ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟛𝟛 : 𝔸𝕤𝕡𝕖𝕟 𝕖𝕥 ℍ𝕒𝕣𝕡𝕖𝕣

Aspen :

Harper : Je viens de voir ta lettre, elle me touche beaucoup et me fait extrêmement plaisir, tu ne peux pas savoir comme j'ai pleurer devant ce si jolis mots. Malheureusement, même si je t'aime de tout mon coeur, je ne peux pas me permettre d'être avec toi et de te voir du moins, tant que je suis à l'hôpital. Et c'est justement parce que je t'aime. Je ne peux pas laisser mon passé ruiner notre amour, je vais régler mes problèmes et si tu es prêt à m'attendre alors, je reviendras plus forte et libérée que jamais à tes côtés. Je ne sais malheureusement pas combien de temps ça va prendre et ce que je vais devoir faire pour avancer. Je conserve cette lettre et elle me prouve que j'ai encore de l'espoir et qu'il faut que je le garde pour nous. Si tu savais comme je t'aime... c'est affligeant ! ;)


Une semaine...

Une semaine que j'ai reçu ce message.

Une semaine que je déprime.

Une semaine que je sèche les cours et que je ne sors pas de ma chambre.

J'ai l'impression d'être perdu, de ne plus savoir où me mettre comme si mon repère m'avait été enlevé. C'est mauvais d'être dépendant d'elle à ce point, mais c'est ce que je suis.

J'essaie d'avoir des nouvelles par Levi, Hudson, Ava et Ayla, mais personne ne veut rien me dire en raison de ce qu'Harper à du leurs dire.

En attendant, je cogite, je ne peux pas penser que Jonathan qui est censé être un proche d'Harper la mette dans un état pareil...

Alors que je rumine, la porte de ma chambre s'ouvre et ma belle-mère apparaît dans l'entrebâillement de celle-ci.

— Aspen, nous partons chercher Harper et tu es prié de te joindre à nous.

— Elle ne veut pas me voir, ça sert à quoi ? Tout ça rime à quoi ?

Je commence à sangloter et elle s'approche de moi.

— Je ne comprends pas bien Aspen, tu peux m'éclairer un peu sur le sujet ?

— Je l'aime comme je n'ai jamais aimé une personne, elle est celle qui a réussi à ré-éclairer le soleil qui dormait, qui a fait de mes journées less plus belle, qui malgré nos disputes à su me redonner goût à la vie et ce n'était pas une tâche facile...

— Alors, vous êtes amoureux l'un de l'autre ? demande-t-elle étonnée.

J'acquiesce d'un mouvement de tête et essuie mes larmes.

— Je ne dis pas que ce sont des circonstances atténuantes, mais elle a eu énormément d'emmerdes avec son premier petit-copain, Jude, ça a été très compliqué pour elle et nous ne l'aidions pas beaucoup. A l'époque, je suivais un peu les dire de son père qui ne voyait pas sa fille d'un angle paternel, il pensait qu'elle essayer de ruiner le dur travail qu'il faisait pour essayer de sauver notre famille après une drame tragique survenue quelques années plus tôt. Ça l'a brisé plus que tout et elle n'avait plus grands monde sur qui compter et ce fameux Kai dont elle refusait de me parler n'avait pas l'air mieux que Jude. Depuis que tu es ici et que tu vis avec nous, quelque chose a changé chez elle, elle est plus heureuse, plus épanouie, elle parle un peu plus, elle redonne sa confiance.

Elle fait une légère pause et reprend :

— Je ne veux pas gonfler ton égo au risque de te décevoir, mais tu as fais pour elle plus de choses en très peu de temps que ce que j'ai fais en plusieurs années, alors, protège-là, soit là pour elle, parce que de son côté, cette décision doit être aussi difficile que pour toi si elle t'aime vraiment.

Sa mère a raison, je ne peux pas me laisser abattre alors qu'elle va revenir, qu'elle a seulement besoin de prendre du temps pour elle, mais j'ai besoin de l'aider et je vais lui prouver que je serais là pour elle en toute circonstance.

Je me lève et pars dans le couloir laissant sa mère seule dans ma chambre, je rejoint mon père enfile ma veste et déclare :

— Je suis prêt, on peut y aller !

— Tu as pleuré mon fils ? Tu vas bien ?

— Je vais bien, ne t'inquiète pas, mais Harper nous attend.

Nous descendons tout sourire et j'en profite pour envoyer un message à Harper :

Aspen : Hey ma belle ! Oui, c'es cliché, mais on ne dira rien ! Prépare-toi, un prince charmant, un vrai de vrai arrive, non je rigole, ce n'est que moi. J'ai bien réfléchi et je t'accompagnerais coûte que coûte dans les tempêtes parce que c'est ce que font les personnes qui s'aiment !


Durant le trajet, je stresse, je me demande si elle a vu mon message et comme si elle lisait dans mes pensées, elle me réponds :

Harper : Un prince charmant ? Je veux bien y croire, mais je doute que ça soit toi ;) Non, je rigole, je t'attends avec impatience et je suis contente que tu veuilles me suivre dans cette longue étape qu'est le retour à la normale. Sache que je suis aussi là pour toi !

Mon coeur fait un bon dans ma cage thoracique, je souris comme un con devant mon téléphone, mais je suis un des plus heureux. J'en profite pour envoyer un message aux garçons qui m'ont harcelés toute la semaine pour savoir si j'allais bien :

Aspen : Hey les gars ! Elle a accepté de me voir et tout est en bonne voie j'ai l'impression en plus, elle rentre ce soir ! On fête ça ? :)

Hudson : Allez ! On fait péter le champagne et on ramène des meufs à poil !

Levi : Mec, calme-toi, tu es ingérable...

Hudson : Je vis ma vie !

Levi : Et Ava ? Sinon Aspen, je suis super content pour vous deux !

lu par Hudson et Aspen


Ces deux-là me font extrêmement rire, je passe de bons moments avec eux et ils m'ont pas mal soutenus pendant cette période d'une semaine où j'étais au plus bas, ils sont devenus des amis pour moi.


Levi : Eh bah alors, tu fais le mort ??

Aspen : Il est susceptible...

Hudson : Mais niquez-vous au pire !

Levi : Ça me va et toi Aspen ?

Aspen : Parfait, je te rejoins à 20 heures mon bébé <3

lu par Hudson et Levi





Harper :

Je me prépare en attendant qu'ils arrivent.

Une semaine sans voir Aspen, c'est long. Je sais que c'est moi qui l'ai voulu, mais bon, je pensais faire ça pour son bien au final, ce que me disais les garçons me brisait le coeur. Il n'est pas sorti, il a séché les cours, il leur parlait très peu. Je me suis inquiétée pour lui en reprenant des forces et je ne peux pas rester loin de lui désormais, j'ai besoin de sa présence pour avancer.

Ensuite, j'ai beaucoup réfléchie pour Jonathan, j'ai essayé de penser qu'il n'avait rien avoir avec ça. Mais c'est faux, j'ai passé la soirée avec lui et je sais que je n'ai pas touché à la drogue une seule fois, je savais que j'allais repartir à moto, je n'aurais jamais pris ce risque. Mais pourquoi a-t-il fait ça ? C'est la seule question que je me pose, comment a-t-il pu ? Je pensais sincèrement que nous étions amis mais je me suis apparemment trompée encore une fois...

J'ai une fâcheuse tendance à faire trop confiance aux mauvaises personnes et pas assez aux bonnes. Mais après tout, ça fait partie de mon identité.

Bref, là n'est pas la question, je vais revoir Aspen après une semaine à avoir joué la morte avec lui.

Je suis contente, je saute presque littéralement de joie.

Ils arrivent dans quelques minutes seulement et j'ai hâte. Je ne fais que le dire, tout le temps, mais ce n'est que ma stricte vérité.

Je suis assise sur mon lit depuis une bonne quinzaine de minutes quand la porte de ma chambre s'ouvre sur Aspen, il s'approche lentement de moi et me prends dans ses bras avant de m'embrasser le front puis les lèvres et de me tenir si fort contre lui que je ne peux plus respirer, mais je m'en fou, il est là avec moi et il ne me lâchera pas. J'ai rêver de ce moment, des nuits entière, je me réveillais avec un instant de certitude, comme si j'étais sûr que tout cela s'était produit. Ça hantait mes pensées pendant toute la journée, je le voyais partout où j'allais, je voulais seulement qu'il soit avec moi, qu'il me rassure, qu'il soit la personne que j'aimerais encore longtemps.

— Tu m'as tellement manqué Harper, je pensais que tu ne voudrait plus jamais me voir.

— Tu m'as tellement manqué aussi, mes journées était longue sans toi, j'aurais pas pu rester plus longtemps sans nouvelle de toi, lui répondis-je.

On s'embrasse encore plusieurs fois avant que nos parents entrent dans la chambre. Nous nous détachons l'un de l'autre et ma mère vient me prendre dans ses bras.

— Je me suis fait tellement de soucis pour toi Harper, je suis contente que tu ailles mieux.

Je la serre le plus fort possible contre moi avant de prendre mes affaires et de quitter cette horrible chambre ma main dans celle d'Aspen et un grand sourire aux lèvres.

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