Je pouvais sentir l'étreinte du démon se refermer sur moi, une de ses mains glisser dans ma chevelure blanche, tandis que l'autre parcourait mon dos. De temps à autre, il se penchait légèrement pour déposer un baiser sur le sommet de mon crâne, tout en me berçant lentement afin de me réconforter.

Mira

Malgré cette pression que je pouvais ressentir sur la totalité de mon corps, grâce à son étreinte, mes muscles n'arrivaient pas à se détendre. Je n'arrivais pas à contrôler mes sanglots et ma gorge nouée me donnait tous simplement l'impression de suffoquer. Respirer était devenu quelque chose de si difficile et douloureux, car à chaque fois que mes poumons se remplissaient d'air, j'avais la sensation qu'ils me brûlaient. Bast glissa une de ses mains le long de mon bras gauche, jusqu'à attraper avec douceur mon poignet au creux de ses doigts et le porter jusqu'à ses lèvres où je pus sans mal sentir ses crocs s'enfoncer dans ma chair l'espace de quelques instants avant qu'il ne les retire. Malgré la douleur et le geste qui pouvait sembler barbare à première vue, j'en comprenais la raison et l'utilité. La plaie allait aider l'oxygène à entrée et circuler plus rapidement dans mon sang jusqu'à atteindre et alimenté mes poumons. Il leva à la suite, un peu plus mon bras pour que la circulation soit plus efficace et attendit que je puisse progressivement reprendre mon souffle grâce à cela.

La panique s'estompait peu à peu et lentement, je ne ressentais plus les battements de mon cœur au bout de mes doigts ainsi que sur mes tempes. La crise était passée. Mon corps commençait doucement à se détendre et j'ai alors reposer simplement ma joue contre le t-shirt, maintenant humide qu'il portait à cause des larmes. Il relâcha mon poignet quelques secondes plus tard afin de pouvoir m'étreindre longuement, déposant une nouvelle fois un baiser sur le haut de ma chevelure blanche, continuant de me bercer aux creux de ses bras. J'ai simplement observé ma plaie se fermer avant de glisser à mon tour mes bras autour de lui pour le serrer autant que je le pouvais contre moi. Je savais qu'avec lui, je n'avais pas besoin de surveiller ma force alors je me moquais de la manière dont je m'y prenais pour une fois. Je voulais simplement profiter d'un moment de calme et de paix, un moment sans avoir une once de réflexion quelconque.

- Ça va mieux ? S'interrogea-t-il.

- Hum... Oui, un peu...

- Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Je t'ai manqué tant que ça pour que tu fondes ne larmes en me voyant ? Ajouta-t-il dans un léger rire.

- Tu es con...

Sa question eut au moins le don de me faire sourire et me remonter légèrement le moral après ce début d'après-midi chaotique. Bien que je savais que je pouvais parler de tous avec lui, j'hésitais parfois à lui raconter ce qu'il se passait entre Shanks et moi, de peur de le blesser avec nos histoires de couple, de faire remonter de vieux souvenirs. Pourtant, il s'était toujours montré compréhensif et de bon conseil, observant toujours les choses dans son ensemble afin de me donner les meilleures réponses. Je voulais lui en parler, oui, mais je me disais que, si cette fois, il s'était disputé lui aussi avec le rouquin, son jugement serait peut-être altéré...

- Dis-moi ce qui ne va pas, Mira, tu sais que tu peux tous me dire... Affirma-t-il dans un sourire.

- Hum... Oui, je sais... J'ai juste... Besoin d'un peu de temps...

Bast acquiesça d'un léger hochement de tête avant de passer délicatement ses mains sur mes bras pour me faire lâcher prise progressivement. Je n'arrivais pas tellement à comprendre son geste jusqu'à ce qu'il prenne sa veste poser non loin de lui pour recouvrir mes épaules et faire glisser mes bras dans les manches de cette dernière afin que je reste bien au chaud. J'avais cette drôle de sensation de flotter dans ses vêtements, comparer à lui, j'étais vraiment petite et cette pensée me fit esquisser un autre sourire. Je suis revenu me blottir contre lui, profitant de la chaleur apaisante que dégageait son corps, reposant mon oreille droite sur son torse, juste au niveau de son cœur pour l'écouter battre lentement. Il y avait là, quelque chose d'apaisant et de réconfortant à la fois. Je n'ai pas tardé à ressentir la pression de son étreinte sur moi, me réconfortant un peu plus et me poussant également à lui parler.

- Je lui ai mis mon poing dans la figure...

- À qui ?

- À Shanks...

- Pourquoi t'as fais ça ? Demanda-t-il assez surprit.

- Il a eu quelques propos agaçants... Ça en plus de l'éreintement, je n'ai pas su me retenir et je lui en ai mis une en plein dans le pif... Je suis sûr que t'aurais été super fier de moi si t'avais été là ! Affirmais-je dans un rire léger.

- Sans doute, oui !

Ses épaules furent secouées d'un léger rire également avant qu'il dépose un autre baiser sur le sommet de mon crâne, tout en passant ses mains dans la longueur de mon dos. Je n'avais pas osé lui dire la raison de notre dispute, il aurait sans doute trouver cela stupide, immature...

- Quand j'étais en mer avec l'équipage, il y a quelques semaines de ça, j'ai fait un cauchemar...

- Quel genre de cauchemar, dis-moi ?

- J'ai vu un de tes souvenirs... Affirmais-je la gorge serrée en y repensant. Celui... Celui de la mort de ta femme et tes enfants... Depuis... J'ai peur de fermer les yeux et de m'endormir... Tu dois penser que c'est ridicule...

- Loin de là, Mira... Je comprends tout à fait qu'après cela tu puisses avoir des difficultés à trouver le sommeil, mais je vais t'aider pour ça... Ça va aller... Ajouta-t-il dans un sourire.

Son étreinte, c'est doucement resserrer sur moi pour m'aider à contenir mes larmes et mes sanglots, tandis qu'il entreprenait à nouveau de me bercer au creux de ses bras, au rythme des pulsations de son cœur. J'en ressentais un apaisement immense et sentais progressivement la fatigue endolorir la totalité de mon corps. En sentant mon sommeil revenir, le démon me proposa de rentrer au palais impérial pour être plus tranquille afin que je puisse me reposer dans un lit confortable et bien au chaud sous des draps, plutôt qu'emmitoufler dans une simple veste qui ne me protégeait guère des petites caresses que m'offrait le vent. Il m'a alors doucement relâché pour pouvoir ranger ses affaires dans un sac qui se constituait d'un carnet, d'un stylo à plume et de quelques cartouches d'encre. Une fois, cela fait, il s'est levé pour rejoindre la terre ferme le premier, je lui ai lancé son sac et me suis mise à descendre lentement à mon tour.

Mes jambes n'arrivaient presque plus à supporter mon poids et mes doigts avaient à peine la force de se raccrocher au rebord des tombes, mais je pus néanmoins rejoindre le sol sans tomber. Bast, en voyant mon état, c'est alors baisser et me proposa simplement de grimper sur son dos, qu'il m'amènerait ainsi jusqu'à la tour sans que je n'aie à me fatiguer davantage. J'ai acquiescé d'un léger hochement de tête avant de glisser mes bras autour de son cou et mes jambes autour de sa taille, sentant ses mains agripper le dessous de mes cuisses pour me maintenir contre lui alors qu'il se redressait. Je l'ai remercier dans un murmure avant de simplement profiter du voyage sans pour autant me reposer bien que mes yeux se fermaient seuls par moments, me sentant tous simplement bien à ses côtés. J'aimais être avec lui, car il m'apportait la sérénité dont j'avais besoin.

Il a marché en silence jusqu'au palais, passant par les petits recoins de la ville pour éviter le monde et une fois ce dernier atteint, nous avons traversé le grand jardin fleuri entrant dans la petite dépendance pour monter à l'étage où il me laissa descendre près du lit où il s'était visiblement installé durant son séjour. J'ai simplement retiré mes chaussures alors qu'il fermait les rideaux de la chambre, me laissant à la suite glisser sous la couverture pour m'allonger et me reposer. Bast vint s'asseoir sur le rebord du lit, m'offrant un sourire tout en passant une main dans ma longue chevelure blanche, faisant glisser les mèches entre ses doigts avec douceur.

- Je vais faire brûler un peu de sauge, ça va t'aider à chasser ses mauvais rêves de ton esprit... Si tu veux, je peux te préparer du thé également ?

- Je le prendrai tout à l'heure... Tu me réveilles quand c'est l'heure de dîner ?

- Oui, bien sûr, Mira... Affirma-t-il dans un sourire. Repose-toi bien...

Il se pencha pour déposer un baiser sur ma joue et je n'ai pas tardé peu après à fermer les yeux afin de m'endormir sans crainte, en sachant qu'il était tout près et qu'il veillait sur moi...

Shanks

~ Un peu après le départ de Mira ~

Alors celle-là, je dois dire que je ne l'avais pas vue venir... Son poing est parti si rapidement que j'ai à peine eu le temps de me rattraper avant de me retrouver à terre. J'étais là, assis au beau milieu de la chambre sur le parquet, je pouvais sentir le sang couler de mon nez et pourtant, j'avais du mal à réaliser ce qui venait de se produire... Est-ce qu'elle m'avait vraiment mit son poing dans la figure ?! Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ?! J'étais tellement ailleurs que je n'ai même pas fait attention lorsque Ben entra dans la pièce. Il m'a aidé à me relever, je le voyais bouger les lèvres, me parler, mais c'était comme si je ne pouvais pas l'entendre. Du moins jusqu'à ce qu'il me crie dans les oreilles...

- SHANKS ! TU M'ÉCOUTES ?

- Oui, ça va, je ne suis pas sourd !

- Bah, réponds-moi alors ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Rien, rien...

- Tu saignes alors ce n'est pas rien et Mira avait l'air un peu remonter donc...

- Ce n'est rien, je te dis !

Je ne pus retenir un soupir agacé de traverser mes lèvres avant de chercher à arrêter les saignements de mon nez en me rendant à l'infirmerie pour y mettre du coton. Je me suis assis sur le rebord du lit, penchant doucement la tête vers l'arrière en réfléchissant à ce que j'avais bien pu dire. C'est à cet instant que j'ai eu comme un flash sur notre conversation, refermant lentement les yeux, exaspérer par mes propres paroles. Ce que je pouvais être con parfois ! J'avais toujours eu cette manie d'exprimer le fond de mes pensées à voix haute sans jamais prendre la peine de réfléchir avant de parler. C'était un comportement bête, vraiment stupide et je ne pouvais pas m'en empêcher. Toutefois, si cette pensée était là, je ne pouvais pas l'ignorer et faire comme si elle n'existait pas. Il fallait que je voie Mira, qu'on puisse discuter de cela tous les deux afin de trouver un moyen d'arranger les choses...

Tandis que j'étais quelque peu plonger dans mes songes pour trouver un moyen d'aborder le sujet calmement avec elle, un raclement de gorge me poussa à en sortir et en ouvrant les yeux, je pus facilement apercevoir la chevelure noire du corsaire, debout dans l'encadrement de la porte, me fixant avec ce regard perçant et réprobateur dont il avait l'habitude. Je me suis complètement laissé tomber en arrière sur le lit dans un long soupir, parce que je sentais venir cette conversation plutôt désagréable...

- Elle t'a mis un coup-de-poing. Affirma le corsaire.

- Ce n'était pas volontaire... Répondis-je dans un énième soupir. Elle l'a fait parce que je l'ai peut-être poussé un peu à bout et je lui ai posé une question quelque peu déplacer, je l'avoue...

- Elle a levé la main sur toi Shanks. Ce serait jamais arrivé en temps normal, pas avec -

- Non ! Tu la fermes Mihawk ! Rétorquais-je en sentant la colère montée. Je ne veux pas entendre un seul putain de commentaire sortir de ta bouche, surtout si ça concerne Bast ! Je n'ai pas envie de me mettre entre vous et votre querelle et tu seras gentil de laisser Mira en dehors de ça !

Un long soupir traversa les lèvres du corsaire cette fois alors que je pouvais l'entendre se déplacer dans la pièce, tout en refermant la porte derrière lui. Il s'est approché d'un des placards de l'infirmerie pour en sortir du désinfectant, de la crème pour les bleus, un pansement et du coton puis il a tout reposé sur le lit avant de me faire signe de me redresser. Je me suis exécuté sans broncher et il s'est occupé de ma blessure, vérifiant les os de mon nez avant de les remettre en place et chercher à déposer un peu de crème sur mon bleu.

- Mira n'a visiblement plus les idées très claires Shanks...

- Oui, je sais...

- Qu'est-ce que tu comptes faire ?

- Je n'en sais rien, en fait... Affirmais-je dans un soupir. Il faut que je discute avec elle, mais sans que Bast ne puisse interférer et ça, je ne sais pas si c'est possible...

- Tu veux que je t'accompagne ? Ensemble, on pourra les retrouver plus facilement...

- Oui, oui... Sans doute, oui...

Un autre long soupir traversa mes lèvres en songeant à la conversation très houleuse que nous risquions d'avoir avec le démon s'il apprenait ce qui s'était passé entre Mira et moi. Je l'avais remarqué et à quelques reprises déjà, Bast se montrait très protecteur avec Mira et c'était sans doute pour cette raison que j'avais du mal à les laisser tous les deux. J'en étais jaloux à un point que ça me rendais malade parfois. Jaloux de la relation si complice qu'ils semblaient partager, jaloux de la gentillesse, de l'affection et de la confiance qu'elle lui portait. Pourtant, même si elle se comportait également comme cela avec l'équipage, ça ne me dérangeait pas. J'étais certes un peu jaloux, lui réclamais un peu plus d'attention qu'à l'accoutumer, mais avec lui, c'était différent. Je ne lui faisais pas confiance au final et je n'y arriverai sans doute jamais...

Face à ce constat, un nouveau soupir m'échappait devant le regard interrogateur du corsaire auquel je ne pris pas la peine de répondre, gardant mes réflexions pour moi seul. Je suis descendu du lit pour rejoindre la sortie de l'infirmerie, observant quelques instants mon reflet dans le petit miroir accrocher au mur à l'entrée. Mon nez était légèrement enflé et assez rouge, j'avais l'impression de sentir mon cœur battre au bout de ce dernier, mais ce n'était rien d'alarmant, c'était très facilement supportable après ce que j'avais vécu durant ses deux années et demie d'entraînement en compagnie de Red. Mihawk n'a pas tardé à emboîter le pas derrière moi, traversant le navire à mes côtés pour rejoindre le port et entamer nos recherches.

En soit, la première idée qui me vint à l'esprit, était qu'elle avait tout simplement regagner le palais et glaner des infirmations auprès de Red. Après tout, si quelqu'un savait où se trouvait Bast, c'était forcément lui... Toutefois, il avait refusé de répondre à cette question jusqu'à maintenant, alors pourquoi changerait-il si soudainement d'avis ? Malgré tout, nous nous sommes dirigés tous les deux vers le palais impérial où il séjournait, espérant dans le fond qu'il finisse par répondre à cette question, j'avais préparé tout en laïus afin de lui expliquer la situation et lui faire comprendre que c'était très important, mais à ma grande surprise, je n'en ai pas eu besoin. Dès les premiers mots que j'ai pu prononcer, il m'a indiqué la petite dépendance au fond du jardin... Pourquoi avoir pris la peine de répondre maintenant ?

J'ai laissé cette question en suspend dans un coin de ma tête avant de suivre Mihawk qui s'était empressé d'ouvrir la marche en direction du petit bâtiment entourer de végétation. Plus j'approchais et plus je sentais mon estomac se nouer. Je ne savais pas trop ce qui allait m'attendre, mais je savais que ce n'était rien de bon et ce pressentiment se confirma en apercevant le démon assis sur les marches à l'entrée du pavillon, l'air fermer, une cigarette au coin des lèvres et décider à ne pas nous laisser passer. L'air autour de lui était assez lourd et nous incitait à rester à une bonne distance de lui, chose que le corsaire et moi, nous sommes résignés à faire.

- J'ai besoin de lui parler Bast...

- Pour l'instant, elle a besoin de se reposer, tu lui parleras plus tard.

- On s'est disputé et j'aimerais simplement arranger les choses !

- Tu as dû la pousser sacrément à bout pour qu'elle en vienne à te refaire le nez. Moi qui pensais que ce serait différent avec toi... Soupira-t-il. Elle me l'avait affirmé et j'ai eu la bêtise de la croire sans me poser de question, mais finalement t'es pourris comme la plupart des humains que j'ai pus rencontrer...

Le démon s'est doucement redressé, descendant les quelques marches qui le séparaient de la terre ferme avant de laisser tomber sa cigarette sur le sol et l'écraser sous la semelle de sa chaussure. Il n'avait aucune envie de me laisser lui parler, ni même de la voir quelques instants pour savoir comment elle allait et cette situation me rendait dingue. Je sentais cette colère monter, comme lorsque ce type, ce pirate, l'avait blessé dans cette taverne. Je n'avais qu'une idée en tête lui foncer dessus, mais si je faisais ça, je devais être sûre de pouvoir lui tenir tête et ça, je doutais en être capable... Cette pensée frustrante, me fit serrer le poing et les dents, j'en oubliai presque Mihawk qui jusqu'à lors rester très passif s'avança de quelques pas en direction du démon.

- Alors, t'as décidé de jouer les chiens de garde ? Demanda froidement le corsaire. Remarque ça te va plutôt bien comme rôle t'as l'air de la suivre comme un bon petit toutou ou alors c'est peut-être l'inverse, c'est elle qui te suit comme une -

- LA FERME ! Grogna-t-il.

Les paroles de Mihawk eurent le don de faire voler en éclats le peu de patiente dont le démon eut l'air de faire preuve jusque-là et j'en ressentis un frisson d'effroi me traverser tout le corps en sentant finalement sa véritable nature. Son aura se rependait sur nous comme un serpent vous enserrant entre ses anaux, nous immobilisant, nous paralysant presque de peur le corsaire et moi. J'avais cette étrange impression que mes jambes étaient ensevelit sous la roche me rendant incapable de bouger, mais bien pire que cela encore, en observant autour de moi, je pus enfin mettre une image sur la description que m'avait faite le second de Roger.

L'écorce et les feuilles des arbres noircissaient, leurs fruits pourrissaient à vue d'œil sur les branches avant de tomber et de se réduire en poussière sur le sol, les fleurs se fanaient, les poissons flottaient déjà à la surface de l'eau tandis que la terre mourrait lentement, comme si la vie elle-même avait cesser d'exister. Plus aucun bruit ne semblaient persister dans l'air, ni le chant des oiseaux, ni même la brise du vent, comme si tous s'étaient éteints sous cette sensation dévorante. Alors c'était ça, ce jour-là, ce que Rayleigh avait ressentit, ça provenait de lui...