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Pdv maïko

7:40

Jiyū : évidement ! Il fallait bien quelqu'un pour faire le taff.

Maïko : tu n'es même pas capable de gérer deux personnes à la fois qui a eu la sombre idée de te confier une classe entière.

Jiyū : figures toi que je m'en sors à merveille, les gosses me kiff ils t'auraient presque oubliés.

Maïko : tu sais très bien que tu ne sauras jamais aussi haut dans leur estime que moi

Jiyū : on en reparle dans cinq jours p'tite sœur.

Maïko : Tss.. m'en parle même pas j'ai déjà envie de me casser de cette piaule.

Jiyū : rien ne t'empêchera de sortir dehors un moment.

Maïko : mmh..

Voilà deux jours que je suis enfermé chez moi à tourner en rond et manger tout ce que je trouve.

D'après ses infos mon frère m'aurais remplacé et serais devenue l'un des assistants du lycée en s'occupant de la classe de aizawa. Ça me manque tout ça, je m'y plaisais bien moi au lycée.

Nous n'avons eu aucune nouvelle des vilains. Rien ne se passe, le trou noir totale. Je ne sais même pas pourquoi je fais encore attention à ces connards.

Une fois encore, mon frère part pour la journée à UA. Je vais bientôt devenir folle.. ça fait que deux jours mais bordel je me fais chier. Bientôt je verrais des silhouettes aux fenêtres.

Voici une nouvelle journée qui commence. Je m'occupe principalement en mangeant, lisant, jouant de ma guitare et faire des listes de ce que je dois faire dans la journée. Oui oui.. ce truc que l'on fait uniquement quand nous sommes à un point d'ennui si extrême que l'on décide d'écrire sur une feuille notre ennuie comme si ça allé tout changer.

~

Finalement la journée est passée plutôt rapidement, et c'est déjà l'heure de manger. Jiyū m'a envoyé un message me disant qu'il ne rentrait pas ce soir :

Message de : jiyuu<3
17:27

Maïko, je rentre pas ce soir m'attends pas.

Je peux savoir où tu vas ?

Chez quelqu'un. Ça va le faire ?

Oui je pense que faire chauffer un microonde c'est dans mes capacités

Tu m'appelles s'il y a un problème

C'est ça, dit lui bonjour de ma part, il faudra que tu me la présente un jour :)

Tss, aller fais pas de bêtises petite sœur

toi non plus~

Donc je suis définitivement seule pour la soirée, autant en profiter.

J'ai préparé mon repas et suis partie m'installer dans mon lit devant un film. A la fin de celui-ci j'allais me bouger pour faire la vaisselle mais en regardant par la fenêtre je vis une ombre reconnaissable entre mille.

Je cligna des yeux et cette dernière avait disparu.

Et voilà on y est ! Les hallucinations de silhouette. C'est un signe, faut que je consulte l'enfermement me fait péter  un câble.

Je me suis dirigé vers la cuisine, l'esprit ailleurs.

J'en rigole mais je dois avouer que ça m'a perturbé. Et s'il était vraiment là ? Si ce n'était pas une hallucination ?

Après être rester dans un bloquage pendant une bonne dizaine de minutes a penser à ce qu'il venait de ce passer j'ai fais ma vaisselle.

Bon je pense que je vais pioncé je suis entrain de débloquer.

Les jours passe et se ressemble beaucoup trop. A plusieurs reprise mon frère m'a fait remarqué que j'avais changer dans mon comportement, que j'étais souvent distraite ou même que je l'ignore totalement. Il pense que je suis malade mais en réalité c'est une toute autre raison. Depuis ce fameux soir où je pensais l'avoir vue, je retourne cette scène encore et encore dans ma tete. Je ne peux m'empêcher de penser à lui.. ça me gonfle.

Je me demande si finalement, le fait que je passe le plus claire de mon temps à penser à lui et le fait que ça me mette dans un état pareil pour penser l'avoir aperçu n'a pas une raison plus.. profonde ?

J'ai l'impression d'être une grosse obsédée par un amour non réciproque.

Attends par un quoi ?!

*soupire*...  J'en ai maaarre

Je ne sais pas ce qu'il m'arrive ça ne me ressemble pas du tout d'être dans cette état.

Je me repasse en boucle ces moment de « tendresse » qu'il a pu avoir envers moi. Le contact de sa peau quand il soigné mes blessures que les autres m'avaient fait. Son visage contrarié quand il apprenait qu'il m'était arrivé un truc. Son regard qui me fixait et qui me troublait. Cette aspect toxique qui est vachement attirant. Ces brûlures qui cache certainement une histoire douloureuse. Son attitude réservée et froid même impassible. Toutes ces choses qui fait que je suis actuellement entrain de penser à lui.

J'ai lâcher mon téléphone et me suis écroulée sur mon lit. Mais visiblement mon portable n'a pas décidé que je pouvais le lâcher et c'est is à sonner. C'est Ellie, ma meilleure amie, elle est originaire d'Angleterre mais vit depuis 3 ans au Japon à Osaka. On s'appelle rarement comme elle est très occupé avec son école mais ça me fait plaisir d'avoir de ses nouvelles.

Maïko : allô ?

Ellie : salut maiko tu vas bien ?

Maïko : ça va et toi ?

Ellie : ouais super.

Maïko : que me vaut cette appelle ?

Ellie : rien, je voulais prendre de tes nouvelles, ça fait un moment et j'ai l'impression que tu t'es encore attiré des ennuies.

Maïko : tu crois pas si bien dire.

Ellie : va y raconte.

J'ai commencé à lui raconter assez brièvement ce qu'il c'était passer sans entrer dans les détails.

Maïko : maintenant je suis chez moi jusqu'à la fin de la semaine.. mais c'est pas vraiment le plus « important ».

Ellie : oh mon dieu.. tu vas mieux ?! Je pourrais pas avoir un train de vie comme le tiens. Il t'arrive toujours des choses pas croyable. C'est quoi le plus important ?

Maïko : oui ca va t'en fais pas. Là bas comme je t'ai dis il y avait un fameux garçon qui agissait asser étrangement avec moi. Il était à la fois insupportable, méchant vexant enfin tout ce que tu veux.. mais quand on s'en prenait à moi c'était le premier à réagir. Il lançait des regards noir aux autres et il pouvait même se montrer tendre à deux ou trois occasions. Bref ! Depuis à peu près mon retour je n'arrive pas à me le sortir de la tête et ça me fou les nerfs.

Ellie : et tu ne t'ai pas dis que tu pouvais être tombé sous le charme de ton méchant bourreau ?

Maïko : qu'est-ce que tu racontes, ce gars m'a frapper, insulter, malmené. Comment diable veux-tu que je tombe amoureuse d'une tel personne. C'est pas pour moi ce genre de relation.

Ellie : si tu le dis.. bon je vais devoir te laisser il me reste des choses à faire et les pions de l'internat vont encore me prendre la tête. À bientôt beauté !

Maïko : ouais à bientôt.

J'ai raccroché. Finalement.. ça m'a encore plus perdu.

Aurait-elle raison ? Suis-je vraiment entrain de tomber amoureuse d'un malade comme lui ? Ça serait le comble d'être attiré par quelqu'un de son genre..

J'en sais rien moi..! Je suis totalement perdu, je pense que les réflexions m'ont suffit pour la soirée.

~

Aujourd'hui ça fait 5 jours que je suis chez moi, et j'ai pris une décision. Plutôt que de rester ici à ressasser encore et encore les agissements de dabi alors que je suis parfaitement rétabli, je vais retourner au lycée.

Je risque de me faire légèrement engueuler, mais je tiens plus. Surtout que mon frère n'est pas souvent à l'appart donc me retrouver seule me déprime encore plus.

Aller, en route.

Je passe les portes du lycée, je vois certaines personnes me fixer avec des gros yeux. Et évidement je suis tombé sur ma classe.

Kirishima : maïko ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

Denki : tu n'étais pas censé être au repos ?

Hida : on ne tutoie pas les professeurs !

Mina : tu reviens nous faire cours ? Supeeeer !

Ils ne me laissent pas en placer une ces momes.

Mineta : tu m'avais manquer~~

Jirou : la ferme mineta garde tes remarques pour toi.

Tsuyu : c'est bien que tu soi-

... : Hitsu ! (C'est son nom de famille pour ceux qui ont oublier)

Oooh misère. Je connais cette voix et cette façon de m'appeler.

Maïko : eheh Aizawa h-hey ! 😁

Aizawa : je peux savoir pour quelle raison tu n'es pas chez toi ?

Maïko : je suis totalement guéris, je trouvais ça inutile de rester là bas à rien faire.

Aizawa : *soupir* vas-tu un jour écouter les conseils que l'on te donne.

Maïko : je ne pense pas, mais au moins je peux reprendre mes cours !

Aizawa : vois avec le principal.

Maïko : okay~

Je me suis éclipsé, vaut mieux partir rapidement avant que ça finisse en discussion dramatique.

Dans les couloirs j'ai croisé le regard de mon frère. Il a essayé de me rattraper mais pour pas me reprendre une leçon de moral j'ai préféré tracer mon chemin.

Au final, le principal a accepté que je reprenne mon boulot. Et c'est pas pour me déplaire, je vais enfin pouvoir pensé à autre chose qu'aux vilains. Enfin qu'à un vilain particulièrement.

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