4.




Jungkook


« Ton ange gardien. »

J'hallucine. Quel culot.

Plus anxieux qu'agacé cependant, je pousse avec force la porte de l'une des cabines des toilettes, et m'engouffre à l'intérieur en veillant bien à fermer le verrou dans mon dos pour ne pas risquer de me faire déranger.

Mes mains tremblent encore suite à toutes les émotions qui viennent de m'assaillir en à peine quelques minutes. J'essaie de me rassurer, de prendre le contrôle de ma respiration, tout en me répétant en boucle dans ma tête que tout va bien se passer maintenant que je suis aux toilettes.

C'est assez fascinant de voir qu'un simple lieu peut tout de suite vous apporter une importante vague de soulagement.

Quelques fois, les mots ne suffisent plus. J'ai besoin de sentir via mon environnement que je ne risque plus rien.

J'inspire une nouvelle fois pour chasser les phrases habituelles qui tournent en boucle dans ma tête depuis maintenant de nombreux mois, et sens peu à peu mon ventre commencer à se dénouer.

Les battements de mon cœur commencent à ralentir, eux aussi, et c'est légèrement anxieux que je m'approche du miroir de la petite cabine pour pouvoir me regarder à travers.

J'ai le teint pâle, mes lèvres sont sèches, gercées, et mes yeux ont l'air éteints. Mes cernes commencent même à réapparaître dessous, signe que la poudre que l'on m'a appliquée plus tôt dans la journée commence à s'estomper.

Si personne n'avait pris le soin de me redonner un semblant de luminosité avec quelques pigmentations, tout le monde aurait alors pu voir à quel point ma peau est négligée.

Mes cheveux aussi. Mais les shampoings et les soins que j'utilise, et qui valent presque un salaire à eux tout seuls, sont heureusement là pour camoufler les apparences. Pour camoufler la réelle personne que je suis, en dehors des caméras.

Sans eux, sans mes partenaires, mes agents, mes maquilleurs, mes coiffeurs, je ne suis rien. Je ne suis que Jeon Jungkook, passionné de théâtre, de jeux de rôles, d'acting, et surtout, complètement normal.

À une exception près.

Mon émétophobie.

C'est d'ailleurs elle qui me pousse soudain à tirer faiblement la langue à mon reflet. Mes joues déjà creuses s'enfoncent davantage suite à ce geste, et je prends le temps d'examiner mon muscle rose sous tous les angles.

Je vois rapidement qu'il n'est pas blanc, signe que je ne suis pas malade, mais pour me rassurer un peu plus, je sors mon téléphone de ma poche et me munie de la lampe torche.

Je me force à me répéter en boucle que je vais bien, en suivant des yeux la lumière blanche qui éclaire l'entièreté de ma cavité buccale. Et quand enfin, je constate qu'il n'y a rien d'anormal, je m'autorise à me laisser tomber sur la cuvette des toilettes que j'ai pris grand soin de refermer juste avant.

Mes mains tremblent un peu moins et je pousse un faible soupir de soulagement en fermant les yeux. Je cale mes coudes sur mes cuisses et pose mes paumes à plat sur mes paupières closes pour me concentrer sur le fil de mes pensées qui se tarissent et deviennent de moins en moins anxiogènes.

Je ne suis pas malade. Je n'ai mal nulle part. Je ne vais pas vomir. Je ne vais pas vomir.

Je me répète cette dernière phrase en boucle pour que mon subconscient s'en imprègne et pour qu'il me laisse tranquille. Mais c'est loin d'être évident.

J'ai beau tenter de me rassurer, c'est sans succès. La peur est ancrée en moi, au plus profond de mon être, et broie toute ma raison, mes justifications.

Je soupire à nouveau et appuie par précaution l'intérieur de mon poignet contre mon front pour vérifier que je n'ai pas de fièvre. La chaleur de ma peau est normale, encore une fois, il n'y a rien d'inhabituel.

Je vais bien. Tout va bien.

« Ton ange gardien. »

J'ouvre brusquement les yeux et fixe la porte blanche face à moi, comme si c'était la parfaite représentation de ce type qui m'a sauvé la mise tout à l'heure dans la salle de réception.

C'est comme ça qu'il s'est auto surnommé, lorsque je lui ai demandé de décliner son identité. Son sourire en coin et son regard charmeur auraient dû tout de suite m'indiquer son côté narcissique.

Mais il m'a aidé. Cet homme dont je n'ai croisé que le regard dans le parking souterrain est venu m'aider sans que je ne demande rien.

Je n'aime pas vraiment qu'on me vienne en aide, je préfère généralement me débrouiller tout seul. J'agis sûrement comme ça à cause de mon égo, de ma fierté. Ça ne me dérange pas quand ça vient de Jennie, mais quand ça vient des autres, je ne sais pas.

Je n'ai pas confiance.

Peut-être a-t-il fait ça pour me demander quelque chose en retour. Ou pour se rapprocher de moi et me soutirer des informations qu'il pourrait revendre à bon prix à diverses chaînes de télé, de radios, ou à des journalistes.

Malheureusement, il y a beaucoup d'opportunistes. Plus qu'on ne le croit, et la plupart du temps, ils se cachent parmi nos proches.

Mais ce garçon-là ne semblait pas avoir ce regard. Le regard de quelqu'un qui tente de se rapprocher de vous dans le seul but de servir ses propres desseins. Parce que ces gens-là, j'ai été forcé d'apprendre à les reconnaître à mes dépens.

Mais pas lui. Lui m'avait regardé avec bienveillance et compassion. Avait-il réussi à percevoir mon état interne, que j'essayais tant bien que mal de cacher, ou était-il intervenu en pensant que je voulais simplement aller aux toilettes ?

Je fronce les sourcils en essayant de me rappeler l'expression qui a traversé ses traits lorsque nos regards se sont croisés, avant de me dire que quoi qu'il en soit, et peu importe ses raisons, il était venu m'aider.

C'était tout ce qui importait.

Je baisse un instant les yeux vers mes doigts en sortant de mes pensées, et constate qu'ils ne tremblent plus. Penser à tout ça m'aura au moins été bénéfique.

Je me laisse encore quelques secondes pour respirer profondément et pour me préparer à y retourner, avant de prendre soudain conscience que je ne l'ai même pas remercié pour son geste.

Cette information m'apparaît avec un tel choc, que je reste bien pantois un bon moment, avant de me décider à poser mes doigts sur la poignée pour la déverrouiller.

Il a dû se dire qu'il a eu affaire à un ingrat qui a l'habitude de se faire tout servir sur un plateau d'argent, à tel point qu'il ne remercie personne quand on l'aide.

Je ne sais pas pourquoi, mais la possibilité qu'il ait pu penser ça me fait sourire. Imaginer son air à la fois joueur et blasé, qui se serait effacé pour laisser à la place un froncement de sourcils agacé, m'amuse.

Au moins, comme ça, je ne l'aurais pas laissé indifférent.

C'est sur cette pensée que je finis par quitter la cabine des toilettes. En sortant, je prends un moment pour m'arrêter devant l'immense miroir placé derrière la longue lignée de lavabo en marbre blanc.

Puis, je me lave ensuite les mains pendant de longues minutes, et me les passe rapidement sur le visage et dans les cheveux pour les rabattre vers l'arrière, histoire de me redonner bonne mine, avant de me décider à quitter ma cachette.

Je ne suis plus aussi inquiet que tout à l'heure à l'idée de me retrouver collé à tous ces gens, maintenant que je sais où se situent les toilettes. Le reste de la soirée devrait donc se passer sans encombre.

« Ça va mieux ? »

Jennie m'attend à la sortie, et m'accueille en s'avançant vers moi lorsque mes pieds retrouvent les belles dalles lustrées de la salle principale.

L'ambiance est toujours aussi explosive, et la musique est même montée d'un cran pour inciter de nombreuses stars à danser sur ce qui ressemble à une piste improvisée vers le fond de la pièce.

« Oui, merci. Merci d'être là, je souffle vers ma meilleure amie, en venant la rejoindre. »

Machinalement, mon regard se porte autour d'elle pour voir si l'autre garçon est toujours là. Mais je m'arrête bien vite en apercevant le buffet qui s'est fait recouvrir en mon absence de divers plats variés qui diffusent une délicieuse odeur dans la pièce.

Même si mon estomac est toujours noué, je dois bien admettre que les mets ont l'air succulents.

« Je ne savais pas qu'on aurait ce genre de repas ici, j'indique à Jennie, en lui montrant d'un geste du menton ce qui accapare mon attention.

— Moi non plus, même si ça paraît logique puisqu'on vient ici juste après le défilé et qu'il est déjà tard, me répond-elle en lorgnant elle aussi sur plusieurs mini toasts à l'aspect appétissant. »

Je me mets à rire en la voyant faire, et lui donne un léger coup de coude dans les côtes en lui désignant ce qu'elle convoite avec mon index.

« Vas-y avant que quelqu'un ne mange ce mini hamburger à ta place. »

Elle me fusille faussement du regard par-dessus son épaule, avant de me rendre mon coup de coude en me servant un sourire prétentieux dans le seul but de me taquiner.

« On ne montre pas du doigt monsieur, c'est mal élevé. »

Cette fois, c'est moi qui roule des yeux vers le ciel en me rapprochant d'elle pour pouvoir lui parler directement près de l'oreille, et que personne d'autre n'entende ce que j'ai à lui dire.

« Désolé, je voulais juste prendre des précautions, je lui explique d'une voix amusée. Je n'étais pas certain que tu regardais avec autant de convoitise ce mini hamburger, vu ce qu'il y a derrière. »

Sa tête se tourne aussitôt vers l'homme en costume qui discute derrière le buffet avec une femme qui doit avoir la trentaine. Et je n'ai pas besoin de voir qu'elle rougit pour savoir que ses joues sont aussi colorées que les tomates cerise qui décorent les toasts.

Bingo, en plein dans le mille.

« Je te hais, Jungkook, tu le sais ça ? marmonne-t-elle, en prenant un verre de champagne qui trône sur une table près de nous. »

Elle tente de cacher sa gêne en buvant plusieurs gorgées et je ne peux me retenir de rire en me sentant bien plus léger que précédemment. Comme si un poids important venait de se retirer de mes épaules.

« Au fait, tu as réussi à parler avec Lily Collins ? je lui demande en me rendant compte que la célébrité que nous avons évoquée plus tôt n'a plus l'air de se trouver dans la salle. »

Tout en attendant sa réponse, je m'avance vers le buffet et y picore des chips basiques qui se trouvent dans un bol, et que j'ai l'habitude de manger, tout en faisant abstraction des quelques regards qui se tournent dans ma direction.

Maintenant que je ne me tiens plus à l'abri des regards dans l'ombre des murs, je me rends compte que plusieurs personnes semblent remarquer ma présence et laissent converger leur attention vers moi.

Mais je les ignore et me contente de grignoter des aliments que je connais par peur de goûter quelque chose de nouveau que mon estomac n'apprécierait pas. Je suis d'ailleurs en pleine dégustation d'une tomate cerise bien juteuse, lorsque Jennie me secoue le bras en sautillant à mes côtés.

« Oui, regarde, regarde ! Elle a signé ma coque de téléphone et on a pu prendre une photo ! s'exclame-t-elle en me montrant le gribouillis fait au marqueur et un peu difforme qui se trouve au verso de son portable. »

Sa joie se lit sur l'entièreté de son visage et elle s'empresse ensuite de me montrer dans la seconde qui suit ladite photo.

Sur le cliché, Jennie est toute souriante aux côtés de sa célébrité favorite, et si on en oublie le décor luxueux et l'évènement qui les a fait se rencontrer, on pourrait presque croire qu'elles sont amies au vu de leur proximité.

« Elle a été super gentille, Jungkook ! Elle a complimenté ma robe et elle a aussi dit qu'elle avait commencé à regarder Némésis ! Je n'arrive pas à y croire ! s'écrie-t-elle près de moi, avant de se mordiller la lèvre pour tenter de se contenir un maximum. »

Elle trépigne à mes côtés et je suis bien contraint de sourire en voyant à quel point ses yeux pétillent de bonheur.

Je compte d'ailleurs lui en demander davantage sur l'échange qu'elles avaient eu toutes les deux, lorsque la teinte d'un manteau en particulier attire mon regard sur la photo qui est toujours affichée sur l'écran de Jennie.

« Tu sais où il est allé ? Le garçon, je précise en voyant le regard plein d'incompréhension qu'elle me lance, toujours perchée sur son petit nuage.

— Aucune idée, pourquoi ? me questionne-t-elle en jetant un coup d'œil autour de nous.

— J'ai oublié de le remercier pour son aide. »

Je lui souffle ma réponse, tout en détournant les yeux vers le reste de la salle, pour éviter son regard réprobateur qui vient de se poser sur ma personne.

« Jungkook ! me réprimande-t-elle en voyant que je l'évite royalement.

— Désolé, mais j'ai oublié ! je réplique en levant les mains en signe d'innocence. Il m'a perturbé, je ne pensais pas qu'il viendrait m'aider. C'était soudain, et... »

Je m'arrête net lorsque Jennie ne m'écoute plus et attends une dizaine de secondes avant de comprendre qu'elle semble soudainement intéressée par quelque chose qui se trouve dans mon dos.

Agacé qu'elle ne prête plus attention à ce que je suis en train de lui dire, Lily Collins ayant dû sûrement réapparaître entre-temps, j'ai envie de lui claquer des doigts sous le nez pour la faire revenir à notre discussion.

Mais je suis bien vite stoppé dans ma pensée quand je comprends enfin ce qui la préoccupe. Toujours focalisé sur l'interaction que j'ai eue avec cet étrange garçon plus tôt, je n'ai pas prêté attention aux chuchotements qui résonnent autour de moi.

Le volume de la musique a légèrement baissé, et si elle fait encore se mouvoir de nombreuses personnes sur la piste de danse, d'autres ont l'air accaparées par ce qui se passe sur l'écran de leur téléphone.

Et au vu des regards en coin que l'on me lance, je n'ai pas besoin de voir ce qu'ils ont sous les yeux pour comprendre de quoi il s'agit. C'est sûrement en rapport avec la jeune femme de tout à l'heure.

Mais avant que je n'aie le temps de pousser mes hypothèses plus loin, Jennie me prend le bras et m'entraîne vers le hall d'entrée sans me laisser le choix.

« Il faut qu'on s'en aille, Jungkook, m'indique-t-elle simplement, tandis que je lui lance un regard surpris en essayant de comprendre sur son visage ce qu'elle a bien pu entendre.

— Mais on vient juste d'arriver, Jen. »

Je dois bien avouer que je n'aurais jamais cru dire ça dix minutes avant. J'aurais, au contraire, tout donné pour quitter cet endroit.

Mais maintenant que ma crise est passée, et que je sais où se situent les toilettes, j'aurais volontiers accepté de rester davantage pour profiter de la soirée.

« Tu veux bien me dire ce qui se passe ? je tente une nouvelle fois, quand on passe à toute hâte à côté du réceptionniste.

— Je t'expliquerai quand on sera dans la voiture, je te le promets. Mais il faut qu'on y arrive avant que... Merde ! jure-t-elle lorsque nous empruntons la sortie qui mène au parking souterrain. »

Nous avons à peine posé un pied sur le sol goudronné, que je comprends aussitôt de quoi Jennie voulait me préserver.

Je les entends avant même de les voir. Des centaines de voix qui hurlent de l'autre côté des murs blindés du parking.

Elles hurlent nos noms. Elles les scandent jusqu'à ce que leurs cordes vocales se déforment et laissent sortir des sons étranglés à peine compréhensibles. Mais malgré ça, elles continuent.

Elles persévèrent, encore et encore, jusqu'à ce que leur tonalité bruyante ne fasse plus qu'un avec mon rythme cardiaque qui augmente considérablement.

« Ils sont tous arrivés d'un coup, la sécurité n'a rien pu faire, mais elle les retient à l'extérieur du bâtiment ! »

Ivan, resté près de la voiture juste après nous avoir déposés, s'avance vers nous en nous apercevant, tout en jetant un coup d'œil en direction des agents postés devant les portes automatiques du garage.

Nos gardes du corps habituels ne tardent pas à nous rejoindre, puisqu'ils sont restés tout au long de la soirée à bonne distance de nous pour toujours garder un œil sur ce que nous faisions.

Ils nous indiquent qu'on devrait y aller avant que ça ne dégénère, et je hoche la tête en entendant les clameurs prendre de plus en plus d'ampleur.

« Je vous ramène à l'hôtel ? nous questionne Ivan, en allant ouvrir les portières arrière du véhicule. »

Il attend notre réponse, malgré le brouhaha extérieur, et j'acquiesce lentement en laissant Jennie me guider vers l'intérieur de la voiture.

J'essaie de ne pas prêter attention à toute cette situation qui m'est à la fois habituelle et surréaliste. À la place, je rentre les épaules pour éviter de me prendre le toit dans la tête quand je grimpe précipitamment sur les sièges arrière.

Je reste sur celui du milieu et m'attache sans tarder, tandis que Jennie se laisse choir à mes côtés. Elle en profite pour retirer ses talons d'un geste expert, et lorsqu'Ivan monte lui aussi derrière le volant, elle vient caler sa joue contre mon épaule en fermant les yeux.

Ses cheveux dorés se dispersent sur mon épaule, alors que je tends l'oreille en percevant nos gardes du corps monter dans leur propre van, prêts à nous suivre.

Le ronronnement silencieux de la voiture nous englobe rapidement, en même temps que la musique classique que notre chauffeur lance pour tenter de couvrir les hurlements extérieurs.

Quand Ivan enclenche la marche arrière, je garde mes yeux braqués sur la vitre. Ma jambe tressaute nerveusement, mais je ne peux me résigner à les fermer ou à regarder ailleurs. Je veux voir de mes propres yeux le nombre de personnes qui ont fait le déplacement.

Je veux prendre pleinement conscience de toute cette situation. Même si je m'y emploie au quotidien, j'ai besoin de me rappeler que tout ça n'est pas un jeu, que c'est bien réel.

Lorsque la voiture sort complètement du garage et roule lentement dans l'allée en direction de la route principale, je ne peux m'empêcher de remercier en silence celui ou celle qui a inventé les vitres teintées.

Personne ne peut nous voir grâce à elles, mais nous, en revanche, nous percevons très bien les responsables du tumulte et de la cohue qui vibrent autour de nous.

Des centaines de flashs percent la nuit noire, et malgré le froid glacial et les flocons qui tombent par milliers, tous ceux qui se sont déplacés jusqu'ici campent sur leurs positions dans le but d'apercevoir une mèche de nos cheveux ou un bout de notre visage.

Jennie de son côté regarde elle aussi tous ces visages rougis par le temps infernal, qui hurlent de joie encore et encore en filmant peu à peu notre voiture qui s'éloigne tant bien que mal au travers de toute cette foule.

Il y en a partout.

Sur les trottoirs, devant les différentes entrées du bâtiment, dans la rue. Ils obstruent le paysage. On n'y voit plus rien.

Et c'est là que je comprends soudain ce que ma meilleure amie a entendu plus tôt dans la soirée, et pourquoi elle voulait que nous quittions cet endroit au plus vite.

Quelqu'un avait fait fuiter l'adresse de l'after.



Ce chapitre est plus long que les précédents, j'espère que vous avez apprécié ! 👀

Que pensez-vous de la crise de Jungkook concernant son émétophobie ? Est-ce qu'elle était assez bien décrite et expliquée ? Avez-vous des questions à ce propos ?

N'hésitez surtout pas, je suis là pour ça ! 🥰

J'espère que l'histoire vous plaît toujours autant mes chats, on se retrouve dimanche (oui oui par mercredi je vous vois venir) pour la suite !

Je vous aime plus que 3 x 1000 


- Vee

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