La Peur.

Bonjour mes petites patates douces sucrées UwU comment ça va?
J'ai écris un texte sur mon nouvel oc Maeva !
N'hésitez pas à commenter ou à voter si vous en avez envie (de la pub pour moi même XD).
Sur ce, profite bien de ta lecture !
Kiss kiss.
PsychoPast1.

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Que fais-tu ici ?

Pauvre petit humain. N'es-tu pas fatigué ?

Non je suppose.

Tu veux lire mon histoire ?

Si tu es encore là, oui, je suppose.

Bien.

Je vais te parler de la peur.

La première fois que j'ai eu peur, c'était à cause d'une grande porte grise.

Pas noire comme du charbon, ni blanche comme les ailes d'une colombe.

Grise. Un parfait mélange entre les deux.

Elle était immense cette porte, gênante. Aussi effrayante.

J'étais cachée, personne ne me voyait et je ne voyais personne. La seule chose que je pouvais entendre était sa voix.

Ce n'est pas une blague. Elle parlait.

Ce n'était pas une jolie voix ou un son apaisant comme les chansons qui te reste dans la tête avant de dormir.

C'était un son dérangeant, bruyant, fort, qui me traversait les oreilles et me détruisait les tympans à chaques lettres.

Je restais pendant des journées entières à fixer cette porte.

Car ce qui me faisait le plus peur chez elle, était que je ne voyais pas l'autre côté. Il n'y avait aucune trace de vie près de moi et pourtant j'entendais la voix.

Alors une nuit, pendant qu'il n'y avait personne, j'ai frappée la porte à coup de pieds. J'ai élancé mes membres vers la porte jusqu'à ce qu'elle se brise se casse comme du verre.

Et j'ai réussi, après maintes tentatives, à la faire craquer.

J'ai regardé de l'autre côté de la porte. Il n'y avait rien. Juste le doux son du silence et du calme.

Puis une alarme, des cris, et moi qui court vers la forêt.

J'ai souris. J'étais libérée de ma peur. La liberté avait un goût de bonbons à la fraise.

Des décennies plus tard, humain, j'ai commencé à ressentir. Cela peut être étrange, mais pour moi, c'est révolutionnaire de savoir aimer.

J'ai ressenti des frissons. Car c'était la première fois que j'aimais.

Comme la porte grise, elle me faisait face et je n'avais qu'à la franchir pour découvrir les merveilles à l'intérieur de mon être.

Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps pour la franchir, si cela ne me fait que du bien aujourd'hui ?

C'est ça. La peur. Elle m'avait retrouvé.

Au fond, ce qui fait vraiment peur, c'est qu'on ne peut pas la nommer simplement. Cela ne peut pas être seulement une personne ou un objet,ou encore un endroit.

C'était tout un mélange de choses, toutes plus affreuses les unes que les autres, combinées ensemble.

Humain, si tu peux écouter ma voix transpercer le papier, si tu lis encore cette histoire, ne t'en fais pas pour moi. Car je la connais tellement bien que je me suis habituée à sa présence.

Regarde. J'ai même commencé à l'apprécier.

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