𝟡. 𝕋𝕠𝕚 𝕠𝕦 𝕣𝕚𝕖𝕟
Jungkook avait menti à Mingyu. Il lui avait dit qu'il devait avancer, mais il n'y arriverait jamais tant qu'il n'aurait pas essayé une bonne fois pour toutes de s'expliquer en bonne et due forme avec Jimin.
Le simple échange sexuel et sans avenir avec ce dernier, s'était transformé en sentiments amoureux. Tant pis si le roux ne ressentait pas la même chose, il ne vivrait pas avec les regrets de ne pas lui avoir dit.
À vive allure sur les grands boulevards de Daegu, Jungkook roulait le cœur battant. Le tableau de bord lui indiquait vingt-trois heures trente passées, il était donc sûr que le rouquin était chez lui et qu'il ne dormait pas. Mélancolique, il se souvenait des nombreuses soirées qui s'étaient transformées en nuit blanche alors qu'ils regardaient une série ou même faisaient l'amour pendant des heures avant de rallumer la télévision.
L'adresse de Jimin, il la connaissait par cœur. Ses paumes devinrent moites quand il aperçut au loin son bâtiment, puis il gara la voiture sur le parking à proximité. Les mains légèrement tremblantes, il coupa le contact et sortit de la voiture. L'immeuble de deux étages lui paraissait plus grand que d'habitude, maintenant qu'il était face à lui.
Jungkook approcha de l'entrée du bâtiment et remercia la dame qui en sortit pour qu'il puisse pénétrer à l'intérieur. Il n'aurait pas souhaité parler à Jimin à l'interphone, si ce dernier devait le repousser, il préférait que ce soit en face à face.
Le brun grimpa les escaliers lentement, comme si repousser le moment de la confrontation allait changer les choses. Une fois devant la porte d'entrée ou le nom Park Jimin était inscrit, Jungkook sentit une perle de transpiration lui couler le long de la colonne vertébrale.
— Allez mec, tu seras fixé, marmonna-t-il pour lui-même.
Il frappa deux fois contre le battant et attendit qu'on vienne lui ouvrir. Les secondes qui défilèrent lui parurent une éternité jusqu'à ce qu'un bruit de serrure puis de porte qui s'ouvre ne se fasse entendre.
Alors que Jungkook s'attendait à voir le visage rond et les cheveux de feu de Jimin, c'est un autre homme qui lui fit face. Ses cheveux décoiffés et la chemise en bataille ne le firent pas tilter immédiatement.
Le garçon avait les cheveux sombres comme les siens, et ce détail n'était qu'un seul parmi tous les autres qu'ils avaient physiquement en commun.
L'inconnu le toisa encore un instant avant se reculer vers Jimin qui était resté figé au milieu de son salon.
Quand sa vue ne fut plus obstruée par la silhouette de l'étranger, Jungkook put voir le rouquin qui le regardait déjà. Celui-ci s'avança jusqu'à lui et fit un rapide bilan de ce qu'il voyait.
Les lèvres rougies, ses mèches en bataille et son haut froissé. Jimin avait l'allure de quelqu'un qui venait de passer une nuit de débauche sexuelle.
Le brun sentit des sueurs froides lui parcourir le dos. Il n'avait même plus besoin de s'expliquer, Jimin avait déjà tourné la page depuis longtemps.
— Oh... je... pardon, bafouilla-t-il, perdant ses moyens. Je vais vous laisser.
Pas une seule fois Jungkook n'avait regardé son ancien amant en prononçant ses mots. Il pensait que venir ici avec l'éventualité de subir un rejet ne serait pas si douloureux. Pourtant, ça l'était.
— J'y vais moi, marmonna l'invité avant de quitter l'appartement et de disparaître dans les escaliers sans saluer son hôte.
Désormais seul l'un en face de l'autre, la tension semblait trop lourde pour le brun qui ne pouvait plus rester ici à sentir la déception l'envahir. Alors qu'il entamait sa fuite vers la cage d'escalier, une paume chaude vint attraper son bras afin de le retenir. Jungkook stoppa sa dérobade et pivota vers Jimin dont la main était toujours posée sur lui.
Sans dire un seul mot, ses yeux brillants traduisaient toute son envie de ne pas le voir partir.
— Pourquoi ? murmura finalement Jungkook. Pourquoi tu veux que je reste ? J'ai bien compris que tu ne m'avais pas pardonné.
Le côté pervers de son cerveau lui envoyait des images de cet étranger, ses mains se baladant sur la peau opaline et chaude de Jimin et s'en fut trop pour lui, qui savait qu'il n'aurait plus jamais cette occasion.
— Laisse-moi partir, le pria-t-il.
— Non, souffla le plus jeune du bout des lèvres.
Les sourcils froncés, le Jungkook se perdit dans la confusion et s'apprêtait à lui demander une nouvelle fois de le libérer quand il se sentit attiré vers l'avant. Quand il comprit que le visage de Jimin se rapprochait du sien et qu'il comptait l'embrasser, il se recula, évitant ainsi un échange qui, il le savait, lui ferait plus de mal que de bien.
— À q-quoi tu joues ? questionna-t-il, confus.
Honteux d'avoir été repoussé, le plus jeune baissa la tête, retenant sans succès une larme qui s'était logée dans le coin de son œil, mais que Jungkook ne vit pas tomber. Finalement, Jimin releva ses yeux dans ceux de son vis-à-vis, l'implorant du regard.
— Entre, s'il te plait, on doit discuter...
Jungkook était partagé. Devait-il entrer au risque d'écouter des choses qu'il n'avait pas envie d'entendre ? Non, il avait de l'amour-propre, et après avoir vu un homme sortir d'ici en tenue débraillée, il comptait bien la garder intacte.
— Je ne crois pas qu'il le faille.
— S'il te plait...
Le ton du rouquin était devenu suppliant, presque inaudible et Jungkook en était faible. Les yeux fermés, il prit une grande inspiration et se laissa guider jusqu'à l'intérieur après avoir refermé la porte du logement.
Silencieux, il s'installa sur le canapé non loin de Jimin, mais laissant tout de même une distance entre eux. Le roux déglutit puis soupira.
— Je sais ce que tu dois te dire, commença-t-il.
— Je ne te demande pas d'explications, c'est moi qui t'ai menti. Juste, si ce garçon de tout à l'heure est ton petit ami ou quelqu'un avec qui tu baises, alors épargne-moi ça et laisse-moi repartir. Chacun reprendra sa vie et tu n'entendras plus parler de moi. Je n'aurais pas dû venir ici et te déranger, c'était une mauvaise id-
D'un mouvement de hanche rapide, Jimin combla la distance entre eux, sans reproduire sa maladresse de tout à l'heure. Il se contenta de poser son doigt sur la bouche de son vis-à-vis.
— Je veux m'expliquer et après ça tu seras libre de partir ou pas.
Depuis son entrée dans cet appartement, la confusion n'avait pas quitté le plus vieux. Il ne comprenait pas le comportement de son ancien amant. S'il y avait une personne qui devait s'excuser et expliquer son mensonge, c'était lui. Qu'est-ce que Jimin avait bien à lui raconter qui vaille la peine qu'il reste à l'écouter ?
Ses lèvres désormais libres, la main du roux retomba sur sa cuisse mollement.
— Je t'écoute.
FLASHBACK :
— Ma chambre, c'est par là.
Jimin attrapa la main de Jaehyun et traversa le salon afin d'arriver à la porte de la pièce.
— Entrons dans la garçonnière, ricana le brun en pénétrant dans la chambre.
— T'es bête, tout le monde ne vient pas ici, estime-toi heureux, justifia-t-il.
— Oh, allez, tu peux me le dire, combien de mecs sont déjà passés dans ce lit, hm ?
— Arrête de parler, ronchonna Jimin faussement.
Oui, il voulait qu'il arrête de parler, de lui faire penser au dernier garçon qui s'était roulé dans ses draps avec lui un bon nombre de fois. Bien plus que tous les autres hommes avec qui il avait partagé son corps, et surtout, il n'avait pas envie qu'on lui rappelle avec bassesse qu'il aimait changer de partenaire trop souvent.
Enroulé dans les bras de Jaehyun, Jimin accueillit ses lèvres une nouvelle fois dans une étreinte bouillante et qui promettait une nuit de débauche. Durant le baiser, le brun le fit reculer, et quand ses mollets butèrent contre le rebord du lit, il se laissa tomber sur le matelas, surplombé par la stature de son invité.
Jaehyun laissa ses mains parcourir la peau du corps chaud du roux, se faufilant sous son haut pour venir attraper un de ses tétons.
— Enlève-le. Déshabille-toi, imposa-t-il en se repositionnant sur les genoux.
Jimin s'exécuta, faisant valser ses vêtements, pendant que son partenaire d'un soir faisait la même chose de son côté. Il se fit la réflexion qu'il aurait préféré se faire déshabiller que de se voir le faire individuellement.
N'ayant gardé que son boxer noir, ce dernier ne cachait pourtant rien de l'excitation visible sous le tissu. Jaehyun lui, était déjà nu comme un ver, son érection visible et suintante, prête à lui faire connaître le nirvana. C'était ce qu'espérait le rouquin.
Le brun plongea contre lui à nouveau, leurs deux sexes se frottant l'un à l'autre, seulement séparé par la barrière du sous-vêtement. Jaehyun entamait des mouvements forts et appuyés, le faisant gémir.
Pourtant, même s'il mourrait d'envie de le chevaucher et vivre une nuit de sexe bestial, il se battait contre son côté romantique qui lui ordonnait de ne pas se laisser utiliser comme un vulgaire objet.
Alors Jimin ferma les yeux, et laissa son membre gonflé diriger ses pensées, car il aimait le sexe, il aimait être stimulé à son maximum. Il voulait que Jaehyun malmène son corps. Seulement, quand la main de ce dernier s'infiltra dans son boxer sans qu'il ne s'y attende, un hoquet de surprise le prit à la gorge.
— Attends.
— T'aime pas ? demanda son vis-à-vis, toujours la main sur son sexe.
— Je... je voudrais me rafraîchir dans la salle de bain, tu me donnes deux minutes ? minauda-t-il d'une voix qu'il voulait assurée.
— Oh, ok, vas-y, répondit-il, libérant le sous-vêtement de Jimin.
Jaehyun s'allongea sur le dos, observant le roux quitter le lit et s'engouffrer dans la salle de bain pendant que lui se masturbait en attendant son retour.
Dans la petite salle d'eau, l'hôte de l'appartement s'était posté devant son lavabo. Le miroir en face de lui reflétait son visage désormais préoccupé.
— Te rafraîchir ? marmonna-t-il pour lui-même. T'es complètement stupide mon pauvre Jimin.
Sur son application Peaches, sa dernière biographie était claire. Il cherchait du sexe pur et dur, aucune attache, il voulait décoller sans chercher à savoir si son partenaire le considérait ou non. Il avait demandé à Jaehyun ce pour quoi il était venu, le baiser fort, brutalement, mettant de côté ses principes et ses préférences.
Seulement, quand la main du brun s'était infiltrée dans son sous-vêtement sans sommation, sans douceur, quelque chose s'était brisé en lui.
D'un geste dénué de motivation, il ouvrit le robinet d'eau froide et s'aspergea le visage à plusieurs reprises avant de croiser à nouveau son regard dans la glace.
L'image de sa réflexion ne lui plaisait pas, ce n'était pas lui, ce n'était plus lui. Tout ce qu'il pensait aimer venait de changer. Jimin se recula pour s'éloigner de son reflet, jusqu'à heurter le mur avec son dos. Il se laissa glisser au sol, ses bras autour de ses jambes.
Qui croyait-il berner en invitant un garçon qui ressemblait trait pour trait à celui qui ne quittait pas ses pensées ?
Il n'y avait jamais eu qu'une seule personne capable de lui faire l'amour comme il le désirait, qui comblait toutes ses envies et ses besoins, même hors d'une chambre à coucher.
Cette même personne à qui il s'était attaché malgré ses barrières pour ne plus jamais tomber amoureux. Ce même garçon qu'il n'avait pas oublié.
— Tu fuis, tu ne sais faire que ça, fuir, chuchota-t-il les yeux fermés.
Fuir pour ne pas affronter la peur que ce qu'il ressentait ne soit pas réciproque. Le mensonge n'avait été qu'une excuse pour mieux s'éloigner.
Le roux resta assis sur le carrelage froid une bonne dizaine de minutes avant que la porte qu'il n'avait pas verrouillée ne s'ouvre sur Jaehyun qui l'observait, perplexe, couvert de son boxer.
— Jimin ? appela-t-il, tandis que ce dernier relevait la tête sur lui. Qu'est-ce qu'il y a ?
— Rentre chez toi Jae, répondit-il d'une petite voix.
— Quoi ? Mais pourquoi ?
— Je suis désolé que tu te sois déplacé pour rien, je vais te donner de l'argent pour l'essence, rétorqua Jimin sans vraiment lui donner d'explications.
— Laisse tomber, je vais me rhabiller.
Jaehyun quitta la salle de bain non sans soupirer d'agacement. Le roux ne pouvait pas lui en vouloir, c'était lui qui l'avait fait venir ici, lui qui avait promis une nuit endiablée, et voilà qu'il lui demandait de repartir.
Jimin se redressa puis à son tour, quitta la salle de bain pour se réfugier dans sa chambre afin de se rhabiller puis de rejoindre son invité. Dans le salon, Jaehyun attachait le dernier bouton de sa chemise quand sur la porte d'entrée, trois coups frappèrent.
Toc, toc, toc.
FIN FLASHBACK.
— Tout ça pour dire que je n'ai pas pu aller plus loin avec lui. J'en étais incapable. À vrai dire, depuis toi, je n'ai jamais couché avec un autre homme.
— Je... Je ne sais pas quoi dire, bafouilla Jungkook.
Le brun se refaisait le discours de Jimin dans sa tête, cherchant là où il aurait mal interprété un de ses propos. Il lui était difficile d'enregistrer ces vérités, tellement il n'y croyait pas.
— Ça veut dire que...
— Que j'aurais dû te laisser une chance de te défendre, et que maintenant je ve–
— Non, attends, l'interrompit le brun. Avant que tu n'en dises plus, je voudrais moi aussi m'exprimer, et t'avouer ce que j'aurais dû te dire depuis le début.
Jimin s'enfonça un peu plus dans le canapé, sans toutefois s'éloigner de son invité. Il allait l'écouter parler attentivement, pour connaître la suite qu'ils allaient se donner.
— Déjà, je te dois des excuses. J'aurais dû te dire la vérité dès le départ, je n'ai pas été honnête, alors je te demande pardon.
— Comment tu m'as retrouvé ? Est-ce que c'était un hasard ?
— Non, je... j'ai volé tes informations personnelles.
— C'est... illégal.
— Je sais, répondit Jungkook, le regard fuyant. Mais je voulais à tout prix te revoir.
— Pourquoi tu m'as menti ? enchaîna le roux sans animosité.
— J'avais peur de ta réaction. Imagine qu'on te dise qu'un mec a volé des informations sur toi pour retrouver ta trace, alors que ton identité est censée être protégée par l'établissement, comment tu aurais pris la chose ?
— Eh bien, je t'avoue que je ne sais pas. J'aurais probablement flippé, ricana-t-il pour alléger l'ambiance.
— Mais ce n'était pas ce qui me faisait le plus peur. Quand tu es parti de chez moi ce matin-là, j'ai compris que mon statut t'avait dégouté.
— Ton statut ?
Jungkook marqua une pause. Jimin lui avait dit qu'il lui laissait une chance de s'expliquer, cependant, il n'était toujours pas convaincu que sa place au Blind Pleasure fasse pencher la balance en sa faveur.
— Je suis un prostitué, un escort, une pute, appelle ça comme tu veux, chuchota-t-il, comme si ces mots lui faisaient mal.
— Ne dis pas ça, ton travail ne te définit pas.
— J'étais un travailleur du sexe, Jimin, je le faisais parce que j'aime ça, expliqua le brun, sans que son vis-à-vis comprenne qu'il parlait au passé. J'ai bien compris que tout ça avait une grande part dans ta décision de couper les ponts avec moi. Qui voudrait d'un prostitué dans sa vie ?
— Quoi ? Attends, je t'arrête immédiatement, s'exclama son vis à-vis, abasourdi. Jamais, au grand jamais, je ne suis parti pour cette raison. Je l'ai fait, car tu m'as menti et uniquement pour ça. Tu es un travailleur du sexe et moi, je suis client, je serai la plus horrible des personnes si je t'avais jugé sur ton métier.
À ces mots, le cœur du plus vieux se mit à ralentir la cadence. Il sentait l'étau se desserrer, allégeant la douleur.
— Je ne sais pas pour toi, mais ce qu'on a vécu au Blind Pleasure a été magique. Tu t'es offert tout entier à moi, et je m'en voudrais toujours d'avoir abusé de ta confiance hors des murs de l'établissement. J'y ai travaillé pendant deux ans, et tu as été la meilleure de toutes mes expériences. Tu as été la dernière...
— La dernière ? répéta Jimin, confus.
— Je te voulais tellement que j'ai été incapable de toucher un autre homme que toi depuis le jour où tu m'as repoussé.
— Mais, et ton travail ?
— Je l'ai quitté pour tenter mon unique et dernière chance de construire quelque chose avec toi si tu nous en laisses l'occasion. Je suis prêt à t'être exclusif. Je crois même que je l'ai été à partir du moment où j'ai posé mes mains sur toi pour la première fois.
Les aveux de Jungkook avaient réellement touché Jimin. Ce dernier sentit sa main être emprisonnée entre celles du brun, chaudes et réconfortantes.
— Je ne te parle pas d'un mariage où d'acheter un pavillon et un golden retriever, poursuivit le plus vieux, faisant ricaner son vis à vis. Juste, tentons l'aventure à deux, je ne sais pas ce que tu as déjà vécu, mais donnons-nous une chance et voyons où ça nous mène.
Jimin sourit puis s'approcha doucement de son aîné. Il vint l'enjamber pour s'installer à califourchon sur ses cuisses, puis plongea son regard dans ses deux billes noires brillantes. Sans parler, il frotta son nez au sien, tandis qu'il sentait maintenant les deux grandes mains de Jungkook se poser sur ses hanches.
— Qui te dit que je ne veux pas un golden retriever ? murmura le roux avant de se jeter sur ses lèvres.
Jungkook esquissa un rictus heureux avant de voir sa bouche prise en otage par celle de son compagnon. L'un contre l'autre, les deux hommes se goutaient à nouveau, après ces longues semaines, privés de la chaleur de l'autre. Les mains dans la chevelure corbeau du brun, Jimin se galvanisait du parfum de patchouli qui emplissait ses poumons, tandis que le plus vieux resserrait sa poigne sur la naissance de ses fesses.
Quand l'air vint à leur manquer, ils se séparèrent, puis profitèrent du moment, front contre front, se nourrissant de la respiration de l'autre.
— Tu m'as manqué, soupira Jimin.
— C'est pour ça que tu as fait venir une pâle copie de moi-même dans ton appartement, taquina Jungkook, un sourcil levé.
Le roux se recula puis descendit des genoux de son partenaire, embarrassé.
— Pas du tout ! Il ne te ressemblait pas, se défendit-il, le haut des pommettes désormais coloré.
Bien qu'il lui avait tourné le dos, Jimin pouvait entendre les petits ricanements moqueurs de son amant. Évidemment que Jaehyun ressemblait à Jungkook. Ce constat le fit pouffer, personne n'arrivait à la cheville de ce bel adonis qui était désormais assis dans son salon et qui le regardait avec, dans les yeux, un désir ardent.
Attisé par la tension sexuelle qui venait soudainement de s'installer entre eux, le roux tendit sa main vers son partenaire.
— Et si tu venais me montrer qu'il n'y a qu'une seule version originale de Jeon Jungkook ?
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Les amoureux se sont retrouvés !
Bon du coup je veux bien récupérer Jaehyun moi 🤣
Le prochain chapitre sera le dernier avant l'épilogue.
Bisous mes morues
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