3.2
"À l'officier Lee.
Assis dans ma chambre, silence m'étouffe, laissant les larmes inonder mes joues. La nuit hivernale reflète l'obscurité dévorant mon âme tourmentée, prête à accomplir l'inévitable, prête à révéler les secrets qui me rongent sans relâche. Il est temps que la vérité éclate au grand jour, que la lumière crue de la réalité bannisse les ténèbres. Ce fardeau si pesant, je ne peux plus le porter seul, ni laisser ces vices corrompus me tenir prisonnier du passé. Ainsi, je vous écris cette lettre pour vous confier les horreurs endurées, infligées par mon oncle, Choi Inok. Je ne sais pas si cela vous sera utile lors du procès, même si je ne suis plus là. Mais je sais que, à l'époque, vous n'aviez jamais cru en mon obstination à nier les faits. Les actes pervers qu'il a commis, ces cicatrices invisibles qui se sont ancrées dans mon âme fragile. Je refuse de me taire encore davantage."
Namjoon leva les yeux de la lettre, plongea un instant son regard dans celui de son compagnon. Dans ce mutisme envoûtant, il se replongea dans sa lecture...
"Le poids de mon erreur, je le ressens intensément lorsque les souvenirs de cette époque sombre s'immiscent en moi. Je m'étais obstiné à nier les horreurs qui se déroulaient sous mes yeux, refusant d'admettre leur existence. Aujourd'hui, cher officier, je m'agenouille humblement devant vous pour présenter mes excuses les plus sincères. Mes actes ont sans doute causé du tort à tous, salissant l'intégrité de la justice. Cependant, que vous soit assuré que mes motivations n'avaient en aucun cas pour but de protéger mon oncle, coupable de tous ces maux.
Non, ce sont mes parents biologiques, ma mère et mon père, qui m'avaient ordonné de renier la vérité, de nier les faits afin que les accusations portées contre Choi Inok soient abandonnées. Dans la terreur qui m'enveloppait, manipulé par leur emprise, j'étais leur marionnette dévouée. Mais aujourd'hui, enfin libéré des chaînes qui me retenaient prisonnier, je me délivre pour révéler la vérité."
La lettre se poursuivait, déroulant les aveux empreints d'un voile de mystère que renfermait la sombre période vécue par Young-Jae.
Inspecteur Kim et Officier Lee se retrouvèrent dans leur petite salle d'interrogatoire, éclairée par une lueur tamisée. Les murs tapissés de photos et de documents reliés à l'affaire de pédophilie dégageaient une atmosphère sombre et pesante. Alors que la nuit tombait peu à peu sur Daegu, les deux enquêteurs s'installèrent autour d'une table, prêts à discuter de l'affaire qui les hantait depuis des mois.
Namjoon prit un instant pour observer son collègue. Les lignes de fatigue tracées sur le visage affûté de Lee témoignaient de l'immense poids qu'ils portaient tous deux sur leurs épaules. Ses yeux fatigués reflétaient pourtant une détermination sans faille.
"Lee, j'ai lu et relu cette lettre que la jeune victime a laissée avant de faire sa tentative de suicide", annonça Kim d'une voix calme mais chargée d'émotions. "Je pense que nous devons absolument la présenter devant le juge. C'est une preuve cruciale qui dépeint l'horreur que cet enfant a vécue et qui nous permettra de tenir ces monstres responsables de leurs actes."
Lee acquiesça, sa voix brisant le silence. "Je suis d'accord, inspecteur. Cette lettre est non seulement un témoignage poignant de la souffrance de la victime, mais elle met également en lumière les rouages d'un système qui protège les coupables plutôt que les innocents."
Namjoon soupira, accablé par la cruauté du monde dans lequel ils évoluaient. "Comment est-il possible qu'une affaire aussi grave soit traitée avec si peu de rigueur, Lee ? Nos lois sont-elles suffisantes pour protéger les enfants ? Normalement, à l'époque avec tous les détails donnés et les preuves recueilli, ce Choi aurait dû être arrêté."
Lee déposa sa tasse de café non bu sur la table, ses yeux se perdant dans le vide. "La triste réalité, c'est que notre système juridique n'est pas exempt de défauts. Les cas de pédophilie sont souvent entachés par la corruption, l'influence et le manque de volonté de punir les criminels. Mais nous ne devons pas nous laisser abattre. Nous devons continuer à nous battre pour ces enfants, pour la justice."
Une lueur d'espoir éclaira le regard fatigué de Namjoon. "Tu as raison, Lee. Nous sommes les voix de ceux qui ne peuvent pas se défendre. Nous devons défendre la vérité envers et contre tout. Espérons que la présentation de cette lettre aura un impact décisif sur notre affaire, et qu'elle donnera la force à d'autres victimes de sortir de l'ombre."
Au zénith de la nuit, lorsqu'un halo doré des réverbères enveloppait la cité engourdie par le sommeil et que le gel de l'hiver dansait dans les airs, ils quittèrent le bureau, animés d'une résolution inébranlable pour embrasser vaillamment l'adversité qui les attendait. Ils savaient pertinemment que les chemins futurs seraient parsemés d'embûches. Cependant, leur volonté demeurerait infaillible car ils se battaient avec abnégation pour veiller sur les âmes vulnérables, en particulier les enfants, pour leur insuffler une étincelle d'espoir dans cette obscurité pesante.
C'est pourquoi Namjoon avait choisi avec certitude d'exercer au sein de la brigade dévouée aux mineurs. Il désirait ardemment raviver la flamme de l'espoir.
°
Le monde autour de Young-Jae était flou, comme s'il était perdu dans un rêve éthéré. Les sons semblaient lointains et étirés, comme s'ils venaient d'un autre univers. Des voix indistinctes résonnaient dans le fond de son esprit, murmurant doucement des mots qu'il ne pouvait comprendre.
Il était allongé dans un lit, luttant pour émerger de l'obscurité. Les lumières blanches brillaient au-dessus de lui, créant une aura mystique qui dansait au rythme de sa faible respiration. Il se sentait à la fois ici et ailleurs, comme si le temps lui-même avait cessé d'exister.
Les infirmières passaient silencieusement autour de lui, s'affairant à leurs tâches quotidiennes. Leurs gestes étaient gracieux, exécutés avec une précision presque surnaturelle. Leurs voix étaient mélodieuses, mais brouillées, comme si elles étaient chuchotées à travers un voile épais.
Puis, entre les murmures indistincts, il entendit la voix familière de ses parents. Leurs paroles berçaient son esprit, mais leur sens lui échappait. Il sentait leur amour, leur inquiétude, leurs prières silencieuses, mais il ne pouvait pas les atteindre, ni même leur répondre.
Au milieu de cette confusion, une voix émergea de l'obscurité de sa mémoire. C'était Jimin. Il le savait, mais il ne saisissait pas comment il le savait. Les mots de Jimin étaient doux, remplis de souvenirs partagés et d'espoir pour le futur. Il parlait de l'école, de la fin des vacances qui avait eu lieu un jour plus tôt et de tout ce qui était arrivé depuis le soir fatidique.
Mais Young-Jae ne comprenait pas tout. Comme s'il était piégé dans une brume épaisse, il n'arrivait pas à saisir la réalité de cette situation. Les voix semblaient familières, mais il n'arrivait pas à les reconnaître. Il lutta pour rassembler les fragments de sa propre identité, mais ils semblaient glisser hors de sa portée.
Le temps passait, flous et incertains, tandis que cet état indéfinissable persistait. Les infirmières continuèrent leurs routines, les voix se mélangèrent les unes aux autres, et Young-Jae était pris entre deux mondes. Il était un spectateur de sa propre existence, désespéramment à la recherche d'un fil conducteur qui lui permettrait de se raccrocher à la réalité.
Mais malgré tout, il y avait une lueur d'espoir. Au milieu des ténèbres et de la confusion, Young-Jae pouvait sentir un léger frémissement d'éveil. C'était comme si son esprit commençait à se libérer de ses chaînes invisibles, s'élevant lentement vers la surface. Les voix devenaient plus claires, les souvenirs prenaient forme, et il pouvait presque toucher le monde qui l'entourait.
Young-Jae s'éveilla doucement d'un sommeil profond, conscient que quelque chose avait changé. La lumière tamisée de la chambre d'hôpital lui caressa le visage, l'invitant à ouvrir les yeux pour embrasser ce nouveau départ. Il cligna des paupières, ses iris se mouvant lentement à travers la pièce, prenant note des êtres chers qui se tenaient autour de son lit.
Ses parents, figés dans une joie contenue, avaient des larmes de soulagement dans les yeux. Leurs visages éclairés d'une lueur d'espoir, ils semblaient à la fois perdus dans leurs propres émotions et pleins d'une gratitude qui déborde de leurs cœurs. Ae-Cha, sa petite sœur, se tenait là, ne comprenant peut-être pas clairement ce qui se passait, mais souriant néanmoins avec cette innocence qui l'accompagnait si bien.
"Mon chéri, tu es enfin de retour parmi nous ! Nous étions si inquiets...", murmura sa mère entre ses sanglots, tandis que son père tentait de cacher ses émotions derrière un sourire radieux.
Les mots étreignirent le cœur de Young-Jae, faisant vibrer une corde au plus profond de son être. Les battements de son cœur s'accélérèrent et des frissons coururent le long de sa colonne vertébrale. Mais lorsque ses yeux croisèrent ceux de ses parents, tous semblèrent éviter son regard, détourner le sujet avec difficulté. Son cœur se gonfla d'anxiété, tandis qu'un silence pesant s'installait dans la pièce.
"Que... que s'est-il passé ?", murmura-t-il faiblement, sa voix résonnant comme un murmure fragile.
Sa mère détourna les yeux, se mordant la lèvre inférieure avec une expression mêlée de douleur et de tendresse. "Nous en parlerons plus tard, mon fils. Tu as besoin de repos maintenant."
Un sentiment d'incompréhension se déversa en lui, ébranlant sa vulnérabilité. Pourquoi refuseraient-ils de lui dire la vérité ? Que voulaient-ils lui cacher ? Il consentit à se reposer, exténué par ce moment de réveil tumultueux. Ses paupières lourdes s'abaissèrent avec difficulté, le sommeil l'enveloppant de son voile réconfortant.
C'est alors que les souvenirs lui revinrent, l'assaillant sans merci. Les images fragmentaires flottaient devant ses yeux clos, comme des échos d'un passé douloureux. Il revit le pont Doran Daegu, le regard vide et les pensées trop lourdes pour être soutenues. Le désespoir infini s'était infiltré dans chaque fibre de son être, l'empêchant de voir une autre issue. Il était prêt à tout laisser derrière lui, même la vie.
Des larmes silencieuses s'échappèrent de ses yeux fermés, délicatement rejetées par ses cils. La tristesse déferlait sur lui, accompagnée d'une culpabilité déchirante. Il pleurait non pas parce qu'il avait été sauvé, mais parce qu'il aurait préféré périr. Les souvenirs d'abus résonnaient dans sa mémoire, répétant leur horrible refrain qui avait mené à ce saut désespéré. Les cauchemars étaient devenus sa réalité, les cicatrices profondes marquant son corps et son âme.
Alors que le sommeil le ramenait dans ses bras réconfortants, Young-Jae se retrouva face à un dilemme déchirant. Il était reparti d'entre les morts, oui, mais à quel prix ?
°
Jimin était assis à son bureau, fixant d'un regard distant le paysage hivernal qui s'étendait au-delà de la fenêtre de sa classe. La fine couche de neige immaculée avait transformé le monde extérieur en un tableau à la fois calme et pur, une œuvre d'art éphémère dont il était le spectateur privilégié. Les flocons dansaient gracieusement dans l'air froid, tandis que les oiseaux, libérés de leur emprise hivernale, s'envolaient vers le ciel limpide.
Perdu dans ses pensées, Jimin repensait à Hyun-su et Yong, les deux agresseurs qui l'avaient tourmenté pendant des mois. Étrangement, ils semblaient s'être détournés de lui, cherchant une nouvelle victime à harceler. Une vague de soulagement imprégnait son cœur, offrant une lueur d'espoir quant à sa volonté de se reconstruire.
Absorbé par cette contemplation, Jimin était à peine conscient des paroles du professeur, qui résonnaient comme un écho lointain à ses oreilles. Son esprit était ailleurs, transporté vers des horizons plus doux, où la fin de l'année scolaire approchait à grands pas. Dans un peu plus d'un mois, il quitterait cet endroit pour aller vers de nouveaux horizons, suivre son propre destin.
La sonnerie stridente retentit, libérant Jimin de ce monde irréel où il avait trouvé refuge. Sans se faire remarquer, il quitta rapidement la classe, s'échappant de cette atmosphère oppressante. Alors qu'il marchait dans les couloirs, se perdant dans les méandres de ses pensées, sa respiration s'apaisait et son cœur ralentissait.
Soudain, son téléphone vibra dans sa poche. Il le sortit précipitamment pour découvrir le message de la mère de son ami. Young-Jae était sorti du coma. Un frisson d'émotion le traversa de part en part, mêlant le soulagement à une joie inexprimable. Les pas de Jimin s'accélérèrent instinctivement, comme s'il voulait rejoindre Young-Jae le plus rapidement possible.
Alors qu'il traversait les couloirs du lycée, les visages indifférents des autres élèves semblaient flotter autour de lui, sans importance. Les murmures des conversations se mélangeaient dans ses oreilles, mais tout cela se dissipait dans le brouhaha de sa propre existence. Son esprit était consumé par la pensée de retrouver son ami, de partager avec lui cette nouvelle vie qui s'ouvrirait à eux deux.
La porte de la réalité semblait s'ouvrir devant Jimin, et avec chaque pas qu'il faisait vers la chambre d'hôpital où reposait Young-Jae, son esprit se remplissait d'un mélange d'espoir, d'amour et de gratitude. Il traversa les couloirs avec une énergie nouvelle, s'imprégnant de chaque détail du monde qui l'entourait, conscient de son rôle dans le grand théâtre de la vie.
La scène se dissipa alors, laissant Jimin seul avec ses émotions, ses pensées et la promesse d'un avenir radieux.
Lorsqu'il ouvrit la porte de la chambre d'hôpital où se reposait son ami, Jimin ralentit. C'était comme si le temps lui-même suspendait son souffle, retenant son battement pour leur réunion tant attendue. Young-Jae n'était plus branché à des multitudes de machines comme lors de son coma, et son visage fatigué était beaucoup plus vivant que lors de la première fois que Jimin l'avait vu dans ce lit clinique.
Le souffle court, Jimin s'approcha lentement, chaque pas résonnant comme un murmure vibrant dans sa poitrine. Il n'arrivait toujours pas à croire que Young-Jae, ait tenté de se suicider. Les huit jours d'angoisse passés l'avaient enlacé, pressant sa gorge, mais maintenant, la joie et le soulagement de voir son ami les yeux ouverts, plantés sur lui, submergeaient toutes les embûches.
Sans réfléchir, Jimin sauta dans les bras de Young-Jae, accueilli par le soutien ferme de son ami épuisé par les cinq jours passés dans le coma. La surprise se lisait sur le visage fatigué de Young-Jae, un mélange d'incrédulité et de bonheur éclatant.
"Je suis si heureux que tu sois là, que tu sois toujours avec nous," murmura Jimin, la voix empreinte d'émotions indescriptibles. "Ta mère vient de me dire que tu es réveillé depuis trois jours..."
Young-Jae tenta de répondre, mais la fatigue l'empêcha de trouver les mots. Son regard, pourtant, transmettait tout ce dont ils avaient besoin. Il scintillait d'une gratitude immense, d'une reconnaissance silencieuse pour la présence de Jimin à ses côtés.
Le cœur de Jimin s'accéléra, tambourinant à l'unisson avec l'instant présent. Il était submergé par un tourbillon de sentiments mêlés, une soif d'affection terne dans les recoins de son âme. Dans cette chambre d'hôpital, tout semblait possible. Les cicatrices de la douleur et de la solitude semblaient se dissiper, remplacées par une lueur d'espoir, scintillant dans les yeux fatigués de Young-Jae.
Enfin, après un moment suspendu dans le temps, Jimin se sépara doucement de l'étreinte, se perdant dans les prunelles épuisées mais brillantes de son ami. Tous les mots enfouis au plus profond de leur être semblaient superflus, inefficaces face à la puissance de l'instant partagé.
"Je suis là pour toi, toujours. Je ne te laisserai plus jamais seul," souffla Jimin, hissant le poids des jours écoulés dans sa promesse.
Young-Jae fit un sourire fragile, un rayon de soleil à travers les nuages. " Tu... Merci."
Et dans cette chambre d'hôpital, imbibée d'émotions, ils trouvèrent la résilience, l'amitié et la renaissance.
°
Dans le bureau étroit et silencieux, l'officier Lee accueillit les parents de Kim Young-Jae avec une solennité empreinte de douceur. La pièce était baignée d'une lumière tamisée qui illuminait les visages fatigués de Kim Min-gu et Kim Soyoun, deux parents déterminés et coeur serré.
L'officier Lee prit délicatement la lettre que Young-Jae avait écrite et la déposa devant eux sur le bureau. Les mains tremblantes, ils se penchèrent pour absorber chaque mot, chaque ligne chargée d'une vérité douloureuse. Des larmes silencieuses s'efforçaient de rester prisonnières des yeux de ces parents, témoins impuissants du calvaire de leur enfant.
Les mots de Young-Jae, empreints de souffrance et de courage, décrivaient l'horreur qu'il avait vécue dans son enfance, une vie brisée par des mains impies. La violence subie, les blessures invisibles mais perpétuelles qui l'avaient poussé au bord du précipice, jusqu'à sa tentative de suicide. Les parents sentirent leur coeur se serrer davantage, comme si chaque ligne tracée sur ce papier fragile était une énième piqûre de poison.
Après un moment de silence chargé d'émotions, l'officier Lee prit la parole, la voix empreinte de compassion et de détermination. Il cherchait à les rassurer, à leur montrer le chemin tortueux de la justice, à la fois ardu et douloureux, mais indispensable pour guérir les blessures du passé.
"Je comprends votre désir d'aider votre fils. Je ressens votre amour et votre volonté de le protéger contre l'injuste," déclara-t-il d'une voix apaisante. "La justice sud-coréenne est exigeante, mais elle peut être le phare qui guidera Young-Jae hors des ténèbres qui l'ont englouti."
Les parents acquiescèrent, laissant échapper quelques hochements de tête témoignant de leur confiance en cet officier. Ils tenaient le fragile fil d'espoir entre leurs doigts, seul rempart face à la tempête qui faisait rage dans leur âme.
"Pour que nous puissions faire valoir les droits de Young-Jae devant la justice, j'ai besoin de votre autorisation pour présenter cette lettre au juge", poursuivit l'officier Lee. "C'est une étape cruciale pour obtenir justice pour votre fils, pour lui permettre de se reconstruire et de reprendre le contrôle de sa vie."
Les parents échangèrent un regard empreint de détermination. Leur amour parental dépassait toutes les frontières, transcendant les peurs et les doutes qui les entouraient. Ils se serrèrent les mains, trouvant en leurs regards la force nécessaire pour franchir ce pas vers la réparation.
"Faites tout ce qui est nécessaire pour protéger notre fils, officier Lee," implora Kim Min-gu d'une voix tremblante, plongeant son regard dans celui chargé de bienveillance. "Nous n'abandonnerons jamais Young-Jae, peu importe les obstacles qui se dresseront sur notre chemin."
L'officier Lee posa une main compatissante sur celle de Kim Soyoun, la soutenant dans cette épreuve insurmontable. "Vous allez l'aider à se tenir debout à nouveau, et je serai à vos côtés tout au long de ce combat," répondit-il d'une voix déterminée.
Avant que les parents ne quittent le bureau, l'officier Lee leur rappela que le temps était compté. Young-Jae devait formellement porter plainte avant que le procès ne soit fixé. Une lueur d'incertitude passa dans les yeux des parents, mais elle fut rapidement éclipsée par une détermination farouche.
Les parents se levèrent, remerciant l'officier Lee pour sa bienveillance et sa dévotion à cette cause. À travers les salutations, les regards échangés, on pouvait voir la renaissance d'une espérance, la promesse d'un combat pour la vérité et la justice.
Ils étaient prêts à tout pour protéger leur fils et mettre fin à cet enfer. Avec l'aide de l'officier Lee, ils entamaient un chemin difficile, mais porteur d'un espoir nouvellement ressuscité, prêts à affronter les ténèbres avec la lumière de leur amour.
•
Alors euh... Ca vous a plu ? 👉👈 🥺
Young-Jae est sorti du coma et l'affaire avance.
Bientôt la date du procès sera fixée.
Que pensez-vous de l'avancé de l'histoire ?
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