Chapitre 22
Le plus jeune marchait dans la rue avec des remords, pensant sans cesse à Jimin, se disant qu'il n'aurait pas dû lui mentir... Encore une fois de plus, il releva la tête et se rendit compte qu'il était déjà arrivé à la glacerie, selon lui il était arrivé trop vite ou bien n'avait-il pas la notion du temps, la nuit faisait de cet endroit un cauchemar reflétant une scène d'horreur, il attendit devant celle-ci avant de recevoir un message de son harceleur.
- Tu es déjà en avance ? Comme c'est mignon. Attends-moi j'arrive.
Il déglutit face aux derniers mots du message, puis rangea son téléphone, le vent soufflant grandement faisant vaciller les arbres dans une danse charnelle et passionnelle comme deux amants.
Kai traversa la rue, une casquette recouvrant ses cheveux, il sourit quand il vit sa victime des yeux, faisant un signe de la main pour le prévenir.
Ce dernier baissa les yeux, il atteignit le bout de la rue et donna un petit coup de poing sur l'épaule du plus jeune, celui-ci tint celle-ci en lâchant un gémissement de douleur.
- Alors petite pédale ça va ?
- Pourquoi tu voulais me voir ?!
- Doucement tigresse, -en levant les mains- tu vois moi j'suis un mec qui fait partie d'la rue et j'ai besoin de quelques... comment dire ? -en mettant les mains dans sa veste- quelques pions.
- Et alors ?!
- Et alors ? Eh bien c'est simple tu deviens mon pion et je ne dis rien à ta famille ni à ton... pote là.
- Hors de question Kai, tu m’as trop fait souffrir pour rien.
- Je ne te demande pas ton avis Jungkook, ne le fais pas et tu peux dire adieu à ton pote. -souriant-
Je le regardai et réfléchis en tenant mon épaule, il prit un sachet de sa poche et le mit dans la mienne.
- Je t'enverrai le client par message, t’as intérêt à le faire, pense bien à ce qui pourrait se passer.
Il me fouilla l'autre poche et rit en prenant mes billets.
- Ça c'est pour moi ! -souriant-
Il me donna un petit coup dans le ventre puis se retira pour marcher et me faire un grand signe comme si nous étions amis.
- N'oublie pas clochard !
J'avais envie de rétorquer en lui disant que pour le moment ce n’est pas moi qui étais à la rue mais lui. Je soufflai et pris le sachet entre mes doigts, une poudre blanche, je la regardai longuement puis je la déposai dans ma poche fébrilement. Quelques larmes montantes.
J'ouvris la porte et soufflai désespérément, Jimin se trouvant devant moi, me dévisageant en pointant l'horloge.
- Tu as vu l'heure ?!
- Je suis désolé... J'ai fait tous les magasins pour trouver ce que je cherchais mais... Tout est fermé...
- Donc tu n'as rien acheté ? Alors comment on fait ?!
Je le regardai, je le sentais énervé et sous pression, ses bras toujours plaqués contre son torse saillant, sa tête un peu basculée en arrière.
- Je vais faire quelque chose avec ce qu'il y a dans le frigo.
- D'accord...
Il lâcha ses bras déversant quelques larmes, je m’avançai vers lui.
- Qu'est-ce qu’il y a Jimin ?
- Je... J'ai peur que tu me trompes Jungkook...-soufflant-
- Mais... Ja-Jamais...
Je mis ma main sur sa joue et pris ses lèvres entre les miennes, un doux baiser avec beaucoup de pudeur.
Je le serrai contre moi, il mit ses fins doigts sur mes joues chaudes, je le collai contre la table, heurtant son postérieur, pressant celui-ci entre mes mains, laissant tomber mon sac à terre, d'un bruit sourd.
Je laissai du répit à ses lèvres.
- Ne t'inquiète pas... Je suis là... Je suis tout à toi Jimin.
Je pris sa main et la mise sur mon cœur, il battait à la chamade pour lui, c'est à cet instant que je sus mes sentiments envers lui.
- Est ce que tu m'aimes Jungkook ?
- Oui. -souriant- J'en suis sûr.
Je pris sa main et le posai sur le fauteuil du salon, je me mis sur lui, l'embrassant, mordant ses lèvres pulpeuses, déboutonnant sa chemise. Il me regardait avec des yeux d'ange, je mangeais son cou de mes lèvres, arrivant à son oreille.
- Aah... Jungkook...
Le plus vieux se mordait les lèvres d'un son retenu, il pressait les fesses du plus jeune en lui donnant quelques petites fessées. Il enlevait sa ceinture, enlevant ses boutons de pantalon, prenant son membre rosi. L'agitant tendrement, sa langue passant sur ses lèvres satisfait du travail de Jungkook, celui-ci mordit ses lèvres.
- Attends...
Je me retirai de ses cuisses et enlevai mon jean puis mon caleçon. Je me remis sur lui et pris son membre puis me pénétrai. Il prit le mien et l'astiqua, me regardant dans les yeux, son nez collé au mien, je déposai un baiser sur ses lèvres, il les redemanda encore et encore, me faisant rire.
- -l'embrassant - Mmh… Jimin...
Il prit mon postérieur et me fit faire des vas et vient sur lui, augmentant la vitesse de plus en plus, il lâcha sa tête en arrière, mettant mes mains sur le dos du siège. Il sourit d'euphorie.
- Je vais venir...
- Pas maintenant... Encore un peu...
Il serra le siège, me regardant la bouche ouverte, jouissant, je sentis un liquide s'élancer en moi pendant que je jouissais, je mis ma main sur son cou. J'étais un peu déçu qu'il ne reste pas plus longtemps que ça, mais j'étais entièrement satisfait.
Des spasmes parcoururent son corps, rien quand le touchant ceux-ci augmentaient, je l'embrassai et souris, il laissa tomber sa tête contre le siège.
- Aah...-soufflant-
- Tu as... Aimé ?
Je touchais son torse, ses muscles se contractaient à mon touché, je m'allongeai sur lui et pris en otage son cou.
- Oui... Je ne pouvais plus me retenir...
- Ce n'est rien...-riant légèrement-
Il caressait mon dos et sourit, je sentais son odeur. J'aime tellement son odeur, sa peau brûlante contre la mienne, son cœur chantant contre le mien, et le sentir en moi pendant quelques minutes jouir mon nom jusqu'au dernier souffle.
J'étais dans ma chambre, prenant en main la poudre et de l'autre mon téléphone, attendant un signe de Kai, ma jambe tremblant de stresse, ma bouche sèche dû à l'anxiété, mon téléphone vibra, je le déverrouillai et ouvris le message de Kai.
- Bon, ton client s'appelle Shin Kyung-chul, il a 28 ans, il habite dans mon quartier, bâtiment trois, cinquième porte, j'te demande juste de le livrer tu ne te préoccupes pas de sa vie d'accord ?
- C'est quand ?
- Demain 21 heures.
Je verrouillai mon cellulaire et soufflai, mépris de la situation...
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