𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 30 : 𝓗𝓪𝓻𝓹𝓮𝓻
Ça fait presque une heure que nous sommes ici avec Jonathan et presque une heure que l'on parle de tout et de rien comme au bon vieux temps.
Nous décidons donc de partir se mettre en retrait pour continuer nos conversations super intéressante.
Mais quand j'arrive sur le côté de la maison, je les vois, Aspen et la fameuse Chloé, proche physiquement, très proche même, il lui parle à l'oreille et elle est appuyée contre le mur.
Cette fille ne m'a rien fait du tout mais elle m'énerve alors, pour les interrompre, je lance :
— Je vois qu'on s'amuse bien ici !
Et je pars, les larmes me montant aux yeux, laissant Jordan seul.
J'entends des pas derrière moi, mais ne me retourne pas pour autant.
— HARPER, ATTENDS !
Je m'arrête en plein milieu du jardin et l'écoute :
— TU NE VOULAIS PAS QUE JE TOMBE AMOUREUX DE TOI HARPER. ET MÊME LÀ, JE N'AI PAS RÉUSSI À TENIR MA PROMESSE.
Je me retourne vers lui et il se trouve face à moi, seuls quelques centimètres nous sépare l'un de l'autre.
— Tu m'aimes ? le questionné-je.
— Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, je sais que je n'ai pas été le meilleur mais, je t'aime, je n'ai plus peur de le dire.
Il me regarde droit dans les yeux en souriant avant de crier :
— JE T'AIME HARPER HENDERSON, JE T'AIME DE TOUT MON ÊTRE !
Je ris, je souris, je suis sur un petit nuage. Je me jette ensuite dans ses bras et le serre fort contre moi de peur que ce moment ne soit qu'un futile rêve, une hallucination.
Il se penche vers moi pour m'embrasser, mais je l'arrête deux secondes en lui disant :
— Je t'aime aussi Aspen Powell.
Et l'on s'embrasse tendrement, sans artifice, juste nous, nos bouches qui se rencontre et nos doigts qui s'entrelacent.
Il n'y a plus que nous, j'ai l'impression que tout le reste s'est enfuis, a disparu.
Les papillons montent au creux de mon ventre, ce n'est plus une vague de papillons de joies, c'est un tsunami.
J'ai l'impression qu'avec lui, c'est différent, c'est passionnel et tendre, c'est tout simplement réel, il m'aime pour la personne que je suis et non pour mon compte en banque.
Avec lui je revis.
Je suis libre,
je suis heureuse,
je suis simplement moi.
Harper Henderson.
Mais comme le bonheur n'arrive jamais seul, mon téléphone sonne tout comme celui d'Aspen, on vient de recevoir un air drop d'un inconnu. On clique dessus et...
Je regarde autour de nous et tout le monde nous regarde, je regarde également ce qu'on vient de recevoir et je comprends :
Jude est ici et il m'a vu avec Aspen.
D'ailleurs, son visage se décompose en voyant les photos qui ont tourné il y a déjà quelques années. Je lui enlève le téléphone des mains et cours vers la maison pour trouver cet enfoiré.
Je le vois dans la cuisine avec Kai, et bien, deux pour le prix d'un on dirait :
— Harper, quel plaisir de te revoir pour la deuxième fois de la journée, chantonne Jude.
— Ferme ta putain de gueule, répondis-je. T'en a pas marre de pourrir la vie des gens ? D'être un salopard ? Tu m'étonnes qu'aucune filles ne veulent de toi, tu es égoïste, tu ne penses qu'à ta putain de gueule qui soit disant passant à bien changé en deux ans, tu t'es pris un mur ou c'est comment ?
Il s'approche de moi pour me répondre :
— Tu devrais arrêter ton monologue poupée, surtout qu'il y a deux ans comme tu dis, c'est toi qui mouillais pour moi. Qu'est-ce qui a changé entre nous ? Regarde ces photos princesse, elles sont la preuve que tu étais folle de moi. Et puis, mon cousin m'a confirmé que tu étais toujours aussi chaude.
Son... son cousin ? Kai est les cousin de Jude ?
Ça expliquerais le fait qu'il sache pour Aiden.
— Ton cousin est un violeur et tu te fis à lui ? Franchement autant toi que lui vous ne valez rien, rien du tout.
— Ne fais pas la gentille fille innocente, on sait tous ce que tu as fait et ce que tu aimes faire comme te taper quelqu'un puis son cousin et maintenant le meilleur ami de ton frère décédé qui est aussi ton demi-frère, enchaîne Kai.
Les gens se sont rassemblés autour de nous, mais je ne vois pas mes amis dans la foule, mis à part Levi et Hudson qui nous observe de loin sans pouvoir rien dire puisque des personnes les empêchent volontairement d'entrée.
— Vous voulez qu'on fasse un point sur ma vie amoureuse et sexuelle devant tout le monde, très bien, très très bien, ça ne me dérange pas du tout. Je suis sortie avec Jude il y a un long moment déjà, on a fait quelques trucs sans aller bien loin, nous étions jeunes. Mais il m'a trompé avec une fille pendant plus de trois mois avant de me larguer comme une merde et de diffuser une première fois les photos que vous venait de voir, commencé-je en m'adressant à toutes les personnes présente.
Je reprends ma respiration et mon regard s'ancre dans celui d'Aspen qui se trouve avec les garçons.
— Kai était dans un premier temps mon ami, avec quelques avantages, des baisers simplement, il n'y a jamais rien eu de plus avec lui jusqu'à ce fameux soir, il n'y a pas très longtemps où quand on essayait de repartir de zéro, monsieur a voulu me toucher sans mon consentement et que par la suite, je lui ai mis un coup de pied dans les couilles.
Je me tourne vers lui et dis :
— Tu passeras le bonjour à ta descendance de ma part. Donc pour le moment de ce que je vous ai raconté, je suis vierge et j'ai eu à faire à un trompeur et jaloux compulsif et un violeur, pas mal pour une pute je dois avouer. Maintenant, passons à Aspen, le meilleur ami de mon frère jumeau décédé. C'est le seul à ce jour qui a réussi à me faire sourire dans des phases compliqué, le seul à avoir était respectueux avec moi, même quand on se disputait, parce qu'entre-nous, tout n'a pas toujours été tout rose, mais on assume. On s'est seulement embrassé, plusieurs fois, beaucoup de fois, mais nous n'avons fait que ça. Maintenant que j'ai fini, je suis toujours vierge et j'assume, j'ai eu à faire à un violeur et un jaloux compulsif, trompeur qui plus est. J'ai des "nudes" qui ont circulé, deux fois, j'ai perdu mon frère et tout ce qu'on trouve à me dire c'est : "Tu es une pute." Alors, si c'est ça être une pute, j'en suis une et je suis fière de l'être, même si selon moi, c'est être une battante et vous deux connards.
Il n'y a plus un bruit, mis à part celui des téléphone qui arrêtent de filmer ou prennent des photos.
Je part, un léger sourire sur mon visage, prends la moto et rentre à la maison sans rien ajouter, j'ai besoin de pleurer et de dormir, mais surtout de pleurer.
J'ai envie d'alcool putain.
J'ai besoin d'être dans cet état d'ivresse.
J'ai besoin de drogue pour oublier.
Putain !
J'ai abandonné les seuls remèdes à mes traumatismes pour lui !
Je tape sur le guidons et crie à travers le casque :
— Mais quelle conne bordel !
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