𝕆𝕤 𝕟°3 - "𝓐𝓾𝓫𝓮 𝓮𝓽 𝓳𝓾𝓼 𝓭𝓮 𝓬𝓲𝓽𝓻𝓸𝓾𝓲𝓵𝓵𝓮" [LetTheMagicHappen]
Re-Hello !
Comment re-allez-vous ? Moi bien !
Je vous laisse lire le nouvel OS de LetTheMagicHappen ! Préparez-vous à sourire et à rire...
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Son thème : 𝓐𝓾𝓫𝓮 𝓮𝓽 𝓳𝓾𝓼 𝓭𝓮 𝓬𝓲𝓽𝓻𝓸𝓾𝓲𝓵𝓵𝓮
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968 mots
Un peu de maladresse mais beaucoup d'amour...
Remus regardait le soleil pointer son nez derrière les collines verdoyantes mais encore endormies. Il faisait beau en ce mois d'Avril 1998 et le ciel clair de l'aube laissait miroiter une nouvelle belle journée ensoleillée. Debout dans la cuisine du 24 Amont d'Eurice, Remus Lupin sirotait un jus de citrouille, face à sa fenêtre, savourant ce lever de soleil tant significatif pour lui. C'était presque devenu un rituel pour lui de fixer les premiers rayons de l'astre solaire, qui arrosaient avec tendresse le jour levant.
Il y avait à peine quelques heures, la pleine lune avait eu raison de lui et l'avait emprisonné dans un corps qu'il détestait plus que tout au monde. Même si désormais grâce aux potions Tue-Loup il demeurait lucide durant sa transformation l'évitant d'être un véritable danger, sa mutation restait douloureuse et terriblement éprouvante. En effet, alors que peu à peu les effets de la pleine lune faisaient pousser des poils hirsutes sur son corps, que ses dents grandissaient et s'acéraient, que ses membres se durcissaient et se transformaient en pattes et que des oreilles pointues lui poussaient, Remus restait conscient.
Il était conscient de devenir un monstre, d'être cette bête qui avait fait tant de mal et ne pouvait pas le contrôler. C'était précisément ce manque de contrôle qui le terrifiait au plus haut point et, parfois, au cours de cette douloureuse épreuve mensuelle, il en venait presque à regretter les moments où il ne prenait pas de potion Tue-Loup. Au moins, durant ces instants, il ne pensait pas, ne se haïssait pas...
— Remus ?
La voix endormie de Tonks arracha Remus à ses pensées tumultueuses et il se tourna vers elle, un sourire irrésistible se dessinant sur ses lèvres. Nymphadora Tonks, ou plutôt devrait-on dire Lupin, devenue sa femme puis la mère de son fils, s'approchait de Remus, le visage encore pâle de sommeil.
— Il est tôt, fit remarquer Tonks en se frottant les yeux, histoire de se réveiller un peu.
Elle vint près de lui et posa sa tête contre son épaule. Le loup accueillit cette marque d'amour avec satisfaction et glissa une main derrière le dos de sa bien-aimée. La chaleur que Tonks lui apporta finit de calmer ses muscles endoloris et ankylosés par sa transformation nocturne.
— Est-ce que ça va ? demanda la voix inquisitrice de Tonks, sentant bien que Remus paraissait pensif.
Remus faillit hocher la tête de manière monotone et habituelle, puis il se résigna et préféra s'exprimer.
— Je... Oui, ça va, commença-t-il sincèrement. C'est juste que je n'arrivais pas à dormir, depuis l'aube. Tu sais bien qu'après mes transformations, c'est... compliqué pour moi.
Tonks se raidit légèrement, tous les mauvais souvenirs qu'elle avait traversé loin de Remus à cause de sa lycanthropie remontant à la surface. Elle prit son temps pour répondre, peu désireuse de provoquer une énième dispute entre elle et Remus. Depuis la naissance de Teddy, il y avait quelques jours, les deux âmes sœurs vivaient en paix, enfin ensemble et Tonks était la dernière qui voulait que cela change.
— Je sais, Mus'. Et tu sais aussi que je suis là. Je serais là, quoi qu'il arrive.
Ces quelques mots mirent du baume au cœur du loup fatigué par sa nuit, mais rassuré par les mots de son amante. Les deux amoureux restèrent là, à contempler l'aube se transformer en matinée, silencieux en paroles mais pas en amour.
Soudain, Tonks esquissa un mouvement pour câliner Remus mais dans sa maladresse, elle percuta de sa main le verre de jus de citrouille dont le contenu se déversa sur la chemise blanche de Lupin. Il y eut un moment de silence puis Remus explosa de rire, aussitôt suivi de Tonks, qui ne parvint pas à garder son calme. Lorsque les deux Lupin retrouvèrent leur sérieux, Tonks secoua la tête :
— Je suis désolée, Mus', je voulais juste te faire un câlin.
Elle prit un air faussement boudeur, qui fit craquer Remus. Ce dernier s'approcha d'elle, en ricanant :
— Viens me faire un câlin alors.
— Eh, non, va-t'en de là, dit-elle d'une voix faussement dégoûtée. Tu es tout collant avec ce jus de citrouille.
S'en suivit alors une course poursuite dans la maison, Remus courant derrière Tonks, jusqu'à ce qu'il l'attrape, non loin du canapé. Il la serra contre elle, le souffle erratique, mouillant par la même occasion le pyjama de Dora avec le jus de citrouille.
— Remus ! râla joyeusement Tonks. C'était mon pyjama préféré !
Elle se dégagea de son emprise et lui fit face.
Soudain, un désir chaud lui monta à la tête et elle commença à déboutonner le haut de Remus.
— Qu'est-ce que tu fais Dora ?
— Je te déshabille, dit-elle, sans cacher ses intentions.
Remus se laissa faire, sentant lui aussi cette boule de chaleur se saisir de sa personne. Alors que Tonks lui arrachait enfin sa chemise, il s'empara sauvagement de ses lèvres et la fit basculer sur le canapé. Tous deux échangèrent un long baiser sensuel et lorsqu'il se séparèrent, Tonks retira son pyjama puis commença à défaire le pantalon de Remus. Bien vite, les deux amants furent nus, allongés l'un sur l'autre, s'embrassant de nouveau avec passion. Alors qu'il s'apprêtait à passer à l'acte, Remus stoppa Dora et la regarda dans les yeux :
— Tu es sûr de vouloir le faire, Dora ? Je veux dire avec l'accouchement...
Il se perdit dans ses arguments, bredouillant, et Tonks grogna, mi-amusée, mi-sérieuse :
— Tais-toi, Remus Lupin et fais-moi l'amour.
Les deux amoureux partagèrent alors un doux moment intime, corps contre corps, âme contre âme, leurs souffles se mêlant, leurs lèvres jamais très loin les unes des autres, leur chaleur respective les réchauffant et leur accordant un bref instant de répis, pendant que l'aube laissait place au soleil matinal et qu'une pointe d'odeur de jus de citrouille se répandait dans la maison.
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Style et écriture :
Douce à lire, comme d'habitude !
Idée et originalité :
La fin m'a agréablement surprise et je n'ai pu m'empêcher de rire ! Bonne utilisation du jus de citrouille avec cette maladresse maladive de Dora, ah ah !
Orthographe et synthaxe :
Au niveau de l'orthographe je n'ai rien vu, après par rapport à la synthaxe, quelques phrases seraient à éclaircir (à rendre moins long ou plus synthétique).
Respect du thème :
Rien à redire ! Bonne situation temporel. C'est l'Aube, et le jus de citrouille ouvre et clôt l'OS !
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Et voilà pour le troisième OS !
Jusqu'à nouvel ordre, je n'ai rien d'autres de prévus dans ce livre... Alors, si vous avez des idées pour ne pas me voir partir de si tôt ?
Je remercie également chaque personne qui participe aux parties annexes que je met en place ! Merci !
A très bientôt !
PaulaTena
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