Chapitre 2

POV Sakura

Je marcha tranquillement dans les couloirs alors que la sonnerie avait déjà retentit. Je ne m'inquiétais même pas pour un potentiel retard. Enfin de compte, l'idée ne m'avait pas traversée l'esprit. Évidement je n'étais pas non plus entrain de traîner, je ne cherchais pas à me faire remarquer.

Je sirotais un petit jus que j'avais décidée de me prendre pour la journée, étant bien consciente que je pouvais arriver en retard à tout moment. Et ne voulant surtout pas croiser cet individu, je me mis en tête de ne plus arriver en retard. Tout ça, depuis "l'incident" de la dernière fois.

J'arpentais les quelques marches d'escaliers en soupirant, en pensant à la très longue journée qui m'attendait ici bas. Je toqua respectueusement à la porte en attendant que le professeur me laisse entrer. Ce qu'il fit à la minute même, ou ma main avait rencontrée la porte.

Je souris de toute mes dents en voyant monsieur Asuma sensei, habillé d'une simple chemise blanche, et d'un beau pantalon noir qui était parfait pour sa taille. Il répondit à ma salutation en lâchant un petit "salut", qui me fit rire joyeusement en me laissant finalement entrer.

C'était le chaos complet dans la classe. C'était tout bonnement la meilleure expressions ! Oui un parfait chaos. Un chaos que j'aimais retrouvé dans la C4. Je me souvins même qu'une foi, il était arrivé que sa parte en bataille de craies, et même les plus courageux avaient péris ce jour là, tellement la guerre était intense. Dans mon cas je n'avais pas trop de "quoi faire" dans cette mésaventure, ne sachant pas déjà quel était le bute, et ne sachant pas non plus très bien visé, de peur de moi même être visé en retour. J'avoue avoir beaucoup comptée sur l'aide de mon meilleur ami Naruto pour me "défendre", alors qu'une de mes règles d'or était pourtant de ne laisser personne faire cela.

Et tout ça sur la dictatures de notre bien aimée Asuma sensei ! Lorsque je dis que c'est mon deuxième meilleur prof, c'est bien pour ses diverses raisons qui font qu'il est autant sollicité par les élèves. Que ce soit pour les difficultés de compréhension dans sa matière, des problèmes qu'on pourrait califier d'assez personnel pour avoir une certaine "gêne" de le dire à un quelconque adulte, mais que l'on sait rassurant entres les mains de cette homme. Bizarre non ?

Avec son teint hâlé et des cheveux sombres, j'avoue l'avoir toujours pris pour un mexicain où je ne serrais que dire. Lorsque je dis que ce prof, parce que CE prof ! Hahaha je n'ai même pas les mots pour le d'écrire tellement il est spécial. Il n'y en a vraiment pas 2 comme lui, c'est pour ÇA qu'il est apprécié de la sorte.

Il inspire le respect et le courage, jamais une cigarette ne manquait au coin de sa bouche. Et un briquet n'était jamais de trop dans ses affaires, ce n'était même pas un alcoolique, alors l'idée de parler de l'alcool avec lui était mince, voir minime. Il s'en foutait complètement je devrais dire.

Si on devait associer l'alcool à une seule personne, je dirais sans hésiter notre proviseur Tsunade. Franchement je ne sais pas du tout dans quel genre d'école de proviseur elle est allée, pour venir nous diriger mais ça n'a vraiment pas servis à grand chose.

La seule compétence que je lui trouvais était celle de picoler et de prendre des décisions disproportionnées vis à vis de la situation !

Applaudissements s'il vous plaît, en seulement quelques mots j'ai décrites notre chère et tendre proviseure. Madame Hashirama Tsunade, ou plutôt devrais je dire MADEMOISELLE . Parce qu'il faut savoir qu'avec ces plus de 5 ans d'enseignement, sa grosse poitrine, son portefeuille bien remplis. Elle n'a toujours pas sù trouver l'homme qui lui passerait la blague aux doigts.

Il fallait aussi avouer qu'elle n'avait pas non plus grand choix en terme de prétendants. Ce n'était pas pour être méchante, ou peut être si, puisque avec moi tout sortait de façon si brute que je "brusquais" les gens à ma façon de parler. M'enfin bref, il n'en était pas question avant un bon moment.

Comme je le disais si bien, le nombre de ses admirateurs étaient belles et bien réduit à ses collègues de travail. Triste pour elle....très triste.
Hihi, je ne m'en moquais pas, mais il fallait bien avouer que c'était drôle.
C'était drôle hein ? Bon non, je pense que je devrais suivre les cours. Si je regarde bien l'horloge, j'ai déjà perdus plus de 10 minutes dans mes rêveries.

En parlant de rêverie ! Mais qu'est ce que le prof donnerait pour sortir avec notre charmante Tsunade. "Notre prof", il n'y en avait qu'un pour avoir ce genre de rêverie, ce genre d'ambitions surtout. Il méritait vraiment son nom de L'hermite pas net, je dirais. Attribué par mon meilleur ami de toujours, Uzumaki Naruto.

Enfaite, il fallait tout de même avouer qu'on avait une belle paire de prof !  Passant du plus impressionnants, au plus ennuyeux, ou encore du plus sadique à la plus témérairee....Que d'adjectifs pour califier, ses hommes et femmes qui arpentaient les couloirs chaques jours, pour venir nous faire partager un peu de leurs savoir.

En nous apprenant des choses aléatoirement, en fonction des jours, des cours et de leurs humeurs respectifs surtout, ils nous donnaient bien plus, que ce que nos parents pensaient qu'on apprenait.C'est tout ça qui faisait la beauté de l'éducation.

C'est dans ces jours là que je ne me posais pas, à un seul instant la question du "pourquoi est ce que j'étais là "

Enfin bref.....

Voilà encore une des choses que je remarquais avec lui !le chaos dont je parlais plus tôt, c'était tout ça. Et puis...je n'avais jamais dit ne jamais m'y être engouffrée.

M'enfin..

Il fallait que je me concentre, les autres étaient déjà entrain d'écrire je ne sais quoi, sur des feuilles quadrillés, ce qui ne présageait déjà rien du tout de bon..et puis, je ne voulais surtout pas que la belle journée que je venais d'entamée, s'écroule en morceaux .

Comme dirait ebisu, je cite "mon corps est resté présent dans la salle, alors que mon esprit, lui était déjà loin. Très loin dehors"

Moi- Quoi une évaluation ? Déjà ?demandais je à mon amie paniquée

Je venais à peine de m'installer concrètement, à vrai dire, sortirmes affaires et tout le tralala. Si je l'avais déjà fait au préalable, j'aurais peut être déjà était au niveau de mes amis. Enfin non....il ne fallait tout de même pas rêvée.

Je regardais ma classe avec des yeux ronds ne sachant pas quoi faire, ne disposant que d'une simple feuille, assez mal arrachée de mon cahier, et d'un 4 couleurs dont 1 couleur ne marchait plus...j'étais vraiment bien partie aujourd'hui !

J'étais toute contente de débuter ma journée, pensant peut être passer au tableau pour une fois, chose que je ne faisais jamais, parte que je n'avais pas l'habitude de faire mes devoirs. Non pas par flemmardise, quoique, je pourrais très facilement rajouter cette élément mais non. La plupart des fois je ne comprenais strictement rien, et moi, comme l'idiote que j'étais et que je suis toujours d'ailleurs. Je m'aventureais à parler avec mes amis, en cumulant les lacunes et les difficultés, dans une matière qui était plus que primordial pour moi, en sachant les études que je voulais faire plus tard .

Pur une fois que j'avais fait mes devoirs, il fallait qu'on se mette à faire autres choses. C'était vraiment du foutage de gueule ici ! Étant donné que certaines personnes ne me croyaient pas à même d'effectuer les tâches qui m'étaient demandés. J'avoue aussi ne pas montré de la volonté dans mes actes, mais tout de même, étais ce vraiment une raison pour douter de mes compétences ?

Moi-Qu'est ce qu'on doit faire Ino ? demandais je à voix basée

Dans l'intention qu'elle me réponde, vu comment son regard avait fait le tour à l'entente de ma demande, j'étais bien obligée de lui montrer que j'avais besoin de toute son attention, ce que je fis en lui donnant une petite tape sur l'épaule, ce qui malheureusement la fit bougée un peu trop, et ratée le mot qu'elle s'évertuait à écrire.

Je souris nerveusement en attendant une quelconque réponse de sa part qui ne vint pas. Il ne fallait vraiment pas avoir bac+5 pour savoir qu'elle n'était vraiment pas d'humeur, et qu'un seul geste de trop pourrait finir en une violente bagarre.

Moi- Allée s'il te plaît.dis je en voyant l'heure passe

Je la vu, une fois de plus lever les yeux aux ciels, cette fois ci en soupirant. Avant de de tourner enfin vers moi. Je lui souris doucement, en lui indiquant sa feuille, histoire qu'elle me dise ce que tout le monde était entrain de faire dans cette foutue salle, pendant que moi je n'y comprenais strictement rien.

Elle m'expliqua brièvement de quoi il s'agissait, en étant attentive à ses dires, et en ne faisant pas trop d'efforts pour comprendre. Je compris assez facilement, et pus finalement faire comme Ino, soite rédigée le programme de construction d'un projet. Ce qui n'était autre qu'un des exercices que Asuma aimait donner à sa classe, en pensant qu'il y avait une quelconque part d'intelligence chez nous, en sachant pourtant pertinemment qu'il n'en était rien .

Asuma- Bon, comme je dois faire mon boulot de prof ET que vous devez faire votre boulot d'élève ! Je vous laisse 2 exercices pour Lundi. Dont celui là.conclut il en nous dictant les exercices

Je soupira en rangeant mes affaires, alors que le sonnerie venait de retentir. Je me leva alors de mon siège, qui m'avait soutenue tout au long de ces 1 heure 30, que j'avais payée de ma personne, en n'écoutant pas ce qu'il avait à dire comme explication.

Je venait de prendre mon sac, fermement dans mes mains. En m'approchant de la porte. Encore une fois je sortais de ce cours le sourire aux lèvres, en clamant encore une fois le grand pouvoir, ou plutôt la grande bonté qu'avec Asuma sensei !

Ses cours étaient toujours amusant et surtout très passionnant. Les gens n'avaient pas de mal à s'y intégrer, que ce soit à ses cours ou on pouvait voir du monde, ou encore à ses explications qui étaient souvent très imagées.

Juste à le voir, on pouvait y voir, qu'il y mettait tout son cœur, et toute son âme dans son travail. Malgré les expulsions de fumée, et cette odeur de cigarette qui émanait de la C4, on aimait l'avoir comme prof, en plus cela va de soit. Quand une personne est autant passionnée par son métier, cela se répercute sur les joues de ses élèves et de leurs compréhensions à la tâche, à la différence d'une personne qui ne venait que pour gagner des soûs, et qui n'avait absolument aucun soucis de la réussite de ses élèves.

Après il y avait quelques exceptions je devrais dire.. Bon moi de mon côté, je devais dire que pratiquement tout les cours de Asuma se passait dans ses conditions. Alors bien sur ma Moyenne en maths en prenait un certains coup, bien que le professeur soit toujours à l'écoute des questions et ou remarques de ses élèves.

Si je me souviens bien, la dernière fois que j'avais consulté le site de l'école, où il n'y a pas longtemps une Nouvelle fonctionnalités y avait été intégrés, celle des notes et des compétences. Donc je devais être dans les alentours de 12-13. Elle variait en fonction des chapitres que l'on entamait.

Bien sûr en voyant ça, on pourrait facilement se demander pourquoi est ce que j'étais aussi passive sur mes notes, et que j'appréciais autant un prof qui, comme qui dirait n'arrivais pas à me faire me concentrer assez, pour que je puisse apprendre au fur et à mesure. Mais ce qui était bien avec lui, c'est que tout ne dépendait pas de la note. Je pouvais très bien avoir 12 et avoir des compétences satisfaisantes. Si je connaissais assez bien la formule, que la mettre en pratique était assez maîtrisés, même si à la fin on ne m'accordait pas tout les points, on pouvait dire avec une certitude que ma compétence était acquise.

Kiba- Eh Asuma sensei ! Vous devez vérifiés pour voir qui a noté !

La voix de mon ami  me sorti une nouvelle fois de mes rêveries, et je finis par sortir de la pièce, ne pouvant plus supporter d'être aussi dispersée, et aussi par fatigue.

Asuma- Pas besoin. Votre boulot d'élève vous demande de noter les 2 malheureux exercices, alors faites le.

Nous sortîmes tous enfin, du cours de Asuma sensei pour rejoindre celui de ce prof... Oh merde. J'avais complétement oubliée que j'avais ENCORE cours, mais le pire c'est que j'avais cours AVEC lui. C'était pour la deuxième fois cette semaine, c'est trop tout ça.

Alors que tout le monde marchait en direction de sa classe qui était toujours à l'étage, celle ci était la C7. Mon amie m'interpella dans ma course effrénée, qui avait pour but, de  m'éloigner le plus possible de cette salle, que je ne désirais pas approchée .

"Mais tu vas où encore ?" M'avait t'elle demandée mi fatiguée et mi énervée. Un énervement sûrement dû à mes réaction de la journée. Je n'avais pas trop envie de lui exprimer mon ressentis vis à vis de la situation, il était alors plus facile pour moi de lui sortir un truc du genre " Excuse il faut que j'aille aux toilettes ".

Celle ci ne rétorqua pas, me faisant un geste qui n'était pas des plus amicales, mais que je laissa passer en émettant un rire nerveux, en rejoignant les toilettes. De là où j'étais, j'avais vraiment peu de chance qu'il puisse m'y trouver. Et puis, il ne fallait pas non plus que je me fasse du mauvais sang. Il n'était tout de même pas venu dans cette école, qui par ailleurs était l'école où J'ÉTUDIAIS pour me faire du mal hein ?

Placée devant le miroir, mes mains agrippées au lavabo, je sortis ma pochette de toilette, où je pouvais y trouver : Pastilles à la menthe, brosse à cheveux, parfums, maquillages...

Je fouilla dans cette petite pocchette miracle, comme j'aimais l'appellais, et finis par trouver, les quelques objets de ma convoitise. Qui se trouvait être un simple tube de mascara, un gloss rosée, et un petit échantillon de parfum à la rose, qui était tout aussi efficace, quelqu'en soit la situation.

Déposants tout le matériel devant moi, je commença à me hâtait sur les traits que je disais disgracieux, les cachant, les camouflant du mieux que je le pouvais. Commençant ainsi à me  me maquiler légèrement, lorsque j'estima que c'était bon, et surtout que j'étais satisfaite de mon résultat. Je me décida à ranger toutes mes affaires, et de mon rendre enfin au cours que je voulais sècher, il y quelques minutes de cela.

J'ouvris grandement la porte des toiles, telle ne fut pas ma surprise de le couloir était totalement vide. Et oui, il était déjà 22, il fallait que j'y aille si je ne voulais pas avoir à passer par la vie scolaire.

C'est maintenant que je me rendais compte que je n''avais pris grand temps pour me maquiller. Et puis de toute façon, Non pas que je me souciais de ce qu'il pourrait penser de moi, non. Mais j'aimais être présentable, c'est tout...

Professeur- Où est ce que tu te crois ?demande il en m'arrêtant alors que j'étais prête à rentrer dans la clasee

Moi- À l'école. Répondis je le plus simplement du monde

Il me regarda de haut en bas, avec ce même regard méprisant qui m'avait scruté, le jour où nous nous étions rencontrés. À la sortie du bars ....
Il s'amusait à balader ses yeux sur mon corps comme ci je n'étais pas là, c'était ça le mot approprié pour décrire ce qu'il faisait en ce moment même. Je ne savais pas ce qu'il avait réellement dans la tête, vu son regard qui était indescriptible à ce moment là, Alors que celui ci remonta ENFIN son visage jusqu'au miens, ce qui méritait franchement des applaudissements, de la part d'un  pervers dans ce genre.

Il ne dit rien à propos de ma tenue, ni de mon maquillage. Même pas un seul  pic, ni une seule insulte. Wow..c'est ce que j'appelle une évolution depuis quelques jours. Alors que je m'apprêtais tranquillement à rentrer en classe, j'entendis un murmure près de mon oreille que j'arrive quand même à déchiffrer  "Venir à l'école comme une putain, je dis bravo".

Je ne répliqua rien à sa remarque des plus désobligeante, qui finissait par sortir de manière si crû, d'un visage quand califirais de si doux, mais en même temps si ferme. Ce qui me valut de froncer violemment les sourcils en le traitant de tout les noms dans ma tête, alors que je me dirigeais jusqu'à ma place, pendant que "monsieur" continuait son cours.

Professeur- Ce n'est pas une évaluation, c'est juste pour voir où vous en êtes. Et comment vous raisonnée par rapport à plusieurs situations.Dit il avec un paquet de feuilles dans la main

Il se rapprocha de notre table et me tendit ma fiche en lâchant un "bonne chance" avec pleins de sous entendus que j'avais alors déjà repérés, depuis le début de mon entrée dans cette classe. Il n'en manquait vraiment pas d'une pour se foutre de moi celui là !

M'enfin., Il ne fallait pas que ce genre de PARASITE me pourrise la vie. Alors je ferrais mieux de me concentrer, et de rapidement finir avec ses exercices. Je jetta un coup d'œil à ma feuille, ou il y était indiqué un temps répartis d'une quinzaines de minutes, juste le nom le prénom, et une multitude de questions, auxquelles je n'avais vraisemblablement pas les réponses.

Le temps passait et la difficulté semblait augmenter au fil de l'évaluation. Je répondais aléatoirement selon mes connaissances, si je puis dire, je faisais vraiment de mon mieux pour qu'il y est une certaine cohérence entres ce que j'écrivais et les questions que l'on me posaient.

Je jetta un coup d'œil du côté de mes autres camarades, alors que eux ci s'activaient plutôt bien sûr les différents exercices qui nous était proposés. Et que je ne semblait pas décrypter de quelconques expressions de rage ou même de difficultés sur leurs visages.

Malgré ce que je pensais, le temps était passé beaucoup plus vite que celui de Asuma, et il était déjà l'heure de rendez sa copie. Sauf que cette fois ci, comme l'horloge était pratiquement à pile, il attendait qu'on se lève un par un dans l'ordre pour déposer nos copies.

Le connaissant, il serait capable de touts nous renvoyés à nos places si l'un d'entre nous avait oubliés son nom ou encore pire, tardait à déposer sa copie. Dans mon cas j'en étais bien consciente, et je ne tenais pas à rester une minute de plus avec lui, alors j'avais déjà pris mes précautions. Histoire qu'il ne vienne pas me saouler après .

Lorsque vint mon tour, et que je lui tendis ma fiche, il a pris férocement, me l'arraggant des mains comme une bête sauvage, sans que je ne puisse rien dire. Il balaya rapidement son regard sur ma copie en faisant à ce moment précis, passer toute sorte d'expression sur son visage. Dont une que je connaissais que trop bien chez lui : le "dégoût".

Il releva ensuite la tête en souriant, mais d'un sourire qui ne se valait pas protecteur loin de là, il était carnassier et fourbe, puis il fit se mouver ses lèvres, pour dire d'une voix suave mais sèche :

Professeur- Tu as vraiment fait n'importe quoi Sakura. Sa m'étonne beaucoup de toi, enfin non pas vraiment enfin de compte..Dit il en lâchant brusquement ma copie

Il continuait à m'obsersver avec ce même sourire qui commençait à me rendre mal à l'aise, alors que pour une fois, nous discutions d'un sujet sérieux. Ou plutôt, lui parlait et moi j'étais là à l'écouter, sans possibilité de retorquer de peur de ce qu'il pourrait me faite.

Professeur- Tu donnes l'impression d'avoir de la répartie, tu veux que les gens pensent que tu en as mais enfaite, tu n'as rien de tout ça. Tu te crois forte et tu parles avec assurance, débattant sur des sujets que tu ne maîtrise même pas. Cela est ton principal défaut Sakura, et c'est bien dommage.

Bizarrement j'écoutais toutes ses critiques avec intention, mais c'est pour la première fois je resta calme face à des paroles aussi sèchent, et aussi dénudés de sentiments. À cette instant, il ne cherchait même pas à m'envoyer des piques ni à m'insulter comme il le faisait d'habitude, cette fois non. Il cherchait vraiment à m'expliquer là où était le problème, sauf qu'il ne fallait pas oublier qu'on ne pouvait pas changer un individu. Malgré sa nature, de chien sauvage, et avec sa grande gueule il pouvait tout de même apporter quelques choses d'intéressant.

C'est ce qu'il dit en continuant sur sa lancée en lâchant un :

Professeur-Ton jugement était bien trop naïf, et surtout pathétique face aux questions qui étaient posés. Il ne suffisait pas de répondre comme bon te semblait, parce que je prends en compte tout vos capacités de réflexions, de maîtrises et de débat. Mais il faut savoir que dans ton cas, tu as encore beaucoup à apprendre petite. C'est très loin d'être à la hauteur de grande écoles ou encore même à la hauteur de la personne que tu veux paraître devant les gens.

À un moment, j'eus l'impression qu'il avait dit ça doucement. Comme s'il voulait que je prenne conscience de quelques choses, et que je devais faire plus attention, ou...que je devais plus amplement me mettre aux travails.

Je le vu scruter une dernière fois ma copie, avant de la lâcher encore une fois comme ci elle était un vieux chiffon en souriant, puis en disant :

Professeur-  Wow, à ce rythme là c'est cours de soutien tout les jours, seraient plus avantageux pour vous, que de traîner dans les bars. Dit il en me regardant cette fois ci dans les yeux

Il m'horipilait, et je n'avais vraiment pas le temps pour lui et ses méchancetés, parce que OUI au bout d'un moment ça en devenait juste méchant, mais alors l'entendre de sa bouche c'était pire. Je retiens une injure qui risquerait de me porter préjudice si elle venait à sortir de mon esprit, et commença à partir sans même me retourner.

Professeur- Nettoie le tableau avant de partir.Balança t'il calmement

Je me retourna brusquement en provenance de la voix qui était derrière moi. Nulle besoin de réfléchir pour savoir à qui elle provenait. Les élèves continuaient à sortir sans ce soucier de nous, enfin plutôt de lui. Il m'indiqua le tableau pour me faire amèrement comprendre qu'il fallait que j'effectue la sale corvée.

Je leva les yeux aux ciels, en délaissant mon sac pour m'approcher du tableau. Il me tendit une éponge pour nettoyer comme il voulait tant, alors je lui arracha presque des mains celle ci, avant de me tourner vers le tableau.

Je commença à me hâtait à ma tâche, en effaçant bien toutes les traces qu'il y avait dessus, tâches que LUI MÊME avait laissé. À quelques reprises je dû aussi tamponner l'éponge qui était pleines de poussières. Lorsque j'estima que ma tâche était finis, et que je voulais délaisser l'ustensile pour m'en aller, il ne pouvait s'empêcher de lâcher un "Frotte mieux que ça " ou un "C'est comme ça que tu nettoie ?" C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.

Au final, je fins par déposer l'éponge qui m'avait servis à nettoyer le tableau de font en comble, avec plus de rage que ce que j'aurais crû, ce qui lui valut de tomber sol, dans un grand fracas, émettant un bruit sourd.

Je soupira en me retournant, passant devant lui, sans même le regarder en essayant de sortir le plus rapidement de la salle,alors que mon sac se trouvait encore sur ma table.

Professeur- Ramasse.

Moi-Quoi ?dis je à bout de souffle en me retournant ces lui

Professeur- Ce que tu as jetée.

Moi-Je n'ai rien jettée, je l'ai fait tombée. Sans faire exprès.rajoutais je en haussant les épaules

Professeur- Bien, ramasse ce que tu as fait "tombée".

Je leva alors les yeux, lassait de cette conversation qui s'éternisait bêtement, je pris donc sur moi, pour retourner ramasser cette éponge, qui d'ailleurs aurait très bien pus être ramasser par lui.

J'avais horreur de ce genre de personnes fénéante qui était partisans du moindre effort. Cette chose qu'il aurait très bien pus faire lui même, il me l'avait refilé, comme ci je n'avais que ça à faire ou bien! On croirait  vraiment voir une personne dénudé de sentiments, qui se nourrissait de la haine des autres. En quelques mots, une vrai bête ! Ce qui était tout a fait son cas, on fin de compte.

Je savais qu'il m'observait, c'est pourquoi je me redressa rapidement afin de récupérer au plus vite mon sac pour m'en aller. Heureusement pour moi, il n'avait pas eu l'intention de me suivre. Par contre, en marchant jusqu'à la porte avec la ferme intention de ne pas me retourner, histoire de ne pas avoir ce sourire narquois plaqué contre ses lèvres en ma direction, je l'entendis rire grassement en prononçant des quelques mots.

Professeur- À demain Sa-ku-ra. Dit il en articulant chacune des syllabes de mon prénom 

Fin POV Sakura

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top