๐‘ณ๐’‚ ๐’—๐’Š๐’”๐’Š๐’•๐’†

Lockwood et moi sortons du salon pour qu'il me fasse visiter la maison et il me dit:

-Je comprends que t'ai pu penser que nos mรฉthodes sont peu habituelles. Nous sommes une nouvelle agence qui n'a que trois mois, nous avons l'agrรฉment du DERCOP mais contrairement ร  Fittes ou Rotwell, ils ne nous financent pas.

-Mais je suppose que tu savais dรฉjร  tout รงa, poursuit-il.

-Ouais, je le savais, je rรฉponds.

-Donc tu dois aussi savoir qu'on est indรฉpendant et qu'on a pas de superviseur ? demande-t-il.

-Oui, j'ai fais des recherches et รงa me va trรจs bien.

On monte les escaliers et il m'indique toutes les piรจces du doigt, la salle de bain, sa chambre, celle de George.

-Petit conseil, n'entre jamais sans frapper, ร  part si tu as envie de le voir faire son yoga nu. Mais pas sรปre que tu t'en remette, affirme-t-il.

-ร‡a sens le dรฉjร  vรฉcu, mais ne t'inquiรจte pas, je travaillais chez Rotwell avant je te signale, j'ai dรฉjร  vu pire qu'un agent faisant son yoga nu, je ris.

-J'en doute pas, rรฉpondit-il.

Une piรจce attire mon attention, la porte est fermรฉe et il ne m'a pas dit ce dont il s'agissait, je vais attendre pour voir si il en parle. Mais on passe devant comme si elle n'existait pas.

-La bibliothรจque est ici mais, c'est lร  oรน se trouve la piรจce la plus importante, dit-il en ouvrant la porte.

J'entre et vois que c'est la cuisine, George et Lucy y sont.

-ร‡a c'est la nappe ร  idรฉe, explique-t-il avant de montrer la fameuse nappe. On รฉcrit nos mรฉmo, nos thรฉories, des pistes de rรฉflexion... Elle est trรจs utile, c'est en dessinant le plan du quartier un matin ร  trois heures entre deux sandwichs que j'ai retrouvรฉ les ossements de la goule de Fenchurch Street, continue Lockwood.

-On s'en sert aussi quand une affaire tourne mal et qu'on se fait la geule, dit George.

-Ils s'insultent par message, m'indique Lucy.

-Et รงa arrive souvent ? demandais-je.

-Quasi jamais, me rรฉpond Lockwood avec un lรฉger sourire.

Je pousse un objet qu'il y a sur la table et je vois un dessin reprรฉsentant Lockwood avec une insulte.

-Passons au sous-sol maintenant, dit le concernรฉ.

Je dรฉtache mon regard du dessin et le suis.

-Les bureaux, les classeurs. George a une passion pour l'origine du problรจme, il conserve tout de faรงon compulsive.

-Je le comprends, je suis pareille, je lui dis.

On continue notre chemin et il me montre la salle d'entraรฎnement avec des jets alรฉatoires qui simulent des attaques. Apparemment c'est une invention de George.

-Pour en finir avec le sous-sol, notre coffre haute sรฉcuritรฉ, dit-il.

Il sort la clรฉ du cadena qui est sur la porte, mais il n'est pas fermรฉ, ce que je lui fais remarquer.

-C'est pas fermรฉ.

-ร€ noter, revoir la sรฉcuritรฉ, rรฉpondit-il.

Il ouvre la porte et allume une lampe pour qu'on puisse voir, il y a du matรฉriel.

-On sait jamais ce qui nous attend.

-Tu m'as toujours pas dit d'oรน venait le crรขne, j'essaye de savoir.

-Il est ร  George, il adore faire de expรฉriences dessus, voir comment il rรฉagit ร  diffรฉrents stimulis.

-C'รฉtait pas la question.

-Il l'a volรฉ, allons au grenier.

On monte au grenier.

-C'est lร  que je dormais lorsque j'รฉtais petit. Tu le partagera avec Lucy, continue-t-il ร  m'expliquer.

-D'accord

-Bien sรปr nous dรฉduirons le loyer de ta paye.

Il ouvre les rideaux ce qui laisse apercevoir une vue magnifique.

-Lร  c'est votre salle d'eau ร  Lucy et toi, il y en a une plus spacieuse en bas mais tu devrais la partager avec George et personne ne mรฉrite รงa, je vais te laisser t'installer.

Il sort du grenier et me laisse seule. Lucy ne devrait pas tarder ร  monter aussi je suppose.

............................................................................

J'espรจre que รงa vous a plu. Bon dimanche !

Bแบกn ฤ‘ang ฤ‘แปc truyแป‡n trรชn: AzTruyen.Top