Kakuzu, le psychologue de l'Akatsuki à ses heures perdues.
Aujourd'hui était une belle journée, les oiseaux chantaient dans les arbres ou voler en petits groupes et le soleil était haut dans le ciel, le ciel était même bleu pour célébrer cette belle journée.
Qui dit belle journée, dit entraînement extérieur mais tout le monde ne pensait pas comme ça : Pain était enfermé dans son bureau à faire de la paperasse, Konan était dans la cuisine à s'occuper du dîner pour le midi, Deidara était dans sa chambre à créer des sculptures d'argile, Sasori était dans atelier à créer de nouvelles marionnettes pour son plus grand plaisir, Kakuzu comptait son argent si précieux dans le salon, Hidan était dans sa chambre à prier pour son dieu, Itachi se reposait dans sa chambre, Zetsu était dans son petit jardin à s'occuper de ses fleurs, Kisame s'occupait à nettoyer son samehada et Tobi et Ayame était dans la chambre du masqué à réfléchir à une nouvelle idée de conneries à faire.
Comme vous avez dû vous en douter, Tobi et Ayame sont devenus inséparables depuis l'arrivée de la noireaux et ils font les quatre cents coups ensemble dès qu'ils ont en l'occasion – au grande malheur de chaque membre de l'Akatsuki.
Tobi : Tobi pense qu'on devrait teindre leurs cheveux en rose avec des paillettes !
Ayame : Tu te souviens ce qu'il s'est passé la dernière fois qu'on a essayé de teindre leurs cheveux ?
Tobi : Tobi s'en souvient, oui...
Pour ceux et celles qui sont curieux, Tobi et Ayame avaient la merveilleuse idée de teindre les longs cheveux blonds de Deidara en vert fluo pendant son sommeil mais ça s'est mal passé : Deidara s'en est aperçu à son réveil le lendemain et ils savaient que c'était eux les responsables car ils avaient de la teinture capillaire verte sur les mains – qui n'était pas parti la veille après plusieurs lavages de mains – et il a décidé d'éjecter Tobi avec une explosion aux fesses tandis qu'Ayame devait lui servir de modèle pour sa prochaine sculpture, il a fait une représentation très horrible d'elle et la noireux a détruit son art avec un shiruken.
Ayame : Il ne reste plus qu'à s'ennuyer.
Tobi : Tobi n'aime pas s'ennuyer !
Au-fur-et-à-mesure qu'ils parlaient, ils arrivaient bien assez rapidement au salon où ils voyaient Kakuzu qui comptait tout son argent – plusieurs tirelires étaient sur la table du salon. Ils s'approchaient de lui et ils prenaient place à ses côtés, Tobi à sa droite et Ayame à sa gauche, Kakuzu arrêtait de compter en voyant les deux inséparables assis à côté de lui.
Kakuzu : Je peux savoir ce que vous voulez ?
Tobi : Tobi dit qu'on ne veut rien.
Ayame : On s'ennuie à mourir.
Kakuzu : Vous n'avez pas de conneries à faire, pour une fois ?
Ayame : On en avait une mais on l'a déjà fait, la semaine dernière mais ça s'est mal passée...
Tobi : Tobi dit que c'était la connerie avec la coloration verte dans les cheveux de Deidara-sama.
Kakuzu regardait Tobi puis il regardait Ayame, elle le regardait aussi avant d'hausser les épaules – signe qui voulait dire « ne me regarde pas comme ça, je n'y suis pour rien s'il parle comme ça ». Kakuzu poussait un soupir et reposait son argent dans la tireline.
Kakuzu : Venez dans ma chambre.
Ayame : Celle que tu partages avec Hidan ?
Kakuzu : Oui, tu veux que je partage ma chambre avec qui ?
Ayame : Je n'en sais rien, moi...
Tobi : Tobi demande pourquoi on devrait aller dans ta chambre ?
Kakuzu regardait Tobi de ses yeux verts avec un air mauvais, cet air mauvais voulait dire « Continue de parler de toi et je te fais manger ton masque ».
Kakuzu : Je suis devenu le psychologue de cet endroit de fou.
« Cet endroit de fou », comme l'a si bien dit Kakuzu est le surnom que Pain a donné au repère de l'Akatsuki après qu'Ayame est essayé d'étouffer Tobi en lui enfonçant un œuf au fond de la gorge.
Ayame : Et pourquoi on devrait venir dans ta chambre ?
Kakuzu : Je vais vous faire une séance de psychologie.
La percée échangeait un regard avec le masqué pendant quelques secondes puis elle regardait le radin avant d'hocher la tête.
Ayame : D'accord mais c'est moi qui passe la première.
Tobi : Tobi demande pourquoi.
Ayame : Parce que je suis une femme et si tu es un minimum gentleman, tu serais que c'est toujours honneur aux demoiselles.
Pain, qui sortait de son bureau pour aller chercher à boire dans la cuisine, passait dans le salon et avait seulement entendu « honneur aux demoiselles ».
Pain : Je peux savoir de quoi vous parlez ?
Ayame : On organise notre rendez-vous avec docteur Kakuzu.
Pain les regardait pendant quelques secondes puis il hochait la tête avant de leur tourner le dos pour prendre le chemin de la cuisine.
Tobi : Tobi demande si c'est lui ou si Pain nous a vraiment ignoré...
Ayame : Non, non. Il nous a bien ignoré...
[...]
Comme convenu, Ayame était la première à passer pour la séance psychologique avec Kakuzu. Elle était allongée dans le lit du radin avec les mains croisées sur son nombril, elle avait retiré sa veste et ses chaussures pour être plus à l'aise durant la séance, et Kakuzu était assis sur une chaise à côté du lit en train de reprendre le comptage de son argent.
Kakuzu : Alors, dis-moi tout.
Ayame : On est d'accord que je suis assez proche du sadomasochiste ?
Kakuzu : Oui, comme tu es proche de Tobi et de Konan.
Ayame : Oui mais je suis proche d'Hidan d'une façon différente, je ne suis pas proche de lui comme je suis proche de Konan ou de Tobi.
Kakuzu : Je vois...
Il continuait de compter son argent avant de s'arrêter brusquement pour la regarder.
Kakuzu : Tu es ici depuis combien de temps ?
Ayame : Je pense que je suis ici depuis longtemps, je me souviens encore de mon arrivée au repaire et du fait que Konan et Tobi m'ont aidé durant les repas à cause de mes troubles alimentaires.
Kakuzu la toisait de son regard.
Kakuzu : Et tu penses que tu ressentirais plus que de l'amitié pour Hidan ?
A cette question, elle décroissait ses mains pour les poser sur le matelas puis elle se redressait pour être assise avant de s'asseoir en tailleur.
Ayame : Je ne sais pas si je ressens de l'amour pour lui, je n'ai jamais été amoureuse de toute ma vie.
Kakuzu : Tu sais comment on sait que l'on est amoureux ?
Ayame levait la tête vers lui et arquait un sourcil, elle n'aurait jamais pensé que Kakuzu, le plus gros radin du monde ninja et des membres de l'Akatsuki, puisse lui dire comment on sait si l'on est amoureux ou non d'une personne.
Ayame : Parce que tu le sais ?
Kakuzu : Tu es amoureuse d'une personne lorsque tu te sens bien avec elle et que tu te sens en sécurité avec elle. Tu ressens également un sentiment de chaleur dans le ventre et le cœur lorsqu'elle est proche de toi.
Ayame ne l'interrompait pas pendant son monologue, elle l'écoutait attentivement – elle avait beau se dire que Kakuzu était un radin et qu'elle ne l'aimait pas mais elle se rendait compte qu'elle l'avait mal jugé et que c'était un bon ami, il savait prodiguer des conseils aux gens bien que son argent soit plus important que tout au monde.
Kakuzu : Tu ressens ça avec Hidan ?
A sa question, elle restait encore silencieuse en réfléchissant – Ayame devait se faire une raison, elle ressentait bien plus que de l'amitié pour leur religieux parce qu'elle flirtait avec lui pour rire mais ça lui faisait plaisir, au fond d'elle, que le gris lui apporte de l'attention et qu'il prenne soin d'elle – bien qu'il adore son dieu.
Ayame : Oui, je pense que je ressens ça pour lui.
Elle avait levé la tête et le regardait droit dans les yeux, elle était sûre et certaine de sa réponse parce qu'elle avait ce regard déterminé qu'elle avait tout le temps pendant un combat ou pendant les entraînements.
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