Inutil
«Inutile,
ce mot qui revient si souvent dans mon esprit..
Et pourtant nombreux sont ceux qui me disent que non.
Non je ne le suis pas.
Mais pourtant je ne cesse jamais de l'entendre, par moi même, ou par d'autre personne.
Et c'est tellement blessant. Pourtant je ne fais rien pour les contredire.
Je continue ma vie tranquillement, beaucoup crois que ça ne m'affecte pas, mais en vérité ça me détruit.
Mais je suis inutile alors rien ne sert d'essayer de changer. On ne peut pas changer quand on est si habitué à ne servir à rien.
J'hésite à disparaître, surtout quand je vois tout le monde disparaître. Mais je n'ai pas le courage.
Enfin je n'avais pas le courage, mais je me suis rendu compte que ma vie était seulement là pour blesser les autres.
Alors je pars pour les sauver. Pour vous sauver. »
La chanson de specymen s'était remise à tourner en boucle dans la tête de se garçon qui venait d'écrire ses derniers mots.
Enfin si il arrivait à prendre cette fichue lame pour se trancher les veines.
Au pire il verrait bien la réaction de ses amis, sauf si personne ne lisait ce qu'il avait écrit.
Après tout, personne ne lit jamais.
Il partage ses mots et pose son téléphone pour regarder la lame, il la prend, la regarde et attend désespérément de voir un message.
Un seul message qui saurait le faire changer d'avis.
Mais il est le seul chez lui à cette heure de cours.
Le seul qui a simulé être malade pour ne pas avoir à retourner dans cet endroit plein de monde.
Il rigole faussement et commence par quelque léger traits sur sa peau, en appuyant de plus en plus fort.
Le sentiment d'être vide s'emparait de son corps alors que plus le temps passé plus il avait le corps engourdi, et plus l'espoir de voir quelqu'un l'arrêter s'éteint.
Son corps bascule en arrière alors qu'il se vide de son sang, incapable de continuer de tracer des traits.
Il rigole toujours, parti dans un fou rire.
Au moins il était joyeux pour ses derniers instants.
Enfin joyeux est un bien grand mot.
Puis soudain son rire se perd dans le silence mortuaire de la pièce.
"Cléo Harrington est mort à 15h 40"
C'est ce que déclare le médecin légiste à la police et la famille du jeune garçon quand ils sont rentré.
Beaucoup sont ceux qui ont finis par répondre à son message d'appel a l'aide.
Beaucoup sont hypocrite et pleurs sa perte.
Mais Cléo, lui, est heureux la où il est.
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