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𝓟𝓓𝓥 𝓚𝓪𝓽𝓪𝓵𝓲𝓷𝓪

   Je me nomme Katalina. Je suis une elfe. La future souveraine de mon peuple. Mes parents voulaient me marier à Mathieu, un demi-dieu complètement taré et sadique. Il aime voir les femmes souffrir. Alors, tout naturellement, j'ai catégoriquement refusé et je l'ai humilié en le giflant. Le clan des demi-dieux décida alors de me priver de mes pouvoirs et de m'arracher les ailes pour se venger. Sans mes pouvoir, il m'est impossible de voir et de rentrer en contact avec les terres de mon royaume.
Et me voilà, à la recherche de la citadelle des demi-dieux pour retrouver Mathieu et tous ce qu'il m'a pris.

- Vous avez du courriel. Annonçai-je de vive voix.

     Cela fait 6 mois que j'étais aux services des O'Kelly en tant que domestique. Une famille riche et invivable. Prétentieuse et hypocrite. Personnellement, je trouvais que la tante, la maîtresse des lieux était la pire, Imbuvable, une vieille bique.
Deux personnes sortaient du lot, mais n'étaient pas mieux.
Le vieux, ce mec, je ne l'ai jamais vu debout. Les domestiques de la maison disaient qu'il était souffrant mais je trouvais que bizarrement, il était toujours en forme lorsque sa petite-fille venait lui rendre visite.
Elle aussi, tout comme son vieux, était trop positive. Elle souriait à chaque phrase, toujours à rire comme une idiote demeuré. Cette rousse qui courait partout dans les couloirs. Cette fille m'insupportait.

- Donne-moi ça. Me lança la tante d'un ton glacial et sec.

      La vieille bique m'arracha l'enveloppe des mains.
J'aurai mes pouvoirs, cette bonne-femme ne serait que cendre et poussière.

- Cache donc tes oreilles, sale elfe.

Je réajustai ma coiffure et dissimulai mes oreilles pointues sous mes mèches de cheveux. Elle continua de me cracher au visage ses « délicates » paroles.

- Qu'attends-tu ? Arrête de me dévisager et retourne aux cuisines.

Mes poings se serrèrent et je tournai les talons.

- Oh ! Prononça-t-elle soudainement. Et apporte le thé à Clémentine. Verse le contenu de cette fiole dans sa boisson. Cette petite ne fera pas long feu dans cette maison.

Une fiole ? Elle me la donna.

- Bien. Répondis-je, impassible.

Je me penchai un peu pour la saluer et partir rapidement en direction des cuisines.

     Le thé fût prêt et le contenu de la mixture versé. Je n'avais pas l'habitude de préparer le thé de la rousse. Il faut dire que beaucoup des domestiques sont partis travailler pour le Baron Autilleuls, plus respectueux et plus honnête. Nous ne sommes plus que 10 aux services des O'Kelly. La servante qui s'occupait de Clémentine est partie. Tant mieux. Je ne l'aimais pas non plus.
Lorsque ma main frappa la porte de la chambre, j'entendis une voix toute faible murmuré un "Entré".

- Mlle. Votre thé.
- M-merci... Toussa-t-elle. N-ne rentre pas plus... T-tu vas... Elle toussa encore. ...attraper mes microbes...

Elle est malade ? En 6 mois de dur labeur dans cette maison de fou, Clémentine n'était jamais tombée malade.

- Voulez vous que j'appelle un médecin ? Demandai-je respectueusement.

La rousse se releva un peu, ce qui me permit de l'apercevoir dans son lit. Avec l'immensité de la pièce, je ne l'avais pas vu.
Elle était toute pâle et semblait peiné à respirer.
Une autre toux me fit sursauter.

- MLLE CLÉMENTINE ! VOUS TOUSSEZ DU SANG !

Peut-être que cette fille m'énervait mais si elle mourrait, je gagnais moins.

- C-ce n'est rien... Tout va bien...

Je pouvais lire dans ses yeux qu'elle avait peur.

- Ce n'est rien... Je ne manquerai à personne...
- Comment ça ? La questionnai-je, intriguée par cette intervention.
- Ils veulent ma mort... Mon grand-père est sur le point de mourir... Je suis la première héritière de tout cet argent... Si je meurs, ma tante récupéra tous car je ne suis pas majeur...

Elle sourira, un léger rictus aux lèvres. Elle continua.

- Ils m'empoisonnent... Je suis naïve mais pas à ce point...

Mes yeux s'écarquillèrent. Je n'étais pas prête pour cette révélation. Elle toussa une fois de plus.

- Parler à un médecin n'arrangera rien...

Je ne peux pas rester sans rien faire. Tout cet argent...
J'ouvrai la porte et m'assurai qu'il n'y ai personne. Puis, je couru vers la grande fenêtre que j'ouvri sous le regard interrogateur de Clémentine.

- Venez. Je vais vous aider. Lui dis-je, froidement.

Elle hésita un moment et me rejoignit faiblement.

- Sautez. 

(Clémentine en média)

Voilà une nouvelle histoire qui débute ! J'espère pouvoir la finir ! '^^

J'espère que le début vous a plu !

N'hésitez pas de me communiquer vous retours en commentaire pour que je puisse m'améliorer !

Bisous et surtout restez chez vous !!!

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