma distraction en me donnant cette fois-ci un coup de coude et en me racontant en langue des signes les explications données par la femme qui nous avait accueillies.

Kimi : Elle va maintenant nous donner des combinaisons sur lesquelles seront inscrits un numéro et une lettre ; ces derniers nous indiqueront la salle à laquelle nous devrons nous rendre au Blue Lock. Là-bas, nous aurons des explications de la part de celui qui dirige le Blue Lock, ou de notre équipe. Le Blue Lock est géré par un certain Ego, il me semble.

Haru : Si jamais les lettres ou les nombres définissent nos niveaux dans le football, j'ose espérer que nous aurons là un grade élevé ! Nous sommes les perles rares du football féminin japonais, tout de même !

Kimi : Oui, ce que j'espère surtout, c'est que tu ne causeras pas d'embrouilles avec nos coéquipiers.

Haru : Comment ça ?

Mon amie tourna la tête à nouveau vers la dame qui nous tendant à présent nos combinaisons d'un beau bleu sombre. Mon premier réflexe ne fut même pas de regarder approximativement si la tenue était à ma taille, mais de regarder sur l'épaule le numéro et la lettre qui y étaient indiqués : Z- 269.

~Dans les couloirs~

Haru : Z 269 ? C'est une blague ? Si ce numéro s'avérait notre classement au football sur à peu près 275 personnes, ce Ego me devra des explications !

Kimi : Du calme, Haru ! Je te rappelle que le Blue Lock est un projet destiné à élire le meilleur buteur du Japon, il n'y a que des professionnels ici ! Normal qu'on soit si bas gradées.

Haru : Pour les meilleures footballeuses féminines du pays, je suis franchement déçue.

Kimi : Ne désespère pas comme ça, Haru. A mon avis, nos grades vont sûrement augmenter au fur et à mesure de nos exploits et de nos victoires au Blue Lock.

Haru : J'espère que tu as raison, Kimi.

J'étais assez frustrée, dans le couloir, en constatant que Kimi et moi avions été placées dans l'équipe Z, et surtout, à des grades aussi bas. J'ose espérer que le nombre indiqué sur nos combinaisons n'est qu'une erreur de la part de Ego, mais comme mon amie l'a dit : au Blue Lock, il y a en majorité des professionnels en dessous de vingt ans. Disons que... Nous sommes les moins douées des pros ? Rien que d'avoir cette pensée dans les couloirs du bâtiment me démoralisais, tandis que nous étions en approche de notre salle.

Kimi et moi arrivâmes alors face à une porte dans un couloir assez profond du Blue Lock, sur laquelle il était indiqué : "Room Z". Je regardais alors à nouveau le numéro inscrit sur ma combinaison pour m'assurer que nous nous trouvions bien face à la bonne porte.

Kimi : C'est là.

Mon amie s'apprêtait alors à toquer, lorsque j'ouvris la porte d'un geste plutôt brusque, ce qui la fit claquer à son ouverture. Je demeura sans bouger en voyant les membres qui composaient mon équipe ; ils nous regardaient tous d'un air étonné, sans bouger. La plupart qui étaient entrain de remettre leur haut après un match, s'empressèrent en vitesse de le remettre à notre arrivée.

Sans savoir quoi faire, je regardai mon amie qui semblait les saluer, comme timidement, elle bougeait la main en signe de salutation, et ses lèvres bougeaient.

Kimi : Euhm... Bonjour... ?

Mon amie et moi, tout comme l'équipe Z ne bougea pas malgré les salutations de Kimi, aucun de nous ne sachant quoi faire. C'est alors qu'un garçon qui avait l'air un peu plus âgé que nous d'un an ou deux s'avança vers nous, d'un air énervé. Il avait de courts cheveux blonds, un visage crispé par une émotion qui semblait être de l'agacement ou de la colère, et s'adressait à nous, d'une manière que je pense agressive.

Kimi parut très embarrassée par notre présence ici suite à la remarque du garçon, mais se tourna tout de même vers moi, et m'expliqua :

Kimi : Il a demandé qu'est-ce que nous faisions ici, et si nous étions venues pour jouer les fangirls, qu'on pouvait dégager tout de suite. Il a également dit qu'on n'avait rien à faire là, que le Blue Lock est un projet de football masculin.

Haru : Tch... Imbécile.

Kimi dénia d'abord de traduire oralement ce dont j'avais traité le blond en langue des signes, mais le lui dit quand même. Le garçon parut alors encore plus énervé qu'il ne l'était déjà, et nous parla à nouveau agressivement.

Kimi : Il demande si t'as un problème, et d'où tu te permets de le traiter d'imbécile.

Je soupirai alors, avant de répondre à Kimi qui allait ensuite faire passer le message à l'autre colérique :

Haru : Je n'ai aucun problème avec toi, c'est toi qui cherche les embrouilles. Et tu sembles peu renseigné, mon pauvre. Ego ne vous a rien dit de notre arrivée ?

J'attendis ensuite que mon amie explique mes dires à l'autre blond colérique, et cette dernière me répondit de la part du garçon.

Kimi : Cesse de raconter n'importe quoi, tu n'as rien à faire ici, et Ego ne nous a en effet rien dit.

C'est alors que Kimi, le blond et toute l'équipe tournèrent la tête vers un membre de l'équipe. Je m'avançai donc dans la salle pour voir de qui il s'agissait, comme le membre se trouvait dans le coin de la pièce. Il s'agissait là d'un grand garçon aux cheveux roux, qui avait un air sérieux mais beaucoup plus calme. A mon avis, il s'adressait au blond, comme c'est lui qu'il regardait.

Kimi : Il a dit au garçon blond qui s'appelle Jingo de se calmer, et d'arrêter de nous embrouiller. Ils doivent également attendre les explications d'Ego au sujet de notre arrivée.

Je regardai alors le visage de mon amie, et ai constaté qu'elle avait légèrement rougit. Pourquoi ? C'est ce que je me demandais. Mon regard se tourna alors à nouveau vers le roux, puis vers Kimi, et constata que c'était à cause de lui que ses joues avaient prit une teinte rosée. Elle avait sûrement déjà eut le coup de foudre pour lui, rien qu'au premier regard.

Un garçon aux cheveux un peu plus longs, bruns aux pointes blondes s'avança vers nous, et enroula ses bras autour de mon coup, en sautillant, et s'exprimait d'un air joyeux. Comme toujours, ce qu'il a déclaré m'a été traduit par Kimi :

Kimi : Il a dit : "Super, des nouvelles copines ! Enfin des membres bienveillants dans cette équipe ! J'espère que vous jouez bien, fillettes !"

J'ai mal apprécié le surnom qu'il nous avait donné : "fillettes". J'ai donc repoussé le garçon qui avait un air enfantin ; air qui devint alors celui d'un petit boudeur. Je n'ai jamais aimé qu'on me sous-estime, Kimi, cependant, elle, ne sembla pas dérangée par le surnom, et tenta de discuter avec le garçon.

Kimi : Il s'appelle Bachira Meguru, et il semble content de faire notre connaissance !

C'est alors que le regard de tout le monde se tourna à nouveau vers le roux, qui s'exprima à nouveau. Kimi m'a donc traduit :

Kimi : Pas le temps pour les explications, regardez à l'écran...

Nous tournâmes alors tous la tête vers un grand écran affiché sur le mur, sur lequel nous pouvions voir un homme à l'allure étrange s'adresser à nous tous. A ma grande surprise, cet homme s'exprimait oralement, et en plus de ça, pour aider à ma compréhension, en langue des signes.

Ego : Chère équipe Z de diamants bruts, bien votre étonnement, votre équipe accueille aujourd'hui deux nouvelles membres. A votre grande surprise, je n'en doute pas, il s'agit là de deux filles. Peut-être ignorez-vous leurs noms, mais face à vous, vous avez là Haru Shiori, et Kimi Okawa, les deux footballeuses féminines de moins de vingt ans les plus performantes du Japon. Je compte sur vous pour leur expliquer le fonctionnement du Blue Lock, ou du moins, ce que vous en avez comprit. J'ose espérer également que deux nouvelles coéquipières vous seront d'une grande d'aide pour votre prochain match contre l'équipe X.

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