🚫 Petits mots... 🚫

Hello !
🤗

Un petit chapitre posté plus tôt...

Je vais essayer de poster les autres chapitres à des intervalles un peu plus courts...
😊

J'espère que ce chapitre-ci vous plaira.
🐈

Aussi, merci à tous les lecteurs qui continuent à me suivre dans cette aventure et j'espère qu'elle continuera à vous plaire !

Je ferai de mon mieux pour les prochains chapitres !
😄

JSK !
💜

🚫

« Chim !?

- Heu... Je... Je venais te réveiller... Le repas est prêt... me murmura-t-il gêné.

- Ah... Tu es encore là... soupirai-je, légèrement agacé de m'être ainsi exposé.

- On n'a toujours pas discuté...

- Pfff... Tu ne lâches pas l'affaire Hein...

- Non ! sortit-il froidement. C'est important !

- Raaahhh, j'arrive ! », finis-je par grogner en me levant du lit.

Puis je le suivis jusqu'à la cuisine où il avait déjà disposé les couverts sur la vieille table qui y trônait au centre.
Je m'y installai sans un mot.
Jimin ramena les plats et nous entamâmes le repas.
C'était plutôt bon.

« Je... Commença-t-il. Pour ce matin...

- On en parlera après le repas, dis-je sans appel, en lui lançant un regard plus dur que je ne le voulais.

- D'a-d'accord », murmura-t-il en plongeant sa tête dans son repas.

Je voulais repousser cet instant, ce moment où je devrais faire définitivement une croix sur lui, sur cette semaine inoubliable qu'on avait passé ensemble.
Je le savais.
Mais je n'étais pas encore prêt...
Non....

Je ne voulais pas y mettre un terme.

Pas comme cela !

Pas si vite !

Cette semaine passée avec lui, dans ses bras, avait été ma rédemption.
Cela m'avait changé du tout au tout ! Et ma vie qui fut longtemps que ténèbres et tristesse, s'était d'un coup illuminée.
Ces deux dernières années, l'espoir de le retrouver, de le revoir avait été l'étoile qui guidait mon chemin et me maintenait hors des sentiers sombres...

Alors, tout arrêter maintenant... Il n'en était pas question !

Une fois le repas terminé, toujours dans un silence qui, loin d'être lourd, était plutôt apaisant, un peu comme il y a deux ans, quand nous avion passé cette semaine seuls tous les deux, nous fîmes la vaisselle puis, nous allâmes nous installer dans le canapé sous la véranda.
Il faisait encore chaud en ce mois d'août.

Un thé à la main pour moi et un café pour lui, nous restâmes un instant, côte à côte, regardant les étoiles du ciel, comme si de rien était, ignorant cette tension qui s'était installée peu à peu, dû à notre forte proximité.

Mais quelle idée que j'ai eu de vouloir discuter dehors !

N'en pouvant plus, je me levai, le regard toujours tourné vers le ciel, lui donnant le dos.
Je sentais son regard sur moi mais préférai l'ignorer.

« Je... commença-t-il... Je ne savais vraiment rien tu sais...

- Mmm...

- Ce qui s'est passé il y a deux ans...

Et voilà...
Mon cœur commençait à se serrer.

- C'était... Je... On ne peut pas nier ce qui s'est passé mais...

- Mais !? M'écriai-je, en me retournant vers lui, une colère sourde s'était emparée de moi.

Il n'allait quand même pas me dire d'oublier ?!!

- Je ne vais pas te demander d'oublier, fit-il sérieusement en soutenant mon regard.

Il avait lu en moi ?

- Juste que c'était un moment hors du temps... Un instant que l'on vit qu'une fois...

- Donc pour toi c'était comme une sorte d'expérimentation ?! Tu voulais juste tester quelque chose de nouveau, d'inédit ?! Comme quand on teste un nouveau parfum de glace ?! m'écriai-je effaré de n'avoir été qu'une sorte d'expérience...

- NON ! Non ! Je ne voulais pas dire cela ! », s'écria-t-il en se levant à son tour.

Mais, trop dégoûté et désemparé, je me détournai de lui pour qu'il ne voit pas les larmes qui perlaient aux coins de mes yeux.

« Tae... Taehyung... Regarde-moi... », me murmura-t-il tendrement.

Puis il me tourna lentement vers lui.

Honteux d'être aussi faible, je baissai ma tête, fuyant son regard ; mais il posa ses doigts sous mon menton et me fit le relever  afin que je le regarde enfin.

Rouge de honte, j'affrontai quand même son regard.
Il essuya quelques larmes de ses doigts et me sourit tendrement.

« Tae... Pour moi aussi c'était un moment merveilleux, un moment inoubliable... Mais  aussi beau fut-il, c'était aussi  éphémère, et on le savait tous les deux...

- Je le sais, mais...

- Il s'est passé deux ans... Et, même si le destin est cruel, il se trouve que tu es le frère jumeau de ma copine... Et je l'aime énormément, je ne veux pas la faire souffrir et je sais que toi aussi... Je ne sais pas comment elle le prendra si elle le découvre...

- Je ne veux pas cela non plus...

- Donc, il serait préférable qu'elle n'en sache rien et que tout reste dans cet autre espace-temps, dans ce passé qui ne reviendra jamais... Juste un beau souvenir.

- Pff... De tous, pourquoi toi ?! murmurai-je, comprenant son point de vue, même si je ne le partageais pas entièrement.

Moi non plus je ne voulais pas être la cause de la souffrance de ma sœur...
Et elle avait l'air d'être heureuse avec lui... Mais... Moi aussi...

- Je... Je suis désolé de t'infliger cela... Tout est de ma faute... Je n'aurai pas dû craquer il y a deux ans... J'aurai dû écouter Nam finalement, soupira-t-il tristement, la voix pleine de regrets.

- Je ne regrette rien ! Je ne regretterai jamais ! m'écriai-je, refusant que ce bonheur, fut-il court, soit relayé à une simple erreur.

- Moi oui !  s'écria-t-il douloureusement. Je commence à regretter... Si j'avais su que j'aurai été amené à te faire ainsi souffrir... J'aurai préféré tout arrêter et regretter encore aujourd'hui de ne pas avoir suivi mon cœur plutôt... Cela serait moins douloureux maintenant...

- Chim... soupirai-je les yeux embués de larmes, les retenant, tant bien que mal, de couler.

- Il faut qu'on mette un terme définitif à tout cela... Il faut en finir avec cette histoire et aller de l'avant.

- Mais je ne veux pas qu'elle se termine ainsi... Juste avec des mots... murmurai-je en essuyant à mon tour les larmes qui coulaient de ses prunelles.

- Comment veux-tu la terminer alors ? fit-il en reculant doucement ; il semblait intrigué et légèrement méfiant, ce qui me fit sourire car il avait raison de l'être.

Je ne voulais vraiment pas en rester là, pas ainsi !

- Comme elle a commencé... », lui chuchotai-je en me rapprochant lentement de lui, les yeux ancrés dans les siens qui semblaient troublés et perdus.

Nous n'étions plus qu'à quelques millimètres de l'autre et je sentais son souffle effleurer mes lèvres, ce qui me grisa de plus bel.

« Oui... Comme tout a commencé, susurrai-je alors contre ses lèvres qu'il triturait de nervosité, les regardant furtivement avant de replonger mon regard dans le sien.

Dans tes bras... »