« La peur est un ennemi qui nous poursuit dans les ténèbres, mais c'est dans la lumière que nous trouvons la force de nous défendre. »

" MAX "

Je suis assis dans mon salon, les mains posées sur ma barbe, les yeux fixés sur le vide. Je repense à la nuit , il y a quelques années. La nuit où tout a changé. La nuit où j'ai perdu ma famille. La douleur que j'ai ressenti est encore vive dans mon esprit.

La nuit était froide et sombre, les lumières de la tour Eiffel brillaient dans le lointain. Les rues de Montmartre étaient désertes, seules les voitures de police patrouillaient les rues.

Je ferme les yeux, essayant de chasser les souvenirs qui me hantent encore. Mais ils reviennent toujours, comme un cauchemar qui ne veut pas me lâcher.

Je me souviens de la pluie qui tombait, de la route qui était glissante. Je me souviens de la voiture qui a percuté la nôtre, de la frayeur , de la violence de l'impact, des cries de mes parents, du sang qui coulait...

Je me souviens de mes parents, qui ont été tués sur le coup. Mais seul mon petit frère et moi avons survécu bien que gravement blessé. Nous avons eu des lésions cérébrales et des fractures multiples. Nous avons été rapidement transporté à l'hôpital, où nous avons passé des semaines en soins intensifs.

Je secoue la tête pour essayer de chasser mes pensées. Je me lève et commence à marcher dans la pièce. Mais soudain, j'entends des bruits venant de la maison d'à côté. Je m'approche de la fenêtre et regarde ... je vois une dispute qui éclate dans l'appartement d'en face. Je vois ma voisine et ses deux amis qui se battent contre un homme que je ne connais pas. Je sens une vague de colère et de protection me submerger. Je ne peux pas rester inactif. C'est vrai que je ne les connais pas mais je ne peux pas rester sans rien faire.

Je sors de mon appartement et je me précipite dans le couloir. Je cours vers l'appartement d'en face mon cœur battant la chamade. Je décide d'appeler la police avant d'entrer dans l'appartement. Je compose le numéro et je leur explique la situation. Ils me disent qu'ils vont envoyer une equipe immédiatement.

Je raccroche et je pousse la porte de l'appartement. Je vois l'homme qui retient Emma et son frère . Et l'autre femme qui essaye de les séparer.

  — Lâche-les ! Criè-je.

L'homme se tourne vers moi .

  — Qui es-tu pour me donner des ordres ? Me demande-t-il.

Je m'avance vers lui.

  — Je suis quelqu'un qui ne va pas te laisser faire du mal à ces gens.

L'homme ricane puis les lâche brusquement avant de s'approcher de moi.

  — Tu es courageux, je te l'accorde . Mais tu es aussi fou.

Il me donne un coup de poing. J'esquive et riposte avec un coup de pied. Il tombe à terre mais se relève rapidement et nous commençons à nous battre.

Les coups volent et nous nous battons avec une intensité qui fait peur. Je sens la sueur qui coule sur mon visage et je sens la douleur qui monte dans mes muscles.

L'homme essaye de s'enfuir voyant qu'il n'a pas le dessus et sort de la pièce en courant. Je le prends en chasse et l'arrête dans la rue . On continue à se battre pendant que les passants courent pour se mettre à l'abri.

  — Arrêtez !! S'il vous plaît ! Nous crie Emma.

Soudain, j'entends des sirènes qui approchent. La police arrive.
On s'arrête, essoufflés, et se regardent.

L'homme essaie de s'échapper, mais je le rattrape et je le tiens fermement. Les policiers arrivent et ils nous séparent. Ils demandent à l'homme de se mettre à terre et de mettre les mains derrière la tête. L'homme obéit et les policiers l'entourent.

L'un des policiers s'approche de moi et me demande :

  — Monsieur, pouvez-vous nous dire ce qui s'est passé ici ?

Je lui explique la situation et je lui dis que j'ai appelé la police pour signaler l'agression. Le policier hoche la tête et me remercie pour mon intervention.
Pendant que Emma explique la situation, L'homme profite pour esquiver les policiers et prendre la fuite.

Les policiers essayent de le rattraper mais, il a déjà disparu dans les rues sombres.
Le chef nous rassure et nous confirme qu'ils vont le retrouver et pour ça ils auront besoin de notre témoignage.
Il nous donne donc rendez-vous demain au poste.

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