https://youtu.be/oiiix_vIBSw

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Novembre 1996, les Trois Balais 

"Arrête de penser à lui" lui glissa une voix dans sa tête. 

Elle plissa les yeux, se concentrant comme elle le faisait à chaque fois pour changer son apparence. Ses yeux fixés sur ses cheveux à travers le miroir, elle ne lâcha pas sa tension et essaya, essaya de toute ses forces... Jusqu'à ce que la tête vienne à lui tourner et qu'elle soit obligé de se pencher sur le meuble pour ne pas tomber. 

Nymphadora n'en pouvait plus. Elle releva son visage si pâle, ses joues si creusés... son sourire disparu comme un fantôme qu'elle voyait apparaître par transparence sur ses lèvres affaissait. Elle avait la furieuse envie de donner un coup de poing dans ce miroir qui ne lui renvoyait que du malheur ! Pourquoi était-elle si faible ? 

Un cri de rage dépassa la barrière de ses lèvres fermés et elle se tourna violemment vers sa chambre. Elle en avait marre de sa solitude, de ses faux espoirs, de ses mauvaise habitudes, elle voulait de l'amour mais du vrai pas celui qui rime avec jamais... 

En trois mois, elle avait l'impression que sa vie avait été des montagnes russes. Lorsqu'elle ne le voyait pas pendant quelques semaines, elle arrivait à remonter la pente et à se faire une raison, mais dès qu'elle le croisait pour son rapport mensuel, pendant les réunions de l'Ordre qui avait toujours lieu, tout ses efforts dégringolés comme du liquide sur les marches d'un immense escalier. 

Son Métamorphosisme - sa faculté à changer d'apparence - s'en trouvait totalement affecté. Au début, ça n'avait été que des moments, des difficultés à se concentrer, des décolorations partiel en gris ou en blond terne... Et puis, depuis quelques semaines, plus rien. Son don semblait s'être bloqué comme une vieille cassette VHS moldu de son père. Tout les efforts qu'elle fournissait pour le faire revenir, le travailler, s'effondrait dans un vide d'énergie... Ses forces étaient happé vers le sol et ses jambes se transformaient en bâton instable. 

C'était cette situation qui la mettait le plus en colère. A chaque nouvel essai, le dragon en elle grandissait, et aujourd'hui, il débordait. 

De rage, Nymphadora donna un coup dans sa table basse qui se renversa sur le sol, répandent un pot d'encre non préalablement fermé. 

Pourquoi je continue à être affecté par lui ? s'écria ses pensées alors que son corps tremblait de fureur. Le problème c'est qu'à chaque fois que son cerveau n'avait plus la force de les repousser, les souvenirs de ses moments joyeux passer avec Remus la hantait. Elle se souvenait de cet joie qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle s'était trouvé près de lui, ce rire que lui seul pouvait provoquer en elle, et puis les sarcasmes de Sirius qui lui manquait, ses bonnes paroles réconfortantes... 

Lui aussi, il lui manquait... Aurait-il, lui le meilleur ami de Remus, pu trouver un moyen de le réconcilier avec ses sentiments ? Après tout, c'était bien Remus qui avait commencé... 

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Novembre 1996, en forêt  

Remus Lupin se réchauffait auprès d'un feu de bois artisanal, emmitouflé dans une cape miteuse, couverte de boue et déchiré par endroit pendant ses courses-poursuites. 

Il avait perdu la trace des loups-garous, encore une fois depuis trois mois, il se retrouvait seul. De toute manière, il détestait également se retrouver avec ceux de "sa meute". Il avait l'impression que nul part était la place où il devait être... 

Dans les flammes devant lui, il crut y voir apparaître la silhouette de celle qui hantait encore ses pensées. C'était un effet de son imagination, il en était sûr, pourtant il pouvait encore imaginé son corps parfait, les couleurs extravagantes de ses cheveux, son visage en forme de coeur et puis ses magnifiques yeux d'une brillance incroyable. 

Il avait tenté de s'enlever tout ceci de la tête, mais après tant de temps passer à s'effacer et à souffrir, elle était devenue sa seule pensée humaine, la seule qui le raccrochait à son humanité. 

Son rejet n'avait toujours pas changé. Il était toujours persuadé qu'il était illégitime pour prétendre à aimer cette merveilleuse femme. Il espérait... seulement en surface... qu'elle l'oublie. Oui, qu'elle se trouve quelqu'un d'autre, qu'elle se rende compte qu'ils ne pouvaient rien y avoir entre eux. 

C'était dans la nature de Remus de se faire du mal, de s'auto-mutilé. Autant physiquement - pendant ses pleines lunes - que psychologiquement le reste du temps. Cette attitude était devenue sa façon de vivre... malgré lui... 

Mais il fallait qu'il s'avoue une chose : il était exténué. Ses sentiments faisaient les montagnes russes, entre ses courses-poursuites, ses pensées allant et venant vers Nymphadora, sa solitude et les pleines lunes si douloureuses... Pourtant, le pire n'était pas cela. Le plus épouvantable, c'était cette amour impossible qui le consumait toujours... 

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Voilà pour ce deuxième chapitre ! \o/

Nos deux amoureux sont à un point très haut de leur sentiments, tout les deux ! D'où le thème débordement ! 

J'espère que j'arrive bien à décrire leur sentiments à tout les deux ! Je vous remercie pour les messages que j'ai reçu sur le chapitre précédent ! Je me rends compte que je ne vous ai pas encore remercié d'être aussi nombreux sur recueil !! Alors merci beaucoup :3 

A demain ! 

PaulaTena 

PS : la chanson en début de chapitre n'est pas qu'une musique d'ambiance, vous remarquerez la similitude des paroles avec ce qu'il s'y passe dans ce chapitre... !