Ton épouvantard
Harry : Cette année, avec le professeur Lupin, vous alliez apprendre à vous débarrasser d'un épouvantard. Cette créature ne t'effrayait pas plus que ça, tu étais assez curieuse de savoir qu'elle était ta plus grande peur. C'est donc le cœur léger et plein d'insouciance que tu entras dans le cours de défense contre les forces du mal. Tu écoutas les instructions du professeur et, quand vient le tour de passer à la pratique, tu fis la queue comme tout le monde. Devant toi, une des jumelles Patil venait de transformer un serpent en clown. Tu avanças devant l'épouvantard et il changea de forme. Tu vis apparaître devant toi tes parents. Tu souris, ne trouvant pas ça effrayant, mais l'instant d'après, il n'y avait devant toi que le cadavre de tes parents. Tu ne réussis pas à retenir tes larmes et commenças à pointer ta baguette sur le cadavre, le bras tremblant et la vue brouillée par les larmes. Mais aucun son ne sortit de ta bouche et tu t'effondras au sol en pleurant silencieusement. Tu vis rapidement Harry arriver devant toi, tu reconnaissais sa silhouette à travers tes larmes. Il fit un signe à Ron pour qu'il se mette face à l'épouvantard, ce qu'il fit pour son plus grand regret. Puis, Harry t'entraînas dans un coin éloigné des autres. Il te prit dans ses bras et te caressa les cheveux, en te murmurant des mots rassurants.
- Chut... ce n'est pas vrai... ça va aller.... je suis là
Tu te calmas mais restas dans les bras de Harry, te sentant en sécurité.
Ron : Si il y avait bien quelque chose que tu n'avais jamais dit à Ron, c'était ton épouvantard. Tu savais que le sien était les araignées, mais tu ne lui avais jamais dit le tien et il ne te l'avait jamais demander. C'est donc en toute innocence qu'il décida de t'emmener à la mer pendant les vacances d'été. Bien que tu adorais sentir le sable sous tes pieds, tu ne te baignais jamais. Alors quand Ron te prit en sac à patate et te lança dans l'eau en rigolant, tu te mis à paniquer, essayant de revenir rapidement à la surface. Ron ne comprit pas tout de suite ton état d'affolement, mais il te prit directement dans ses bras en te voyant trembler, un air paniqué sur le visage et des larmes menaçant de couler sur tes joues.
- hey, qu'est ce qu'il se passe mon amour ?
Tu t'accrochas à lui comme tu pouvais et il te porta dans ses bras, pendant que tu r'accrochais à lui tel un koala. Il te ramena sur le sable, puis te regarda doucement, attendant toujours ta réponse. Tu te calmes doucement contre lui pendant qu'il te caressa les cheveux, un geste qui te rassurait à chaque fois.
- c'est...j'ai peur de me noyer...c'est ma phobie...depuis que je suis toute petite...
Ron comprit immédiatement qu'il avait fait une gaffe en te jetant dans l'eau, ce qui avait déclenché ta panique.
- Je suis désolé t/p j'aurais pas du...
Tu pris sa main doucement et le regarda dans les yeux.
- c'est pas grave tu pouvais pas savoir, ça arrive à tout le monde de se tromper
Rassuré par tes paroles, le roux se pencha vers toi et t'embrassa.
Drago : tu étais dans ta salle commune, allongée entre les jambes de Drago. Tu avais la tête posée sur son torse et il te caressait les cheveux. Comme il ne faisait pas beau aujourd'hui, vous aviez décidé de rester là et de discuter. Depuis tout à l'heure, une question te titillait mais tu ne savais pas comment Drago pouvait le prendre. Finalement tu lui posas quand même.
- Drago ?
- Oui ?
- C'est quoi ton épouvantard ?
Drago se tendit. Tu te doutais bien que la question n'allait pas lui plaire, mais tu voulais savoir. Pour essayer de le détendre, tu attrapas la main qui ne caressait pas tes cheveux et enlaças vos doigts. Tu ne dis rien, tu savais que Drago allait prendre la parole, il lui fallait juste un peu de temps. Tu attendis donc.
- Mon père.
- Ton père est ton épouvantard ?
- Oui
- Pourquoi ?
Il se tendit encore plus. Tu savais que Drago n'aimait pas dévoiler ses sentiments mais tu voulais absolument savoir. Tu continuas de lui caresser la main, comme pour l'inciter à se livrer. Finalement, après un long silence, Drago répondit à ta question.
- Depuis longtemps, mon père a toujours été sévère avec moi, il attendait toujours le meilleur de moi. Et moi, je voulais le rendre fier, alors j'essayais d'être le meilleur, d'agir de manière à ce qu'il soit fier de moi. Mais parfois, je faisais des choses de travers, et mon père s'énervait. Il disait que je n'étais pas digne d'être un Malefoy, pas digne d'être son fils. J'étais petit à l'époque, je n'étais pas encore rentré à Poudlard. Depuis, j'ai peur de ses paroles, de ce qu'il pense de moi. Voilà tu sais tout.
Drago souffla. Tu te retournas de façon à être face à lui et lui sourit tendrement, avant de te blottir dans ses bras. Tu étais vraiment heureuse que Drago t'ait confié tout ça, même si cela te rendais triste de penser que ton Drago avait vécu tout ça. Tu sentis que Drago resserra son étreinte autour de ta taille. Vous restèrent un moment comme ça. Puis, Drago brisa le silence.
- Et toi ?
- Moi quoi ?
- C'est quoi ton épouvantard ?
Tu respiras un grand coup. Tu avais un peu honte de ta phobie, mais après ce que t'avait dit Drago, ce serait injuste de ne pas lui dire.
- J'ai peur des orages. J'ai eu une mauvaise expérience. Une nuit, j'avais décidé de sortir tard le soir, pour aller me balader en forêt. J'étais sortie en douce par la fenêtre et je n'avais pas prévenu mes parents. Je me baladais tranquillement mais malheureusement pour moi, il a commencé à pleuvoir, et le tonnerre grondait. J'ai donc fait demi tour. Mais, je ne trouvais plus mon chemin, et j'avais peur, et j'avais froid. J'étais presque sortie que la foudre a frappée un arbre juste devant moi. L'arbre est tombé pile à l'endroit où j'étais les deux secondes avant que je ne me décale. J'ai couru jusqu'à chez moi et je suis rentrée. Depuis, j'ai peur des orages. Je n'ai jamais parlé de ça à personne. En fait, je crois que j'ai un peu honte.
Tu soufflas. Tu avais dit tout ça d'une seule traite, sans reprendre ton souffle. Tu ne savais pas qu'elle allait être la réaction de Drago, et, au fond de toi, tu avais un peu peur de sa réaction. Sa réaction ne se fit pas attendre et il t'embrassa. Tu répondis à son baiser, puis, vous vous séparèrent. Il te sourit tendrement.
- Merci
- Pourquoi tu dis ça Drago ?
- Merci de m'avoir écouté, merci de ne pas m'avoir jugé, merci de m'avoir montrer que tu avais confiance en moi, merci de t'être livrée à moi, et surtout merci d'être là à mes côtés.
Tu souris. Puis, tu te blottis dans ses bras.
Cédric : Tu te baladais dans les couloirs du château, souriante. Aujourd'hui était une belle journée, et tu commençais ta cinquième année avec enthousiasme. Tu marchais vers la tour d'astronomie, où tu devais retrouver Cédric, quand tu entendis un bruit provenant d'une salle. Intriguée, tu t'avanças doucement, ta baguette serrée dans ta main. Tu continuas d'avancer dans la pièce, mais tu ne vis rien. Tu décidas de faire demi tour mais un léger bruit attira ton attention. Tu te retournas et tu vis Cédric. Tu souris, ne pensant pas qu'il serait là, votre lieu de rendez vous étant dans la tour d'astronomie. Tu t'approchas mais tu t'arrêtas quand tu sentis une drôle d'odeur. Tu reniflas l'air et tu reconnus une odeur de brûlé. Tu regardas Cédric et tu poussas un cri d'effroi. Cédric était en train de brûler ! Avant même que tu ai pu faire quelque chose, on ne discernait même plus Cédric, les flammes commençant à devenir de plus en plus grandes. Tu sortis de la salle en courant, les larmes aux yeux. Tu avais peur des incendies. Tu courus sans regarder devant toi, mais tu te cognas contre un torse.
- T/p ?
Tu relevas la tête et te figeas. Devant toi se tenait Cédric, tout souriant. Quand il vit tes larmes, son expression changea et son sourire disparut. Tu ne comprenais pas. Tu venais de voir Cédric en train de brûler !
- Princesse qu'est ce que tu as ? Pourquoi tu pleures ?
Tu ne pus retenir un sanglot et tu pleuras de plus belle. Tu ne comprenais rien et tu avais peur. Lorsque Cédric vit ta détresse, il te prit dans ses bras.
- Cédric tu es mort ?
Tu le regardais à présent. Il écarquilla les yeux et te regarda bizarrement.
- Non je suis bien là, tu es bien dans mes bras ! T/p pourquoi tu dis ça ? Qu'est ce qui se passe ?
Tu souris à travers tes larmes. Cédric était vraiment là. Tu te calmas et lui expliquas.
- Je marchais vers la tour, mais j'ai entendu du bruit dans une salle. Alors je suis allée voir. Au début je n'ai rien vu, mais quand j'allais partir, il y a eu du bruit et je t'ai vu. Mais tu t'es mis à brûler et les flammes étaient tellement grandes que je ne te voyais plus. J'ai eu tellement peur ! Tu sais, j'ai peur du feu et des incendies.
Tu baissas la tête, un peu honteuse de tes peurs. Mais tu sentis Cédric te serrait plus fort.
- Regarde moi
Tu levas doucement la tête.
- Tu n'as pas à avoir honte de tes peurs. Chacun en a et c'est ce qui nous rend différent des autres. Je pense que tu as vu un épouvantard. Les troisièmes années travaillent dessus. Et te t'inquiète pas, je suis là, devant toi, en chair et en os. Et surtout, arrête de pleurer, ça me fait horriblement mal de te voir comme ça.
Tu souris à Cédric et l'embrassas. Tu étais tellement soulagée ! Puis, vous vous séparèrent. Tu glissas ta main dans celle de Cédric et entremêlas vos doigts.
Neville : Lorsqu'elle était arrivée en 5e année, tu savais déjà qui elle était, grâce à tes parents qui travaillaient au ministère de la magie. Cette personne était bien sûr Ombrage. Tu savais que c'était une affreuse femme, et lorsque qu'elle te menaça de virer tes parents si tu ne te comportais pas bien, tu pris peur. Dès que tu avais cours avec elle, tu étais paniquée, et tu n'osais pas prendre la parole. Comme Neville n'était pas dans ta classe, il ne remarqua pas ton comportement devant cette femme toute en rose. Cependant, le jour où elle et sa brigade trouvèrent la salle sur demande, il comprit que quelque chose n'allait pas. En effet, tu t'étais mise à trembler, et tu essayais de disparaître derrière les autres. Tu savais que si elle te voyait, ça allait très mal se passer pour tes parents. Neville s'approcha alors de toi, prenant doucement ta main.
- Qu'est ce qu'il se passe t/p ?
Tu n'avais en réalité rien dit de ta peur à Neville, il ne savait donc pas pour Ombrage, ni pour tes parents. Soudainement, tu te blottis contre lui, et lui racontas toutes tes craintes. Neville quand à lui t'écouta attentivement, caressant doucement ton dos pour te calmer. Lorsque tu eus fini, tu restas dans ses bras, et il prit la parole en parlant doucement, ne voulant pas te brusquer.
- ça va aller mon coeur...je suis là, je reste avec toi, tout va bien se passer
Et c'est sur ses paroles réconfortantes que tu te calmas, un peu plus prête à affronter la retenue avec ton professeur contre les défenses du mal.
Fred : Comme tu étais quelqu'un de très réservée, tu n'avais jamais dit ta plus grande peur à personne. Et c'est donc comme ça qu'un matin, alors que tu te réveillai, tu trouvas le visage d'un horrible clown à la place du visage d'ange de ton petit ami. Celui ci avait voulu te faire une blague, mais il ne savait pas que les clowns étaient ta plus grande peur. C'est complètement paniquée que tu sautas du lit pour te recroqueviller à l'autre bout de la pièce, pleurant et ayant très peur.
Lorsque Fred comprit que sa blague ne t'avait pas fait rire, il enleva son masque, et il te découvrit pleurant à chaudes larmes et tremblant, recroquevillée à l'autre bout de la pièce. Il accourut vers toi pour te prendre dans ses bras mais tu t'éloignais rapidement de lui, la tête du clown ancrée dans ta tête. Il s'approcha alors doucement en chuchotant.
Fred : T/p... c'est moi, Fred, tout va bien...
Puis il te prit dans ses bras et te réconfortât du mieux qu'il pouvait.
Fred : je suis désolé chaton .... c'est fini maintenant, c'était juste une blague....
Tu te calmas doucement en restant dans ses bras, puis tu frappas légèrement son torse en le traitant d'idiot.
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