𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 5 : 𝓗𝓪𝓻𝓹𝓮𝓻
Je me réveille avec un mal de tête énorme. Je n'ai aucune envie d'aller en cours et je ne me souviens pas vraiment de ma soirée d'hier, mais seulement que je me suis bien bourrée la gueule.
- Harper, dépêche-toi, tu vas être en retard, me signale ma mère.
Je grogne en guise de réponse et me tire du lit. Je récupère mon téléphone sur ma table de nuit pour regarder mes messages :
Kai : Tu m'as rejeté pour quelqu'un d'autre ? Je pensais que c'était sérieux entre nous deux, je suis déçu, le mieux c'est qu'on arrête là...
Ava : Ben alors, tu as tourné la page avec Kai ? Qui était ce beau garçon qui t'a sauvée de ta chute d'alcool ?
Ava : Attends, le mec qui est parti avec toi c'est Aspen Powell, l'ex petit-ami de Ruth ?
Ava : Ne fais pas la morte Henderson, on aura quand même une discussion !
Lev' : Où es-tu ? Tu vas bien ? Je m'inquiète.
Je suis surprise de tout ces messages.
Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est : Je suis rentrée avec Aspen ?!
Depuis quand Aspen vient en soirée et pourquoi est-ce que c'est lui qui m'a ramené ? Je pense que j'aurais les réponses à mes questions plus vite que je ne le pense, les rumeurs vont vite. Je décide quand même de répondre à Kai.
Harper : Kai... je ne t'ai pas rejeté pour quelqu'un d'autre, mais parce que nous n'étions pas dans notre état normal, on a besoin de parler de tout ça au calme... Café ?
Je n'attends pas de réponse dans l'immédiat et s'il pouvait me laisser plus de temps pour réfléchir à ce que je vais lui dire, ça serait mieux.
Je sors de ma chambre et marche vers la cuisine en baillant. J'entends déjà les discussion matinales de mes parents.
— On ne peut pas la laisser continuer comme ça Erik, elle sort tard le soir, sans nous prévenir et ne rentre que sur le matin, il n'y a que moi que ça inquiète ?
— Elle a toujours été comme ça enfin surtout depuis la fin du lycée. On ne peut pas changer notre fille, ne t'inquiète pas, si elle avait de quelconques problèmes, elle t'en parlerait.
Mais oui papa, bien sûr, je lui parlerais pour qu'elle se fasse encore plus de soucis pour moi pendant que tu t'en fous royalement. Quel putain d'égoïste.
Je décide d'entrer dans la cuisine avant que ma mère ne réponde.
— Père, mère.
— Harper chérie, commence ma mère, on peut se parler toute les deux ?
Je la regarde et elle est fatiguée, son visage est très ridée pour une femme de seulement quarante-trois ans. Je lui cause cette fatigue, je sais, je suis très loin d'être la fille parfaite, mais je n'arrives pas à faire autrement, je suis tout aussi fatigué qu'elle et mon père s'en fout. Ça a le don de m'énerver.
— Oui oui, bien sûr, on va dans le dressing, il faut que je choisisses mes vêtements.
Elle acquiesce et mon père fait une remarque :
— Pour t'habiller comme une dépravée, ça ne prendra pas beaucoup de temps, j'espère que ta mère n'a pas prévu une longue discussion.
Je commence à bouillir et tape du point sur la table, ce qui a le don de renverser un peu de son café.
— Tu n'as pas le droit de me parler comme ça Erik et encore moins de me manquer de respect !
Il se lève et se met face à moi me dominant d'une tête.
— Ne m'adresse plus la parole sur ce ton jeune fille, je te promets que je vais t'apprendre le respect. File dans ta chambre et c'est moi qui t'emmène personnellement en cours aujourd'hui, on va avoir une petite discussion.
Je fonce dans ma chambre en faisant un signe à ma mère de m'y rejoindre. Il ne faut pas que mon père me dépose à l'université. Avec notre chauffeur personnel, j'arrive à m'arrêter deux rues avant pour y aller à pied, où je prends ma moto, que je dois passer récupérer dans la journée.
Je me jette sur mon lit et ma mère entre après avoir frappé doucement à ma porte. Je m'assois face à elle :
— Ne t'emportes pas face à ton père, rien ne changera.
— Tu es la moins bien placé pour parler, tu te laisses constamment marcher dessus... Mais qu'est-ce que tu avais à me dire.
Elle se pose sur ma chaise de bureau et respire lentement.
— Je vois quelqu'un d'autre, murmure-t-elle. Il est très gentil, de classe moyenne, tout comme je l'étais avant de vivre avec ton père et il a un fils de ton âge. Ton père est au courant et nous faisons chambre à part en cohabitant pour toi depuis trois mois.
On m'a souvent dit que l'amour était plus fort que tout, aussi résistant qu'une forteresse, mais quand les fondations de la forteresse sont bancales, elle s'effondre. Eh bien, l'amour, c'est pareil, si les fondations de cet amour deviennent bancales, l'amour s'effondre et brûle à petit feu.
L'amour de mes parents a été basé sur moi, sur ma conception, ils éteint jeunes et en voulaient pas d'enfant, puis ma mère est tombée enceinte de moi et ils ont décidé de me garder. Ils étaient amoureux au départ, mais quand je suis devenu adolescente, j'ai eu l'impression que leur couple était différent, moins profond qu'avant et pour cause, je suis devenu l'élément bancal de leurs vies, ce qui a conduit à ces adultères de la part de ma mère et certainement de mon père.
TOUT est de MA faute...
Je ne réponds rien à ma mère et me lève pour prendre mes vêtements avant de courir m'enfermer dans la salle de bain. Heureusement que j'ai pensé à prendre mon téléphone avec moi, ça me permet de voir la réponse de Kai :
Kai : A la pause de dix heures, on se rejoint à l'amphithéâtre de droit et littérature, il n'y aura personne ils ont des examens toute la journée.
Je ne prend pas la peine de répondre et téléphone à Sully pendant que je prend ma douche :
— Harper, que puis-je pour toi ?
Je coupe l'eau de la douche pour lui parler.
— Que tu fasses diversion,k répondis-je.
Je remet l'eau en route avant qu'il réponde :
— C'est moi ou tu te douches ? demande-t-il.
— Oui, c'est pas la première fois Sully tu peux m'aider ou pas ?
Je commence à râler en attendant sa réponse et parce que je me mets du shampooing dans les yeux et il crit à l'autre bout du téléphone :
— De quoi est-ce que tu as besoin princesse Harper ?
— Arrête de m'appeler princesse, connard !
Il rigole comme pas possible avant que je repenne :
— J'ai besoin que tu occupes mon père le temps que je m'éclipse discrètement.
— Pour rejoindre le type d'hier soir ? me questionne-t-il.
— Quel type ?
— Aspen Powell pauvre idiote, tu sais celui qui t'a bordée quand t'étais trop torchée pour aligner deux mots cohérents.
Mais que s'est-il passé hier soir avec Aspen et pourquoi personne ne finit ses putains de phrases !!
N.A :
Hello, j'espère que vous allez bien !
Maintenant que vous avez pu prendre connaissance des personnages principaux :
Que pensez-vous de Aspen ? ->
De Harper ? ->
De Sully ? ->
Du père et de la mère d'Harper ? ->
Et pour finir de l'histoire Ruth et Jayce ? ->
J'attends vos retours en espérant que l'histoire vous plaise, le nouveau chapitre arrive bientôt !!
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