I- Je me souviens de toi
POV Sasuke
Je dormais paisiblement dans mon lit, dans des draps doux et soyeux. De loin que je m'en souvienne je n'avais pas aussi bien dormis depuis longtemps. Retrouvant la chaleur d'un foyer et la douce étreinte que pouvait me procurer un corps chaud à côté de moi.
Je sentais une espèce de brise sur ma nuque, qui alternait bien avec le soleil qui tapait sur les vitres et qui ricochaient sans mal sur mon visage.
J'ouvris difficilement les yeux à cause de cette lumière qui devenait trop éblouissante pour mes pupilles qui venaient à peine de se rouvrir après une longue nuit de sommeil.
La jeune rose était penchée au dessus de moi, ou plutôt son corps étais pressée contre le mien. Je la regardais avec mes orbes sombres, attendant qu'elle daigne me dire ce qu'elle faisait sur moi.
Moi-Qu'est ce que tu fais ?dis je finalement
Elle ne me répondit pas et se retira de mon corps. Je détestais quand elle faisait ça, je lui posais une question alors que ces réactions étaient disproportionnées et pour seule réponse, j'avais son sourire.
Bien que j'avais horreur de cette façon de faire, je laissais passer pour cette fois, et décida de me lever à mon tour, en la suivant jusqu'à la cuisine qui se trouvait au rez de chaussée.
Pendant que je marchais dans les escaliers, toujours derrière elle, je me permis de l'observer. Elle, ma femme..
Je ne comptais plus les fois, plus les nuits où elle restait collée à moi.
Ce genre de réveille n'était pas nouveau...Enfin plutôt oui, depuis quelques temps elle faisait ça. Se réveillant de mauvaise humeur, ou me collant plus que de raison.
Je ne me califirais pas comme insociable, mais je ne me califirais pas non plus comme une personne sociable à part entière. Il y avait beaucoup de choses que je ne supportais pas. J'avais fait beaucoup d'efforts dans ma relation avec Sakura, beaucoup d'efforts pour être à même d'être celui qu'elle aimait.
Par le passé j'avais été horrible. Même le mot horrible était bien trop faible pour décrire ce que j'étais, ce que j'avais fait à beaucoup de personne qui ne méritait pas ma colère.
Même aujourd'hui je me demande encore comment elle a fait pour m'aimer. Comment ? Mainte et mainte fois je m'étais jouer d'elle, en la manipulant lui riant au nez chaques fois qu'elle essayait de m'avouer ses sentiments.Je l'enfonçais et la rabaisait, devant tout le monde, sans état d'âme. Je prenais plaisir à la faire souffrir, et comme une idiote elle revenait vers moi. M'incitant encore plus à lui faire du mal, jusqu'à ce qu'elle sombre à cause de moi. Je le faisais, me moquais, sans penser à ce qu'elle pouvait ressentir au fond d'elle.
Et franchement, je m'en doutais, je me doutais qu'elle pouvait facilement mal tourner, qu'elle aurait très bien pu faire quelques choses d'irréparable, qui lui aurait porté préjudice plus tard. Mais à vrai dire je m'en foutais royalement...
À cette époque, je ne ressentait absolument rien, je n'avais aucun sentiments, pour personne...
Nous nous installames alors autour de la table, alors qu'elle y avait au préalable déjà disposé le petit déjeuné, qui était composé de fruits, de pains frais de quelques viennoiseries ainsi que du café. Bien corsé pour moi, et pour elle, une tisane suffisait.
Elle prit une grande gorgée de sa boisson chaude aromatisée à la pêche, alors que l'expression de son visage était contrarié . Je sentais son regard sur moi, il était pesant. Très pessant même. À croire qu'avec son regard, elle essayait de me faire passer un message incompréhensible.
Comme je le disais plus tôt, elle avait plutôt l'habitude de me fixer, de me fixer inlassablement sans raison. Parfois même pour m'embêter et ça je le savais bien, puisqu'elle me l'avait dit. Mais là n'est pas là question.
Moi-Qu'est ce que tu as ?Lâchais je plus sèchement que je l'aurais voulu
Elle releva instinctivement la tête à l'entente de ma voix. Alors que mes orbes sombres scrutaient ses iris et que sa tête se baissa une nouvelle fois pour mon plus grand agacement.
Moi- Répond moi quand je te parle.dis je finalement agacé par ses manières
Cette fois ci, Sakura avait bien décidé de m'énerver. Elle s'était levé sans même me regarder, et s'apprêtait à partir à l'étage sans même me répondre. Sa n'allait pas se passer comme ça, si elle pensait que me snober de la sorte changerait quelques choses, et que j'allais la laisser s'en aller comme une fleur elle se trompait lourdement.
Moi-Tu es devenue sourde ou bien ?dis je en me levant moi aussi
Elle essayait de m'éviter, me laissant parler seul comme un imbécile qui cherchait à comprendre pourquoi sa femme réagissait comme ça. Je la bloqua contre l'évier alors qu'elle déposait péniblement sa tasse, ainsi que son assiette.
Cette fois s'en était trop ! La rose avait
dépassé les bornes. S'en était à la limite du supportable, que de devoir rester là et de la regarder se pavaner de la sorte.
Alors que Sakura s'élançait déjà dans les escaliers, je la rattrapa de justesse en la tirant près de moi. Elle se débattait de toute ses forces, comme ci je m'apprêtais à lui faire du mal. Non pas que l'envie ne m'avait pas traversée l'esprit, mais je ne tenais pas non plus à la frustrer bien plus que ce qu'elle était déjà.
Je dus utiliser la force sur elle, ce que je n'avais pas prévu de faire au début. Mais puisqu'elle était têtue, Sakura m'obligeait à le faire. C'est ce que je fis en resserant l'emprise que j'avais sur ses poignées. Je compris que j'y étais allée un peu fort, lorsque je l'entendis pousser un gémissement de douleur.
Moi- C'est quoi ton problème aujourd'hui !dis je énervé en la relâchant
Je ne comptais pas en rester là. Je détestais me réveiller comme ça, dans ses conditions ou sa mauvaise humeur était au rendez vous. Toujours là a devoir supporter ses caprices et parfois la voir changer du tout au tout et devenir câline.
Qu'est ce qui n'allait pas enfin ? J'étais du genre à être très à cran en général. Mais alors si je devais supporter en plus de ça, sa mauvaise humeur apparente, s'en était trop.
Je la regardais en fronçant les sourcils alors que j'entendais une ferme remarque de sa part. C'est alors que je remarqua qu'elle avait posée ses deux mains sur son ventre, en le caressant doucement. Comme pour le protéger, le protéger de je ne sais quel mal qui pourrait lui arriver si elle ne faisait pas ça. Comme si elle était......
Sakura-Je suis enceinte.lâcha t'elle comme une bombe
Je la regarda toujours avec la même expression colée sur le visage, ne lui montrant en aucun cas, combien j'étais surpris pas sa révélation. J'avais l'impression d'avoir manqué quelques choses. Enfin ce n'était même pas une impression, c'était clairement ce qui venait de se passer. Comment n'avais je pas pu remarquer qu'elle était enceinte ? Et surtout, depuis combien de temps l'était elle ?
C'est pour ça qu'elle avait réagit comme ça. Pour ça qu'elle avait si souvent des sautes d'humeur. Qu'elle me regardait silencieusement, en attendant le bon moment pour me le dire. Elle avait finis par craquer..
Mon silence, mon manque d'enthousiasme et surtout mon manque de réaction, la fit baisser la tête de nouveau. Laissant ainsi couler les quelques larmes qu'elles avaient tentées de garder au fond de ses yeux déjà humides.
Elle tenta de s'extirper du petit espace qui nous comprimait, et sans attendre je me poussa pour la laissez passer, sans même essayer de la retenir. S'en était vraiment inutile.
Je la vus faire une mine déçue en partant, avant de faire un de ses sourires qu'elle seule savait faire. J'avoue l'avoir beaucoup déçus par le passé. Beaucoup, et encore même maintenant je la decevais. Je la regardais lassement en soupirant.
Je m'apprêtais à dire quelques choses pour lui faire plaisir, pour lui remonter le morale, et ne pas la laisser dans l'ignorance de ne pas savoir ce que j'en pensais réellement. Même si pour être franc, je ne savais que dire de cette situation. Alors que la rose me pris au dépourvu en me disant presque en criant :
Sakura- Mais dit quelques choses enfin !
Moi-Qu'est ce que tu veux que je dise ? Hein ?
Tout ce qu'elle voulait c'était de belles paroles de ma part. La vérité, bien que dur à entendre, c'est que Sakura avait la fâcheuse manie, de vouloir que je lui dise ce qu'elle voulait entendre et rien de plus.
Le pire c'est qu'elle savait très bien que je ne pouvais pas le faire, c'était au dessus de mes forces. Je n'étais pas tactiles, pas sociable, pas fleurs bleus. Tout ça elle le savait. Mais elle persistait en me mettant dans des situations dérangeantes, parfois même gênante, m'obligeant toujours à prendre partie pour elle.
Et même si, j'avais fait un effort pour lui dire ce qu'elle voulait entendre, pour lui faire plaisir, sa n'aurait été que mécanique. Et les mots qu'elle aurait attendus, qui me seraient venu à l'esprit n'aurait montré que plus amplement ce côté factise, qu'avait notre relation. Mais par contre, si je ne le faisais, pas je me sentirais plus ou moins "coupable".
Moi- Je suis .....heureux .dis je finalement
Je ne savais pas si à cette instant je mentais, je l'avais dit machinalement. En sachant très bien ce qui allait advenir de nous si je ne l'avais pas fait. C'était tout. Tout ce que je savais c'est que je ne ressentais rien, à ce moment précis. Mise à part le choc de la nouvelle, je ne ressentais ni joie, ni colère. C'était vide.
Je voyais que mes efforts avaient plus ou moins portés leurs fruits vu la mine qu'elle abordait, par rapport à ma réponse. Où plutôt la réponse qu'elle attendait. Je soupira doucement en passant faiblement une main dans ma chevelure ébène, tout en soutenant son regard,en essayant en vint de percevoir ce qu'elle pouvait penser.
Sakura-J'espère que ce sera une fille !Dit elle en me sautant dans les bras
Je ne répondis rien, me contentant de répondre à son étreinte. Je préférais de loin là voir comme ça. Heureuse et épanouie. C'est ce que je voulais pour elle, et c'est ce que j'espérais qu'elle sache.
Sakura-Je voulais qu'on aille ensembles chez le gynécologue, pour voir un peu et...dit elle en poursuivant doucement
Je leva les yeux aux ciels en la prenant par la main pour l'enmener jusqu'au canapé. J'étais un peu fatigué de rester debout, et je pense qu'elle aussi en plus de ça, il y avait sa grossesse, et puis..si je devais réfléchir à ce que je devais dire à chaque instant, mieux valait se mettre à l'aise.
Sakura- Tu n'aimes pas ce genre de choses je sais...
Je la coupa de suite en la faisant asseoir sur mes genoux, et en l'entourant avec mes bras. Les passants autour de ses hanches, et en les resserant au niveau de son ventre, qui bientôt deviendrait bien plus gros.
Moi- J'ai quelques affaires à régler avant. Mais sa ne me dérange pas de t'accompagner.dis je en mettant ma tête dans son cou
Je sentais qu'elle s'était apaisée. Je l'entendis soupirer en posant ses mains sur les miennes et en les serrant contre elle. Nous restâmes comme ça quelques temps, jusqu'à ce que je la sentis bougée légèrement au bout d'un moment.
"Pourquoi tu pleures ?" Fut ma première question, en sachant d'avance ce qu'elle faisait.
Sakura- Pour rien Sasuke, pour rien.dit elle en riant quelque peu
Je ne répondis pas, préférant la croire que de débattre un peu plus, à cause de ça. Finalement nous nous endormis dans cette position, nos corps serrés l'un contre l'autre, alors que nos respirations étaient paisibles.
C'est main dans la main que nous comptions nous diriger, bien plus tard chez le gynécologue. Je gardais cette façade pour elle, pour ne pas la blesser. Parce que j'avais beau dire que j'étais un insociable, j'avais appris à aimer, à l'aimer elle. Et quand on aime il fait savoir faire des compromis. Je me suis adapté à Sakura, et j'ai essayé de faire du mieux que je pouvais pour ne pas la décevoir, et pour surtout faire attention à elle.
Encore ce rêve...
Je me réveilla presque en sursaut, en étant conscient que j'avais encore une fois rêvé d'elle. Ça avait l'air si vrai, si réel. J'aurais juré avoir sentis sa main dans la mienne, juré l'avoir entendu m'appeler encore et encore.
Je passa une main lasse dans ma chevelure en bataille, laissant le temps à mon corps de reprendre sa respiration normale. Je me redressa tant bien que mal sur mon matelas, regardant autour de moi, dans l'espoir d'y trouver quelques choses pour me reconfirmer.
Ce n'est pas la première fois que je rêvais d'elle. Mais.. depuis quand disais je "Elle" ?
Elle ?
Elle qui ? La femme qui a partagé ma vie. J'avoue que ça a été dur pour moi d'apprendre sa mort. J'ai eu du mal à supporter son départ .Au début je la détestais plus que tout, je la détestais. Je ne voulais rien savoir d'elle et encore moins avoir affaire à elle.
M'enfin, au fil du temps je dûs quand même me résigner à l'accepter ça ça malgré ses défauts et ses manis qui m'horripilait grandement. À lui ouvrir mon cœur et les portes de ma vie..
Si je rêvais à chaque fois de ça, c'était tout bonnement parce que je regrettais. Oui cela ne pouvait qu'être que du regret. Ce jour là elle avait voulu que je l'accompagne. J'aurais pu l'accompagner, j'aurais pu la protéger mais j'en avais décidée autrement. Ce jour là j'avais décidée que mon travail passait avant ce genre de sortie que je califiais d'inutile, avant elle.
J'avais totalement tord de croire à un seul instant, que ça ne lui aurait rien fait. Encore une fois je lui avais mentis, oui je lui avais mentis.
Je me souvins de ce moment comme ci c'était hier. Ce souvenir que je tentais à chaques fois d'oublier, mais qui persistait à rester cloîtrer dans un coin de mon esprit.
Je me souviens de ce jour funeste où j'appris que ma femme était morte, en donnant la vie, à un enfant qui fut ma fille. Nous ne nous attendîmes pas à ce qu'elle meurt.
"Nous". Sa famille et moi. Pendant des heures de travail au bloc opératoire sans possibilité de la voir. En aillant comme simple renseignements le fameux "elle va bien" ou encore le "il faut patienter et attendre". Ce qui n'avait pas suffit à la sauver.
Après être venu nous annoncer sa mort, comme seul défense, le médecin à eut l'audace de nous dire qu'elle avait décidée de se "sacrifier" pour l'enfant qu'elle avait accouchée. Mais qu'est ce que j'en avais à faire de cette enfant ? Qu'est ce que j'en avais à faire réellement ? Lui avais je demandé de se sacrifier ? Et pourquoi ?
Comment avait elle pu être aussi égoïste pour me laisser un enfant à charge ? Sans même me dire au-revoir ? Comment avait elle put ?
Ce jour là, j'avais cultivé une haine des plus féroces contre elle, une haine et une animosité que personne ne pouvait m'enlever. Ce n'est que peu après que j'avais réussis à me calmer, pour reporter ma haine sur un autre individu qui n'était autre que le médecin. Non seulement lui, mais aussi sa bande d'incompétents qui ce jour là n'avais pas réussi à sauver ma femme bien aimée.
Je n'avais même pas réussi à quitter l'hôpital ce jour là, tant ma colère était grande, j'avais faillit étrangler à mort cette homme qui n'avait absolument rien fait pour la sauver. Lui laissant se hôter la vie bêtement, en sachant très bien qu'elle aurait sauvée son enfant.
C'était vraiment n'importe quoi, n'importe quoi. Je n'avais même pas les mots pour dire combien j'étais choqué et bouleversé parce qu'il s'était passé. Comment demander à une mère qui avait passée 9 longs mois de sa vie, à cultiver une petite graine qui avait germée en enfant et à lui demander le jour de son accouchement de le tuer. De lui hôter la vie, à cet enfant qui n'avait rien demandé, et qui n'avait encore rien découvert à la vie.
Je n'arrivais même pas à me mettre à la place de Sakura, même encore aujourd'hui je n'arrivais pas à imaginer ce qu'elle avait pu ressentir en sachant qu'elle devait tout abandonner, mourir. Et ne pas voir sa fille grandir.
Je me doutais bien que la peine que j'avais aujourd'hui n'était en rien égal à ce qu'elle avait pût ressentir ce jour là, Elle a su garder la tête haute, gardant ses mêmes convictions qu'elle avait toujours eu en prenant cette décision, de se laisser mourir pour sa fille.
Elle était une femme forte, forte très forte. Et même si je ne lui ait jamais dit, je l'ai toujours respectée. Je les respectée, comme je respectais les plus grands Hommes que je plaçais au rang le plus haut.
Je n'aurais jamais dû lui parler, j'aimais dû répondre à sa salutation. J'aimais dû lui accorder ne serais ce que la moindre importance, elle n'avait fait que me rendre plus faible. Et maintenant j'en payais le prix.
Je souffrais affreusement, je souffrais tellement. Personne ne pouvait imaginé ce que j'avais pu ressentir ce jour là. Même la douleur de ses deux parents réunis, n'auraient pas pus combler celle que j'avais ressentis, et que je ressentais encore aujourd'hui d'ailleurs.
Pourquoi avais je été aussi choqué par sa mort ?
Étais ce parce que je m'y attendais ? Je savais qu'elle n'allait pas bien. Dans ses yeux, je le sentais. Elle avait beaucoup de fièvre, et sa fatigue s'éternisait alors qu'elle n'atteignait pas encore les 7 mois.
Mais cela resta un choque des plus violent pour moi, l'un des plus violents de ma vie, que lorsque j'appris qu'elle était morte en me laissant avec un enfant. J'avais encore tant de choses à lui dire, tant de choses à faire avec elle. Tant de projets à partager ensmebles...
Quelques temps après, toute la colère que j'avais accumulée, toute cette colère qui m'avait tant rangée, je l'avais laissée dans un coin de mon esprit. Jusqu'à aujourd'hui j'y pensais encore mais je n'en disais rien.
Chaques fois qu'elle grandissait je n'en trouvais que plus de similitudes avec toi, ce qui me blessait profondément. Je ne serais dire le nombre de fois où j'ai essayé de la faire me détester, mais il m'en étais comme impossible.
De même pour les autres femmes, quand j'en voyais une sortir d'une boutique je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'elle ne ressemblait strictement à rien en "elle". Que le fait de sortir avec pourrait combler le manque qu' "elle" avait de se maquiller tout le temps. Alors que la chose qui me rendait particulièrement irritable, maintenant que j'y pense, était le fait de voir d'autres femmes vivres tranquillement leurs vies alors qu'elle était morte, que tu étais morte.
À plusieurs reprises je me reprenais entrain de dire" elle" . S'en était devenue une habitude pour moi. Peut être que dire"elle" me faisait moins mal ? M'empêchait t'il de me dire que c'était de ma faute si tu n'étais plus là ? Si, bien sûr que c'était de ma faute. Je n'aurais pas dû la laisser y aller, j'aurais dû lui dire franchement ce que j'en pensais.
À cette époque, me livrer à elle était difficile, et les propos que j'employais étaient flous. Mais tout ce que je sais, c'est que si j'avais su ce que mon choix, t'aurait enmener à faire. Je t'aurais dit franchement, que je n'étais pas d'accord. J'aurais tout fait, tout dit, dans ce cas de figure pour que tu puisses avorter, et t'empêcher de me laisser....
"Je n'aurais "? Le passé. ...
C'est au bout d'un moment que je m'en rendus compte que les larmes coulaient le long de mes joues. Sans un bruit, je pus constater que je pleurais en pensant à toi.
Constater que je pleurais encore me faisait du bien. Hahaha, c'était bon signe. Sa montrait que je ne pouvais pas t'oublier, que je me rappelerais de toi toute ma vie. Et que même après toutes ses années je continuais à avoir mal, parce que je t'aimais vraiment. Et que je t'aime toujours d'ailleurs.
Encore une fois je pleurais en repensant à "elle"? Pourquoi était ce si difficile de penser à elle ? Non. Pourquoi étais ce si difficile d'oublier ?
Tout simplement parce que tu étais, que tu es , et que tu resteras inoubliable Sakura. Ma Sakura.
Je sécha rapidement mes larmes en allant rejoindre ma fille qui devait être encore endormie à cette heure ci. Je m'assis dans le fauteuil à côté de son lit, en la regardant paisiblement dormir. Je regarda par la fenêtre, pour me changer l'esprit,
Moi- Ah il pleut aujourd'hui.
Sa fait 7 ans aujourd'hui, 7 ans depuis que tu es partie. 7 ans que je suis en deuil permanent, 7 ans que j'essaye toujours de vivre dans toi ...
Tu te souviens ? Tu m'avais dit que tu espérais une fille ? Voilà, on a eu une fille. C'est l'anniversaire de Sarada aujourd'hui, l'anniversaire de ta mort aussi. Le 31 mars...
Sarada ? Tu as remarquée ? J'ai choisis le nom que tu trouvais si beau. Même après toutes ses années passées, j'ai décidée de le fêter....
Son anniversaire
Pour l'instant il est trop tôt, mais plus tard j'inviterais nos amis. "Nos" Tu vois ? Elle était fatiguée hier soir, alors elle s'est endormie tôt. Et puis il n'est que 6 heures dans tout les cas. On a encore le temps de tout préparer, "on"...
Si tu la voyais Sakura, juste si tu pouvais la voir. Tu verrais à quel point elle te ressemble. Tellement..
En soit, je me souviendrais toujours de toi Sakura. Toujours, quelqu'en soit la situation. Tu auras toujours cette place dans mon cœur. Et l'amour inébranlable que je te portais, et restée intacte après tant d'années.
C'est parce que c'est toi, toi qui a marqué ma vie. Toi qui m'a tant attendue, toi qui m'a tout donnée ..je ne pourrais jamais t'oublier, et encore moins te remplacer. Et c'est pour ça que je ne peux pas la renier...
J'avoue qu'elle est tout ce que j'ai et que je ferais tout pour elle. Parce que dans ses yeux je te vois, toi Sakura celle que j'ai tant aimé. Et pour le restant de ma vie ce sera "elle".
J'avoue ne jamais avoir crû en Dieu. Jamais avoir crû en une quelconque force divine. Mais aujourd'hui je crois en toi, je crois en nous. Et J'espère que, quelqu'en soit l'endroit où tu te trouves, quand j'incline mes mains aux ciels pour prier, mes prières t'atteignent et te touches, de là où tu es, j'aimerais que de là haut, Tu vois comment j'ai changé, que tu nous vois "nous". J'espère que tu es fière de moi Sakura.
Fin POV Sasuke
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