𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 34 : 𝔐𝔦𝔞


J'étais littéralement endormie sur ma table. Il n'y avait pas de mots. Mes cheveux longs me gênaient mais je m'en fichais, j'étais juste fatiguée.

Surtout que le choix de ce chapitre ne m'aidait pas. On était en géographie et on faisait les espaces à faible densité.

Même si j'étais bonne élève, une semaine avant les vacances, je finissais quand même par craquer.

Je devais pas être belle à voir, mais bon, Gabriel à l'air de tenir à moi, et je ne dis rien, moi quand il éternue et s'essuie dans sa manche.

❄️🏀 ❄️

L'heure passa lentement, mais alors lentement. Mes yeux menaçaient de se fermer, mais je sentais ses coups d'œil de moins en moins espacés, alors je relevais la tête, et affichai l'ombre d'un sourire. J'étais réveillée.

Vint l'heure d'arts plastiques, et comme d'habitude, selon notre rituel, notre professeure effectua l'appel, et Gabriel, qui était second, juste après Julie, s'assît et me sourit. Je me tournais alors, souriant aussi. 

L'heure passa vite. Je devais finir une diapositive pour la rendre à la fin de l'heure et je m'appliquais, alors je ne vis pas le temps passé.

Tant mieux.

⚡️💋 ⚡️


Et puis, sans une seconde heure d'histoire-géographie, qui ne serait pas de bonne humeur ?

L'appétit me vrillai l'estomac, à moins que se soit, la déception ?

Je voyais Gabriel discutais avec sa voisine de plus en plus souvent...

Ça faisait mal au cœur. 

Cette fille, don't j'ignorais le nom jusqu'à présent, était en réalité éprise de lui.  

Et elle avait remarqué notre proximité. 

La seule chose qui m'ai autant rassuré, c'est sa sociabilité. 

Gabriel était un des garçons les plus extravertis que je connaisse- même si je n'en connaissais pas beaucoup- et il connaissait par ailleurs beaucoup de filles. Je reconnaissais cette étincelle dans son regard. C'est celle qui brille habituellement. Pas la mienne.

Il ne la considère pas plus qu'une simple voisine. Ça me rassure. Le poids dans mon estomac se soulagea un peu.


🌙🩵🌙

11h35.

Enfin l'heure du déjeuner.

Même si leurs repas n'étaient pas très variés, et leurs assiettes vides, je me réjouissais. 

Une heure où je ne serais pas complètement observée. Enfin. 

J'attendis mon groupe habituel, celui avec qui on se retrouvait pour partir manger, même s'il manquait certaines personnes, on occupait quand même 3 tables de 4. 

Gabriel n'était pas là. Je l'avais croisé dans la queue tout à l'heure. Je crois qu'il a oublié sa carte, il n'était même pas avec les autres.

Ma phobie des fenêtres était passée. Enfin, tant qu'ils ne recommençaient pas.

Sophia et moi, inséparables, prises de fou rire à chaque échange de regard, et Julie désespérée nous contemplant.

Voilà comment j'aurai décrit notre pause déjeuner. Le stress des examens était passés, alors on étaient toutes plus détendues. Ce qui ne nous empêchait pas de tout ramener aux révisions. 

Lorsque l'on sortit de la cantine, un attroupement s'était formé autour d'une surveillante qui....

Maquillait des garçons ?

Je me rapprochais, accompagnée de Julie et de Sophia, pour voir ce qui se passait.

Dans la foule, je croisais un groupe d'amis, qui se trouvait une classe en dessous de moi.

Elles m'expliquèrent rapidement.

- La surveillante met des paillettes avec son stylo à tout le monde, vas-y !! 

Je rigolai puis refusais, avant de suivre pour accompagner une amie qui voulait le faire.


Puis j'étais partie rejoindre Sophia et le reste de la bande, et le sujet avait dérivé sur la beauté. 

Pourquoi ? Aucune idée

Comment ? Je n'en ai pas non plus.

Toujours est-il qu'une coalition s'est formée contre moi lorsque j'ai déclarée : 

- Je ressemble à rien de toute façon...

Sophia m'a regardé avec de grands yeux éberlués, ajoutant avec son sourire démoniaque qui me faisait tant rire : 

-  Mais quoi ?! Mais t'es trop belle !! Je suis sûre que dans ton cœur tu penses : JE SUIS MAGNIFIQUE MAIS JE VEUX QU'ON ME LE DISE

Une deuxième avait déclaré : 

- Les garçons se jettent littéralement à tes pieds et tu OSES dire que tu es moche ? 

Et un des seuls garçons de notre bande : 

- Mais... mais moi je suis quoi alors ? 

J'ai fui en courant, prise d'un fou rire. Je ne comprenais pas ce que les gens me trouvaient mais je les remerciais de leur sincérité.

🏀⚡️🏀

L'heure de musique fut ponctuée de rires, de notes de musique et de sourires.

Dernier cours avant les vacances signifiait blind test. 

Même si Sophia  n'était pas dans notre équipe, j'arrivai quand même à communiquer avec elle, enfin surtout rigoler.

Le professeur prenait un malin plaisir à imiter rappeurs et élèves, professeurs et Tik tokeurs. Alors évidemment, les rires redoublaient de plus belle.

🌙❄️🌙

L'heure de français. Rien de spécifique à part quelques regards, sourires et grimaces échangés. Avec son habituel clignement des paupières.

Plutôt mimi d'ailleurs. 

Et puis, je passais l'heure à essayer de déchiffrer l'écriture de la prof sur le tableau de gauche, celui le plus éloigné de moi.... Et à rigoler avec ma voisine de devant...

🍃🩵🍃

Pour la dernière heure, le cours fut plutôt intense, alors que mes yeux étaient sur le point de se fermer. 

On abordait un nouveau chapitre, les identités remarquables. 

- C'est des cartes d'identités qui se font remarquer, suggéra mon voisin lorsque la prof demanda si quelqu'un connaissait.

Je pouffais. 

La prof interrogea des élèves pour qu'ils effectuent les exemples au tableau, et contre toute attente, Gabriel leva la main. 

Enfin non, il s'est d'abord fait surprendre lorsqu'il parlait à sa voisine, puis interrogé.

Je me tournais dans sa direction et il m'adressa un sourire peiné lorsque la prof eut terminé son monologue après qu'il se soit trompé sur « des choses qu'elle avait dis et redis, mais évidemment il s'était trompé dessus puisqu'il n'écoutait pas. » 

Ensuite, il releva la main, un sourire assuré sur le visage. Et réussit.

Je me tournais vers lui et il m'adressa une grimace.


💋🌙💋

Lorsque je sortis, Gabriel se tenait derrière moi. 

Julie devant. 

Enfin plutôt, Julie était devant, et venait de s'arrêter pour écouter son ami parler de sa PS4 qu'il vendait. Et cette pause permis à Gabriel de nous rattraper. 

Julie venait de bousiller -encore une fois- mon plan de le semer en empruntant un autre chemin. Dommage.

Il nous rejoignit alors et me souris.

- Tu rentres comment ? Tu prends le RER ? M'interrogea-t-il alors, parvenu à notre hauteur 

J'aurais essayé...

- Cette fois-ci je rentre en voiture, je fais du covoiturage et les grands parents sont venus nous chercher aujourd'hui. Et toi ? 

- Moi mon père vient me chercher.

- Cool !! 

On venait de descendre de la dernière marche des escaliers, et on sortait du bâtiment, lorsque Julie couru rattraper un de ses potes devant, m'abandonnant sur un : 

- Bon je vous laisse entre vous les amoureux !!

Au lieu de la contredire, comme il le faisait pour toute les autres filles, il se contenta de sourire et de me regarder dans les yeux.

Au secours. 

On se saluai alors et partîmes dans des directions opposées. 


☀️📞☀️

Julie

En ligne

Comment tu sais que Gabriel m'aime ? 

Parce que je doute beaucoup moi...

Et j'ai pas vraiment envie de donner de 

faux espoirs à mes potes qui sont beaucoup 

plus à fond que moi dans cette histoire 


Bah.... À peu près tout...

Les regards, les sourires...

Et puis il rigole bien Avk toi...

☀️📞☀️

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