Saviez-vous qu'un malheur n'arrive jamais seul ? Si non, à présent vous le savez. Si oui, bah je peux rien pour vous vous venez de gâcher mon entrée en matière.

Mais quel est donc ce malheur dont je parle, me direz-vous ? C'est tout simple bande de cons : mes parents veulent que je fête mon anniversaire. Et comme si ce n'était pas assez, ils ont fouillé dans mes contacts (ou l'équivalent dans le monde ninja azy on va pas s'embêter) et ont décidé d'inviter ce mec là. Vous voyez celui brun, avec les yeux marrons, un gros chien blanc et des traits sur le visage. Si si, vous voyez, celui qui est bg du turfu, qui s'appelle Kiba Inuzuka et qui est dans l'équipe 8. Bah voilà. Mes imbéciles de darons lui ont envoyé une invitation. Et évidemment, c'est la surprise. DONC C'EST MAINTENANT QU'IL VIENT D'ARRIVER QUE JE LE SAIS. Et en plus j'avais plus mes vêtements habituels donc ma mère a sorti d'un carton une immense robe rose qui ressemble à un gâteau. Même les gens d'Iwa doivent me voir depuis la frontière. Je ne rigole pas, y a assez de paillettes dessus pour recouvrir le palais du Hokage.

- Bah ma chérie,  pourquoi tu n'avances plus ?

C'est ça rigole créature du démon, je sais bien que t'as tout manigancé. Je te le ferai payer un jour,  scrmblejjdhez...
Je fais néanmoins un microminuscule pas vers le jardin... FATALE ERREUR.
Akamaru (niquez vos mères les chiens ninjas vous et votre flair à la con ***) tourne la tête à la vitesse de la lumière, j'ai peur qu'il se soit fait un torticolis, mais il aboie dans ma direction et toute trace d'amour dans mon cœur s'évapore.

- T/ppppp ! Comment tu vas ? Elle est super ta fête !!

Je note qu'il ne fait aucun commentaire sur ma robe, heureusement pour lui car il se serait pris une baffe.

- Kibaaaaa... ! Je vais bien et toi ? Merci. C'est cool que tu sois là. *Pitié sauve moi couillon j'étouffe dans mon cupcake en tissu aromatisé à la fraise*

MAIS ON EST EN ÉTÉ ELLE A QUOI DANS LA TÊTE MA MÈRE. ELLE VEUT QUE JE MEURE C'EST ÇA EN FAIT.

- Et le buffet est extra !

- Tu peux pas t'arrêter de penser à la bouffe ? Nan c'est plus fort que toi ??

- Bah nan ! Je te demande d'abandonner tes livres, que je sache, alors pourquoi je lâcherai la nourriture ?

Son raisonnement est correct, j'en viens à penser que j'aurais jamais du lui apprendre à synthétiser les informations. J'ai été trop bonne avec lui. (Pas de hors contexte les gars j'ai pas envie de ravoir affaire à la police)

- Tu veux un cookie ? Demande-t-il en penchant la tête sur le côté.

Tiens c'est marrant j'arrive même pas à le différencier de son chien dans ces moments là. Nan j'l'ai pas mauvaise. Vraiment pas vous avez quoi. C'est vous qui êtes dans le déni nan mais.

Je lui arrache le cookie des mains. Je suis en hypoglycémie quand il est dans les parages, faudrait que je pense à consulter.

- Bah voilà avec ça tu vas te décoincer le cul.

- Pas de vulgarité sous ma toiture.

- On est dehors bécasse.

- Mais va te faire foutre, tu veux pas juste me respecter ?

Il fait mine d'y réfléchir puis secoue la tête d'un air navré.

- C'est pas possible miss, t'as une face de victime.

Je soupire. Un jour quelqu'un m'appréciera pour ce que je suis...

Et puis flemme, je pense sue je vais m'enfuir.

Je fais quelques pas en direction du portail, mais comme je ne suis ni le silence ni la discrétion incarnée, mon père me chope par le colback et ma ramène (ramen haha) au milieu du jardin. Kiba s'est assis au moment de ma fugue sur une des chaise en plastique blanche, et partage une part de brownie avec son chien. Cette vision sera dans le top 10 de mes plus gros cauchemars.

- Ma chérie, tu t'es perdue, je crois, la fête est ici, pas dans la rue.

- Ah ouais tiens c'est marrant parce qu'en fait y avait une girafe et-

- C'est ça, c'est ça. Il me fourre une assiette en carton décorée avec des petites fleurs roses dans les mains et y dépose des fraises tagada.

Kiba s'exclame, comme s'il lisait dans mes pensées ;

- Tien T/p c'est drôle, tu es assortie à l'assiette !

Il va se prendre mon poing dans la gueule. Le pire c'est qu'il continuera toujours de lâcher des conneries comme ça. Même dans le plâtre. Même mort.

Mon père (cet ogre ignoble) s'esclaffe.

- Il a raison le p'tit bout de ninja ! Et cette robe te va très bien ma puce !

Kiba sourit en entendant mon surnom, puis s'arrête en se rendant compte de celui qui lui a été attribué.

- Mais je suis gran-

- D'ailleurs, je suis heureux que tu sois là, Kiba ! T/p nous a beaucoup parlé de toi !

Ah bon ? Première nouvelle. J'ai seulement dit qu'il était chiant. Et nul. Et gênant. Et beau. Non franchement je ne leur en parle presque jamais.

- Ah bon ? Elle vous a dit quoi ?

Ça y est, c'est la fin. Ma vie va s'arrêter ici. Nous sommes tous perdus. Enfin surtout moi. Adieu...

- T/p ! Tu es là !

SI JE N'ÉPOUSE PAS KIBA, CE SERA TOI, HINATA, L'ÉLUE ! TU PEUX PAS IMAGINER À QUEL POINT JE T'AIME EN CET INSTANT.

- Hinatouille ! Comment tu vas ? Ça se passe bien la vie de ninja ? Naruto est toujours aussi con ? Shino toujours aussi.... Shino ? Et Sasuke il est mort ? Je t'ai déjà dit que t'étais belle ?? Tes parents ils font quoi dans la vie ? Ta couleur elle est naturelle ? T'as mangé quoi ce midi ? T'as un cadeau j'espère ??

Le jardin entier se tait (pourquoi y avait autant de monde chez moi d'ailleurs, ça reste un mystère).

- Ça va T/p ? Pense à respirer hein, c'est important.

Je l'ai échappé belle. Vive les Hyuga, toujours là, toujours présents.

- Oui... j'ai un cadeau....

Elle me tend une boîte, je l'attrape et l'ouvre, impatiente. À l'intérieur sont posés deux colliers dorés avec des bracelets assortis. Je les regarde, regarde Hinata, les reregarde, la reregarde....

- Ils sont trop beaux Hina' ! Merci !!!

En me tournant vers la table pour y déposer le précieux présent, je capte le regard de Kiba. Il a l'air.... jaloux ?! Nan j'déconne il a juste l'air plus con que d'habitude. Je savais pas qu'il savait loucher.

Hinata hausse les épaules à mes remerciements et rougit, elle n'aime pas être au centre de l'attention.

- Moi aussi j'ai un cadeau ! Fait alors une voix.

Je me tourne de nouveau vers cet incapable d'Inuzuka. Il a l'air déterminé, c'est bien, il a moins l'air d'un mollusque comme ça.

- Oui ? Je demande en fixant ses mains, vides.

Est-il possible qu'il maîtrise la genjutsu en plus du j'faischierl'mondejutsu ?

D'un coup de poignet, il jette sa chaise au sol.

Pourquoi il avance vers moi ?

Il fait quoi là ?

Pourquoi il me prend la main ?

J'ai à peine le temps de réciter l'alphabet qu'il pose ses lèvres sur les miennes, juste comme ça, à l'improviste (levez la main ceux qui s'en doutaient).

Lorsqu'il s'écarte, je plonge mes yeux dans les siens.

- Ki... Kiba ?

- Joyeux anniversaire, T/p-chan.