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Pdv extérieur

Voilà plus de 3 semaines que maïko et Dabi se voient en secret à l'abri des regards indiscrets.

Personne n'avait jamais rien suspecté mais le jumeau Jiyū avait noté un changement de comportement chez sa sœur. Au départ il pensait que d'être de retour parmi eux la rendait heureuse mais maintenant il sait qu'il y a autre chose.

La jeune femme ne le sait pas encore mais ce qu'elle tente de cacher depuis presque un mois risque d'être en danger.

Pdv jiyū

Maïko : mais s'il te plaît !

Jiyū : arrête maïko, je ne l'ai même pas prévenu.

Maïko : et alors ? En plus j'ai rien à faire..

Jiyū : Elle ne connaît même pas ton prénom.

Maïko : c'est le moment qu'elle le sache non ?

Jiyu : ok tu as gagné.. je vais lui demander.

Maiko : cool ! Je vais me laver.

J'ai envoyé un message à Yüna, ma copine, pour la prévenir que ma sœur venait aussi manger chez elle pour la rencontrer. Après avoir déposé mon téléphone une sonnerie se fit entendre.

J'ai regardé en direction du bruit, c'était le téléphone de maiko.

Je me suis dirigé vers la porte de la salle de bain.

Jiyu : maiko ! Tu as reçu un message.

Trop occupé à chanter son bonheur elle ne m'entendis pas.

J'allais reposer le téléphone sur la table quand quelque chose m'a interpellé.

L'expéditeur du message était nommé "dab!🖤"

Intriguer j'ai lu la partie du message qui était inscrit.

« Salut princesse, je voulais juste te prévenir que.... »

...Est-ce que ça serait la personne a qui je pense ?

Se pourrait-il que la soeur soit aussi proche avec un homme pareil ?

J'entends l'eau de la salle de bain se couper. Paniquer je parti m'assoir sur le canapé.

Entre temps je remarque que Yüna m'avait répondu.

Quelques minutes plus tard ma sœur sortie de la salle de bain.

Maïko : alors ? Elle t'a répondu?

Jiyū : ouais c'est bon ça ne la dérange pas. D'ailleurs tu as reçu un message je.. crois.

Maïko : de qui ?

Jiyū : je ne sais pas, il est sur la table.

Elle parti prendre son téléphone, j'ai regardé sa réaction.

Au départ elle semblait étonné, ensuite elle a sourit mais pas pour longtemps. Son sourire c'est fait remplacer par des sourcils froncés.

Jiyū : c'était qui ?

Maïko : hein ? Nan c'est Ellie.

Jiyū : ta meilleure amie ? Qu'est-ce qu'elle veut.

Maïko : elle me raconte un truc qui c'est passer à son école. Bon on y va ?

Jiyū : ouais..

~

Pdv maïko

12:34

On est enfin arrivé chez la copine à mon frère. J'ai fait du forcing mais je voulais trop la rencontrer.

Sur le chemin je relisais le message de dabi.

Il avait pas l'habitude de m'envoyer des messages, ça arrivais très rarement. S'il le fait c'est que c'est important ou qu'il ne peut pas me le dire en face.

Il m'avait expliqué qu'il partait pour quelque jour dans une autre ville. Ils ont quelqu'un a chercher donc il ne pourra pas venir pendant ce temps.

Personnellement ça ne me dérange pas de ne pas le voir pendant plusieurs jours, mais c'est vrai que comme en message il n'est pas très présent, on avait pris l'habitude de se voir à chaque occasion qui s'offrait à nous.

Enfin.. pour le moment je dois me concentrer sur la fameuse copine de mon frère.

~

Yüna : salut ! Je m'appelle Yüna, tu es Maïko c'est ça ? Ton frère m'a a quelque reprise parler de toi.

Argh.. pourquoi j'ai autant forcé pour la voir. J'aime pas être obligé de parler devant des inconnus.

Maïko : moi au contraire il n'a pas vraiment voulu me parler de toi.

Yüna : ahah je sais il n'aime pas trop s'étaler.

... je l'aime pas.

J'ai un mauvais feeling en plus elle prétend connaître mon jumeau mieux que moi.

Même son rire est faux.

Nous nous sommes installés et la conversation a rapidement tourné vers moi.

Yüna : et toi, tu as un copain ?

Je vois mon frère me fixer étrangement, comme s'il était agacé. Serait-il au courant de quelque chose ?

Maïko : rien de bien interessant à raconter de ce côté.

Jiyū : Elle me le dirait si elle avait quelqu'un.

Je sens mon cœur accélérer. Il a le chic pour sortir des phrases qui me met bien dans l'embarras.

Je l'ai regardé, j'ai vraiment l'impression que quelque chose le perturbe. Comme si il me lançait des messages subliminaux.

Techniquement ce n'est pas impossible qu'il soit au courant pour moi et Dabi, il faut dire que je ne suis pas extrêmement discrète. Mais je pense qu'il m'en aurait parlé.

Le repas c'est vite fini et ne pouvant supporter une seconde de plus à regarder cette fille rigoler et raconter la vie de mon frère comme si je ne la connaissais pas, je me suis levé.

Maïko : je vais devoir y aller, j'ai quelques petites choses à faire.

Yüna : o-oh et bien à bientôt ^^

Maïko : mmh.

Je suis sorti de la maison. Mais évidemment Jiyū m'a rattrapé par le bras.

Jiyū : tu vas bien ?

Maiko : bah oui, pourquoi ?

Jiyū : attends bouge pas je t'accompagne.

Je l'ai attendue et 5 minutes plus tard on était sur le chemin de l'appartement.

Jiyū : alors, tu la trouves comment ?

Maïko : je vais pas te mentir j'ai vraiment du mal. Mais elle a l'air de tenir à toi, c'est le principal.

Jiyū : ouais.. elle est assez spéciale et j'ai conscience que sa façon d'être ne plaise pas à tout le monde.

Maïko : ça tu l'as dis. Ça n'a pas l'air d'être une méchante fille, mais elle a une façon de parler plutôt désagréable. Et cette manie qu'elle a de me raconter des trucs sur toi.. comme si j'avais pas passer 20 ans à tes côté.

Jiyū : soit pas jalouse ptite soeur.

Maiko : je ne suis pas jalouse, c'est juste que déjà de base j'ai du mal à apprécier une personne alors si en plus elle essaye de m'impressionner en me racontant comment tu réagis face au compliment je pense qu'elle c'est trompé de tactique.

Jiyū : ouais... au fait maïko.

Maïko : mmh ?

Jiyū : tu as réagis bizarrement quand elle t'a demander si tu avais quelqu'un. Pourquoi ?

Et c'est reparti... il va encore falloir mentir.

Maïko : j'étais juste étonnée qu'on me demande ça. Pourquoi, tu voudrais savoir ?

Jiyū : ouais, surtout qu'en se moment ton humeur est plus.. gai. Donc je me demandais s'il y avait un rapport.

Maïko : aucun.

Oh bordel ils vont pas me lâcher avec ça..

~

La soirée était plutôt, silencieuse. Mon frère ne m'a presque pas parlé comme s'il était plongé dans ses pensées.

Je suis parti dans la chambre, j'ai vérifiée mon téléphone.. aucun nouveau message. J'espère que tout ce passe bien pour lui.

J'étais entrain de lentement m'endormir quand des énormes coups vienne me réveiller dans un sursaut.

Jiyū : tu es réveillé ? Je peux entrer ?

Maïko : e-euh oui.

Il est rentré et m'a regarder. Il a tourné les yeux vers mon téléphone toujours allumé sur la conversation de moi et Dabi.

J'ai tenté de le cacher et de le distraire.

Maiko : qu'est-ce que tu veux ?

Il a soupiré lourdement et c'est assis à côté de moi.

Jiyū : t'es avec lui n'est-ce pas ?

Maiko : de quoi tu parl-

Jiyū : maïko arrête, je- j'ai vue tes messages.

Maiko : quoi ?! Tu fouilles dans mon téléphone ??

Jiyū : je ne l'ai pas fait exprès ! Et puis c'est pas vraiment le sujet, je n'ai pas voulu t'en parler ni me faire des plans mais je sais maintenant que c'est vrai.

Maiko : pas te faire de plans ? Et qu'est-ce que tu penses savoir ?

Jiyū : tu sors avec lui, avec le mec qui t'a enlevé de nous.. de moi.

Je n'ai pas répondu, mes yeux sont restés encrés dans son regard. Je suis tellement sous le choque de la conversation et du fait qu'il ai trouvé mon secret qu'aucun mensonge ne sort de ma bouche.

Jiyū : maïko s'il te plaît dis moi que c'est pas vrai.

Maiko : je peux te le dire que ce n'est pas vrai. Mais est-ce que tu me croiras réellement ?

Jiyū : j'ai des raisons de ne pas y croire ?

Maiko : ..peu être

J'ai chuchoté.. c'est vraiment la situation que j'appréhendais le plus. Mais en même temps ça ne sert plus à rien de nier, ca ne fera que rendre moins crédible mon mensonge.

Je pensais qu'il allait simplement me faire la moral et lever un peu le ton,

Mais mon cœur un fait un bond quand je l'ai entendu me hurler dessus. C'est vrai qu'on a pour habitude de se disputer souvent, et c'est vrai que de son point de vue ça peut être la chose la plus stupide.. mais je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse comme ça, pas de manière si virulente et agressive.

(NDA : alerte aux insultes, désolé pour ceux qui se braquent rapidement sur ça mais je voulais illustrer les disputes type entre frères et sœurs 😅 on va pas se mentir ça par souvent en gros bordel)

Jiyū : TU TE FOUS DE MA GUEULE ?!

Maiko : attends laisse m-

Jiyū : TU ES COMPLÈTEMENT C*NNE OU QUOI ?!

Maiko : mai-

jiyū : JE ME SUIS FAIT CHIER À TE SORTIR DE LA BAS POUR AU FINAL QUE TU B**SES AVEC LE GARS QUI TA ENLEVÉ ?!

... ses mots font mal.

J'ai l'impression qu'il me voit comme... j'ai même pas les mots.

Évidement je ne peux pas le laisser me parler comme ça et rapidement les nerfs me monte

Maïko : TRAITE MOI DE P*TE ÇA IRA PLUS VITE !

Jiyū : ce n'est pas l'envie qui m'en manque !

Maiko : SI JE SUIS AVEC LUI TU NE PENSES PAS QU'IL Y A UNE RAISON ?!

Jiyū : tu te rends compte de ce que tu fais ? Putain maiko réveille toi, ce gars tues des gens ! Arrête de penser qu'avec ton cul et ressaisis-toi !!

Maïko : FERME TA P*TAIN DE GUEULE ! Je t'interdis de parler de moi comme ça ! Dégage de ma chambre !!

Énervé il est sorti en claquant la porte si fort que la resonance me fit versé une larme.

J'en reviens pas des mots qu'il a eu envers moi. En vingt ans ca nous est arrivé plusieurs fois d'en venir à de grosse insulte, mais jamais il avait osé me prendre  pour une ~fille de joie~ (Ouais ca sonne plus mignon ^^)

Je n'arrive plus à me calmer.. entre cette dispute, le fait que maintenant il sait que je suis avec Dabi et qu'il va faire son possible pour m'interdire de le voir ou de lui parler et puis lui qui n'est même pas la.. je ne sais pas quoi faire.

Je ne peux pas me permettre de raconter à quelqu'un cette histoire.

La seule personne à qui je pourrais parler c'est mon copain, mais cette imbécile ne réponds jamais au message et puis il est en mission je ne voudrais pas prendre le risque de faire foirer son taff ou de le mettre en danger pour ça.

..c'est vraiment dans ces moments la que je me rends compte qu'il me manque. Avec lui, même s'il n'est pas forcément le style de personne qu'on pourrait capable de ca, il est simple de parler. Je suis à l'aise et puis il est au courant de ce que je ne peux pas raconter aux autres.

C'est dans les pleures que je finis par m'endormir, incertaine de ce que le lendemain me réserve.

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1883 mots