Chapitre 5 : Visite à l'hôpital

On a repris la route il y a une heure, et j'aurais mieux fait de dormir, cette nuit. C'est pire qu'hier après midi, j'ai l'impression que mes jambes vont vraiment lâcher cette fois ci, j'aurais dû manger... On avance plutôt rapidement, car Ten-ten et moi avons pris trop de temps pour dire aurevoir a Séléné et nous somme maintenant en retard. J'ai la tête qui toure, je crois bien que c'était une mauvaise idée, la nuit blanche.

_Ni-mao ? Ca va ?

_Oui, je suis juste un peu fatiguée !

J'adresse un grand sourire à Lee qui me lance un regard inquiet. Je me concentre sur mon chakra pour ne pas tomber des branches. Pour en avoir besoin, c'est que je suis vraiment à bout. Je commence à voir flou et je glisse de l'arbre en ratant mon saut. Je me réceptionne sur le sol avant de m'appuie sur un arbre. Je regarde mes camarades faires demi-tour, je tremble. 

_Ni-mao ? Ca v-

Mes jambes lâche et mon esprit suis de près. Je comprend vaguement que quelqu'un m'a rattrapé avant que je tombe, évanouie.

Quelle idiote.

Ω~~~•∞•~~~Ω

Putin j'ai mal au crane ! Je suis où ? Mon dernier souvenir remonte à mon évanouissement... Merde !
J'ouvre les yeux et les refermer immédiatement. Pourquoi les chambre d'hôpital sont si blanche ?! Je m'assoie dans mon lit et ouvre à nouveau les yeux. Si je suis à l'hôpital, ils ont sûrement décou-

_Pourquoi ?

Je tourne la tête et ouvre légèrement la bouche, surprise. Pourquoi, de mes quatre coéquipiers, c'est lui qui est ici ?

_Neji ?

Il me regarde froidement, mais je crois déceler une pointe d'inquétude dans son regard. 

_Je fait quoi ici ?

_A toi de me le dire. A quand remonte ton dernier repas ?

Son ton est froid, et j'ai ma réponse. Ils l'ont comprit. Avec lui, je sais très bien que mes mensonges ne fonctionneront pas, autant être honnête.

_Un peu plus d'une semaine je crois.

Malgré moi , j'entend ma voix trembler. Je releve la tête et croise son regard. Il ne répond pas, mais je vois son visage passer de inexpressif à choqué, puis inquiet, et enfin, en colère.

_Ça fait plus de sept jours que tu n'as rien mangé ?! Tu es complètement incontinente !

Je baisse la tête et serre les dents. Ce n'est pas comme si c'était vraiment un choix. Il se tait, je sent son regard sur moi mais je l'ignore. Je n'ai pas la force de faire face à des remontrances. J'entends la porte s'ouvrir :

_Neji, tu peux y aller, Ten-ten est disponible.

Je le vois se lever du coin de l'œil et je ne peux pas m'empêcher de sentir un pincement au cœur : il n'est là que par obligation. Pourquoi je suis déçu ? Il est chiant et imbu de lui-même, je ne l'apprécie même pas.

_Ni-mao ! Tu es réveillé ! Ça fait trois jours que tu dors. Tu as fait combien de nuits blanches dans la semaine ?

_Salut Sakura ! Contente de te voir aussi !

Elle me lance un regard assassin et j'abandonne l'idée de la mettre de bonne humeur.

_Seulement trois.

Elle me dévisage, clairement pas convaincue.

_Tu ne me la fais pas à moi. Combien d'heures tu as dormi ?

Pourquoi faut-t-il que se soit elle, mon médecin ? Je calcule rapidement, et compare aux 75 heures qu'il faudrait. Il me manque 68 heures.Je vais me faire taper sur les doigts, moi...

_J'ai dormi 7 heures.

Sakura me regarde, et je pourrais presque voir ses veines ressortir. Je ne crois en rien, mais je prie actuellement toutes les divinités qui me viennent à l'esprit pour sortir vivante de cet hôpital. Pourtant, elle se contente de soupirer et de secouer la tête en se retournant pour ouvrir un placard.

_Il faut que tu manges. Tu a été alimentée par perfusion mais ton cerveau doit s'adapter.

_Vous...

Je n'ose pas finir ma phrase, elle se retourne, et l'expression grave affichée sur son visage me fait frisonner.

_Oui. Ni-mao, tu es anorexique.

Le savoir, c'est une chose. L'entendre de la bouche de sa meilleure amie – docteur ou non – en est une autre. Elle me regarde et me sourit tristement.

_Je suis désolée, mais tu avais besoin de l'entendre.

_Ouais...ouais, sûrement.

Ça fait quand même mal, même si c'est idiot de ressentir ça. Alors comme toujours, je me répète cinq mots en boucle. « Attitude ninja, tous vas bien ». Donc je sourit à mon amie qui se détend, et je me rallonge sur le coté, perdu dans mes pensées. Quand mon docteur, celui qui m'éxaminait à la fin de chaque mission, avait découvert ma sous nutrition et mon anorexie, seule lui, une infirmière et Ji-rua c'était préoccupés de moi. Cela faisait six mois que mon frère ne me parlait plus, et j'avais refusé qu'on en parle à ma mère. Je regarde les gouttes de pluie s'écraser sur la baie vitrée et un souvenir remonte. Une journée de pluie presque comme toutes les autres... J'avais 12 ans.

„ le bruit de la pluie sur la fenêtre au-dessus de mon lit résonne dans ma chambre tandis que mon père me secoue.

_Aller Ni-mao, debout ! Il pleut.

Je lui râle dessus et il appelle mon frère, les deux se mettent à me chatouiller. Malgré ses 21 ans, Mayru et moi sommes toujours aussi proches. Lui et sa fiancée habitent ici en attendant le mariage, qui a lieu dans deux jours. Comme le veut la tradition, c'est à l'enfant ou à la fratrie d'ouvrir la porte de la maison des jeunes mariés, à midi pile, le lendemain du mariage. Dans le jardin se tiendra une réception dont la décoration aura été choisie par les mères du couple, et l'enfant s'il y en a, et si celui si est une fille.  Étant donné que Ji-rua est tout juste enceinte, c'est moi qui ai aidé ma mère et la sienne.

_C'est bon, c'est bon, je me lève !

Les deux s'écartent enfin et je reprends mon souffle, assise sur mon lit. Je me lève quand ils sortent de ma chambre et j'attrape des vêtements de pluie. S'il y a une chose que j'adore dans les mariages - appart le mariage en lui même - c'est que le mois précédent la cérémonie, les proches n'ont pas à travailler. Pouvoir bouger librement est un vrai bonheur. J'enfile un pull par-dessus mon croc-top pour tromper la vigilance parentale et je vais manger.”

Une simple scène quotidienne... Je ne me rendais pas compte de sa valeur. Depuis la mort de notre père, Mayru et moi n'avons pas discuté. Et quand maman est morte aussi, j'ai décidé de déménager à Konoha. Je ne remercierai jamais assez ce village de m'avoir accueilli... Je continue de regarder les gouttes s'écraser contre la vitre, et, bersée par le son de la pluie, je fini par trouver le sommeil.
Une pause, où personne ne s'inquiète pour moi.
________________

Hey les p'tits jiji !

Vous avez remarqué, depuis le chapitre quatre, je met des tirets bas au lieu des tirets normaux que j'utilisais pour introduire les prise de parole. C'est tout simplement parce que j'ai remarqué que c'était écrit comme ça dans une étude de texte en français, et que ma professeur m'a confirmé que c'était le bon caractère. Peut-être qu'un jour je les changerai dans les autres chapitres... Mais je vois pas trop l'intérêt.

Trop beau 😭❤️

Sinon, ça va vous ?

Perso, je suis juste fatiguée. En plus, j'ai un contrôle parental et je dois enlever mes limites en secret chaque soir pour pouvoir rester sur mon téléphone la nuit, mais ça fait deux jours que je n'y arrive pas 🥲

Vous pensez quoi du chapitre d'aujourd'hui ? Je me suis trouvée cruelle 😂

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top